SAE MLS

PrésentationUne introduction au thème des violations des droits humains et des définitions-clés autour des violations des droits humains du déplacement et de l'histoire de vie.

Nous sommes IcI...Des histoires de vie de Montréalais déplacés par la guerre, le génocide ou autres violations des droits de la personne.

Trousse pédagogique pour le secondaire, 2ème cycle

2histoiresdeviemontreal.ca

cette trousse pédagogique est le résultat de réflexions, d’ateliers et de discussions menées depuis 2007 par les membres de Histoires de vie de Montréalais déplacés par la guerre, le génocide et autres violations des droits de la personne (Histoires de vie Montréal).

La trousse a été conçue à l’initiative du groupe de travail Histoire orale en éducation.

Conception et rédactionEmmanuelle Sonntag (laviereveedesgens.net)Paul Rombough (learnquebec.ca) pour la SAE Le génocide du Rwanda à travers le récit graphique et l’interview, adaptée par Emmanuelle Sonntag.Bronwen Low (Université McGill) pour la phase finale de conception.

Coordination pédagogiqueEmmanuelle Sonntag (laviereveedesgens.net)

CollaborationsLe groupe de travail Histoire orale en éducation : Annie Girard, Sabrina Moisan, Anne-Marie Morin-Dion, Vincenza Nazarri, Maryse Potvin, Paul Rombough, Stacey Zembrzycki, Boghos Zanazanian.

Co-coordination : Bronwen E. Low et Emmanuelle Sonntag.

Les membres des groupes de travail Rwanda, Cambodge, Haïti, Expériences de jeunes réfugiés, Shoah et autres persécutions contre les Juifs et enfin Histoires orales et représentation artistique.

Eve-Lyne Cayouette Ashby, Marylin Bernard, Steven High, Reisa Levine, Lisa Ndejuru, Paul Tom, Melanie Walkty, Sara Maranda-Gauvin, Sharon Gubbay Helfer, Kimberley Moore, Neal Santamaria.

Graphisme et mise en pageMél Hogan (archinodes.com)

SoutiensHistoires de vie Montréal fait l’objet du soutien du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada et est hébergé par le Centre d’histoire orale et de récits numérisés de l’Université Concordia.

ISBN 978-2-924069-01-1 (version imprimée)ISBN 978-2-924069-00-4 (PDF)Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada, 2012

RemeRciemenTs

iom.int/jahia/webdav/site/myjahiasite/shared/shared/mainsite/published_docs/serial_publications/glossary9_fren.pdf


Table des maTièRes

SituationS d’apprentiSSaGe et d’évaLuation (Sae)

Vue d’ensemble

Présentation des 5 SAE

sAe Toute une histoire : créer un récit numérique → Français, langue d’enseignement

sAe L’ailleurs ici : cartographier les histoires de vie→ Histoire et éducation à la citoyenneté

sAe Le temps du dialogue : interviewer et créer une ligne de temps→ Éthique et culture religieuse

sAe Le génocide du Rwanda à travers le récit graphique et l’interview → Monde contemporain

sAe Entre les pistes : élaborer un audioguide→ Français, langue d’enseignement

préSentation

Introduction au thème des violations des droits humains

définitions-clés→ autour des violations des droits humains→ autour du déplacement → autour de l’histoire de vie

Qu’est-ce que l’histoire de vie ?

Vue d’ensemble

Méthodologie de l’histoire orale

Aspects éthiques

L’histoire de vie au secondaire, 2ème cycle au Québec

Vue d’ensemble

Liens avec le PFEQ

Compétences et histoires de vie

pLuS d’inforMationS

Hyperliens et lectures

Une prison à ciel ouvert, un documentaire

Nous sommes ici, une exposition

À propos d’ Histoires de vie Montréal

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LéGende : iConeSHyperLienS

ANNeXes

ConServer pour L’évaLuation

réCitS nuMériQueS

À Garder bien en vue

PrésentationUne introduction au thème des violations des droits humains et des définitions-clés autour des violations des droits humains, du déplacement et de l'histoire de vie.

préSentation

histoiresdeviemontreal.ca 6

deS réCitS de vioLationS deS droitS HuMainS danS LeS CLaSSeS

La trousse pédagogique Des histoires de vie de Montréalais déplacés par la guerre, le génocide et autres violations des droits de la personne a pour but d’amener certains de ces récits dans les classes de secondaire du Québec.

Cette trousse repose sur trois convictions :

1. Au contact des paroles de Montréalais qui ont vécu des violations des droits humains, l’élève est encouragé dans l’expression de sa capacité d’indignation, vers un engagement pour les droits humains et le vivre-ensemble.

2. L’histoire de vie de violations des droits humains amène l’élève à apprendre à connaître, à faire, à vivre-ensemble et à être.1

3. L’histoire de vie de violations des droits humains peut exister dans le cadre du Programme de formation de l’école québécoise (PFEQ). Loin du sensationnalisme, davantage proche de l’empathie et de l’engagement des sens, elle est un puissant vecteur pédagogique.

En voici la démonstration.

HiStoireS de vie MontréaL

En 2008, le rapport Taylor-Bouchard lance un appel : « ( ...) nous recommandons la création d’un fonds spécial d’histoires de vie destiné à financer un programme d’entrevues auprès d’un large échantillon d’immigrants ».

Déjà, depuis 2007, Histoires de vie Montréal recueille les récits de personnes déplacées à Montréal par la guerre, le génocide ou par d’autres violations des droits de la personne.

L’équipe est composée à l’origine de 40 chercheurs de la région de Montréal et de 18 partenaires communautaires représentant la diversité des communautés immigrantes de Montréal, ainsi que des organismes éducatifs, patrimoniaux, artistiques et de défense des droits humains.

Histoires de vie Montréal aborde trois types de questions : > Quelle est l’ampleur de la violence vécue

et remémorée par les victimes et les auteurs ?

> Comment les personnes déplacées (re)composent-elles et narrent-elles leurs histoires de vie ?

> Comment les récits de violence et de dé-placement peuvent-ils être communiqués au grand public à Montréal et ailleurs ?

Montréal a une importante population immigrante. en 2001, 25 % des résidents de la ville étaient nés à l’étranger.

La ville se distingue cependant d’autres grands centres canadiens par l’importante proportion, au sein de la population immigrante, de personnes déplacées du fait de violations des droits humains.

on pense ici, par exemple, aux survivants de la Shoah et du génocide des tutsi du rwanda. on fait référence aux personnes déplacées par le régime des Khmers rouges, par la violence organisée en Haïti, ou encore à celles qui ont fui les violations des droits humains en amérique latine ou encore en asie du sud.

La liste serait longue...

inTRoducTion au Thème des violaTions des dRoiTs humains

1. L’éducation : un trésor est caché dedans. Rapport à l’UNESCO de la Commission internationale sur l’éducation pour le vingt et unième siècle (unesco.org/delors/delors_f.pdf)


vioLenCeS de MaSSe« Phénomènes de destructivité humaine collective dont les causes sont principalement politiques, sociales, religieuses et culturelles. Sont donc exclus d’emblée de cette catégorie les catastrophes naturelles et les accidents technologiques. Cette notion de “violence de masse “ ne recouvre pas non plus les combats armés inhérents aux guerres mais plutôt l’ensemble des violences qui affectent directement ou indirectement les populations civiles, en temps de paix ou en temps de guerre ». massviolence.org/Notre-approche-scientifique

vioLenCe orGaniSée« ( ...) consiste en l’utilisation délibérée et systématique de la terreur et de la brutalité afin de contrôler des individus, des groupes et des communautés. L’usage d’une force écrasante entraîne la peur et un sentiment d’impuissance parmi les victimes. Ses méthodes entraînent la souffrance et des douleurs importantes, le recours au meurtre, à l’intimidation, aux menaces, et dans certains cas, la destruction d’une communauté, d’un groupe ethnique ou de l’opposition politique (...) ». www.web.net/~rivo/FrFramesHome.htm

GénoCide« (...), le génocide s’entend de l’un quelconque des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : a) Meurtre de membres du groupe ; b) Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; e) Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe. » www2.ohchr.org/french/law/genocide.htm

réGiMe totaLitaire« Un régime totalitaire se distingue de la simple dictature -ou régime autoritaire- parce qu’il a pour but d’institutionnaliser globalement sa domination, en transformant radicalement l’ordre politique, culturel et économique existant en fonction d’une idéologie homogène et unifiée autour de quelques principes ». perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire ?iddictionnaire=1531

diCtature« Régime politique qui se caractérise par une forme de pouvoir arbitraire, autoritaire, entièrement soumis à la volonté de celui ou de ceux qui gouvernent. Les tribunaux, le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif sont alors directement liés aux décisions du dictateur. On n’y trouve aucun contrepoids : absence d’une presse libre, absence de partis d’opposition et absence de groupes de pression indépendants dans la société civile ». http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire ?iddictionnaire=1491

droitS HuMainS« En adoptant la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, les Nations Unies ont fixé une norme commune pour tous les pays. Avec elle, les États se sont engagés à faire en sorte que tous les êtres humains, les riches comme les pauvres, les forts comme les faibles, les hommes comme les femmes, quelles que soient leur race et leur religion, soient traités sur un même pied d’égalité ». un.org/fr/rights/overview/index.shtml

GuerreD’après le Dictionnaire du corps, « exercice d’une violence collective à visée politique, consistant dans les faits de tuer, blesser et mutiler les ennemis, de s’attaquer à leur corps, (...) ».

Définitions-clés auTouR des violaTions des dRoiTs humains

http://massviolence.org/Notre-approche-scientifique

http://www.web.net/~rivo/FrFramesHome.htm

http://www2.ohchr.org/french/law/genocide.htm

http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire?iddictionnaire=1531




http://un.org/fr/rights/overview/index.shtml


réfuGiéToute personne qui « craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner ». www2.ohchr.org/french/law/refugies.htm

perSonneS dépLaCéeS À L’extérieur de Leur payS« Personnes forcées de fuir leur pays, souvent en masse en raison notamment d’un conflit armé, de troubles intérieurs, de catastrophes naturelles ou provoquées par l’homme, et qui ne répondent pas aux critères de reconnaissance du statut de réfugié. Ces personnes sont parfois désignées sous le terme de “réfugiés de facto” ».iom.int/jahia/webdav/site/myjahiasite/shared/shared/mainsite/published_docs/serial_publications/glossary9_fren.pdf

aCCoMModeMentS raiSonnabLeSNotion juridique, issue de la jurisprudence associée au monde du travail. Elle désigne une forme d’assouplissement visant à combattre la discrimination par l’application stricte d’une norme qui, dans certains de ses effets, porte atteinte au droit à l’égalité d’un citoyen. www.accommodements.qc.ca/documentation/rapports/rapport-final-abrege-fr.pdf

MiGration forCée« Mouvement non volontaire de personnes, causé notamment par la crainte de persécutions, par des situations de conflit armé, de troubles internes, de catastrophes naturelles ou provoquées par l’homme. La notion de migration forcée comprend le mouvement des réfugiés et des personnes déplacées (à l’intérieur ou à l’extérieur de leur pays) ».iom.int/jahia/webdav/site/myjahiasite/shared/shared/mainsite/published_docs/serial_publications/glossary9_fren.pdf

Définitions-clés auTouR du déplacemenT eT de la migRaTion

http://www2.ohchr.org/french/law/refugies.htm

http://iom.int/jahia/webdav/site/myjahiasite/shared/shared/mainsite/published_docs/serial_publications/glossary9_fren.pdf



http://www.accommodements.qc.ca/documentation/rapports/rapport-final-abrege-fr.pdf

http://www.accommodements.qc.ca/documentation/rapports/rapport-final-abrege-fr.pdf





réCit GrapHiQue On parle généralement de « roman graphique », traduction de « graphic novel ». On lui préférera ici l’expression de récit graphique, pour donner son importance au récit de vie. Le récit graphique est la narration d’une histoire vraie sous forme de bande dessinée. Ce genre est encore mal défini et est lié aussi à ce que l’on appelle la bande dessinée reportage ou le « journalisme en bande dessinée », dans lesquels le journaliste se met lui-même en scène. Il s’inspire de figures telles que Joe Sacco ou Will Eisner.

MéMoire« Propriété de conserver et de restituer des informations » selon l’Encyclopédie Universalis. Liée au concept de « mémoire collective », qui propose que tout groupe organisé crée une mémoire qui lui est propre. Alors, la mémoire individuelle s’appuie sur des cadres issus du milieu social. Le mot vient du grec « mnémo », et est indissociable des expressions « travail de mémoire », « devoir de mémoire », « lieux de mémoire » ou encore « commémoration ». La mémoire collective est complexe à définir, et c’est la raison pour laquelle les manuels scolaires sont toujours des sujets sensibles.

HiStoire de vie (ou réCit de vie)Elle s’attache à comprendre le passé en relation à des vies vécues et remémorées. Elle place l’individu au devant... et au centre. Elle est un rendez-vous avec soi-même et avec les autres. L’histoire de vie considère une variété de sources de type autobiographique :lettres, journaux intimes, autobiographies publiées, récits oraux, etc. Il existe une journée internationale des histoires de vie, le 16 mai.

réCit nuMériQue En anglais : Digital Story. Courte narration réalisée à partir d’entrevues d’histoire orale. Le récit numérique combine les voix enregistrées avec de la musique, des images statiques ou mouvantes, des intertitres ou d’autres sons.

narration nuMériQueEn anglais : Digital Storytelling. C’est le processus qui mène à l’élaboration d’un récit de vie accessible numériquement. On parle aussi de nouvelles écritures ou d’œuvres multimédias, dans lesquelles l’histoire de vie a souvent une place importante. La narration numérique peut résulter en web-documentaire, récits numériques, diaporamas sonores, etc.

AudIoguIde« Système, traditionnellement loué par les exploitants d’un site touristique, pour permettre à leur clients d’en faire la visite guidée grâce à un baladeur audio délivrant le commentaire dans un casque. (...) Les plus sophistiqués intègrent un GPS, ce qui permet d’adapter automatiquement le commentaire à l’endroit où est situé le visiteur ».www.infobourg.com/wp-content/uploads/2011/06/guideaccompagnementprojet.pdf

éCouteÉcouter et entendre diffèrent. Dans l’écoute, il y a une tension (je tends l’oreille) et une attention à l’autre (être à l’écoute). Le mot provient du latin auscultare, d’où l’idée intrinsèque d’écoute approfondie (Deep Listening). La journée internationale de l’écoute est le 18 juillet.

HiStoire oraLeElle envisage l’Histoire de manière singulière, en lui donnant un nom et un visage. Elle observe le passé tel que les autres le voient. L’historien oral travaille à partir d’entrevues audio ou vidéo, dans lesquels la personne interviewée raconte sa vie. Les entrevues sont parfois de longue durée.

Définitions-clés auTouR de l'hisToiRe de vie

http://www.infobourg.com/wp-content/uploads/2011/06/guideaccompagnementprojet.pdf

http://www.infobourg.com/wp-content/uploads/2011/06/guideaccompagnementprojet.pdf

L'origine et les composantes de l'histoire de vie, la méthodologie de l'histoire orale et les aspects éthiques.

Qu'est-ce Que L'HiStoire de vie ?


exeMpLe de QueStionS poSéeS LorS d’une entrevue :

> Racontez moi votre souvenir le plus lointain.

> Pourriez-vous me parler de vous, de votre vie ?

> Comment était votre relation avec vos parents ?

> Comment chacun de vos parents a-t-il influencé votre vie (travail, vie sociale, études, etc.)

> Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance (maison, quartier, amis et voisins, région) ? Aviez-vous la liberté de jouer avec qui vous vouliez ?

> Quand avez-vous commencé à ne pas vous sentir en sécurité ? A cause de qui et pourquoi ?

> Comment faisiez-vous face à cette insécu-rité ? Vous êtes-vous cachés ? Avez-vous dissimulé votre identité ?

> Décrivez vos expériences d’immigration, et vos premières journées ici ?

> Comment parlez-vous de la violence avec vos enfants ?

Les réponses aux questions posées donnent de précieuses informations. On écoutera les mots, la façon de parler, les silences, les temps d’arrêt, les pleurs, les sourires...

Par exemple, lorsque nous demandons à la personne interviewée de nous raconter le commencement, nous relevons la manière avec laquelle elle procède : pourquoi commence-t-elle son histoire avec tel ou tel événement ? Ceci donne des indications sur la manière dont elle se voit dans le monde et sur sa compréhension de son rôle dans la société.

pourQuoi deS HiStoireS de vie de vioLationS deS droitS HuMainS ?

Ces histoires adressent la problématique du vivre ensemble à Montréal Elles sensibilisent les élèves aux droits humains, ici et ailleurs.

Ces histoires de vie permettent d’explorer des processus d’immigration, et mettent l’emphase sur les expériences des personnes arrivées en tant que réfugiées à Montréal.

Elles éveillent les élèves aux conditions sociales préalables aux crimes contre l’humanité et à leurs effets à long terme.

« Les sources orales ne nous disent pas uniquement ce que les gens ont fait, mais aussi ce qu’ils ont voulu faire, ce qu’ils ont cru faire, et ce qu’ils croient avoir fait ».2

L’expression « histoire de vie » est la traduction de l’anglais « Life Story ». Certains lui préfèrent le terme de « récit de vie ».

L’histoire de vie aide à comprendre comment les personnes racontent leurs expériences, qu’elles soient traumatiques ou non, et comment elles voient leur place dans le monde.

Elle éclaire le vécu des individus. Elle met en exergue les liens avec le vécu d’autres individus et avec la communauté. Lorsqu’une personne dit son histoire de vie, ou lorsque cette histoire est écoutée, ce sont des facteurs tels que l’identité, l’image de soi et de l’autre et la définition de soi qui entrent en jeu.

L’histoire de vie est une méthode de recherche interdisciplinaire issue de la psychologie, de l’ethnographie et de l’histoire orale. Elle consiste à faire raconter leur vie, ou certains moments de vie , à des personnes. Ce récit a lieu lors d’une entrevue, dialogue entre intervieweur et interviewé.

Qu'est-ce Que l'histoire De vie ? vue d'ensemble

2. Traduction libre de Alessandro Portelli, The Death of Luigi Trastulli and Other Stories: Form and Meaning in Oral History. State University of New York, 1991, p. 99.


narration nuMériQue

La narration numérique (Digital Storytelling) désigne l’utilisation des technologies et médias numériques pour la diffusion des histoires de vie au public, habituellement par la création de courtes vidéos diffusées sur le web. Le récit numérique est l’aboutissement d’un travail de narration numérique.

Cette nouvelle façon d’amener les récits de vie au public les rend facilement accessibles au monde de l’éducation.

Tous les récits numériques élaborés par Histoires de vie Montréal sont disponibles gratuitement à www.histoiresdeviemontreal.ca

réCit nuMériQue

Histoires de vie Montréal est centré sur la collecte et l’enregistrement d’histoires de vie.

L’initiative met aussi l’accent sur la diffusion participative et collective des histoires de vie, notamment sous la forme de récits numériques (Digital Stories) d’une durée de 5 à 10 minutes en général.

Le récit numérique est le résultat d’une étroite collaboration entre un membre d’Histoires de vie Montréal et une personne déjà interviewée. Dans l’esprit du partage d’autorité, les deux personnes sélectionnent des extraits de l’entrevue d’histoire de vie. Ensemble, elles font le montage, élaborent les intertitres et choisissent, le cas échéant, la musique ou tout autre élément qui puisse accompagner et soutenir le récit.

Qu'est-ce Que l'histoire De vie ?méThodologie de l'hisToiRe oRale


ConSeiLS pour une utiLiSation étHiQue deS projetS d’HiStoire oraLe en CLaSSe

→ Si les élèves font des entrevues

> Respecter la personne interviewée, faire preuve d’empathie et d’attention.

> Expliquer le projet à la personne que l’on veut interviewer, être clair sur les objectifs et négocier le déroulement de l’entrevue (lieu, durée, etc.).

> Poser des questions ouvertes, qui qui encouragent les personnes à répondre.

> Laisser à la personne le choix du rythme de la conversation

> Prendre le temps d’écouter de manière approfondie la personne interviewée.

→ Si les élèves visionnent des histoires de vie

> Écouter attentivement, de manière appro-fondie, empathique et respectueuse

> Au besoin, réécouter > Prendre le temps de l’écoute.

Le partaGe de L’autorité en clAsse

L’esprit de partage de l’autorité s’inscrit jusque dans les outils pédagogiques développés par Histoires de vie Montréal.

Ainsi, les SAE amènent au dialogue, à la conversation, ainsi qu’à l’exploration de la subjectivité. Elles encouragent l’écoute, l’auto-évaluation et la réflexivité.

Des entrevues réalisées auprès d’enseignants ayant utilisés la méthode d’histoire orale ont montré que selon eux, cette méthode permet de sensibiliser les élèves à une justice sociale et à des valeurs de communautaires. Elle peut, selon eux, devenir en classe un puissant outil pédagogique ; les élèves prennent conscience des relations à construire en découvrant ce qu’est une écoute approfondie, empathique et respectueuse.

partaGe de L’autorité

Le partage de l’autorité (Michael Frisch) est un effort de collaboration, dans tous les sens et à tous les niveaux. Avec l’interviewé, il se manifeste avant (formulaire de consentement, paramètres de l’entrevue), pendant (discussion, questions ouvertes) et après (narration numérique, droits d’utilisation) l’entrevue.

Dans l’espace de l’entrevue, le pouvoir est partagé : la personne interviewée apporte son expérience de vie, et la personne qui interview apporte l’autorité due à son rôle d’intervieweur. Dans cet espace, l’un n’a pas davantage de pouvoir que l’autre.

Le partage d’autorité implique ainsi confiance et respect entre les deux personnes.

Ce rapport se matérialise par le formulaire de consentement, négocié et signé par les deux personnes dans les cas où une entrevue est réalisée.

Qu'est-ce Que l'histoire De vie ? aspecTs éThiques

Une introduction au thème des violations des droits humains et des définitions-clés autour des violations des droits humains du déplacement et de l'histoire de vie.

L’HiStoire de vie au SeCondaire, 2èMe CyCLe au QuébeC... pourQuoi ?Les liens possibles entre histoire de vie et PFEQ.


Les histoires de vie ont un caractère profondément accessible. Elles valorisent les différences chez les élèves, promeuvent un cadre démocratique, soutiennent les droits humains et encouragent l’égalité et l’inclusivité de chaque élève.

Les histoires de vie incitent les élèves dans un engagement en faveur de la défense des droits humains.

Les histoires de vie de violations de droits humains adressent aussi certaines composantes des compétences professionnelles des enseignants, par exemple « Transformer la classe en un lieu culturel ouvert à la pluralité des perspectives dans un espace », « Exercer un esprit critique et nuancé par rapport aux avantages et aux limites véritables des TIC (...) » et « Mettre en place dans sa classe un fonctionnement démocratique ».

CoMMent utiLiSer L’HiStoire de vie en CLaSSe ?

Les SAE reposent largement sur des extraits d’entrevues, des récits numériques (Digital Stories) ou de courts documentaires. Elles donnent la parole à ceux et celles qui n’ont généralement pas accès à une tribune publique.

pourQuoi utiLiSer L’HiStoire de vie en CLaSSe ?

Les SAE proposées dans cette trousse pédagogique s’appuient sur une idée directrice : l’histoire de vie a une puissante valeur pédagogique.

Par l’écoute et le visionnement de vies particulières et singulières, les élèves se « connectent », de façon émotionnelle et cognitive, aux personnes qui racontent leur histoire.

Dans le processus et les activités autour de l’histoire de vie, sont ainsi travaillées des notions majeures pour le développement personnel de l’élève : identité de soi, image de soi, image de l’autre, définition de soi et estime de soi.

Lorsque les élèves réalisent eux-mêmes des entrevues, ce sont des besoins tels que ceux d’appartenance, de reconnaissance et de confiance qui sont comblés dans l’exercice de ce dialogue en direct.

autant le dire tout de suite, l’histoire de vie est encore peu utilisée dans les classes au Québec.

Histoires de vie Montréal propose des récits numériques, souvent d’une durée de 5 à 10 minutes. Ces récits forment un matériel unique pour des projets en classe autour des violations des droits humains.

activités de cartographie, créations de lignes de temps, diagrammes, projets artistiques ou encore écoute approfondie sont ainsi encouragés en classe.

autant d’apprentissages qui mènent les élèves vers l’intégration dans le monde, l’action citoyenne, la prise de position éthique, ou encore l’engagement pour la défense des droits humains.

l'hisToiRe de vie au secondaiRe, 2ème cycle au québec vue d'ensemble


Histoire et éducation à la citoyennetéL’histoire de vie comporte en soi une dimension temporelle. Elle permet aussi de sensibiliser l’élève sur des enjeux de société d’aujourd’hui. Particulièrement, Histoires de vie Montréal propose de soulever les questions du vivre-ensemble, de l’ailleurs ici.

→ voir la sAe L’ailleurs ici : cartographier les histoires de vie

Monde contemporainL’histoire de vie est un matériel privilégié pour amener l’élève à prendre position sur un problème du monde contemporain.

→ voir la sAe Le génocide des tutsi du rwanda à travers le récit graphique et l’entrevue

LienS aveC LeS MatièreS

français, langue d’enseignementL’histoire de vie met en jeu une forme de « texte » peu utilisée en classe : le récit de vie et sa structure narrative particulière. La langue, la culture et la diversité culturelle sont appréhendés à travers ce support.

→ voir la sAe toute une histoire : créer un récit numérique

→ voir la sAe entre les pistes : élaborer un audioguide

éthique et culture religieuseL’histoire de vie comporte en soi une forte dimension éthique. En effet, le processus de l’entrevue amène à réfléchir aussi bien à l’éthique de l’écoute, que l’éthique de l’entrevue et celle de sa diffusion. Le dialogue est partie intrinsèque de l’histoire de vie.

→ voir la sAe Le temps du dialogue : interviewer et créer une ligne de temps

LienS aveC LeS doMaineS Généraux de forMation3

vivre-ensemble et citoyenneté > Appropriation de la culture de la paix > Engagement, coopération et solidarité

médias > Constat de la place et de l’influence des

médias dans sa vie quotidienne et dans la société

> Connaissance et respect des droits et responsabilités individuels et collectifs relativement aux médias

l'hisToiRe de vie au secondaiRe, 2ème cycle au québec liens avec le pFeq

3. Plus de détails sur les objectifs du PFEQ et les domaines généraux de formation : www.mels.gouv.qc.ca/sections/pro-grammeFormation/secondaire2/index.asp?page=domaines1


CoMMuniQuer de façon appropriée

L’élève ajuste sa communication en fonction de la réaction des destinataires réels ou potentiels, notamment dans le cas de l’entrevue. Il respecte les usages, les règles, les codes et les conventions associés à l’histoire de vie et à l’histoire orale. Il utilise un ou des langages adaptés à la situation.

→ exemples : > Interviewer une personne > Élaborer un audioguide.

Coopérer

L’élève contribue au travail coopératif dans le cadre des projets pédagogiques qui utilisent les histoires de vie : discussions après l’écoute d’une histoire, collaboration lors de l’élaboration d’un guide d’entrevue, échanges, etc. L’élève interagit avec ouverture d’esprit.

→ exemple : > Créer une ligne de temps

Mettre en œuvre Sa penSée CréatriCe

L’histoire de vie est un matériel parfait pour déclencher la créativité. Avec elle, l’élève s’imprègne facilement de certains enjeux ou situations. Il s’ouvre aux multiples façons d’envisager l’histoire de vie, et en suivant son intuition il se donne la possibilité de faire émerger différents différents scénarios et approches.

→ exemple : > Créer une carte comprenant des mots

d’interviewés.

expLoiter LeS teCHnoLoGieS de L’inforMation et de La commuNIcAtIoN

En soi, l’histoire de vie comporte de nombreux aspects qui la relient aux TIC. L’élève connaît différents outils technologiques et les utilise dans les histoires de vie. Il met ces technologies au service de ses apprentissages.

→ exemples : > Élaborer un nuage de mots d’interviewés > Découper une histoire de vie et procéder

au montage d’un récit numérique.

expLoiter L’inforMation

Avec l’histoire de vie, l’élève explore les différences entre information orale et information écrite. Il s’approprie l’information provenant de sources diverses et il tire profit de l’information.

→ exemples : > Faire un travail d’édition et de montage

vidéo > Élaborer un récit graphique.

exerCer Son juGeMent CritiQue

L’élève construit son opinion et prend position tout en explorant différentes options et points de vue possibles. Il compare son opinion à celles des autres. Il s’éveille à la nature subjective de l’histoire de vie et en apprécie les enjeux sur le plan logique, éthique ou esthétique, notamment lorsqu’il s’agit de remonter aux faits et de mettre en perspective la vie de personnes.

→ exemples : > Écrire sur la feuille « Ce que je sais, ce que

je veux savoir, ce que j’ai appris » > Écouter de manière approfondie une piste

audio ou un extrait vidéo.

l'hisToiRe de vie au secondaiRe, 2ème cycle au québec compéTences eT hisToiRe de vie

Cinq situations pour utiliser les histoires de vie de violations des droits humains au secondaire, 2ème cycle.

sItuAtIoNs d’apprentiSSaGe et d’évaLuation (Sae)


Histoires de vie Montréal diffuse les histoires de vie sur le web en créant de courts récits numériques (Digital Stories). Ce processus de création se fait en collaboration étroite avec les personnes interviewées.

Les histoires de vie utilisées dans les SAE sont des récits numériques facilement accessibles en ligne, en français et en anglais, à partir de www.histoiresdeviemontreal.ca

5 SituationS d’apprentiSSaGe et d’évaLuation

Les SAE sont :

> basées sur des histoires de vie > élaborées pour le secondaire, 2ème cycle > réalisables indépendamment l’une de

l’autre > utilisables en classe dans les domaines

d’apprentissage suivants : Univers social, Langues, Développement personnel.

Les SAE ont été développées par Histoires de vie Montréal en conformité avec le PFEQ.

Elles engagent les élèves dans la découverte d’un nouveau matériel : l’histoire de vie de Montréalais déplacés à Montréal du fait de génocides, de guerres ou de violations des droits humains.

les 5 sAe proposées dans cette trousse pédagogique ont l’ambition, par le biais de l’histoire orale, de sensibiliser les élèves aux conditions sociales préalables aux violations des droits humains ainsi qu’à leur expérience et à leurs effets à long terme.

au 20e siècle, les guerres, génocides et crimes contre l’humanité ont eu lieu partout dans le monde.

L’arménie, la Shoah, avril 1994 au rwanda, les Khmers rouges au Cambodge ou la dictature de duvalier en Haïti : tout cela peut sembler lointain. pourtant, c’est ici et maintenant. Ce sont nos collègues, nos voisins, nos amis. Leur histoire est notre histoire.

siTuaTions d'appRenTissage eT d'évaluaTion vue d'ensemble

http://www.histoiresdeviemontreal.ca


312

siTuaTions d'appRenTissage eT d'évaluaTion pRésenTaTion des 5 sae

45

sAe entre les pistes : élaborer un audioguide

description : les élèves se placent en situation d’écoute avec un audioguide dont l’objectif est de commémorer le génocide des Tutsi du Rwanda dans les rues de Montréal. Ils font des exercices d’écoute en réfléchissent à leur pratique d’auditeur. Par un travail d’écriture, ils créent un audioguide. La géo-localisation de l’audioguide permet aux élèves de situer leur production dans l’espace, et par ricochet leur vécu dans Montréal.Lien avec le pfeQ : Français, langue d’enseignementNiveau : secondaire, 2ème cycletemps en classe : 7 périodes de 75 minutes

sAe L’ailleurs ici : cartographier les histoires de vie

description : la SAE amène les élèves à entendre certains ayant connu des situations de guerre, de génocide ou plus généralement de violations des droits humains. Ils les écoutent, ils entendent leurs histoires de vie, en vue de réaliser une cartographie de l’ailleurs ici.Lien avec le pfeQ : Histoire et éducation à la citoyennetéNiveau : 4ème secondairetemps en classe : 7 périodes de 75 minutes

sAe Le génocide des tutsi du rwanda à travers le récit graphique et l’entrevue

description : Les élèves prennent connaissance d’un récit graphique et d’un extrait de l’entrevue du dessinateur ; ils découvrent ainsi l’histoire de vie d’une personne victime de génocide. Après des recherches, ils élaborent une planche supplémentaire au récit graphique, dans laquelle ils font état de leur position sur la question de l’intervention militaire et de l’assistance humanitaire.Lien avec le pfeQ : Monde contemporain Niveau : 5ème secondairetemps en classe : 7 périodes de 75 minutes

sAe toute une histoire : créer un récit numérique

description : la SAE amène les élèves à découvrir la structure narrative d’une histoire de vie, à l’analyser et à s’en imprégner, pour enfin réaliser un récit numérique.Lien avec le pfeQ : Français, langue d’enseignementNiveau : secondaire, 2ème cycletemps en classe : 6 périodes de 75 minutes

sAe Le temps du dialogue : interviewer et créer une ligne de temps

description : la SAE amène les élèves à écouter un récit numérique d’une personne qui a connu une situation de guerre, de génocide ou plus généralement de violations des droits humains. Chaque élève réalise l’ entrevue d’une personne qu’il aura lui-même choisie. Les élèves créent ensuite une ligne de temps collective.Lien avec le pfeQ : Éthique et culture religieuseNiveau : secondaire, 2ème cycletemps en classe : 8 périodes de 75 minutes

PrésentationUne introduction au thème des violations des droits humains et des définitions-clés autour des violations des droits humains du déplacement et de l'histoire de vie.

TouTe une hisToiRe : cRéeR un RéciT numéRi-que1

sae TouTe une hisToiRe : cRéeR un RéciT numéRique

objectifs

> Les élèves apprendront à regarder et écouter des œuvres mul-timédias. Ils en créeront une en utilisant un logiciel de montage vidéo.

> La narration numérique (Digital Storytelling) sera ainsi le moyen utilisé pour appréhender l’histoire de vie de personnes ayant vécu des violations des droits humains.

> Le récit numérique (Digital Story) sera le résultat produit par les élèves.

24

SAE

Phase de PréParation

Phase d’intégration

annexes

Phase de réalisation

activités additionnelles

critères d’évaluation au regard du PFeQ

RESSOURCES et outils

histoiresdeviemontreal.ca

préparation de L’enSeiGnant

Pré-visionnez le récit numérique et l’entrevue au complet pour : > réfléchir à vos objectifs pédagogiques > vous préparer pour présenter l’intérêt de

ce projet à vos élèves dans le cadre de votre cours

> préparer l’activité « Ce que je sais, ce que je veux savoir, ce que j’ai appris »

> préparer l’activité des grilles d’écoute pour « découper » l’entrevue en période d’écoute

> élaborer des questions pour la discussion qui suivra le visionnement.

Consultez la trousse pédagogique pour : > vous informer sur l’histoire de vie au sec-

ondaire 2ème cycle au Québec > prendre connaissance des définitions-

clés et du thème des violations des droits humains.

TouTe une hisToiRe : cRéeR un RéciT numéRique

→ Découverte d’un récit numérique

→ Retour sur la SAE et VoiceThread

Section a : écoute approfondie d’un récit numérique et analyse à l’aide de la grille d’écoute Section b : création d’un récit numérique

Lien avec le PFEQ : Français, langue d’enseignement Niveau : Secondaire, 2ème cycle Temps en classe : 6 périodes de 75 minutes

1 > enregistrement audio/vidéo > ordinateur > accès internet

récit numérique de Annita Muhimpundu (5 minutes 28 secondes) : http://ds.lifestoriesmontreal.ca/video-66

Segment d’entrevue de Frederick Mugwaneza (42 minutes)histoiresdeviemontreal.ca/curriculum

Windows Movie Maker (PC) microsoft.com/windowsxp/downloads/updates/moviemaker2.mspx

iMovie (Mac)apple.com/fr/ilife/imovie/

Wordle wordle.net

VoiceThread voicethread.com

ManyEyesmanyeyes.alphaworks.ibm.com/manyeyes/page/Word_Tree.html Adobe Premier Elements (payant) adobe.com/products/premiereel

annexe : feuille « Ce que je sais, ce que je veux savoir, ce que j’ai appris »

annexe : grille d’écoute

http://histoiresdeviemontreal.ca/curriculum

microsoft.com/windowsxp/downloads/updates/moviemaker2.mspx

microsoft.com/windowsxp/downloads/updates/moviemaker2.mspx

apple.com/fr/ilife/imovie/

wordle.net

http://voicethread.com

http://manyeyes.alphaworks.ibm.com/manyeyes/page/Word_Tree.html

http://manyeyes.alphaworks.ibm.com/manyeyes/page/Word_Tree.html

http://adobe.com/products/premiereel

25

SAE Phase de PréParation


viSionneMent et diSCuSSion

→ pendant le visionnement

Par groupe de deux, les élèves tentent de trouver des réponses aux questions que vous avez identifiées lorsque vous avez pré-visionné le récit numérique.

→ après le visionnement

Les élèves présentent devant la classe la question et les réponses trouvées.

Les élèves remplissent la 3ème colonne du tableau « Ce que je sais, ce que je veux savoir, ce que j’ai appris » et ainsi voir le chemin parcouru et les apprentissages réalisés.

déCouvrir un réCit nuMériQue

Dites aux élèves que vous venez de voir un « récit numérique » réalisé dans le cadre d’une initiative appelée Histoires de vie de Montréalais déplacés par la guerre, le génocide et autres violations des droits de la personne. Présentez-le en insistant sur la colonne vertébrale : l’histoire de vie. Demandez aux élèves : avez-vous déjà entendu parler du génocide des Tutsi du Rwanda ? En quoi ce génocide ou cette violation des droits humains peut-il vous concerner ?Connaissez-vous des personnes de la communauté rwandaise ?

Menez l’activité « Ce que je sais, ce que je veux savoir, ce que j’ai appris » pour les colonnes 1 et 2.

Annoncez le visionnement du récit numérique. Le visionnement sera suivi d’une discussion avec toute la classe.

Amenez les élèves à réagir aux expressions « histoire de vie » et « récit numérique » et guidez-les pour élaborer une définition.

1 Toute une histoire : créer un récit numérique

récit numérique de Annita Muhimpundu: (5 minutes 28 secondes)http://ds.lifestoriesmontreal.ca/video-30

annexe : feuille « Ce que je sais, ce que je veux savoir, ce que j’ai appris ».

Définition de l’histoire de vie élaborée par les élèves

Définition du récit numérique élaborée par les élèves.

http://ds.lifestoriesmontreal.ca/video

26

SAE Phase de réalisation


éCoute par Groupe et diSCuSSion

Pour démarrer le projet, proposez une écoute approfondie de l’entrevue de Frederick Mugwaneza.

Divisez la classe en groupes d’écoute de 2 ou 3 élèves et distribuez une grille d’écoute par groupe. Chaque groupe écoutera un extrait de l’entrevue et déterminera ce qui doit être gardé dans le récit numérique.

À l’aide de la grille d’écoute, chaque groupe visionne attentivement l’extrait qui lui a été attribué, écrit un petit résumé de chaque période de temps et établit des mots-clés.Une fois cet exercice fait, chaque groupe détermine ce qui, selon lui, est fondamental de conserver dans le récit numérique.

Chaque groupe présente le résultat de son écoute à la classe et les choix : quoi garder, quoi supprimer, et pourquoi ?

Menez la discussion, notamment sur : > la pratique d’ « écouteurs-auditeurs » vs

« lecteurs » > les choix narratifs qui ont été faits > le rôle des silences et de la gestuelle > le rôle de l’image > l’écoute d’une histoire difficile : quelles

responsabilités ?

SeCtion a : éCouter

Proposez un défi : réaliser un récit numérique à partir d’une entrevue vidéo de 30 minutes de Y. (du même pays que X).

Discutez avec la classe de l’organisation du travail nécessaire pour mener à bien ce projet :écouter l’entrevue, l’analyser, choisir les extraits, définir les critères de sélection, se familiariser avec le logiciel, réserver le laboratoire informatique, évaluer le temps en classe, etc.

Présentez le logiciel d’édition et de montage que vous avez choisi, et expliquez le fonctionnement général.

1a

Toute une histoire : créer un récit numérique

Frederick Mugwaneza (42 minutes)accessible à histoiresdeviemontreal.ca/curriculum

Annexe : grille d’écoute

Les grilles d’écoute remplies par les groupes d’écoute.


27



édition et MontaGe

Vous pouvez conserver les groupes d’écoute : chaque groupe procède à l’édition et au montage de l’extrait qu’il a écouté. Une mise en commun entre les différents groupes sera nécessaire pour lier les fichiers, et écrire les textes de transitions et insérer des effets le cas échéant.

Accompagnez les élèves dans le travail d’édition. Les logiciels (Windows Movie Maker (PC) ou iMovie (Mac)) sont simples et intuitifs. Quelques recommandations : > 2 ou 3 intertitres maximum. > Transitions : recommander des transitions

simples, comme « Dissoudre » ou « Fondu » > Effets : recommander d’en utiliser seule-

ment dans le cas où cela supporte l’histoire et les choix narratifs.

Une fois le travail fait, encouragez les élèves par la discussion à porter un regard critique sur le récit numérique « créé » : la capacité à modifier une trame narrative, le récit numérique vs l’entrevue originale, le sens construit dans le récit numérique vs le sens de l’entrevue, le regard sur cette production orale, sa forme narrative et son caractère numérique.

SeCtion b : Créer un réCit nuMériQue

Rappelez le défi : un travail d’écriture et d’édition (découpage, montage, etc.) de l’entrevue pour en faire un récit numérique de 5 minutes environ. Il s’agit de passer d’un format long à un format court, accessible et dynamique, qui permettait à un large public d’y accéder facilement et de ne pas être rebuté par la longueur.

Organisez une discussion autour des enjeux de ce travail d’écriture et d’édition : > Les approches possibles : approche chro-

nologique, ou approche par anecdotes ou expériences

> Les choix narratifs > Les intertitres (commentaires) entre les

extraits > La musique > Un grand titre au début, un générique de

fin avec les noms des élèves ? > Une narration (voix off) ? > Pour quel public faire ce travail ?

1

b


Frederick Mugwaneza (42 minutes)accessible à histoiresdeviemontreal.ca/curriculum


Windows Movie Maker (PC) explore.live.com/windows-live-movie-maker

iMovie (Mac) apple.com/fr/ilife/imovie/

L’approche choisie (approche chronologique, ou approche par anecdotes ou expériences).

Les travaux de chaque groupe et le récit numérique final.


http://www.apple.com/fr/ilife/imovie/

28

SAE Phase d’intégration


intéGrer

Mettre le récit numérique sur VoiceThread : autour de la vidéo, les élèves peuvent inciter leurs familles et amis à placer des commentaires audio, vidéo ou textes.

retour Sur La Sae

Passez en revue le chemin qui a été parcouru et la découverte du monde du récit numérique.

Encouragez les élèves à faire un retour, peut-être sous forme de texte à écrire à la maison, sur tout le processus de création du récit numérique et particulièrement sur la découverte de la narration numérique.

1VoiceThreadvoicethread.com


29

SAE SuggeStionS d’activitéS additionnelleS


CoMMuniQuer oraLeMent

Faire et imaginer une campagne de publicité pour promouvoir le récit numérique dans l’école (dépliant promotionnel, organisation d’une séance de visionnement, présenter le travail à d’autres classe, etc.)

Il n’existe pas de traduction officielle sur le site de l’Office québécois de la langue francaise (OQLF) des « Digital Storytelling » ou « Digital Story ». Organisez une session de remue-méninge pour trouver une expression française pour Les élèves peuvent faire connaître leur proposition auprès de l’OQLF !

éCrire

Chaque élève choisit un (1) mot de la personne interviewée. Faire un nuage de ces mots et y intercaler les mots de réflexion des élèves (1 mot par élève), avec Wordle.

Visualiser le récit numérique avec ManyEyes.

1


Wordle wordle.net (avec la section Advanced)

ManyEyesmanyeyes.alphaworks.ibm.com/manyeyes/page/Word_Tree.html

OQLF www.granddictionnaire.com/BTML/FRA/r_Motclef/index800_1.asp

SAE Le temps du dialogue : interviewer et créer une ligne de temps/Éthique et culture religieusehistoiresdeviemontreal.ca/curriculum

Cartographie des souvenirs : lieux et récits, jeunes réfugiés et médias participatifs www.mappingmemories.ca/fr/curriculum

Guides de discussion : activités simples et rapides à faire en classe autour d’un récit numérique histoiresdeviemontreal.ca/curriculum

Six activités-clés pour la classe : l’écoute, la cartographie, la ligne de temps, le récit graphique, l’audioguide, le récit numériquehistoiresdeviemontreal.ca/curriculum

30

SAE


CriTèrES D’évALuATion Au rEGArD Du PFEQ

→ documents à évaluer

> « Ce que je sais, ce que je veux savoir, ce que j’ai appris »

> Grille d’écoute > Discussion sur le récit numérique créé


> « Ce que je sais, ce que je veux savoir, ce que j’ai appris »

> Récit numérique créé > Écriture des textes de transition dans le

récit numérique


> Visionnement des récits numériques > Feuille d’écoute

→ Critères d’évaluation en situation d’écoute individuelle ou en interaction > Compréhension juste d’une ou de

plusieurs productions orales > Interprétation fondée > Réaction fondée > Jugement critique et fondé > Recours à une démarche et à des straté-

gies appropriées en situation de prise de parole individu-elle ou en interaction > Adaptation à la situation de

communication > Cohérence des propos > Utilisation d’éléments verbaux appropriés

→ Critères d’évaluation

> Cohérence du texte


> Jugement critique et fondé sur un ou plusieurs textes

c3 ConSoLider L’exerCiCe de Sa Citoyenneté À L’aide de L’HiStoire

> Rechercher les fondements de son identité sociale

> Débattre d’enjeux de société

c2 éCrire deS texteS variéS

> Élaborer un texte cohérent > Faire appel à sa créativité

c1 Lire et appréCier deS texteS variéS

> Construire du sens > Porter un jugement critique

1 françaiS, LanGue d'enSeiGneMent


> Présentation orale par groupe de la grille d’écoute

31

SAE


1 Toute une histoire : créer un récit numériqueAnnExE : Ce Que je SaiS, Ce Que je veux Savoir, Ce Que j’ai appriS

Ce que je sais déjà Ce que je veux savoir Ce que j’ai appris

Prénom et nom de l’intervieweur :

Prénom et nom de l’interviewé :

32

SAE


Minutages Mots-clésRésuMé (question posée et points essentiels de la réponse)

AnnExE : GriLLE D’éCouTE

mINutAges MotS-CLéSréSuMé (question posée et points essentiels de la réponse)

Prénoms et noms des membres du groupe :

Récit numérique de : 1 Toute une histoire : créer un récit numérique

2sae l'ailleuRs ici :

caRTogRaphieR les hisToiRes de vie

objectifs

> Les élèves se sensibiliseront aux expériences contemporaines et historiques d’immigrants et de réfugiés de Montréal.

> Les élèves seront initiés aux principes de l’histoire orale et à l’importance de l’écoute approfondie (Deep Listening).

> Les élèves feront l’expérience de techniques de cartographie en représentant la vie des habitants d’une ville.

36

SAE



annexes






l'ailleuRs ici : caRTogRaphieR les hisToiRes de vie

Lien avec le PFEQ : Histoire et éducation à la citoyenneté Niveau : 4ème secondaire Temps en classe : 7 périodes de 75 minutes

→ Retour sur la SAE et lien avec les accommodements raison-nables

Section a : écoute approfondie d’un récit numérique, analyse à l’aide de la grille d’écoute et sélection de mots, phrases ou expressionsSection b : création de la carteSection C : prendre place sur la carte à l’aide de feuillets adhésifs

→ Découverte d’une carte comportant des mots et des phrases, visionnement d’un récit numérique et analyse à l’aide de la grille d’écoute


Pré-visionnez tous les récits numériques pour :

> réfléchir à vos objectifs pédagogiques > vous préparer pour présenter l’intérêt de


> choisir le récit numérique à présenter dans la phase de préparation

> préparer l’activité des grilles d’écoute > élaborer des questions pour la discussion

qui suivra le visionnement de la phase de préparation.

Consultez la trousse pédagogique pour :

> vous informer sur l’histoire de vie au se-condaire 2ème cycle au Québec

> prendre connaissance des définitions-clés et du thème des violations des droits humains.

> enregistrement audio/vidéo > ordinateur > accès internet > petits feuillets adhésifs de type « post-it »

2Marie Francoise Ilunga SitnamUn goût de chez-soi (2 minutes 36 secondes)http://mappingmemories.ca/going-places-memoryscape-bus-tour-montreal/video/taste-home-un-goût-de-chez-soi-marie-francoise-ilun

Ayanda DubeMTL-YUL (5 minutes 34 secondes)http://mappingmemories.ca/going-places-memoryscape-bus-tour-montreal/video/yul-mtl

Kemj, Lokita, Vinh, JayceeRoots to Rap With (7 minutes 41 secondes) http://mappingmemories.ca/roots-rap-expressing-identity-through-music/video/roots-rap

Lisa NdejuruChez-soi (2 minutes 10 secondes) http://mappingmemories.ca/going-places-memoryscape-bus-tour-montreal/video/home-chez-soi


Carte « The Literary City »bigthink.com/ideas/21464

UMapperumapper.com

CoSketchcosketch.com

http://mappingmemories.ca/going-places-memoryscape-bus-tour-montreal/video/taste-home-un-go%C3%BBt-de-chez-soi-marie-francoise-ilun




37





Les groupes d’écoute remplissent leur grille d’écoute. Le but est de trouver des mots ou des expressions qui pourraient prendre place sur une carte de Montréal.


Les groupes présentent les mots et expressions qu’ils proposent pour la carte.

Engagez une discussion sur les premières impressions :ce qui frappe, pourquoi cette activité dans le cadre de notre cours, quelles sont les problèmes des personnes qui immigrent à Montréal, en quoi est-ce que cela nous concerne, quel est l’enjeu de société, etc.

Engagez une discussion sur la faisabilité du projet de carte à partir de plusieurs récits numériques.

déCouvrir une Carte de MotS et pHraSeS

Montrez aux élèves la carte de San Francisco et laissez-les réagir.

Dites aux élèves que cette carte vous a donné une idée : faire prendre place sur la carte de Montréal aux mots des personnes qui immigrent à Montréal. Pour cela vous allez recourir à des histoires de vie de personnes qui ont été déplacées à Montréal par la guerre, le génocide et des violations des droits de la personne.

Demandez aux élèves : avez-vous déjà rencontré des enfants de personnes qui ont vécu des génocides ? Qui sont réfugiées par des raisons d’atteinte aux droits humains ?

Annoncez le visionnement d’un récit numérique, à titre de « test ». Le visionnement sera suivi d’une discussion avec toute la classe.

Divisez la classe en groupe d’écoute de 2 ou 3 élèves et distribuez une grille d’écoute par groupe.

Carte « The Literary City »bigthink.com/ideas/21464


Grilles d’écoute remplies par les groupes d’écoute.

2 L'ailleurs ici : cartographier les histoires de vie

38




Les grilles d’écoute remplies par les groupes d’écoute et les choix finaux pour la carte.

éCoute par Groupe et diSCuSSion

Pour démarrer le projet, proposez l’écoute d’un récit numérique par groupe d’écoute.

À l’aide de la grille d’écoute, chaque groupe visionne de manière approfondie le récit numérique qui lui a été désigné, écrit un petit résumé de chaque période de temps et sélectionne des mots, des phrases ou des expressions.

Par exemple, un interviewé dit : « Et un jour, je suis allé en haut du Mont-Royal, et les immeubles, avec le coucher du soleil... C’était beau. Et tout est devenu sombre. Et la ville brillait, comme un diamant. (...) Alors j’ai pensé qu’un jour, j’aurais un peu de ce trésor ».« Je me sentais comme un singe arrivant en ville ! Un singe qui arrivait en ville, waouh, tout était fantastique ».

Une fois cet exercice fait, chaque groupe détermine les mots, phrases ou expressions qui lui semblent indispensables de conserver. Chaque groupe présente le résultat de son écoute à la classe et les choix pour la carte.

Encouragez les élèves à définir un enjeu de société d’aujourd’hui à partir de cette écoute. Discutez notamment : > l’enjeu de société que les élèves commen-

cent à percevoir : prendre place dans la société québécoise, et vivre ensemble

> leur perception de l’enjeu au regard de leur rôle de citoyen

> la parole de la personne interviewée, en tant qu’expression de l’ailleurs ici.

sectIoN A : éCoute approfondie d’un réCit nuMériQue, anaLySe À L’aide de La GriLLe d’éCoute et SéLeCtion de MotS, pHraSeS ou expreSSionS

Rappelez le défi : réaliser une carte des mots et expressions de personnes qui ont été déplacées à Montréal par la guerre, le génocide et autres violations des droits humains. La classe aura maintenant à sa disposition plusieurs récits numériques de différentes personnes, de manière à placer une multiplicité de voix sur la carte.

Discutez avec la classe de l’organisation du travail nécessaire pour mener à bien ce projet :écouter les récits numériques, remplir les grilles d’écoute, choisir les mots, phrases et expressions, définir les critères de sélection, trouver une carte de Montréal qui puisse être remplie, évaluer le temps en classe, etc.

2a

L'ailleurs ici : cartographier les histoires de vie

Marie Francoise Ilunga SitnamUn goût de chez-soi (2 minutes 36 secondes)http://mappingmemories.ca/going-places-memoryscape-bus-tour-montreal/video/taste-home-un-goût-de-chez-soi-marie-francoise-ilun

Ayanda DubeMTL-YUL (5 minutes 34 secondes)http://mappingmemories.ca/going-places-memoryscape-bus-tour-montreal/video/yul-mtl

Kemj, Lokita, Vinh, JayceeRoots to Rap With (7 minutes 41 secondes) http://mappingmemories.ca/roots-rap-expressing-identity-through-music/video/roots-rap

Lisa NdejuruChez-soi (2 minutes 10 secondes) http://mappingmemories.ca/going-places-memoryscape-bus-tour-montreal/video/home-chez-soi

http://mappingmemories.ca/going-places-memoryscape-bus-tour-montreal/video/taste-home-un-go�t-de-chez-soi-marie-francoise-ilun




http://mappingmemories.ca/going-places-memoryscape-bus-tour-montreal/video/yul-mtl



http://mappingmemories.ca/roots-rap-expressing-identity-through-music/video/roots-rap



http://mappingmemories.ca/going-places-memoryscape-bus-tour-montreal/video/home-chez-soi



39



Carte du métro de Montréal stm.info/metro/mapmetro.htm.Ici les mots peuvent être placés au niveau des stations de métro.

UMapperwww.umapper.com

CoSketchwww.cosketch.com


Les travaux de chaque groupe et la carte finale de Montréal.

Création

Vous pouvez conserver les groupes d’écoute. Chaque groupe écrit sur la carte de Montréal, selon les modalités fixées par les élèves lors de leur discussion sur l’organisation de leur travail.

Accompagnez les élèves dans le travail de création.

Une fois le travail fait, encouragez les élèves par la discussion à porter un regard critique sur la carte de Montréal ainsi créée : > la carte elle-même : ce qu’on voit, ce qui

frappe, son aspect esthétique, son efficaci-té, ce qu’elle dégage en terme de message et comment la classe se positionne par rapport à ce message

> la résonance par rapport au débat sur les accommodements raisonnables, aux no-tions d’identité, de mémoire, d’intégration, d’immigration, de discrimination, etc.

> l’histoire de vie en tant qu’expérience humaine singulière

> les mots, les phrases et les histoires qui manquent sur cette carte.

SeCtion b : Créer La Carte

Rappelez le défi : la création d’une carte qui comporte des mots, phrases et expressions de personnes qui ont été déplacées à Montréal par la guerre, le génocide et autres violations des droits de la personne.

Organisez une discussion autour des enjeux de ce travail de création : > pourquoi faire, ce que la carte peut mon-

trer, quel serait son message, pour quel public faire ce travail.

Cette activité peut aussi se réaliser en ligne, avec UMapper ou CoSketch.

2b


40



Petits feuillets adhésifs de type « post-it »

Source : www.ipac.ca/documents/IPAC%20Public%20Involvement%20and%20Citizen%20Engagement.pdf

Feuillet adhésif de chaque élève.

Création

Chaque élève place ses mots sur la carte, sur un feuillet adhésif.

Une fois le travail fait, amenez les élèves à porter un regard critique sur l’ensemble de la carte : la cohabitation des mots des interviewés et des leurs, le regard sur les mots de « l’autre », la perception du « nous », la perception de Montréal en tant que lieu de cohabitation, le regard sur la carte en tant qu’un tout, etc.

sectIoN C : prendre pLaCe danS La Carte

Proposez aux élèves de « prendre place » dans la carte : chaque élève se situe, avec ses propres mots, dans Montréal, aux côtés et avec les personnes qui ont été interviewées. Encouragez les élèves à écrire des réflexions et pensées sur l’intégration des personnes immigrantes, le rapport à l’autre venu d’ailleurs, le « ici » pour tous les Montréalais, le vivre-ensemble, le « prendre place », etc.Vous pouvez vous inspirer de l’exemple des petits feuillets adhésifs.

c


41



Rapport Bouchard-Taylor (version intégrale, section Interculturalisme, p. 258) www.accommodements.qc.ca/documentation/rapports/rapport-final-integral-fr.pdf

Glossaire, Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelleswww.accommodements.qc.ca/documentation/glossaire.html

Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelleswww.accommodements.qc.ca

Annexe : caricature de Serge Chapleau

intéGrer

Proposez aux élèves la lecture de l’extrait du rapport Bouchard-Taylor.

Discutez : Pourquoi cette recommandation ? Quel intérêt du public pour les histoires de vie ? La carte créée pourrait-elle servir à faire connaître ces histoires ? Comment ces histoires de vie peuvent-elles être utilisées dans les écoles (ligne de temps, carte, diagramme ?) et doivent-elles l’être ? Comment la recommandation entre-t-elle en résonance avec la carte ? En quoi adresse-t-elle l’enjeu de société identifié par les élèves ?Pour appuyer cette discussion, vous pouvez présenter aux élèves la caricature de Serge Chapleau.

retour Sur La Sae

Passez en revue le chemin qui a été parcouru et la découverte des voix de personnes déplacées à Montréal par la guerre, le génocide et d’autres violations des droits de la personne, par l’histoire de vie, le récit numérique et la cartographie.


www.accommodements.qc.ca/documentation/rapports/rapport-final-integral-fr.pdf

www.accommodements.qc.ca/documentation/rapports/rapport-final-integral-fr.pdf

www.accommodements.qc.ca/documentation/glossaire.html

www.accommodements.qc.ca/documentation/glossaire.html

www.accommodements.qc.ca

42



partiCiper SoCiaLeMent

Mettre la carte sur VoiceThread : autour de la vidéo, les élèves peuvent inciter leurs familles et amis à placer des commentaires audio, vidéo ou texte.

Faire et imaginer une campagne de publicité pour promouvoir la carte dans l’école (dépliant promotionnel, organisation d’une séance de visionnement, présenter le travail à d’autres classe, etc.).

Faire un nuage des mots de la personne interviewée et y intercaler les mots des élèves, avec Wordle. Mettre en ligne le nuage sur la plate-forme Wordle, et faire connaître le lien Internet.

Faire une cartographie des mots de personnes âgées de la famille ou de l’entourage des élèves. Les élèves recueillent leur histoire de vie (voir la SAE Le temps du dialogue : interviewer et créer une ligne de temps), choisissent les mots, phrases et expressions pertinentes et les placent sur la carte.

prendre La paroLe

En avril 2010, la Table de Concertation des personnes Réfugiées et Immigrantes (TCRI) a émis un Bulletin de performance à l’endroit du gouvernement du Québec en ce qui a trait aux suivis des recommandations de la commission Bouchard-Taylor. L’étude signale que la recommandation sur le recueil des histoires de vie n’a pas été réalisée (p. 6, section D Interculturalisme). Que pourraient faire les élèves ? Faire connaître l’initiative d’Histoires de vie Montréal à la TCRI ? Lui envoyer la carte réalisée ? Envoyer à la presse la carte et une lettre d’accompagnement ?

Envoyer la carte à Histoires de vie Montréal.La cartographie peut être un puissant levier d’activisme. En vous appuyant sur le document Maps for Advocacy, discutez avec les élèves des moyens de faire de la carte créée un instrument de sensibilisation aux violations des droits humains qu’on vécues certaines personnes qui se sont installées à Montréal. Plus généralement, discutez de la cartographie comme instrument d’éducation à la citoyenneté.

2Bulletin de performance à l’endroit du gouvernement du Québec en ce qui a trait aux suivis des recommandations de la commission Bouchard-Taylortcri.qc.ca/pdf/divers/2010-04-12_divers%20BouchardTaylor.pdf

Maps for Advocacy (Tactical Technology Collective). En anglais tacticaltech.org/mapsforadvocacy


SAE Le temps du dialogue : interviewer et créer une ligne de temps / Éthique et culture religieusehistoiresdeviemontreal.ca/curriculum

Cartographie des souvenirs : lieux et récits, jeunes réfugiés et médias participatifswww.mappingmemories.ca/fr/curriculum


Six activités-clés pour la classe : l’écoute, la cartographie, la ligne de temps, le récit graphique, l’audioguide, le récit numériquehistoiresdeviemontreal.ca/curriculum

tcri.qc.ca/pdf/divers/2010-04-12_divers%20BouchardTaylor.pdf

tcri.qc.ca/pdf/divers/2010-04-12_divers%20BouchardTaylor.pdf

tacticaltech.org/mapsforadvocacy

www.mappingmemories.ca/fr/curriculum

Critères d’évaluation au regard du PFeQSAE

HiStoire et éduCation À La Citoyenneté


> Visionnement des récits numériques > Feuille d’écoute > Présentation orale par groupe de la grille

d’écoute


> Création de la carte > Écriture des textes sur la carte


> Écriture du feuillet adhésif à placer sur la carte

> Discussion sur la carte créée > Discussion sur la carte avec les feuillets

adhésifs


> Prise en compte de la perspective


> Distance critique


> Considération du vivre-ensemble > Considération du caractère pluraliste d’une

société > Débat sur un enjeu de société

c3 ConSoLider L’exerCiCe de Sa Citoyenneté À L’aide de L’HiStoire

> Rechercher les fondements de son iden-tité sociale

> Débattre d’enjeux de société

c2 interpréter LeS réaLitéS SoCiaLeS À L’aide de La MétHode HiStoriQue

> Établir les faits des réalités sociales > Relativiser son interprétation des réalités

sociales

c1 interroGer LeS réaLitéS SoCiaLeS danS une perSpeCtive HiStoriQue

Considérer les réalités sociales sous l’angle de la durée


44

SAE

Notes


AnnExE : tHe Literary Map of San franCiSCo

Source : BigThink – Strange Maps bigthink.com/ideas/21464


45

SAE


Minutages RésuMé (question posée et points essentiels de la réponse)

AnnExE : GriLLE D’éCouTE

MotS, pHraSeS et expreSSionS SéLeCtionnéS


46

SAE

Notes


AnnExE : extrait du rapport bouCHard-tayLor

« À quelques reprises, nous avons évoqué dans ce rapport les parcours d’immigrants comme expériences humaines singulières, souvent tout à fait remarquables à divers égards. Dans l’esprit d’un renouvellement et d’un enrichissement de la mémoire québécoise, il presse de recueillir ces récits de la bouche même de ceux qui les ont vécus. Dans ce but, nous recommandons la création d’un fonds spécial d’histoires de vie destiné à financer un programme d’entrevues auprès d’un large échantillon d’immigrants. La banque de données orales qui en résulterait, accessible aux chercheurs et au grand public, constituerait un précieux ajout à notre patrimoine historique. La direction de cette opération pourrait être confiée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec. »

Rapport Bouchard-Taylor (version intégrale, section Interculturalisme, p. 258) www.accommodements.qc.ca/documentation/rapports/rapport-final-integral-fr.pdf


47

SAE

Notes


AnnExE : CariCature de SerGe CHapLeau

Source : Serge Chapleau, La Presse, 22 novembre 2006.


le Temps du dialogue : inTeRvieweR eT cRéeR une ligne de Temps

3sae

objectifs

> Les élèves se familiariseront avec les étapes et les aspects éthiques de l’entrevue d’histoire de vie, ainsi qu’avec l’importance du dialogue dans le processus de l’entrevue.

> Par la construction d’une ligne de temps collective à partir des entrevues réalisées, les élèves comprendront l’histoire sociale et les liens entre les histoires singulières.

50

SAE



annexes






préparation de l’enseignant

Pré-visionnez le récit numérique pour : > réfléchir à vos objectifs pédagogiques > vous préparer pour présenter l’intérêt de


> préparer l’activité préparer l’activité des feuilles d’entrevue.

Consultez la trousse pédagogique pour : > vous informer sur l’histoire de vie au se-

condaire 2ème cycle au Québec > prendre connaissance des définitions-


le Temps du dialogue : inTeRvieweR eT cRéeR une ligne de Temps

Lien avec le PFEQ : Éthique et culture religieuse Niveau : Secondaire, 2ème cycle Temps en classe : 8 périodes de 75 minutes

→ Découverte d’un récit numérique

→ Retour sur la SAE et continuation de la ligne de temps

Section a : préparation de l’entrevue Section b : entrevueSection C : création de la ligne de temps

Section a : réflexion sur l’éthique de l’écoute et visionnement d’un récit numérique Section b : réflexion sur l’éthique de l’entrevue d’histoire de vie et test d’entrevue

3Annexe : feuille d’entrevue

Annexe : feuille « Ce que je sais, ce que je veux savoir, ce que j’ai appris »

Ligne du tempslignedutemps.qc.ca

Dipitydipity.com

> enregistrement audio/vidéo > ordinateur > accès internet

récit numérique de quatre femmes de Colombie, Rwanda, Haiti, et Cambodge ( J’y étais, 22 minutes).http://ds.lifestoriesmontreal.ca/video-36

51





Les groupes d’écoute visionnent le récit numérique.


Engagez une discussion sur les premières impressions : ce qui frappe, pourquoi cette activité dans le cadre de notre cours, composantes du dialogue entre intervieweur et interviewé :comment les élèves se sentent pendant l’écoute, comment s’est passé le dialogue entre l’intervieweur et l’interviewé, comment les élèves imaginent l’intervieweur qu’on ne voit pas, etc.

Engagez une discussion sur la faisabilité du projet d’entrevues de personnes âgées de la famille ou de l’entourage des élèves.

SeCtion a : réfLéCHir À L’étHiQue de L’éCoute

Dites aux élèves que vous avez récemment découvert une initiative, Histoires de vie de Montréalais déplacés par la guerre, le génocide et autres violations des droits de la personne, et que vous avez envie de la partager avec eux. Vous avez visionné un récit numérique qui vous a donné une idée :interviewer une personne âgée de notre famille ou de notre entourage (grand-parent, grand-oncle, personne du voisinage) sur ses souvenirs d’adolescence, puis en faire une ligne de temps collective.

Annoncez le visionnement du récit numérique de quatre femmes de Colombie, Rwanda, Haïti et Cambodge.(22 minutes). Le visionnement sera suivi d’une discussion avec toute la classe.

Demandez aux élèves : avez-vous déjà eu l’occasion de discuter avec vos grands-parents ou votre entourage de leur histoire de vie ? Connaissez-vous leur adolescence ? Savez-vous ce qu’il faisaient quand ils avaient votre âge ? Est-il difficile de parler de certaines choses avec eux ? Y a-t-il des sujets qui sont évoqués souvent à la maison, ou certains plus rarement ?

3a

Le temps du dialogue : interviewer et créer une ligne de temps

récit numérique de quatre femmes de Colombie, Rwanda, Haïti et Cambodge.( J’y étais, 22 minutes).http://ds.lifestoriesmontreal.ca/video-36

http://ds.lifestoriesmontreal.ca/video-36

52

SAE


PhASE DE PréPArATion

réfLexion et diSCuSSion

Par groupe d’entrevue, les élèves présentent leur test d’entrevue : > l’intervieweur présente ce qu’il a retenu de

l’histoire de vie de l’interviewé. > l’interviewé dit comment il s’est senti,

pourquoi il a dit telle ou telle chose, ce qu’il a oublié de dire, ce qu’il voudrait « rajouter ».

> Les 2 élèves exposent leurs impressions sur le dialogue qui s’est établi : qualité de l’interaction, respect, tolérance, éthique de l’écoute, éthique de l’entrevue, etc.

Discutez autour de l’éthique de l’entrevue :quelles questions poser, ne pas poser, quelle attitude avoir, comment respecter ce que l’interviewé dit, comment dialoguer, comment établir une bonne interaction, comment avoir une attitude de dialogue, comment écouter la personne pendant qu’elle raconte son histoire, comment respecter le point de vue de l’interviewé ? Quelles sont les qualités pour écouter (empathie, confiance, etc.) ?

SeCtion b : réfLéCHir À L’étHiQue de L’entrevue d’HiStoire de vie

Rappelez le projet : interviewer une personne âgée, de notre famille ou de notre entourage, et en faire une ligne de temps collective.

Divisez la classe en groupe d’entrevue de 2 élèves.

Chaque groupe procède à un petit test d’entrevue. Les élèves se placent l’un en face de l’autre. Un élève joue le rôle de l’intervieweur, l’autre celui de l’interviewé. L’interviewé doit raconter son histoire. L’intervieweur doit poser quelques questions pertinentes et surtout penser à sa première question. Par exemple : quel est ton souvenir le plus lointain ? Quel est ton souvenir le plus merveilleux ? Qui a été ton premier meilleur ami ? Quel a été le moment le plus heureux de ta vie, le plus triste ? As-tu toujours vécu à Montréal ? Depuis quand es-tu dans notre école ? Etc.Demandez aux élèves de porter attention sur ce qu’ils disent, mais aussi sur ce qu’ils écoutent.

3b


b

53



sae


Annexe : feuille d’ entrevue

Annexe : suggestions de questions.

Feuille « Ce que je sais, ce que je veux savoir, ce que j’ai appris ».

Décisions éditoriales de la classe, à garder bien en vue.

éLaboration deS QueStionS

Distribuez à chaque élève une feuille « Ce que je sais, ce que je veux savoir, ce que j’ai appris ».

Chaque élève remplit les colonnes 1 et 2 :ce qu’il sait déjà de la personne qu’il va interviewer, ce qu’il a envie de savoir. Ils remplira la 3ème colonne après la fin du projet.

Amenez les élèves à mettre en commun par groupe d’entrevue la colonne 2 de la feuille « Ce que je sais, ce que je veux savoir, ce que j’ai appris ». Cette étape sert à élaborer les premières questions de l’entrevue.

Distribuez aux élèves la feuille d’entrevue. Chaque élève élabore la liste de 20 questions qu’il veut poser à « sa » personne âgée pour connaître l’histoire de son adolescence. Par exemple : que faisais-tu quand tu avais mon âge ? Comment te sentais-tu à l’école ? Quel est ton plus beau souvenir d’adolescence ? Quel métier voulais-tu faire ? Quels étaient tes rêves ? As-tu des regrets ? Parle moi des tes amis, parle moi de tes parents et ta relation avec eux, Etc.

Si besoin, vous pouvez distribuer aux élèves les suggestions de questions.

SeCtion a : préparer L’entrevue

Rappelez le défi : réaliser une entrevue d’une personne âgée, de notre famille ou de notre entourage, et en faire une ligne de temps collective.

Discutez avec la classe de l’organisation du travail nécessaire pour mener à bien ce projet :choisir la personne que chaque élève va interviewer à la maison, préparer la liste des questions à poser, interviewer la personne, mettre « au propre » l’entrevue, réaliser la ligne de temps collective, évaluer le temps en classe, etc.

Encouragez la classe à élaborer une « orientation » commune pour toutes les entrevues : > Période considérée : tous les élèves

concentrent leur entrevue sur la période d’adolescence de la personne âgée

> Contenu : par exemple, les élèves peuvent décider de tous demander à la personne âgée de parler d’un objet de leur ado-lescence (même si elle ne l’a plus en sa possession).

Cette décision facilite la mise en commun après les entrevues et la réalisation de la ligne de temps collective.

3a



Annexe : feuille d’ entrevue

Annexe : suggestions de questions.

Feuille « Ce que je sais, ce que je veux savoir, ce que j’ai appris ».

Décisions éditoriales de la classe, à garder bien en vue.

a


54



Annexe : feuille d’entrevue

Feuille d’entrevue de chaque élève

Formulaire de consentement élaboré par la classe.

entrevue À La MaiSon

Chaque élève fait signer le formulaire de consentement par la personne interviewée.Pendant l’entrevue, chaque élève prend en note ce que dit la personne interviewée.Après l’entrevue, l’élève met au propre le récit recueilli.

SeCtion b : Se préparer pour interviewer

Avant que les élèves ne fassent leur entrevue à la maison, rappelez l’objectif et quelque points importants : > L’éthique de l’écoute : respect et tolérance

pour les réponses, éviter les jugements, etc.

> L’éthique de l’entrevue : poser les ques-tions avec tact, essayer d’instaurer un dialogue et une interaction.

> Penser dès à présent à l’éthique de la dif-fusion : nous allons présenter les résultats des entrevues sur une grande ligne de temps collective. Donc, ne pas oublier de mentionner le projet de ligne de temps aux interviewés !

> Garder à l’esprit la philosophie de l’entrevue d’histoire de vie : l’autorité est partagée, c’est un échange à égalité.

Aussi, la classe peut élaborer un petit formulaire de consentement, qui résumera l’ensemble des aspects éthiques discutés.

3b


55




Ligne du temps lignedutemps.qc.ca

Dipitydipity.com

Rwandan Genocide Survivor’s Timeline(Page-Rwanda)pagerwanda.ca/fr/que-faisons-nous/commemoration.html

Création

Pour démarrer cette activité, chaque élève remplit la 3ème colonne de la feuille « Ce que je sais, ce que je veux savoir, ce que j’ai appris ». Cela aidera à faire les choix de mots et phrases pour la ligne de temps.Chaque élève place ses mots ou ses extraits sur la ligne de temps.

Une fois le travail fait, amenez les élèves à porter un regard critique sur la ligne de temps collective : le message qui se dégage, les aspects éthiques, la qualité du dialogue, la découverte de l’autre et la tolérance dans les points de vue, les mots, les phrases et les histoires qui manquent, etc.

SeCtion C : Créer La LiGne de teMpS

De retour en classe, rappelez le défi : créer une ligne de temps à partir des entrevues.Organisez une discussion sur le processus des entrevues : comment l’entrevue s’est déroulée, la qualité du dialogue, le partage de l’autorité, les aspects éthiques, les difficultés, joies, rires, émotions, etc.

Encouragez les élèves à lire à la classe des extraits de leur entrevue. Organisez une discussion sur l’éthique de la diffusion et sur la ligne de temps collective : > Rassembler les dates et les placer au mur > Choisir quels extraits d’entrevue ou quels

mots, et selon quels critères > Recopier les extraits sur des feuillets

adhésifs de type « post-it » ou découper la feuille d’entrevue

> Penser au public auquel montrer la ligne de temps, inviter les personnes âgées, etc.

À titre d’exemple, vous pouvez montrer aux élèves une ligne de temps réalisée par des survivants du génocide des Tutsi du Rwanda et des membres de leur famille lors d’une commémoration.

Cette activité peut se réaliser en ligne avec Lignedutemps ou Dipity.

3c


Ligne de temps collective.

pagerwanda.ca/fr/que-faisons-nous/commemoration.html

pagerwanda.ca/fr/que-faisons-nous/commemoration.html

56



Texte ou oeuvre artistique sur l’expérience de l’entrevue.

intéGrer

Remercier l’ensemble des personnes interviewées. Par exemple, écrire une petite carte, organiser un petit événement où les interviewés viennent voir la ligne de temps, et sont remerciés, etc.

Écrire un texte d’une page ou réaliser une œuvre artistique sur l’expérience de l’entrevue en tant que dialogue : > Dialogue avec le passé > Dialogue de l’élève avec soi-même > Dimensions de la tolérance dans l’entrevue > Découverte de l’autre > Implications de l’entrevue sur la future

relation avec la personne âgée > Etc.

Continuer la ligne de temps jusqu’à l’année de réalisation de la SAE : les élèves placent des mots ou phrases de réflexions sur leur vie présente.

retour Sur La Sae

Passez en revue le chemin qui a été parcouru et la découverte de l’histoire de vie, de l’éthique de l’écoute, de l’entrevue et de sa diffusion à travers la ligne de temps.

3 Le temps du dialogue : interviewer et créer une ligne de temps

57



éLaborer un point de vue

Chaque élève choisit 1 mot qui décrit l’histoire qu’il a recueillie et place ce mot sur une carte collective de Montréal (voir la SAE Toute une histoire : créer un récit numérique ). Cette activité peut se faire avec UMapper.

Faire un grand nuage des mots de toutes les personnes interviewées et y intercaler les mots de réflexion des élèves (1 mot par élève), avec Wordle.

Regarder collectivement des films de famille rassemblés dans le cadre de l’émission de télévision J’ai la mémoire qui tourne. Ce sont des films où l’on peut voir des personnes âgées au temps de leur adolescence.

diaLoGuer

Les élèves peuvent décider de s’engager dans un projet d’entrevue d’une personne qui a vécu des violations des droits humains. Il se peut que dans la classe, ou dans une autre classe, il y ait un élève dont les parents ont vécu cette situation. Si c’est le cas, vous devrez, en collaboration avec les élèves, veiller aux aspects éthiques de ce projet. Au besoin, contactez Histoires de vie Montréal qui pourra vous conseiller.

Les élèves peuvent s’engager dans un approfondissement des entrevues de personnes âgées, mais cette fois-ci sous une forme photographique, et placer les photos sur la ligne de temps.

Ils peuvent aussi, dans une perspective de dialogue intergénérationnel, élaborer un projet d’entrevues dans une maison de personnes âgées.

Il est aussi possible de faire des enregistrements audio, avec de petites enregistreuses numériques par exemple.

Les entrevues peuvent être répétées sous forme vidéo cette fois-ci. Dans ce cas vous pouvez vous inspirer du modèle du récit numérique en phase de préparation, ou consulter l’ouvrage de Glenn Whitman.


Whitman, Glenn. Dialogue with the Past: Engaging Students and Meeting Standards through Oral History. AltaMira Press, 2004.

UMapper umapper.com et Tutoriel UMapper umapper.com/maps/explain/

Wordle wordle.net (section Advanced)

J’ai la mémoire qui tournejailamemoirequitourne.historiatv.com/accueil

SAE Toute une histoire : créer un récit numérique/ Français, langue d’enseignement histoiresdeviemontreal.ca/curriculum



sept activités-clés pour la classe : la ligne de temps, le diaporama sonore ou encore la cartographie. histoiresdeviemontreal.ca/curriculum

umapper.com/maps/explain/

jailamemoirequitourne.historiatv.com/accueil


→ documents à évaluer > Feuille d’entrevue > Texte sur l’expérience

→ documents à évaluer > Feuille « Ce que je sais, ce que je veux

savoir, ce que j’ai appris » > Feuille d’entrevue > Ligne de temps collective

→ Critères d’évaluation > Analyse détaillée d’une situation d’un point

de vue éthique > Examen de repères présents dans des

points de vue > Évaluation d’options ou d’actions possibles

pour reconnaître celles qui favorisent le vivre-ensemble

→ Critères d’évaluation > Pertinence et quantité suffisante des trac-

es écrites de l’organisation de sa pensée > Utilisation adéquate des éléments de con-

tenu relatifs à l’interaction avec les autres > Présentation d’un point de vue élaboré à

partir d’éléments pertinents, cohérents et en quantité suffisante

c3 pratiQuer Le diaLoGue > Interagir avec les autres > Élaborer un point de vue étayé > Organiser sa pensée

c1 réfLéCHir Sur deS QueStionS étHiQueS > Évaluer des options ou des actions pos-

sibles > Analyser une situation d’un point de vue

éthique

étHiQue et CuLture reLiGieuSe3 Le temps du dialogue : interviewer et créer une ligne de temps

sae


3 Toute une histoire : créer un récit numériqueAnnExE : Ce Que je SaiS, Ce Que je veux Savoir, Ce Que j’ai appriS

Ce que je sais déjà Ce que je veux savoir Ce que j’ai appris

sae



60

SAE


annexe : feuiLLe d’entrevue



Question :

réponse :

Question :

réponse :

Question :

réponse :

Question :

réponse :


61

SAE


annexe : SuGGeStionS de QueStionS pour L’entrevue



où habitais-tu quand tu étais adolescent(e) ?dans quelles conditions vivais-tu ?Combien de personnes y avait-il dans ta famille ? peux-tu me parler d’eux ?Comment t’entendais-tu avec tes parents ?allais-tu à l’école ? Comment t’y sentais-tu ? Quelles matières aimais-tu ?Quel niveau de scolarité avaient tes parents ?Quel métier avaient tes parents ?dans quelles conditions travaillaient-ils ?dans quelles conditions viviez-vous ?te rappelles-tu d’un plat que tu mangeais à la maison ?Quelle place occupait la religion dans ta famille ?Qui gouvernait le pays au moment de ton adolescence ?Quelle place occupait de pays sur la scène internationale ?Quels étaient les moyens de transport ?te rappelles-tu d’un événement marquant d’actualité qui a eu lieu ? Cet événement a-t-il modifié quelque chose dans ta vie ?Quel type de musique était populaire ?Quelles étaient tes vedettes, tes stars, les personnes que tu admirais ?peux-tu me chanter une chanson de ton adolescence ? Quels étaient tes loisirs (films, livres, etc.) ?Quels amis avais-tu ?Quels rêves avais-tu ?Quel genre d’adolescent(e) étais-tu ?

Les questions doivent avoir pour but de dresser un portrait de la personne interviewée au moment de son adolescence. voici quelque suggestions. À vous d’en trouver d’autres !


le génocide des TuTsi du Rwanda à TRaveRs le RéciT gRaphique eT l'enTRevue

objectifs

> Les élèves se familiarisent avec le récit graphique en tant que vecteur d’expression d’une histoire difficile.

> Par l’élaboration d’une planche supplémentaire du récit graphique, ils prennent position sur la question de l’intervention.

4sae

64

SAE



annexes






le génocide des TuTsi du Rwanda à TRaveRs le RéciT gRaphique eT l'enTRevue


Pré-visionnez le récit numérique pour : > réfléchir à vos objectifs pédagogiques > vous préparer pour présenter l’intérêt de

ce projet à vos élèves dans le cadre de votre cours.

Prenez connaissance du récit graphique de Rupert Bazambanza, ainsi que du déroulement du génocide des Tutsi du Rwanda, par exemple avec la ressource de Radio-Canada.




> ordinateur > accès internet

→ Création de la page supplémentaire du récit graphique

Section a : premières réflexions sur la question de l’intervention militaireSection b : interprétation du problème à l’aide de sources variées

Section a : génocide des Tutsi du Rwanda et récit graphiqueSection b : écoute approfondie d’un extrait de l’entrevue de R. Bazambanza et analyse

Lien avec le PFEQ : Monde contemporain Niveau : 5ème secondaire Temps en classe : 7 périodes de 75 minutes

4Extrait de l’entrevue d’histoire de vie de Rupert Bazambanza (5 minutes 42 secondes) http://ds.histoiresdeviemontreal.ca/video-68

rwanda. Survivre à un génocide (Radio-Canada)radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/rwanda/index.html

Leçons du rwanda : l’Organisation des Nations Unies et la prévention du génocide www.un.org/french/preventgenocide/rwanda/

Ligne du temps : le génocide au Rwandawww.lignedutemps.qc.ca/home/ligne_rwanda

note additionnelle

Cette SAE est une adaptation réalisée par Emmanuelle Sonntag à partir d’une SAE écrite par Paul Rombough (learnquebec.ca). Accédez à cette SAE (en anglais) à www.learnquebec.ca/en/content/curriculum/social_sciences/sec_contworld/les_rwanda_genocide. Elle comprend le livret de l’enseignant (16 pages) et le livret de l’élève (20 pages).

http://ds.histoiresdeviemontreal.ca/video-68

http://ds.histoiresdeviemontreal.ca/video-68

radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/rwanda/index.html

radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/rwanda/index.html

www.un.org/french/preventgenocide/rwanda/

www.un.org/french/preventgenocide/rwanda/

www.lignedutemps.qc.ca/home/ligne_rwanda

www.lignedutemps.qc.ca/home/ligne_rwanda

www.learnquebec.ca/en/content/curriculum/social_sciences/sec_contworld/les_rwanda_genocide



65



Annexe : première de couverture

Annexe : p. 49 de Sourire malgré tout.



Annexe : feuille « Résumer et formuler des questions ».

Ensemble des visuels téléchargeables (avec la permission de l’auteur et de l’éditeur) à pages sur version FR tinyurl.com/44ak45v

Feuille « Résumer et formuler des questions ».

anaLySer L’iMaGerie d’un GénoCide déveLoppée par un deSSinateur

Projetez d’autres planches du récit graphique de R. Bazambanza : pages 49, 52 et 54.

Organisez un remue-méninge pour faire germer des questions sur le contexte historique du Rwanda au moment du génocide, à la lumière des personnages et des actions qui se passent dans les planches.

Discutez ensuite du terme « génocide » : > Les autres génocides > Les différents types possibles de per-

sécutions (persécutions basées sur l’appartenance religieuse, sur l’origine ethnique, les opinions politiques, etc.)

> Les acteurs en présence dans les cas de génocides (population, armée, gouverne-ment, etc.)

> Les relations de pouvoir qui ont lieu dans les cas de génocides

> Le génocide en tant que forme de persé-cution, et les autres formes possibles de persécution.

À l’issue du remue-méninge, chaque élève complète individuellement la feuille « Résumer et formuler des questions ».

SeCtion a : GénoCide deS tutSi du rwanda et réCit GrapHiQue

Présentez la première de couverture du récit graphique du dessinateur rwandais Rupert Bazambanza, Sourire malgré tout. Histoire du génocide rwandais.

Discutez avec les élèves de leurs premières impressions par rapport à cette image, notamment les points suivants : > Le style, le graphisme > Le titre et le sous-titre, la police de carac-

tère utilisée, les couleurs > Les personnages (le gorille, la femme) > Le paysage (les montagnes enneigées,

l’arbre, les plantes) > Ce qui passe dans cette scène > La représentation de la violence par

l’illustrateur (la machette, le sang) > Les liens à faire à partir de l’image avec des

tensions et conflits locaux ou internationaux

> Etc.

4a

Le génocide des Tutsi du Rwanda à travers le récit graphique et l'entrevue

tinyurl.com/44ak45v

66




Présentez aux élèves un extrait de l’entrevue d’histoire de vie de Rupert Bazambanza. Le dessinateur y explique comment et pourquoi il a élaboré Sourire malgré tout.


Les élèves prennent des notes à l’aide de la grille d’écoute.


Menez une discussion qui peut se concentrer sur les aspects suivants : > Le récit graphique et sa spécificité artis-

tique et technique. > Définir le terme « détachement » et consi-

dérer les problèmes potentiels avec cette forme d’expression.

> Les effets positifs et négatifs de ces techniques dans la communication des faits historiques. Les élèves expliquent pourquoi, à la lumière de cet extrait d’entrevue, le dessinateur a choisi le récit graphique, et pourquoi ce choix dans le cas d’un génocide.

> R. Bazambanza parle de « bande dessi-née ». Pourquoi dans ce cas parlons-nous de « récit graphique » ?

SeCtion b : éCoute approfondie d’un extrait de L’entrevue de r. bazaMbanza et anaLySe

Présentez la définition suivante de l’expression « récit graphique » : « On parle généralement de « roman graphique », traduction de « graphic novel ».On lui préférera ici l’expression de récit graphique, pour donner son importance au récit de vie. Le récit graphique est la narration d’une histoire vraie sous forme de bande dessinée ».

Avec la classe, discutez : > la définition de « récit graphique » propo-

sée. > les particularités des récits graphiques.

Les élèves en connaissent-ils d’autres ? Quelles sont les différences avec celui-ci, ou les similarités ? Quelle est la dif-férence entre un récit graphique et une bande dessinée ? (vous pouvez évoquer l’expression anglaise de Comic Book)

> le choix du récit graphique pour évoquer un génocide. Est-ce efficace, et pour quel(s) public(s) ? Que pensez-vous de son usage en classe pour des élèves de 5ème secondaire ?

4b


Définitions-clés autour de l’histoire de vie : « récit graphique ». Voir p. 7 de la trousse pédagogique.

Extrait de l’entrevue d’histoire de vie de Rupert Bazambanza (5 minutes 42 secondes) http://ds.histoiresdeviemontreal.ca/video-68


Grille d’écoute

67




Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR)fr.wikipedia.org/wiki/Mission_des_Nations_unies_pour_l%27assistance_au_Rwanda

Opérations de paix – MINUARwww.operationspaix.net/MINUAR

P. 34 de Sourire malgré tout.

approfondir La notion d’intervention

Par groupe, les élèves tentent, en se basant sur la planche du récit graphique, de définir avec précision les acteurs et leurs rôles, les faits historiques ainsi que la notion d’intervention militaire. Les groupes complètent l’annexe : p. 34 de Sourire malgré tout.

Encouragez une mise en commun des informations, sur les points suivants : > Le concept d’intervention (à différencier

de l’invasion) > La notion d’intervention « en général », par

rapport à l’intervention militaire > La notion d’aide, d’assistance « humanitaire »

et d’aide « militaire ». > La notion de « missions de paix » > Les questions qui restent en suspens.

Demandez : l’intervention militaire est-elle une forme justifiée d’assistance humanitaire ? Pour pouvoir répondre et prendre position sur cette question complexe (et réaliser la planche supplémentaire), il faudra s’informer ! En travail à la maison ou en salle informatique, les élèves chercheront des informations sur le rôle des Nations Unies dans les cas de génocides, d’interventions militaires et les justifications fournies.

SeCtion a : preMièreS réfLexionS Sur La QueStion d’intervention MiLitaire

Annoncez le projet : les élèves écrivent et illustrent une planche supplémentaire de 1 à 5 scènes au récit graphique de Rupert Bazambanza. Cette planche devra faire état du principal objectif de cette SAE dans le cadre du cours de Monde contemporain : la prise de position de chaque élève sur la question de l’intervention militaire en tant que forme, justifiée ou non, d’assistance humanitaire dans un territoire souverain.

Pour débuter la réflexion sur la question de l’intervention militaire : projetez la planche où la MINUAR apparaît dans le récit graphique.

Discutez avec les élèves : > Que voyez-vous ? Quels sont les acteurs ? > Quelle est la forme d’intervention qui a été

choisie dans ce cas et pourquoi ? > Comment réagissez-vous à cette forme

d’intervention ? > Y a-t-il d’autres moyens d’intervention

dans les cas de génocides ? > Pour vous, quel doit être le rôle des Na-

tions Unies ? Que devrait faire les Nations Unies dans les cas de génocides ?

4a


fr.wikipedia.org/wiki/Mission_des_Nations_unies_pour_l%27assistance_au_Rwanda

fr.wikipedia.org/wiki/Mission_des_Nations_unies_pour_l%27assistance_au_Rwanda

http://www.operationspaix.net/MINUAR

68



Entrevue de Roméo Dallaire (Archives de la radio de Radio-Canada, 25 minutes)archives.radio-canada.ca/guerres_conflits/crimes_guerre/dossiers/1722-11837/

Opérations de paix – MINUARwww.operationspaix.net/MINUAR

Lexique (Opérations de paix)www.operationspaix.net/spip.php ?page=lexiqu e

Échecs des Casques bleus (Archives de la télé de Radio-Canada, 13 minutes 52 secondes)archives.radio-canada.ca/guerres_conflits/crimes_guerre/dossiers/1722-11820/

Entrevue complète de Rupert Bazambanza (Histoires de vie Montréal, 1 heure 32 minutes) disponible en téléchargement àtinyurl.com/3c5lr64 ou sur DVD sur demande (voir page finale de la trousse).

Entrevue radio de Rupert Bazambanza (Histoires de vie Montréal, CIBL 101,5 FM Radio Montréal, 56 minutes)calliope.concordia.ca/laviereveedesgens/media/Rupert_Bazambanza_17_octobre_2008.mp3

faire une reCHerCHe

Donnez des thèmes de recherche à réaliser en groupe, en salle informatique et/ou en travail à la maison, à partir de la variété de ressources proposées : > Roméo Dallaire > la MINUAR > les opérations de paix au Rwanda > le rôle et l’engagement du Canada en 1994

au Rwanda > Rupert Bazambanza > Chaque groupe, avec son thème, doit :

décrire et expliquer les faits, les dater > interpréter les informations recueillies

sur les formes d’intervention, militaire ou autres.

> élaborer des questions à soumettre à la classe au moment de la mise en commun.

Rappelez que chaque recherche doit servir à interpréter la question de l’intervention et à alimenter notre imagination pour réaliser le projet de planche supplémentaire. La planche montrera notre prise de position sur la question de l’intervention.

À l’issue de cette phase de recherche, organisez une mise en commun en rappelant la question qui guide cette SAE : l’intervention militaire est-elle une forme justifiée d’assistance humanitaire ?

SeCtion b : interprétation du probLèMe À L’aide de SourCeS variéeS

Rappelez le projet : les élèves créent une planche supplémentaire de 1 à 5 scènes au récit graphique de Rupert Bazambanza. Cette planche devra faire état du principal objectif de cette SAE dans le cadre du cours de Monde contemporain : la prise de position de chaque élève sur la question de l’intervention militaire en tant que forme, justifiée ou non, d’assistance humanitaire dans un territoire souverain.

Les élèves s’engagent dans une phase de recherche active (acteurs, points de vue, détails historiques, polémiques sur la question de l’intervention de la MINUAR, etc.). Cette phase de recherche alimentera les élèves en idées pour la réalisation de la planche supplémentaire !

Vous pouvez d’ores et déjà encourager l’imagination de vos élèves : quelles formes d’intervention pourrait-on imaginer (les Organisations non gouvernementales, les médias, la société civile, chacun de nous, etc.) ?

4b


69



Mobiliser la volonté d’intervenir. Leadership et action pour la prévention des atrocités de masse (MIGS)www.operationspaix.net/IMG/pdf/DALLAIRE_Romeo_Mobiliser_la_volonte_d_intervenir_2009-09-22_.pdf

Modèle pour créer le scénario (LEARN Québec) learnquebec.ca/export/sites/learn/en/content/pedagogy/media_production/documents/storyboard_template_4x3.pdf

Modèles de bande dessinée hooverwebdesign.com/free-printables/comics/blank-comic-book-pages.html

Bitstrips for Schoolsbitstripsforschools.com/

The Gimpgimp.org

Aviary image editoraviary.com

Planche supplémentaire créée par chaque élève.

Créer, prendre poSition !

Avec les élèves, planifiez et organisez le projet créatif :

Pour tous les élèves :Il s’agit de créer une mini-histoire qui tienne en une planche et qui finisse le récit graphique initial. Il faut donc créer un scénario en s’aidant du modèle.

Pour les élèves qui souhaitent utiliser crayons et papier, imprimer les modèles de bande dessinée.

Pour les élèves qui veulent réaliser leur création en ligne : > utiliser Bitstrips for Schools > utiliser The Gimp ou Aviary image editor.

Création de La pLanCHe SuppLéMentaire du réCit GrapHiQue

C’est le moment de réalisation de la planche supplémentaire.

Rappelez vos exigences au regard du programme de Monde contemporain : > La planche doit montrer la prise de posi-

tion de l’élève par rapport à la question de l’intervention.

> Suggérez aux élèves de faire jouer leur imagination : quelles autres formes d’intervention sont possibles ? Chez quels acteurs (ONG, médias, société civile, etc.). Par exemple, dessiner un groupe d’étudiants canadiens, qui, au moment du génocide, écrivent une lettre au quoti-dien Le Devoir pour évoquer le génocide et exhorter le gouvernement canadien à intervenir.

> La planche doit inclure un ou des person-nages du récit graphique de R. Bazamban-za. Y insérer le dessinateur lui-même serait une belle idée !

> Un ou des personnages doivent « porter » la prise de position de l’élève sur la question de l’intervention et de l’assistance humani-taire.

Vous et vos élèves pourrez vous inspirer de la ressource Mobiliser la volonté d’intervenir, notamment de la section Recommandations pour la société civile et les médias (p. xiv).

4 Le génocide des Tutsi du Rwanda à travers le récit graphique et l'entrevue

http://www.operationspaix.net/IMG/pdf/DALLAIRE_Romeo_Mobiliser_la_volonte_d_intervenir_2009-09-22_.pdf



70



autreS réCitS GrapHiQueS

Joe Sacco. The Fixer: A Story from Sarajevo. Drawn and Quarterly, 2003.L’histoire d’un homme qui a tout perdu dans la guerre en Bosnie, par un grand dessinateur du genre.

Rupert Bazambanza. Tugire Ubumwe – Unissons-nous!, 2011. Produit par le Programme de sensibilisation sur le génocide rwandais et l’Organisation des Nations Unies afin de promouvoir le respect pour la diversité et la réconciliation parmi les jeunes.

Autres histoires

Proposez le visionnement d’histoires de vie de personnes qui ont vécu un autre génocide, en vous rendant sur http://ds.histoiresdeviemontreal.ca. Quelques suggestions : > Geneviève Channarét (9 minutes) > En 1975, Geneviève quitte le Cambodge,

quelques mois avant la prise de pouvoir des Khmers rouges...

> Manya Kanterovitch (1 minute 30 secondes) > Une histoire émouvante sur la famille qui a

accepté de la cacher avec son mari. > Une prison à ciel ouvert (32 minutes)

Des élèves de secondaire ont produit en 2009 ce documentaire basé sur des entrevues d’histoires de vie avec deux survivants du régime des Khmers rouges.

prendre poSition

Les élèves peuvent décider de faire connaître leurs positions par rapport à la question de l’intervention militaire et de l’assistance humanitaire dans les cas de génocide, par exemple : > présenter leurs travaux à une autre classe

de Monde contemporain > organiser une campagne de promotion > faire connaître leurs travaux à Rupert

Bazambanza.

À l’aide de l’entrevue d’histoire de vie de Rupert Bazambanza, les élèves réalisent une ligne de temps du parcours de Rupert. Elle peut comporter : > des dates > des dessins, des signes > des mots et phrases issus de l’histoire de

vie de Rupert > les planches supplémentaires ou des

découpages de celles-ci > etc.


Rupert Bazambanza. Tugire Ubumwe – Unissons-nous!www.un.org/preventgenocide/rwanda/pdf/Tugire_Ubumwe.pdf (en anglais uniquement).

SAE Entre les pistes : élaborer un audioguide / Français, langue d’enseignement histoiresdeviemontreal.ca/curriculum



Six activités-clés pour la classe : l’écoute, la cartographie, la ligne de temps, le récit graphique, l’audioguide, le récit numérique


→ documents à évaluer > Feuille « Résumer et formuler des questions » > Grille d’écoute

→ documents à évaluer > Présentation par groupe de la recherche

effectuée > Planche supplémentaire créée par chaque

élève

→ Critères d’évaluation > Utilisation appropriée de connaissances > Rigueur du raisonnement > Expression d’une opinion fondée

→ Critères d’évaluation > Utilisation appropriée de connaissances > Rigueur du raisonnement > Expression d’une opinion fondée

c2 prendre poSition Sur un enjeu du Monde ConteMporain > Examiner des points de vue relatifs à

l’enjeu > Débattre de l’enjeu > Envisager des occasions de participation

sociale > Porter un regard critique sur sa démarche

c1 interpréter un probLèMe du Monde ConteMporain > Cerner le problème > Analyser le problème > Envisager le problème dans sa globalité > Porter un regard critique sur sa démarche

Monde ConteMporain4 Le génocide des Tutsi du Rwanda à travers le récit graphique et l'entrevue

72

SAE


annexe : réSuMer et forMuLer deS QueStionS

vos impressions initiales : définissez le génocide dans vos propres mots

identifiez certains éléments ou acteurs impliqués dans les génocides (personnes, gouvernement, armée). notez des exemples de génocides que vous avez pu voir dans des films, des bandes dessinées, des jeux, etc. :

élaborez des questions sur le contexte historique au rwanda au moment du génocide (où, quand, qui, quoi ?) :

élaborez des questions sur la complexité éthique (tolérance, différences culturelles, etc.) :

forMuLer deS QueStionS


73

SAE Annexe


Source : Rupert Bazambanza, Sourire malgré tout. Histoire du génocide rwandais.

Éditions Images, 2004. www.imagesnet.org/publications.htm

Questions à discuter :

> Le style, le graphisme utilisé

> Le titre et le sous-titre, la police de caractère utilisée, les couleurs

> Les personnages (le gorille et la femme)

> Ce qui passe dans cette scène

> La représentation de la violence par l’illustrateur (la machette, le sang)

> Les liens à faire à partir de l’image avec des tensions et conflits locaux ou internationaux Etc.

4annexe : preMière de Couverture DE SOURIRE MALGRÉ TOUT


sae

http://www.imagesnet.org/publications.htm

74

SAE Annexe


notez des questions en vue de les partager avec la classe :4



annexe : p. 49 de SOURIRE MALGRÉ TOUT.


sae

75

SAE





annexe : p. 52 de DE SOURIRE MALGRÉ TOUT.sae


76

SAE


AnnExE : p. 54 de DE SOURIRE MALGRÉ TOUT.





77

SAE


ANNExE : GriLLE D’éCouTE

Extrait de l’entrevue de : Rupert Bazambanza, dessinateur.

Prénoms et noms des membres du groupe :

mINutAge(écrivez par exemple : de 01:03 à 01:45)

raiSonS(écrivez un texte sur les raisons invoquées par avoir choisi le récit graphique (ou bande dessinée) )

pointS eSSentieLS(écrivez les éléments qui vous paraissent importants)

Le génocide des Tutsi du Rwanda à travers le récit graphique et l'entrevue4

78

SAE




notez les acteurs en présence et leur rôle :

définissez les éléments historiques (exemple : les accords d’arusha) :

définissez la notion d’intervention militaire :

notez les questions qui sont soulevées, ou ce que vous ne comprenez pas :

4AnnExE : p. 34 de DE SOURIRE MALGRÉ TOUT.


enTRe les pisTes : élaboReR un audioguide

objectifs

> Les élèves se placent en situation d’écoute, en écoutant un au-dioguide dont l’objectif est de commémorer le génocide des Tutsi du Rwanda dans les rues de Montréal. Ils font des exercices d’écoute en réfléchissant à leur pratique d’auditeur

> Par un travail d’écriture, transformé de façon orale, ils créent un audioguide, les élèves se mettent à la place de l’auditeur en situa-tion d’écoute

> La géolocalisation de l’audioguide permettra aux élèves de situer leur production dans l’espace, et par ricochet leur vécu à Montréal.

5sae

82

SAE


annexes







Pré-écoutez l’audioguide sur le terrain, en vous munissant de la carte et des piste audio, pour : > réfléchir à vos objectifs pédagogiques > vous préparer pour présenter l’intérêt de


> préparer l’itinéraire, sur Google Maps with Street View, pour l’activité d’écoute (sauf si vous pouvez vous rendre sur le ter-rain avec vos élèves, ou si vous préférez simplement montrer le plan du parcours)

> approfondir la notion d’histoire de vie, colonne vertébrale de l’audioguide et de la SAE

> vous familiariser avec le média audiogu-ide, en consultant le matériel Culture à l’écoute.




enTRe les pisTes : élaboReR un audioguide > audacity

> ordinateurs > accès internet > aimants > épingles de type push pins

→ Retour sur la SAE et dépôt dans BaladoWebphase d’intégration

Section a : préparation à l’écriture de l’audioguideSection b : scénarisation de l’audioguideSection C : création de l’audioguide

Section a : écoute d’un audioguideSection b : écoute « entre les pistes »

Lien avec le PFEQ : Français, langue d’enseignement Niveau : Secondaire, 2ème cycle Temps en classe : 7 périodes de 75 minutes

Audioguide Une fleur dans le fleuve (37 minutes) avec le plan détaillé du parcourswww.histoiresdeviemontreal.ca/fleur/

Baladoweb (Culture à l’écoute)www.baladoweb.qc.ca

Culture à l’écoute. Des audioguides pour tout le Québec !www.infobourg.com/wp-content/uploads/2011/06/guideaccompagnementprojet.pdf

Annexe : Plan détaillé du parcours de l’audioguide

Annexe : Exercice d’écoute « relax »

Annexe : feuille d’événement personnel et de géolocalisation

Annexe : feuille de scénarisation

5

83



Audioguide Une fleur dans le fleuve (37 minutes)www.histoiresdeviemontreal.ca/fleur/

Google Maps avec Street View maps.google.com

éCoute approfondie et dIscussIoN

→ pendant l’écoute

Proposez l’écoute collective des différentes pistes de l’audioguide. En même temps, vous pouvez montrer le parcours sur Google Maps with Street View si vous l’avez préparé, ou présenter le plan détaillé du parcours.

→ après l’écoute

Engagez une discussion sur les premières impressions d’écoute : > le ressenti de l’écoute (le cœur) > le rythme, la structure narrative, les voix, la

qualité du son > les conditions de l’écoute (écouter sans

être sur le terrain, vs écouter sur le terrain en se baladant)

> la pratique d’auditeur (les oreilles) et la pratique de spectateur (les yeux)

> le sujet (un parcours commémoratif sur le génocide des Tutsi du Rwanda) et les réactions par rapport au choix du média audioguide pour commémorer un géno-cide (la tête).

SeCtion a : éCouter un audioGuide

Dites aux élèves que vous avez récemment découvert une initiative, Histoires de vie de Montréalais déplacés par la guerre, le génocide et autres violations des droits de la personne. Vous avez téléchargé un audioguide et une carte, vous avez écouté et suivi un parcours dans Montréal. L’expérience vous a donné une idée : élaborer ensemble un audioguide qui raconte un événement de la vie quotidienne de chaque élève à un endroit précis.

Racontez à vos élèves votre expérience d’écoute de l’audioguide sur le terrain : > Comment vous avez écouté (vos oreilles,

votre pratique d’auditeur) > Le parcours que vous avec suivi (vos yeux), > Ce que avez ressenti (votre cœur, votre

perception de l’oralité, du son,des voix et de la structure narrative),

> Ce que vous avez appris (votre tête) > Etc.

Demandez aux élèves : avez-vous déjà eu l’occasion d’écouter un audioguide (par exemple dans un musée) ? Les élèves peuvent raconter en suivant le schéma oreilles, yeux, tête, cœur.

Annoncez l’écoute de l’audioguide en classe. Elle sera suivie d’une discussion, puis d’exercices d’écoute.

5a

Entre les pistes : élaborer un audioguide

84



Annexe : Exercice d’écoute « relax »

Julian Treasure: 5 ways to listen better (TED)(transcription interactive en français)ted.com/talks/lang/eng/julian_treasure_5_ways_to_listen_better.html

exerCiCeS d’éCoute

→ exercice d’écoute 1 : écouter « relax »Faites écouter les yeux fermés, en position de relaxation, au moins 5 minutes. Chaque élève élabore ensuite sur une feuille un « nuagede mots » qui fait état de l’imaginaire, des une image de l’univers créé dans l’audioguide.

→ exercice d’écoute 2 : écouter « entre les pistes »Faites écouter au moins 3 pistes, mais en laissant une bonne minute de silence entre chacune. Que vient au coeur, à la tête, aux oreilles et aux yeux dans ces moments de silence ? Discutez ensuite autour de l’idée « d’écouter entre les pistes », comme on « lit entre les lignes ».

→ exercice d’écoute 3 : à inventer !À la maison ou en classe, chaque élève invente un 3ème exercice d’écoute. L’exercice doit avoir pour objectif de faire réfléchir à sa pratique d’auditeur. Les élèves peuvent s’inspirer des idées de Julian Treasure.

SeCtion b : éCouter « entre LeS piSteS »

Rappelez le projet : élaborer un audioguide collectif qui raconte un événement de la vie quotidienne de chaque élève à un endroit précis. C’est une proposition de départ ; le projet sera affiné par les élèves.

Proposez des exercices d’écoute approfondie (Deep Listening) de l’audioguide. Il s’agit de comprendre comment il a été créé, quelles informations il procure, de porter une oreille critique sur ces informations et de réfléchir à son efficacité en terme de réception en tenant compte du public cible auquel l’audioguide est destiné.

5b


85




Annexe : feuille d’événement personnel et de géolocalisation

Feuille d’événement personnel et de géolocalisation

éLaboration deS HiStoireS

Divisez la classe en groupe de 2-3 élèves, et distribuez à chaque élève la feuille d’événement et de géolocalisation.

Chaque élève doit penser à un événement qui lui arrive tous les jours, à un endroit précis proche de l’école, et qui pourrait faire l’objet d’une courte histoire à raconter (par exemple, un croissant acheté toujours dans la même boulangerie, quelques mots échangés tous les matins avec la personne qui fait traverser les élèves devant l’école, etc.). Les membres des groupes partagent leurs idées ; chaque élève teste ainsi l’effet d’écoute (schéma oreilles-coeur-yeux-tête) de l’histoire sur les autres membres de groupe.

Accompagnez les élèves dans cet exercice, puis proposez aux élèves de mettre au propre l’histoire de leur événement personnel et de géolocaliser l’événement.

Organisez ensuite une mise en commun : Quels sont les points communs des histoires de chaque groupe ? Quelle pourrait être l’histoire qui se dégage de... toutes ces histoires ?

À l’issu de cette section, le projet d’audioguide doit être défini.

SeCtion a : Se préparer À La Création de L’audioGuide

Rappelez le projet : élaborer ensemble un audioguide qui raconte un événement de la vie quotidienne de chaque élève à un endroit précis.

À ce moment du projet, il vous est fortement conseillé de vous reporter régulièrement au guide d’accompagnement de Culture à l’écoute.

Il s’agit maintenant pour les élèves, après les exercices d’écoute approfondie, de définir en détail le projet d’audioguide, en fonction des compétences à travailler dans le cadre du cours et de l’écoute à proposer aux oreilles du public.

Pour démarrer la phase de réalisation, les élèves mettent en commun les exercices d’écoute inventés. Menez une discussion : qu’est-ce qui est important dans l’écoute ? Sur quoi porter attention lorsqu’on produit un média destiné à l’écoute sous forme d’audioguide ? Discutez des enjeux de la création d’un audioguide.

5a


86



Annexe : feuille de scénarisation

Walking Papers walking-papers.org

Google Mapswww.google.ca/maps

Au tableau, les feuilles d’événement personnel et de géolocalisation scénarisés dans l’ordre choisi par les élèves, ainsi que les transitions.

Au tableau, la carte de Montréal avec les épingles placées aux endroits précis des histoires.

L’HiStoire deS HiStoireS

Organisez une scénarisation collective au tableau : chaque élève, avec sa feuille d’événement personnel et de géolocalisation, agence son histoire par rapport aux autres. Accompagnez les élèves dans cet exercice en insistant sur l’aspect narratif de l’histoire scénarisée et sur l’écoute qui va être faite par le public cible destinataire.

Une fois le scénarisation réalisée au tableau, résumez l’histoire et annoncez la prochaine étape, à savoir l’enregistrement de chaque histoire personnelle avec le logiciel Audacity, puis le montage.

Pour passer à l’étape de l’enregistrement, portez l’attention des élèves sur les espaces vides entre les feuilles : comment faire les transitions ? Silences ? Musique ? Autre ? Encouragez vos élèves à faire preuve de créativité, en les ramenant toujours à leur pratique d’auditeur-spectateur.

La classe procède ensuite à : > l’écriture « au propre » de l’histoire à

l’aide de la feuille de scénarisation de l’audioguide

> la réalisation du plan détaillé du parcours. Éventuellement, l’itinéraire peut être réalisé sur Google Maps.

sectIoN b : SCénariSation de L’audioGuide

Il s’agit de travailler de dégager « une » histoire qui sera proposée à l’écoute sous la forme d’un audioguide composé des histoires de tous les élèves, auquel on adjoindra un plan détaillé de parcours.

1 histoire personnelle = 1 piste de l’audioguide.

Vous pourrez donc encourager les élèves à envisager l’audioguide comme une forme de narration. La scénarisation consiste à construire la trame narrative de l’audioguide collectif. Elle doit tenir compte du public auquel il est destiné.

La scénarisation se réalise au tableau. Prévoyez les aimants, les épingles, et imprimez au préalable une carte des environs de votre école avec Walking Papers ou Google Maps.

5b


87



Audacityaudacity.sourceforge.net

Enregistrer avec le logiciel Audacitywww.baladoweb.qc.ca/IMG/pdf/audacity_1-3-5-2.pdf

BaladoWebwww.baladoweb.qc.ca


Piste audio personnelle de chaque élève (qui sera déposé dans BaladoWeb)

Plan du parcours de l’audioguide.

enreGiStreMent

Voici des suggestions pour l’enregistrement : > Former à nouveau les groupes de 2-3

élèves. > Chaque groupe a accès à un ordinateur. > Chaque élève du groupe procède à

l’enregistrement de son histoire person-nelle.

> Les autres membres du groupe écoutent, tels le public auquel est destiné l’audioguide. Avec leurs oreilles, leur tête, leur cœur et leurs yeux, ils donnent des conseils à l’élève qui enregistre.

> Chaque élève enregistre sa piste audio personnelle et la sauvegarde en précisant son prénom.

Accompagnez vos élèves dans l’exercice d’enregistrement, en veillant toujours à ce qu’ils privilégient « l’effet d’écoute » que va provoquer l’audioguide sur la personne qui va l’écouter, aux niveaux de la tête, des yeux, des oreilles et du cœur. Veillez aussi à ce que vos élèves aient le plan du parcours de l’audioguide en vue.

Une fois réalisé, écoutez collectivement les pistes audio ! Vous pouvez réaliser les exercices d’écoute proposés en phase de réalisation et/ou certains exercices d’écoute inventés par les élèves !

Puis... Allez sur le terrain... Bonne écoute !

sectIoN C : Création de L’audioGuide

Il s’agit maintenant de procéder à l’enregistrement de l’audioguide avec le logiciel Audacity ! Vous aurez intérêt à suivre les instructions proposées par Culture à l’écoute et BaladoWeb.

Avec la classe, discutez de l’organisation nécessaire pour la phase d’enregistrement des pistes audio personnelles.

→ NB : chaque piste audio personnelle doit être d’une longueur maximale de 4 minutes (contrainte technique de BaladoWeb).

5c


88



BaladoWebwww.baladoweb.qc.ca

codes QRfr.wikipedia.org/wiki/QR_Code

Texte : l’écoute devrait-elle être enseignée à l’école ?

dépoSer L’audioGuide danS baLadoweb

Rappelez ou expliquez l’initiative Culture à l’écoute, destinée à encourager la création d’audioguides dans les écoles du Québec, et encouragez la classe à déposer l’audioguide dans BaladoWeb. Une fois placés, les guides sont géolocalisés et associés à un code QR !

Promouvoir le parcours commémoratif rwandais écouté au début de la SAE, en créant une petite campagne de cartes postales. Les élèves pourraient aussi créer une bande dessinée qui accompagne l’audioguide.

Julian Treasure, dans son TED Talk, suggère d’enseigner l’écoute dans les écoles. Engagez une discussion : les élèves ont-ils des idées sur la façon d’enseigner l’écoute ? À quoi cela servirait-il dans l’éducation des élèves au Québec ? Dans quelle mesure le cours de Français serait-il le bon cadre pour l’enseigner ?

À la maison, les élèves composent un texte de 250 mots : l’écoute devrait être enseignée à l’école ?

retour Sur La Sae

Passez en revue le chemin qui a été parcouru et la création d’un audioguide. Particulièrement, en vous servant du schéma oreilles-coeur-yeux-tête, vous pouvez retracer les apprentissages suivants : > Le recours à l’écoute pour s’informer, pour

penser de manière critique et pour créer > La pratique d’auditeur-spectateur > La création de l’audioguide (la narration, le

choix des histoires).

Les élèves peuvent aussi réfléchir aux apprentissages réalisés chez le public qui va écouter l’audioguide : > Que va apprendre le public ? > Quel est l’intérêt de cet audioguide dans

l’espace public ? > Quel est l’intérêt de l’audioguide du

parcours commémoratif rwandais dans l’espace public ?

Proposez aux élèves de « faire vivre » l’audioguide qu’ils ont créé. Par exemple, les élèves peuvent organiser une ballade d’écoute avec les parents, ou avec une autre classe. Ils peuvent suggérer aussi de rendre l’audioguide disponible sur le site web de l’école.

5 Entre les pistes : élaborer un audioguide

89



Project 55 (en anglais uniquement)storytelling.concordia.ca/memoryscapes/WebsiteSections/01Projects/2006/project55/index.html

Sounding Griffintown (en anglais uniquement)www.griffinsound.ca

FRAG sur la Mainwww.atsa.qc.ca/pages/frags2accueil.asp

Onde (Parcs Canada)www.pc.gc.ca/fra/lhn-nhs/qc/canallachine/activ/balados-podcasts.aspx

Écologie sonore (Office national du film) ecologiesonore.onf.ca/

BaladoWeb www.baladoweb.qc.ca

Soundslides www.soundslides.com

éLaborer d’autreS éCouteS!

Les élèves réalisent un diaporama sonore : utiliser les pistes audio crée dans Audacity, et prendre des photos des endroits des histoires personnelles, puis joindre photos et sons dans Soundslides (version d’essai).

Les élèves peuvent décider de s’engager dans un projet de création d’un récit numérique. Reportez vous à la SAE Toute une histoire :créer un récit numérique, proposée pour Français, langue d’enseignement.

éCouter... enCore !

En collaboration avec l’enseignant(e) d’anglais, suggérez l’écoute de Project 55 (audioguide sur la ligne 55 à la découverte des communautés culturelles de La Main), ou de Sounding Griffintown.

En français, écoutez FRAG sur la Main, ou encore Onde au Canal-de-Lachine.

Vous pouvez aussi écouter d’autres audioguides disponibles sur Baladoweb.

Pour une expérience sensorielle autour du rôle du son dans le quotidien, suggérez à vos élèves la consultation du site Écologie sonore.


SAE Toute une histoire : créer un récit numérique / Français, langue d’enseignementhistoiresdeviemontreal.ca/curriculum



Six activités-clés pour la classe : l’écoute, la cartographie, la ligne de temps, le récit graphique, l’audioguide, le récit numérique.histoiresdeviemontreal.ca/curriculum


→ documents à évaluer > Enregistrement de la piste audio person-

nelle > Élaboration du plan du parcours de

l’audioguide > Texte de 250 mots sur l’enseignement de

l’écoute.

→ documents à évaluer > Annexe : feuille d’événement personnel et

de géolocalisation > Annexe : feuille de scénarisation.

→ documents à évaluer > Exercice d’écoute « relax » > Exercice d’écoute « entre les pistes ».

→ Critères d’évaluation > Jugement critique et fondé sur un ou

plusieurs textes

→ Critères d’évaluation > Cohérence du texte > Adaptation à la situation de communica-

tion > Construction des phrases et ponctuation

appropriée

→ Critères d’évaluationEn situation d’écoute individuelle ou en interaction > Compréhension juste d’une ou de plus-

ieurs productions orales > Interprétation fondée > Réaction fondée > Jugement critique et fondé > Recours à une démarche et à des straté-

gies appropriéesEn situation de prise de parole individuelle ou en interaction > Adaptation à la situation de communica-

tion > Cohérence des propos > Utilisation d’éléments verbaux appropriés.

c3 CoMMuniQuer oraLeMent SeLon deS ModaLitéS variéeS > Construire du sens > Intervenir oralement > Réfléchir à sa pratique d’auditeur,

d’interlocuteur et de locuteur > Adopter une distance critique

c2 éCrire deS texteS variéS > Élaborer un texte cohérent > Faire appel à sa créativité > Réfléchir à sa pratique de scripteur

français, langue d’enseignement5

c1 Lire et appréCier deS texteS variéS > Construire du sens > Porter un jugement critique


91

SAE Annexe

Notes


plan détaillé du parcours de l’audioguide5 Entre les pistes : élaborer un audioguide

92

SAE


AnnExE : ExErCiCE D’éCouTE « rELAx »

Prénom et nom de l’élève : 5écoutez les yeux fermés, en position de relaxation.Sous forme de nuage de mots, notez les mots qui vous viennent en tête en lien avec l’imaginaire, vos sentiments et vos émotions... tentez de retracer l’univers qui est proposé dans l’audioguide.


93

SAE


AnnExE : FEuiLLE D’événEmEnT PErSonnEL ET GéoLoCALiSATion

5trouvez un événement qui vous arrive tous les jours, à un endroit précis proche de notre école, et que vous auriez envie de raconter sous la forme d’une histoire qui sera écoutée... expliquez aussi le lien entre cette histoire et votre propre histoire.

Exemple :

Titre : Un croissant tout chaud...Histoire : Tous les jours, quand je descends de mon autobus, je m’achète un croissant tout chaud dans une boulangerie grecque de la rue Saint-Urbain, angle Villeneuve. Le boulanger s’appelle Peter. Je dis boulangerie grecque, par ce que Peter est d’origine grecque et que dans cette boulangerie, il y a des spécialités grecques. Il est toujours content de me servir. Et moi j’aime écouter les clients grecs du quartier en attendant mon croissant. Ça me fait rêver à ce pays. Parfois le soir, après l’école, c’est Victor qui me sert la baguette de pain que je dois apporter à la maison. Hier, il m’a raconté que le jour, il est boulanger, mais que le soir , il fait des spectacles. J’aime ce moment, parce que ça me fait me connecter avec mon côté méditerranéen. Etc.

Géolocalisation : Coin Saint-Urbain et Villeneuve Ouesthttp://maps.google.com/maps/place ?ftid=0x4cc91bd4eb4a1763:0x1e4559af13c704d0&q=montreal+coin+saint+urbain+et+villeneuve&hl=en&ved=0CA0Q-gswAA&sa=X&ei=TbDSTp2JC4iGNu22jLIK

titre de l’histoire :

Histoire :

Géolocalisation :


SAE


Mots-clés

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Histoire personnelle Minutagenuméro de piste

placez les histoires personnelles dans l’ordre que vous avez établi. L’ensemble de ce document est le résultat de la scénarisation de l’audioguide. il vous servira lorsque vous serez en phase d’enregistrement ! Soyez attentifs au choix des mots et au rythme de vos phrases ! Les transitions sont en gris.

AnnExE : SCénArio DE L’AuDioGuiDE


Quelques hyperliens de projets pédagogiques ou grand public utilisant les histoires de vie, des lectures complémentaires et des informations générales sur Histoires de vie Montréal.

d’inforMationS+

LeCtureS

Airton, Liz. Literature Review on Genocide Pedagogies and Curricula: 1980-Present www.histoiresdeviemontreal.ca/fr/node/20

Descamps, Florence. Les sources orales et l’histoire : récits de vie, entretiens, témoignages oraux. Boréal, 2006.

Descamps, Florence. L’historien, l’archiviste et le magnétophone. De la constitution de la source orale à son exploitation. Comité pour l’histoire économique et financière de la France/IGPDE , 2005. Disponible intégralement à igpde.revues.org/104.

Frisch, Michael. A shared authority : essays on the craft and meaning of oral and public history. State University of New York Press, 1990.

Lefebvre Barbara, Ferhadj Sophie (sous la dir. de). Comprendre les génocides du XXe siècle: comparer-enseigner. Éditions Bréal, 2007.

Portelli, Alessandro. The Death of Luigi Trastulli and Other Stories: Form and Meaning in Oral History. State University of New York, 1991.

Whitman, Glenn. Dialogue with the Past: Engaging Students and Meeting Standards through Oral History. AltaMira Press, 2004.

Yelle, Céline (sous la dir. de). Les histoires de vie : un carrefour de pratiques. Presses de l’Université du Québec, 2011.

idéeS pédaGoGiQueS

Cartographie des souvenirs : lieux et récits, jeunes réfugiés et médias participatifsissuu.com/jtray/docs/mapping-memories/5

National Day of Listening Education Toolkit (StoryCorps)nationaldayoflistening.org/participate/

Listening Is an Act of Love. Discussion Guide and How to Record Your Own Story (StoryCorps)storycorps.org/wordpress/wp-content/uploads/marketing/reading-guide.pdf

One Lesson Workshop (StoryCorpsU )cdn.storycorps.org/wordpress/wp-content/uploads/2011/08/SCU_One_Lesson_Workshop.pdf

Ma mémoire, ta mémoire, notre mémoire (Monde en tête)www.mondeentete.net/activite.php3 ?id_article=162

« Um milhao de historias de jovens » (Museu da Pessoa)museudapessoa.net/MuseuVirtual/home/resources/homesPublicadas/MVHM_23.html

sItes utIlIsANt deS HiStoireS de vie

Gaza Sderot gaza-sderot.arte.tv

Vues migratoireswww.vues-migratoires.com

Wapikoni mobile. Cinéma des Premières Nationswapikoni.tv

Paroles de conflits parolesdeconflits.com

Musée de la personne Montréalmuseedelapersonne.ca

Les Habitations Jeanne-Mance. 50 ans d’histoireS (Centre d’histoire de Montréal / Musée de la personne Montréal)www2.ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/chm_hjm/communaute.html

Interview Project interviewproject.davidlynch.com

Voices beyond Wallsvoicesbeyondwalls.org

Preventing Genocide (USHMM )ushmm.org/genocide/take_action

plus d'inFoRmaTions : hypeRliens eT lecTuRes


reSSourCeS et outiLS

Une prison à ciel ouverthttp://ds.histoiresdeviemontreal.ca/video-67

Voir la bande-annonce (en anglais)citizenshift.org/node/27575&dossier_nid=22423

Écouter la discussion bilingue avec les élèves et l’enseignante après la projection du film à la Cinémathèque québécoise le 26 octobre 2009citizenshift.org/node/27953&dossier_nid=22423

Écouter la discussion après la première projection du film à l’école St-George (en anglais) citizenshift.org/node/27591&dossier_nid=22423

Lire le blogue en anglais de l’enseignante Megan Webster de l’école St-George de Montréal (en anglais)www.lifestoriesmontreal.ca/en/blogs/megan-webster

Un guide de discussion basé sur ce court documentaire est disponible.histoiresdeviemontreal.ca/curriculum

une priSon À CieL ouvert

Life in the Open Prison. Survival Stories from Two of the Millions. Cambodia 1975-1979, est un documentaire de 32 minutes, réalisé en 2009.

Il a été réalisé par des élèves de secondaire 5 de l’école St-Georges de Montréal, à l’initiative de leur enseignante Megan Webster.

Les élèves ont réalisé des entrevues d’histoires de vie avec deux survivants du génocide cambodgien.

Ils ont ensuite réalisé le documentaire à partir de ces entrevues, en utilisant aussi des extraits d’archives, de la musique, etc.

Megan Webster est récipiendaire du Martha Ross Teaching Award pour son engagement dans ce projet.

Ce projet a été réalisé dans le cadre de l’initiative Histoires de vie Montréal.

plus d'inFoRmaTions : une pRison à ciel ouveRT, un documenTaiRe

Photos : David Ward


L’exposition synthèse du projet Histoires de vie des Montréalais déplacés par la guerre, le génocide et autres violations des droits de la personne.

Lieu de L’expoSitionCentre d’histoire de Montréal 335 Place d’YouvilleMontréal, QC H2Y 3T1, Canada(514) 872-3207ville.montreal.qc.ca/chm

dates8 mars 2012 au 14 avril 2013HoraireDu mardi au dimancheDe 10 h à 17 htarificationAdulte 6 $Étudiant 4 $Aîné 5 $

(Tarifs spéciaux pour les groupes, les détenteurs de la carte Accès Montréal et de la Carte Musées Montréal)

Information sur le Centre d’histoire de Montréal514 872-3207ville.montreal.qc.ca/chm

Informations détaillées sur l’expositionhttp://lifestoriesmontreal.ca/sites/all/themes/salamander/images/Nous_sommes_ici_Document_de_communications.pdf

d’iCi et d’aiLLeurSD’ici et d’ailleurs, ils portent en eux une double identité, une histoire et une réalité d’un autreespace-temps. Comment se définissent-ils eux-mêmes ? Comment concilier leurs identités multiples ? Que savent-ils du parcours de leurs parents ? Comment la mémoire familiale est-elle transmise ?

téMoiGnerDevoir de mémoire, hommage aux disparus, sensibilisation et éducation: les raisons departager son histoire sont multiples. Il aura parfois fallu des années, des générations, avant que la parole ne se libère, permettant ainsi de mettre les morceaux du casse-tête en place.

nouS SoMMeS MontréaLLa guerre, le génocide ou les violations des droits de la personne sont des expressions extrêmes de l’intolérance, de la discrimination et de la lutte pour le pouvoir. À Montréal, aujourd’hui, il est facile de ne pas se sentir concerné, de se croire à l’abri. Pourtant, les préjugés, les inégalités, le racisme ordinaire et l’intimidation sont omniprésents. Heureusement, chacun peut agir au quotidien pour lutter contre les injustices. Un geste à la fois.

MontréaLaiS, MontréaLaiSeSUn Montréalais sur cinq est originaire de l’étranger. D’autres sont nés ici de parents immigrants. L’histoire de chacun est unique. Dans certains cas, elle est marquée par un déplacement forcé dû à une guerre, à un génocide ou à des violations des droits de la personne. Ces histoires d’un « ailleurs » et d’un « avant » sont « ici » et « maintenant ». En les découvrant, on peut mieux comprendre le monde et la ville dans lesquels on vit.

partirFaire ses valises... si on en a la chance. Partir. Fuir. Laisser la vie que l’on a bâtie derrière soi.Chercher un avenir meilleur ailleurs. Régime totalitaire, dictature, guerre, génocide,violations des droits fondamentaux, violence de masse ou encore violence organisée sontautant de raisons qui ont poussé les personnes interviewées à quitter leur lieu d’origine. Toutes ces causes ont un point commun: la violence.

vivre iCiAprès l’arrivée, l’adaptation est plus ou moins facile selon les circonstances. Études, travail,famille, communauté : pour se construire un nouveau chez-soi, il faut se fixer de nouveauxrepères, prendre place dans la ville, se refaire une vie et s’enraciner. Certains gardent un lienavec le pays d’origine, y retournent, le visitent et suivent l’actualité à distance. D’autrescoupent les ponts ou ne peuvent pas les refranchir.

plus d'inFoRmaTions : nous sommes ici : une exposiTion


à pRopos d'hisToiRes de vie monTRéal

participer en tant qu’enseignant(e)

Participez en réalisant en classe les SAE proposées dans cette trousse pédagogique ou en les faisant connaître à vos collègues !

Sont aussi disponibles pour l’enseignement au secondaire, 2ème cycle : > des guides de discussions à partir de récits

numériques (activités courtes de un ou deux cours) histoiresdeviemontreal.ca/curriculum

> de nombreux récits numériques acces-sibles gratuitement www.histoiresdeviemontreal.ca

> six activités-clés à réaliser en classe avec des histoires de vie histoiresdeviemontreal.ca/curriculum

→ Contacts :Centre d’histoire orale et de récits numérisésUniversité ConcordiaLibrary Building, Salle 10421400, boulevard de Maisonneuve OuestMontréal, QC, Canada [email protected] 514-848-2424 poste 5465 storytelling.concordia.ca/oralhistory

Histoires de vie Montréal présente un matériel culturel et historique à l’intention des diverses communautés de Montréal. Cette initiative contribue de manière significative et originale à la préservation de la mémoire historique du Canada.

Des outils pédagogiques sont notamment proposés, qui s’appuient sur ce matériel.

→ Plus d’informations : www.histoiresdeviemontreal.ca

Histoires de vie des Montréalais déplacés par la guerre, le génocide et autres violations des droits de la personne (Histoires de vie Montréal) est une initiative axée sur l’histoire orale. elle étudie l’expérience et le souvenir des violences de masse et des déplacements chez des personnes venues chercher refuge à Montréal.

une équipe de chercheurs universitaires et communautaires a réalisé environ 400 entrevues auprès de nombreux Montréalais touchés par la violence de masse : la Shoah, le génocide des tutsi du rwanda, le régime des Khmers rouges, la violence organisée en Haïti, etc.

Le matériel pédagogique proposé au monde éducatif s’appuie sur les histoires de vie recueillies dans le cadre des activités d’Histoires de vie Montréal.


ressources pédagogiques

SAE MLS

Documents