Théorie de l’entraînement - ISSEP KS · 2017. 3. 17. · Samiha Amara Mkaouer COMPARAISON DES ÂGES MOYENS Catégories de discipline Technique Collective Endurance Natation Début

THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT

COURS

Spécialité Athlétisme

SAMIHA AMARA MKAOUER

Samiha Amara Mkaouer

PLAN DE CARRIÈREStade de l’initiation

Stade de l’orientation

Stade de la spécialisation

PLAN DE CARRIÈRE


Perfectionnement

Haut niveau

PLAN DE CARRIÈRE


COMPARAISON DES ÂGES MOYENS

Catégories de discipline

Technique Collective Endurance Natation

Début de

l’activité

5-7 8-10 10-12 6-8

Début du

perfectionnement 10 13-14 14-15 9

Haut niveau 18-20 masc.

13-15 fém.

18 18 14


TERME


TERMINOLOGIEMacrocycle

Période

Phase

Méso cycle

Microcycle

Séance

Unité


FINALITÉ DE L’ENTRAÎNEMENT

Finalité

Objectifs

Courtterme

Long

termeBut


Finalité

Compétition

Loisirs

FINALITÉ DE L’ENTRAÎNEMENT


OBJECTIFS

biologiques

psychomoteurs

psychologiquessocialisation

progrès


ENTRAÎNEMENT DU JEUNE

Formation générale de base

Formation polyvalenteEntraînement des jeunes

Du débutant versEntraînement haut niveau


Formationgénérale

Polyvalence Variétés

Entraînement Débutant Perfection

Haut niveau Entraînement Répétitions

ENTRAÎNEMENT DU JEUNE


ENTRAÎNEMENT SPORTIF

Entraînement

Physique

Technique

Tactique

Mentale


ORGANISATION DE L’ENTRAÎNEMENT

Echauffement entraînementRetour au

calme


ECHAUFFEMENT GÉNÉRAL

Fréquence

cardiaque

Circulation

sanguine

Métabolisme aérobie

Thermogénèse musculaire


ECHAUFFEMENT GÉNÉRAL

stretching

Isométriques

ou dynamiques

Efforts faibles oumoyenne intensité


ECHAUFFEMENT


ECHAUFFEMENT SPECIFIQUE

Réalisation d’exercices propresà la discipline pratiquée


SÉANCE D’ENTRAÎNEMENT

Thème de l’entraînement

Période de la saison

Facteurs individuels


RETOUR AU CALME

EXERCICES RESPIRATOIRES

•Relâchement général

EXERCICES DE STRETCHING

•Gain d’amplitude segmentaire


PRINCIPES LIÉS À LA CHARGE

Surcompensation

RécupérationCharge


MÉCANISME D’ADAPTATION


CHARGE D’ENTRAÎNEMENT

Volume Intensité

Récupération Fréquence Durée


RAPPORT VOLUME - INTENSITÉ

Volume Intensité


2 4

EQUILIBRE CHARGE / RÉCUPÉRATION

ENTRAINEMENT

CHARGE RECUPERATION

ADAPTATION

Une augmentation des charges d’entraînement exige une

augmentation des temps de récupération pour cibler une

adaptation appropriée


RÉCUPÉRATION

COMPLÈTE

• Avoir récupéré l’entièreté de l’effort

Incomplète

•Grand volume, intensité faible

INCOMPLÈTE


ACTIVE

•Accélère le processus

PassivePASSIVE

RÉCUPÉRATION


PROGRESSIVITÉ


ENTRAÎNEMENT DES QUALITÉS PHYSIQUES

Force

Puissance

Coordination

Souplesse


ENTRAÎNEMENT DES QUALITÉS PHYSIQUES

POTENTIALITES PHYSIOLOGIQUES

Endurance

Résistance

Vitesse

Lié au processus énergétique


CONTRACTION MUSCULAIRE

ATP ADP + Phosphate + Energie

Puissance élevée

Capacité très faible


FONCTIONNEMENT ÉNERGÉTIQUE

Processus anaérobie alactique

Processus anaérobie lactique

Processus aérobie


PRODUCTION D’ ATP

‘réservoir’

d’ATPénergie pour

Les processus

biologiques

ATP

du

Système d’énergie

ATP-CP

ATP

du

système

d’énergie lactique

ATP

du

Système

d’énergie aérobie


FILIÈRES ÉNERGÉTIQUES

Aérobie Anaérobie

LactiqueAnaérobie

Alactique

T1

T2T3

MUSCLE

Valve de contrôle


PROCESSUS ANAÉROBIE ALACTIQUE

C + ATPPC + ADP

Puissance élevée

Capacité limitée


PROCESSUS ANAÉROBIE LACTIQUE

Glycogène 2 ATP + acide lactique

Puissance inférieure au processus PAA

Capacité plus importante que CAA


PROCESSUS AÉROBIE

Glucides - Lipides + O² 38 ATP + CO² + H²O


FILIÈRES ÉNERGÉTIQUES


PRINCIPES GÉNÉRAUX

Mise en jeu des trois processus à des degrés divers :

(durée et intensité) de l’effort

Développementde l’une ou l’autre filière dépend de plusieursconditions :

Efforts de type global : impliquer une grande masse musculaire

Intensité suffisante pour stimuler la filière envisagée

Équilibrer puissance et capacité (en général développer capacité

puis puissance)


PRINCIPES GÉNÉRAUX

Développement de la puissance :

Efforts maximaux

Développement de la capacité

Efforts sous – maximaux

Durée dépassant la durée du système considéré.


QUALITÉ D'ENDURANCE

≠ endurance générale et endurance locale Endurance locale : groupes musculaires limités

(<1/6 de la masse musculaire mise en jeu)

Endurance générale : endurance cardio-

respiratoire : « Aptitude de l’organisme à

maintenir des efforts continus ou intermittents »

=> métabolisme aérobie


ENDURANCE

Type d’effort : min 20’ jusque plusieurs heures

Intensité de l’effort : valeur de référence exprimée de plusieurs

manières :

VO2max : capacité maximale d’utilisation d’oxygène par

l’organisme (cylindrée du moteur) – Test d’effort

PMA (ou VMA) : « Puissance (ou vitesse) maximale aérobie » -

La plus petite puissance (ou vitesse) à laquelle on atteint la

VO2max


ENDURANCE

Commentdéterminerl’intensité de l’effort?

Sur base du test à intensité progressivement croissante,

enregistrement de la fréquence cardiaque : 70% - 80% FCmax

(capacité aérobie)

Lactate : premier seuil et OBLA (2-4 mmol/l) :

OBLA en général = 65-75% VO2max (sédentaire)

OBLA = 80-90% VO2max chez le sportif très bien entraîné


ENDURANCE


RÉSISTANCE

Résistance locale : groupes musculaires limités (<1/6 de la masse

musculaire mise en jeu) – Temps de maintien de l’activité physique = f(Fmax)

Résistance générale : « Aptitude de l’organisme à maintenir des efforts

d’intensité élevée (proche du max), pendant un temps relativement court » =>

métabolisme anaérobie lactique


RÉSISTANCE

Filière anaérobie lactique :

Type d’effort : de 20’’ à 90’’

Intensité de l’effort : proche de la vitesse d’exécution

maximale (ex. 400m=> 125% VMA)

Récupération : f(durée et intensité de l’effort).

Objectif : régénérer les substrats énergétiques +

éliminer l’acide lactique


VITESSE

Formes de vitesseVitesse de réaction (riposte) : réaction simple (réagir à un signal) et

réaction

complexe (réagir à un signal et agir adéquatement)

Vitesse de décision (jugement)

Vitesse gestuelle : action motrice isolée (muscle ou groupe de muscle)

dans un

laps de temps minimum (action simple ou complexe)

Vitesse de déplacement : vitesse de déplacement sur une distance

donnée (notion d’accélération)


VITESSE

Endurance – vitesse :

Capacité de pouvoir maintenir un effort à vitesse

maximale pendant un temps le plus long possible

Intervention de la filière anaérobie alactique


VITESSE

Entraîner la qualité de vitesse :Caractéristiques ?

Intensité : toujours maximale (attention à la composante

technique)

Durée : courte – volume faible

Récupération : courte et active (1’30 à 2’ – 90/95% PC

est reconstituée)


Vitesse de réaction ?

Répétition d’un mouvement global suite à un signal

bref auditif ou visuel

Complexifier progressivement la tâche à accomplir

Jeux spécifiques, augmentation progressive de la

vitesse du mouvement, effet de surprise,

complexifier la situation

VITESSE


Vitesse gestuelle ?Exercices à intensité maximale

Tenir contre de la résistance contre laquelle le

mouvement s’exécute

Mouvements complexes : aspect coordination et donc

technique

sont prédominants

Mouvements cycliques : travail de l’amplitude du geste

puis de la fréquence d’exécution

VITESSE


Endurance vitesse ?

Exercices à intensité maximale Durée

courte : 5-8 sec

Intervention du système de la phosphocréatine r=1

à 2 minutes – R=5 à 8 minutes

VITESSE


MERCI Pour votre attention


BIBLIOGRAPHIEASTRAND P.O., RODHAL K., LACOUR J.R. 1980 : Précis de physiologie de l’exercice

musculaire. Masson, Paris.

BILLAT V. 1998 : Physiologie et méthodologie de l’entraînement. Ed. De Boeck Université,

Paris, Bruxelles.

BROUSSE M.N., LE CHEVALIER J.M., DURING B., PRADET M. 1989 : Energie et conduites

motrices. INSEP, Paris.

DOUTRELOUX J.P. 1998 : Physiologie et Biologie du sport. Ed. Vigot, Paris.

FOX E.L., MATHEWS D.K. 1984 : Base physiologique de l’activité physique. Decarie &

Vigot, Paris.

LEONARDI V.E. 1990 : Introduzione alla teoria dell’allenamento. Fratelli Conte Editori.

Roma.

MONOD H., FLANDROIS R. 1990 : Physiologie du sport. Masson, Paris.

WEINEK J. 1992 : Biologie du sport. Vigot, Paris.

WEINEK J. 1990 : Manuel de l’entraînement. Vigot, Paris.

WILMORE J.H., COSTILL D.L. 1998 : Physiologie du sport et de l’exercice physique. De

Boeck Université, Paris, Bruxelles.

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