201312_Enquête VIDAL ISIDORE Résultats
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Les professionnels de santé et l’auto-évaluation des patients
Enquête VIDAL – ISIDORE
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Méthodologie : • A l’initiative du think tank de la santé digitale Isidore, VIDAL a
élaboré et mis en ligne un questionnaire en novembre 2013 accessible : – via une pop-up sur le site Vidal.fr (environ 1000 réponses) – via une campagne e-mail relayée par VIDAL, IDS Santé et DMD santé
• Les réponses ont été triées en fonction de la profession, du mode d’exercice et de l’âge.
Un questionnaire en ligne
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Plus de 2000 professionnels de santé répondants, une majorité de médecins
2043 professionnels de santé
333
Qui sont les répondants ?
En accord avec la répartition des répondants, nos analyses se focaliseront sur les médecins, les infirmiers et les pharmaciens
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Le répondant type : un homme > 50 ans
• Une majorité d’hommes (59 %) – Surtout chez les médecins généralistes (71 %) et spécialistes (67 %)
– Mais 72 % d’infirmières
• 67 % des professionnels de santé > 50 ans
Répartition de l’âge des répondant (2043 Professionnels de santé)
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Une majorité de médecins > 50 ans
832 médecins généralistes 518 médecins spécialistes
130 pharmaciens 230 infirmiers
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• Oui, pour plus de 80% des professionnels de santé
Q1 : Au moins un patient a-t-il déjà partagé avec vous des données qu’il a recueilli sur sa santé et/ou son traitement ?
2043 Professionnels de santé
1675 Professionnels de santé
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• Les + sollicités > 86% des médecins généralistes
• Les – sollicités > 77% des pharmaciens d’officine
Q1 : Au moins un patient a-t-il déjà partagé avec vous des données qu’il a recueilli sur sa santé et/ou son traitement ?
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1684 Professionnels de santé
• Recueil essentiellement manuscrit (76%)
Q1 = Si OUI De quelle(s) manière(s) ces patients ont-ils recueilli ces données avant de vous les montrer ?
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Q1 = Si NON Accepteriez-vous d’examiner les données d’un patient recueillies via une application mobile /objet connecté ?
• Parmi les professionnels de santé n’ayant jamais examiné de données d’auto-évaluation, 2/3 sont intéressés pour le faire
• Les médecins généralistes et spécialistes sont légèrement plus réticents
116 Généralistes 77 Spécialistes
359 Professionnels de santé 30 Pharmaciens
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Q2 : Pensez-vous que le recueil de données d’un patient et son partage avec un professionnel de santé puisse
améliorer l’efficacité de la prise en charge des patients ?
• 91 % des professionnels de santé interrogés approuvent ce postulat
(91 % généralistes, 89 % spécialistes, 95 % infirmiers & pharmaciens)
2043 Professionnels de santé
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1843 Professionnels de santé
Q2 = Si OUI Pour quelles raisons ce recueil peut-il être utile ?
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• Les généralistes et les pharmaciens pensent majoritairement que l’observance peut être améliorée par un recueil de données par le patient
Q2 = Si OUI Pour quelles raisons ce recueil peut-il être utile ?
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Q3 : Selon vous, quels risques pour les patients pourraient découler de l’utilisation de ces applications et/ou objets connectés ?
2043 Professionnels de santé
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Q3 : Selon vous, quels risques pour les patients pourraient découler de l’utilisation de ces applications et/ou objets connectés ?
• Les inquiétudes sont assez similaires en fonction des professions. Notons que les généralistes sont les plus inquiets sur la focalisation excessive, l’anxiété et le temps passé à examiner ces données.
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• ¾ des professionnels de santé aimeraient conseiller 1 appli ou 1 objet connecté à un patient atteint d’une maladie chronique et plus informé que la moyenne. Variations minimes selon les professions.
• Actuellement, seuls 8 % des médecins ayant 1 smartphone conseillent une application à un patient (rappel pilule, suivi glycémie, VIDAL du voyageur, alertes polliniques...) – Source ‘Baromètre VIDAL – CNOM 2013’
Q4 : Aimeriez-vous conseiller une appli/objet à un patient plus informé que la moyenne sur sa maladie chronique ?
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1562 Professionnels de santé
Q4 = Si OUI pour quelles pathologies ou paramètres souhaitez-vous conseiller une appli/objet ?
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• Les généralistes et pharmaciens sont significativement plus enclins à conseiller des applis/objets aux patients chroniques plus informés que la moyenne.
• Les spécialistes libéraux sont moins convaincus que les hospitaliers.
• Les infirmiers donnent une priorité significative à l’évaluation de la douleur
Q4 = Si OUI pour quelles pathologies ou paramètres souhaitez-vous conseiller une appli/objet ?
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Q4 = Si NON Pourquoi ne pas souhaiter conseiller une appli/objet à un patient informé ?
481 Professionnels de santé
Méconnaissance au 1er plan
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• Outre la méconnaissance, le manque de temps est invoqué, en particulier par les médecins libéraux
• Notons que le manque de temps et d’intérêt sont invoqués en priorité par les médecins ayant répondu « non » à la Q1 ter « Accepteriez-vous d’examiner des données d’un patient recueillies via une application/objet ? »
Q4 = Si NON Pourquoi ne pas souhaiter conseiller une appli/objet à un patient informé ?
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Q5 : Qu’est-ce qui pourrait vous inciter à conseiller une application mobile /objet connecté à un patient ?
• Les professionnels de santé souhaitent avant tout une évaluation fiable ou l’existence de publications démontrant un intérêt
• Variations minimes selon les professions
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1267 Professionnels de santé
Professionnels souhaitant une « évaluation fiable » : sous quelle forme ?
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• Les médecins spécialistes privilégient l’évaluation par une société savante
• Les pharmaciens et les infirmiers optent pour la labellisation par les autorités de santé et les recommandations d’un panel multidisciplinaire
• Les infirmiers donnent une importance significative aux avis des associations de patients
Professionnels souhaitant une « évaluation fiable » : sous quelle forme ?
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Q6 : Seriez-vous prêt à conseiller l’utilisation d’une application mobile santé si elle était payante ?
• Une majorité de professionnels de santé ne sont pas prêts à conseiller à un patient d’utiliser une appli payante
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• Parmi les plus enclins : les médecins et les professionnels de santé > 50 ans
• Parmi les moins enclins : les infirmiers et les < 50 ans
Q6 : Seriez-vous prêt à conseiller l’utilisation d’une application mobile santé si elle était payante ?
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Q6 = Si OUI (37 %) : Quel serait selon vous le prix maximum possible pour une application de ce type ?
• Courbe réalisée à partir des prix indiqués en euros (réponse ouverte)
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20%
30%
40%
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60%
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90%
100%
0 2 4 6 8 10 14 19 23 28 30 36 40 50 65 75 100 et plus
Po
urc
en
tage
cu
mu
lé
Prix en euros
63 % ne sont pas prêts à conseiller une appli/objet payant(e)
Prix médian = 12,90 €
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Q7 : Pensez-vous qu’à l’avenir, l’utilisation d’outils numériques connectés par les patients sera… :
• A nouveau, l’importance de l’évaluation scientifique est soulignée.
• Peu de différences entre les professionnels
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