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PIONEER - UdPPC · recouverte de peinture noire, sur une plaque leurs températures à l’aide du thermocouple liquide) et du thermomètre infrar Voici les résultats obtenus : sivité

Jun 19, 2020

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Page 1: PIONEER - UdPPC · recouverte de peinture noire, sur une plaque leurs températures à l’aide du thermocouple liquide) et du thermomètre infrar Voici les résultats obtenus : sivité

PIONEER

PIONEER

Cristiana BAPTISTA

Alexandre JOUSSELIN

Corentin LEBLOND

Cristiana BAPTISTA

Alexandre JOUSSELIN

Corentin LEBLOND

Aurélia PILLON

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PIONEER

I. Introduction ................................

II. Les différents capteurs de température utilisables dans un robot

1) Le thermocouple ................................

2) Les thermistances ................................

3) Les sondes de platine ................................

4) Le thermomètre à infrarouge

5) Le choix du capteur à embarquer

III. Le thermomètre infrarouge

1) Les différents modes de transferts d’énergie

2) Le rayonnement du corps noir

3) Cas d’un corps non idéal................................

4) Mise en évidence expérimentale

IV. Thermomètre infrarouge : mesures d’émissivités

1) Pourquoi a-t-on une erreur de mesure

2) Le thermomètre infrarouge permet

V. Les problèmes liés à notre choix technique pour la mesure de la température.

1) Le problème lié à la rencontre de matériau de faible émissivité

2) Qu’en est-il des roches que notre robot pourrait rencontrer

3) Des pistes envisagées ? ................................

VI. Conclusion ................................

VII. Remerciements ................................

VIII. Bibliographie ................................

SOMMAIRE

................................................................................................................................

Les différents capteurs de température utilisables dans un robot ................................

................................................................................................

................................................................................................

................................................................................................

Le thermomètre à infrarouge ................................................................................................

Le choix du capteur à embarquer................................................................................................

Le thermomètre infrarouge : un peu de théorie ................................................................

Les différents modes de transferts d’énergie ................................................................

Le rayonnement du corps noir ................................................................................................

................................................................................................

Mise en évidence expérimentale ................................................................................................

: mesures d’émissivités ................................................................

on une erreur de mesure ? ................................................................

Le thermomètre infrarouge permet-il de mesurer des émissivités ? ................................

Les problèmes liés à notre choix technique pour la mesure de la température.

Le problème lié à la rencontre de matériau de faible émissivité ................................

il des roches que notre robot pourrait rencontrer ? ................................

................................................................................................

................................................................................................................................

................................................................................................

................................................................................................................................

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1

.................................... 2

............................................... 2

......................................................... 2

........................................................ 2

.................................................. 3

...................................... 3

................................ 3

........................................... 4

............................................. 4

.................................... 4

.............................................. 5

................................ 5

........................................ 6

.................................................... 6

......................................... 7

Les problèmes liés à notre choix technique pour la mesure de la température. ......................... 9

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................................................ 10

............................................. 11

..................................... 12

............................................................. 12

................................. 12

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PIONEER

I. Introduction

Lycéens au lycée la Martinière Monplaisir, Cristiana, Aurélia, Corentin et Alexandre , nous

sommes associés pour travailler autour d'un projet dans le cadre des Sciences de l’ingénieur et

répondant à nos intérêts communs. Ce dernier, all

chimie, consiste à concevoir un robot capable de se déplacer sur des planètes hostiles situées dans le

système solaire, de manière autonome. En effet, sur ces planètes, de nombreux obstacles se

présentent tels que le relief, les cavités et les zones chaudes. C'est pourquoi notre robot sera muni

de différents capteurs afin de détecter et éviter ces obstacles, et également équipé d'un système de

motorisation adapté au terrain. Grâce à cela, il lui sera permis de

distance, et ainsi de ne pas endommager ses composants. Ces contraintes convergent vers un un

besoin fondamental : la mesure de la température.

C’est donc cette partie du projet que nous vous proposerons dans ce dossier.

Dans un premier temps, nous étudierons les différents choix de capteurs qui s’offraient à nous

pour répondre aux attentes de notre projet, nous poursuivrons ensuite par une courte explication du

fonctionnement et du principe du thermomètre infrarouge, pour fi

inconvénients et les obstacles rencontrés le long de notre parcours ainsi que les solutions apportées

pour les résoudre.

II. Les différents capteurs de température

1) Le thermocouple

Un thermocouple est un cap

température. Celui-ci est constitué de deux fils métalliques différents, soudés à l'une de leurs

extrémités. Cette jonction porte le nom usuel de «

ou sur le corps dont la température est à mesurer. Les deux autres extrémités sont reliés aux bornes

d'un voltmètre et se nomment «

Leurs principaux avantages sont qu’ils sont bon marché et permettent de

mesurer une grande gamme de températures.

Cependant, leur limite principale réside dans la précision obtenue.

Il est en effet relativement difficile d'obtenir des mesures avec une incertitude inférieure à

2) Les thermistances

Le principe des thermistan

de la température. Les qualités principales de ces capteurs sont

de réponse, sa sensibilité à la variation de la résistance en fonction de la température, sa durée de

vie, et enfin son faible coût.

la Martinière Monplaisir, Cristiana, Aurélia, Corentin et Alexandre , nous

sommes associés pour travailler autour d'un projet dans le cadre des Sciences de l’ingénieur et

répondant à nos intérêts communs. Ce dernier, alliant les Sciences de l'ingénieur et la Physique

chimie, consiste à concevoir un robot capable de se déplacer sur des planètes hostiles situées dans le

système solaire, de manière autonome. En effet, sur ces planètes, de nombreux obstacles se

s que le relief, les cavités et les zones chaudes. C'est pourquoi notre robot sera muni

de différents capteurs afin de détecter et éviter ces obstacles, et également équipé d'un système de

motorisation adapté au terrain. Grâce à cela, il lui sera permis de détecter des zones chaudes à

distance, et ainsi de ne pas endommager ses composants. Ces contraintes convergent vers un un

besoin fondamental : la mesure de la température.

C’est donc cette partie du projet que nous vous proposerons dans ce dossier.

un premier temps, nous étudierons les différents choix de capteurs qui s’offraient à nous

pour répondre aux attentes de notre projet, nous poursuivrons ensuite par une courte explication du

fonctionnement et du principe du thermomètre infrarouge, pour finalement terminer sur les

inconvénients et les obstacles rencontrés le long de notre parcours ainsi que les solutions apportées

Les différents capteurs de température utilisables dans un robot

Le thermocouple

Un thermocouple est un capteur exploitant l'effet Seebeck afin de déterminer une

ci est constitué de deux fils métalliques différents, soudés à l'une de leurs

extrémités. Cette jonction porte le nom usuel de « soudure chaude », et sera installé dans le milieu

sur le corps dont la température est à mesurer. Les deux autres extrémités sont reliés aux bornes

d'un voltmètre et se nomment « soudures de référence » ou « soudures froides ».

Leurs principaux avantages sont qu’ils sont bon marché et permettent de

rer une grande gamme de températures.

Cependant, leur limite principale réside dans la précision obtenue.

Il est en effet relativement difficile d'obtenir des mesures avec une incertitude inférieure à

es thermistances

Le principe des thermistances est basé sur la variation de la résistance électrique

de la température. Les qualités principales de ces capteurs sont la précision, la rapidité de son temps

, sa sensibilité à la variation de la résistance en fonction de la température, sa durée de

2017

2

la Martinière Monplaisir, Cristiana, Aurélia, Corentin et Alexandre , nous

sommes associés pour travailler autour d'un projet dans le cadre des Sciences de l’ingénieur et

iant les Sciences de l'ingénieur et la Physique-

chimie, consiste à concevoir un robot capable de se déplacer sur des planètes hostiles situées dans le

système solaire, de manière autonome. En effet, sur ces planètes, de nombreux obstacles se

s que le relief, les cavités et les zones chaudes. C'est pourquoi notre robot sera muni

de différents capteurs afin de détecter et éviter ces obstacles, et également équipé d'un système de

détecter des zones chaudes à

distance, et ainsi de ne pas endommager ses composants. Ces contraintes convergent vers un un

un premier temps, nous étudierons les différents choix de capteurs qui s’offraient à nous

pour répondre aux attentes de notre projet, nous poursuivrons ensuite par une courte explication du

nalement terminer sur les

inconvénients et les obstacles rencontrés le long de notre parcours ainsi que les solutions apportées

dans un robot

teur exploitant l'effet Seebeck afin de déterminer une

ci est constitué de deux fils métalliques différents, soudés à l'une de leurs

», et sera installé dans le milieu

sur le corps dont la température est à mesurer. Les deux autres extrémités sont reliés aux bornes

».

Il est en effet relativement difficile d'obtenir des mesures avec une incertitude inférieure à 0,1 °C.

résistance électrique en fonction

la rapidité de son temps

, sa sensibilité à la variation de la résistance en fonction de la température, sa durée de

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PIONEER

3) Les sondes de platine

Le principe des sondes de platine est basé sur la vari

électrique du platine selon la température, en analog

de platine est constituée d'un filament de

dont la faculté est de changer de

température, sa résistance augmentant en même temps que

la température. Ses principaux avantages résident dans sa

sensibilité, le fait qu’elles soient interchangeables et particulièrement

fiables.

4) Le thermomètre à infrarouge

Les thermomètres infrarouge déterminent, à partir du rayonnement

infrarouge émis par l’objet à mesurer, la température de ce dernier sans

nécessiter de contact direct. L’élément détecteur transforme le rayonnement

capté en un signal électrique proportionnel au rayonnement. La conversion

du signal en une grandeur de sortie propo

l’objet est réalisée par amplification et traitement numérique du signal. La

valeur mesurée peut être indiquée sur un afficheur ou sortie sous forme de

signal.

5) Le choix du capteur à embarquer

Le choix s'est porté naturelleme

mesurer la température des corps à une certaine distance. Le thermomètre infrarouge est le seul

capteur à posséder cette caractéristique, ce qui le met au premier rang des options que nous

possédons pour capter la température. En effet, cette capacité est fondamentale dans notre projet

car le robot doit être capable de détecter les potentielles zones chaudes à distance avant de se

retrouver suffisamment proches pour endommager son système.

es sondes de platine

Le principe des sondes de platine est basé sur la variation de la résistance

selon la température, en analogie avec les thermistances. La

est constituée d'un filament de platine, entourant une tige de verre ou non,

dont la faculté est de changer de résistance en fonction de la

température, sa résistance augmentant en même temps que

Ses principaux avantages résident dans sa

sensibilité, le fait qu’elles soient interchangeables et particulièrement

Le thermomètre à infrarouge

Les thermomètres infrarouge déterminent, à partir du rayonnement

ge émis par l’objet à mesurer, la température de ce dernier sans

nécessiter de contact direct. L’élément détecteur transforme le rayonnement

capté en un signal électrique proportionnel au rayonnement. La conversion

du signal en une grandeur de sortie proportionnelle à la température de

l’objet est réalisée par amplification et traitement numérique du signal. La

valeur mesurée peut être indiquée sur un afficheur ou sortie sous forme de

Le choix du capteur à embarquer

naturellement sur le dernier capteur en raison de sa faculté à pouvoir

mesurer la température des corps à une certaine distance. Le thermomètre infrarouge est le seul

capteur à posséder cette caractéristique, ce qui le met au premier rang des options que nous

ns pour capter la température. En effet, cette capacité est fondamentale dans notre projet

car le robot doit être capable de détecter les potentielles zones chaudes à distance avant de se

retrouver suffisamment proches pour endommager son système.

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3

résistance

La sonde à résistance

, entourant une tige de verre ou non,

en fonction de la

sensibilité, le fait qu’elles soient interchangeables et particulièrement

sur le dernier capteur en raison de sa faculté à pouvoir

mesurer la température des corps à une certaine distance. Le thermomètre infrarouge est le seul

capteur à posséder cette caractéristique, ce qui le met au premier rang des options que nous

ns pour capter la température. En effet, cette capacité est fondamentale dans notre projet

car le robot doit être capable de détecter les potentielles zones chaudes à distance avant de se

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PIONEER

III. Le thermomètre infrarouge

1) Les différents modes de transferts d’énergie

Il existe 3 modes de transmissions

• La conduction :

Il s'agit du transfert de la chaleur d'un endroit à l'autre d'un milieu, sous l'influence d'un gradient

de température, sans mouvements macroscopiques. La conduction est d'autant plus facilement

observable que les mouvements macroscopiques sont inhibés. On l'observe donc principalement

dans les solides.

• La convection :

La convection implique le transport de la

une autre partie. La convection concerne exclusivement les fluides (gaz ou liquides) puisqu'elle prend

sa source dans un transport macroscopique de matière.

• Le rayonnement thermique

Un corps chauffé émet de l'énergie sous forme de rayonnement électromagnétique. Une des

particularités de ce rayonnement dit "thermique" est qu'i

microscopique, ce phénomène ne peut s'expliquer en physique classique. Cependant, on

comme image que plus la température du corps est élevée, plus l'agitation thermique responsable de

l'émission est élevée. Comme tout rayonnement électromagnétique, le rayonnement dit thermique

est caractérisé par une densité d'énergie et un spec

d'onde). Le rayonnement thermique se déplace vers les courtes longueurs d'ondes quand la

température du corps augmente.

Revenons à notre problème. Nous savons que seul le rayonnement se transmet dans le vide

Ainsi il serait d’autant plus judicieux d’utiliser ce capteur de température (le thermomètre

infrarouge) qui est capable de mesurer une température sans prendre en compte la nature de

l’atmosphère de la planète visitée (ou même l’absence d’atmosphère). E

capteurs vus dans le II. (qui utilisent les autres modes de transferts de l’énergie) l’absence

d’atmosphère pourrait être un véritable problème de fonctionnement, car il faudrait s’assurer que le

contact physique entre le capteu

2) Le rayonnement du corps noir

Un corps noir est un corps qui absorbe, sans la réfléchir ni la diffuser, toute l'énergie

électromagnétique qu'il reçoit. Un corps noir réémet donc l'énergie qu'il a absorbée sous forme de

rayonnements électromagnétiques. La quantité d'énergie réémise dépend de sa température. Ainsi,

on a une "loi de rayonnement du corps noir" qui donne la valeur de l'énergie émise

température du corps noir, la loi de Stefan Boltzmann

La puissance surfacique émise par un corps noir, à la température T et pour toutes les

longueurs d’onde, est :

σ : constante de Stefan = 5,6703 10

omètre infrarouge : un peu de théorie

Les différents modes de transferts d’énergie

3 modes de transmissions de la chaleur :

Il s'agit du transfert de la chaleur d'un endroit à l'autre d'un milieu, sous l'influence d'un gradient

température, sans mouvements macroscopiques. La conduction est d'autant plus facilement

observable que les mouvements macroscopiques sont inhibés. On l'observe donc principalement

La convection implique le transport de la chaleur par une partie d'un fluide qui se mélange avec

une autre partie. La convection concerne exclusivement les fluides (gaz ou liquides) puisqu'elle prend

sa source dans un transport macroscopique de matière.

Le rayonnement thermique :

émet de l'énergie sous forme de rayonnement électromagnétique. Une des

particularités de ce rayonnement dit "thermique" est qu'il peut se propager dans le vide

microscopique, ce phénomène ne peut s'expliquer en physique classique. Cependant, on

comme image que plus la température du corps est élevée, plus l'agitation thermique responsable de

l'émission est élevée. Comme tout rayonnement électromagnétique, le rayonnement dit thermique

est caractérisé par une densité d'énergie et un spectre (répartition de l'énergie suivant la longueur

Le rayonnement thermique se déplace vers les courtes longueurs d'ondes quand la

température du corps augmente.

Revenons à notre problème. Nous savons que seul le rayonnement se transmet dans le vide

Ainsi il serait d’autant plus judicieux d’utiliser ce capteur de température (le thermomètre

infrarouge) qui est capable de mesurer une température sans prendre en compte la nature de

l’atmosphère de la planète visitée (ou même l’absence d’atmosphère). En revanche, avec les autres

vus dans le II. (qui utilisent les autres modes de transferts de l’énergie) l’absence

d’atmosphère pourrait être un véritable problème de fonctionnement, car il faudrait s’assurer que le

contact physique entre le capteur et le matériau analysé.

Le rayonnement du corps noir

Un corps noir est un corps qui absorbe, sans la réfléchir ni la diffuser, toute l'énergie

Un corps noir réémet donc l'énergie qu'il a absorbée sous forme de

rayonnements électromagnétiques. La quantité d'énergie réémise dépend de sa température. Ainsi,

on a une "loi de rayonnement du corps noir" qui donne la valeur de l'énergie émise

oi de Stefan Boltzmann.

émise par un corps noir, à la température T et pour toutes les

�������é� � . �

03 10-8

W.m-2

.K-4

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4

Il s'agit du transfert de la chaleur d'un endroit à l'autre d'un milieu, sous l'influence d'un gradient

température, sans mouvements macroscopiques. La conduction est d'autant plus facilement

observable que les mouvements macroscopiques sont inhibés. On l'observe donc principalement

chaleur par une partie d'un fluide qui se mélange avec

une autre partie. La convection concerne exclusivement les fluides (gaz ou liquides) puisqu'elle prend

émet de l'énergie sous forme de rayonnement électromagnétique. Une des

l peut se propager dans le vide. Au niveau

microscopique, ce phénomène ne peut s'expliquer en physique classique. Cependant, on retiendra

comme image que plus la température du corps est élevée, plus l'agitation thermique responsable de

l'émission est élevée. Comme tout rayonnement électromagnétique, le rayonnement dit thermique

tre (répartition de l'énergie suivant la longueur

Le rayonnement thermique se déplace vers les courtes longueurs d'ondes quand la

Revenons à notre problème. Nous savons que seul le rayonnement se transmet dans le vide.

Ainsi il serait d’autant plus judicieux d’utiliser ce capteur de température (le thermomètre

infrarouge) qui est capable de mesurer une température sans prendre en compte la nature de

n revanche, avec les autres

vus dans le II. (qui utilisent les autres modes de transferts de l’énergie) l’absence

d’atmosphère pourrait être un véritable problème de fonctionnement, car il faudrait s’assurer que le

Un corps noir est un corps qui absorbe, sans la réfléchir ni la diffuser, toute l'énergie

Un corps noir réémet donc l'énergie qu'il a absorbée sous forme de

rayonnements électromagnétiques. La quantité d'énergie réémise dépend de sa température. Ainsi,

on a une "loi de rayonnement du corps noir" qui donne la valeur de l'énergie émise en fonction de la

émise par un corps noir, à la température T et pour toutes les

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PIONEER

3) Cas d’un corps non idéal

L’émission de rayonnement thermique d’une surface solide ou liquide dépend de la

température, de la longueur d’onde, mais aussi d’un facteur compris entre 0 et 1 appelé

émissivité. Par définition, on appelle émis

corps idéal, appelé corps noir, porté à la même température

La loi de Stefan Boltzmann peut être

σ : constante de Stefan = 5,6703 10

α : l’émissivité toujours inférieure à 1

4) Mise en évidence expérimentale

Afin de mettre en lumière ce problème, nous avons placé deux plaques en métal, l’une d’entre elles

recouverte de peinture noire, sur une plaque

leurs températures à l’aide du thermocouple

liquide) et du thermomètre infrar

Voici les résultats obtenus :

Cas d’un corps non idéal

L’émission de rayonnement thermique d’une surface solide ou liquide dépend de la

température, de la longueur d’onde, mais aussi d’un facteur compris entre 0 et 1 appelé

Par définition, on appelle émissivité le rapport entre l’émission du corps réel et celle du

corps idéal, appelé corps noir, porté à la même température T.

La loi de Stefan Boltzmann peut être réécrite en tenant compte cette fois de l’émissivité

�������é� � . � .α

nstante de Stefan = 5,6703 10-8

W.m-2

.K-4

l’émissivité toujours inférieure à 1

Mise en évidence expérimentale

Afin de mettre en lumière ce problème, nous avons placé deux plaques en métal, l’une d’entre elles

recouverte de peinture noire, sur une plaque chauffante montée à 200°C. Puis nous avons mesuré

leurs températures à l’aide du thermocouple (précédemment étalonné à l'aide d'un thermomètre à

et du thermomètre infrarouge.

2017

5

L’émission de rayonnement thermique d’une surface solide ou liquide dépend de la

température, de la longueur d’onde, mais aussi d’un facteur compris entre 0 et 1 appelé

sivité le rapport entre l’émission du corps réel et celle du

en tenant compte cette fois de l’émissivité :

Afin de mettre en lumière ce problème, nous avons placé deux plaques en métal, l’une d’entre elles

chauffante montée à 200°C. Puis nous avons mesuré

l'aide d'un thermomètre à

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PIONEER

On constate que la valeur mesurée

thermomètre infrarouge diffère

amplement dans le problème par la suite.

IV. Thermomètre infrarouge

1) Pourquoi a-t-on une erreur de mesure

Pour mieux comprendre que la m

corps de faible émissivité peut conduire à une mesure erronée, nous avons travaillé sur un exemple

précis.

Appelons Tmesurée la température mesurée par le thermomètre infrarouge et T la mesure

surface du corps.

La puissance surfacique rayonnée par un corps est :

Avec α l’émissivité du matériau rencontré.

Le thermomètre infrarouge récupère une partie de cette énergie surfacique, en considérant que le

corps a une émissivité (moyenne dans les matériaux utilisés dans la construction d

αcapteur = 0,95.

Le thermomètre infrarouge en déduit alors une température mesurée, en considérant que cette

puissance surfacique rayonnée est

On peut alors écrire :

On constate que la valeur mesurée, sur la plaque de métal non recouverte de peinture noire,

thermomètre infrarouge diffère de la valeur mesurée au thermocouple. Nous allons rentrer plus

amplement dans le problème par la suite.

Thermomètre infrarouge : mesures d’émissivités

on une erreur de mesure ?

Pour mieux comprendre que la mesure de température à l’aide d’un thermomètre infrarouge d’un

corps de faible émissivité peut conduire à une mesure erronée, nous avons travaillé sur un exemple

la température mesurée par le thermomètre infrarouge et T la mesure

La puissance surfacique rayonnée par un corps est :

�������é� � . � . �

émissivité du matériau rencontré.

Le thermomètre infrarouge récupère une partie de cette énergie surfacique, en considérant que le

corps a une émissivité (moyenne dans les matériaux utilisés dans la construction d

Le thermomètre infrarouge en déduit alors une température mesurée, en considérant que cette

puissance surfacique rayonnée est

�������é� � . ������é� . ��������

������é� � � �������é�. ���������

2017

6

sur la plaque de métal non recouverte de peinture noire, avec le

Nous allons rentrer plus

esure de température à l’aide d’un thermomètre infrarouge d’un

corps de faible émissivité peut conduire à une mesure erronée, nous avons travaillé sur un exemple

la température mesurée par le thermomètre infrarouge et T la mesure réelle de la

Le thermomètre infrarouge récupère une partie de cette énergie surfacique, en considérant que le

corps a une émissivité (moyenne dans les matériaux utilisés dans la construction des bâtiments)

Le thermomètre infrarouge en déduit alors une température mesurée, en considérant que cette

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PIONEER

On peut réaliser une application numérique dans le cas de l’aluminium.

Si on prend une plaque d’aluminium, d’émissivité

°C = 503 K

On calcule la puissance surfacique rayonnée

�������é� � La température mesurée par le thermomètre sera alors

������é� �Soit

Nous avons réalisé la manipulation pour vérifier notre calcul.

Nous avons mesuré, avec le thermomètre infrarouge une température

proche de la valeur attendue, calculée

On comprend mieux pourquoi le thermomètre mesure des températures fausse dans le cas de c

ayant des émissivités faibles.

2) Le thermomètre infrarouge permet

Au regard des premières mesures réalisées, nous nous sommes demandés, si en définitive, notre

thermomètre infrarouge ne pouvait

En effet, si on reprend le principe du point précédent (1)

Toujours en partant des mêmes formules, on peut calculer, en connaissant la température de surface

réelle du corps (T) ainsi que la température mesurée par le thermomètre infrarouge (T

l’émissivité du corps.

En effet, la puissance surfacique rayonnée par un corps d’émissivité

Le thermomètre infrarouge récupère une partie de cette énergie surfacique, en considérant que le

corps a une émissivité (moyenne dans les matériaux utilisés dans la construction des bâtiments)

αcapteur = 0,95.

Le thermomètre infrarouge en déduit une température mesurée, en considérant que cette puissance

surfacique rayonnée est :

On peut réaliser une application numérique dans le cas de l’aluminium.

Si on prend une plaque d’aluminium, d’émissivité α = 0,20 (valeur trouvée) à la température T =

acique rayonnée :

. � . � � 5,67.10�� � 503 � 0,20 � 726W/mLa température mesurée par le thermomètre sera alors :

� � �������é�. ��������� � � 7265,67.10�� � 0,95� � 341'

������é� � 67,9°(

Nous avons réalisé la manipulation pour vérifier notre calcul.

Nous avons mesuré, avec le thermomètre infrarouge une température de 73°C. C

proche de la valeur attendue, calculée précédemment.

pourquoi le thermomètre mesure des températures fausse dans le cas de c

Le thermomètre infrarouge permet-il de mesurer des émissivités

Au regard des premières mesures réalisées, nous nous sommes demandés, si en définitive, notre

ne pouvait-il pas nous servir à mesurer des émissivités ?

t, si on reprend le principe du point précédent (1) Pourquoi a-t-on une erreur de mesure

Toujours en partant des mêmes formules, on peut calculer, en connaissant la température de surface

réelle du corps (T) ainsi que la température mesurée par le thermomètre infrarouge (T

la puissance surfacique rayonnée par un corps d’émissivité α est :

�������é� � . � . �

Le thermomètre infrarouge récupère une partie de cette énergie surfacique, en considérant que le

é (moyenne dans les matériaux utilisés dans la construction des bâtiments)

Le thermomètre infrarouge en déduit une température mesurée, en considérant que cette puissance

�������é� � . ������é� . ��������

2017

7

à la température T = 230

m)

Cette valeur est donc

pourquoi le thermomètre mesure des températures fausse dans le cas de corps

il de mesurer des émissivités ?

Au regard des premières mesures réalisées, nous nous sommes demandés, si en définitive, notre

?

on une erreur de mesure ?) :

Toujours en partant des mêmes formules, on peut calculer, en connaissant la température de surface

réelle du corps (T) ainsi que la température mesurée par le thermomètre infrarouge (Tmesurée),

Le thermomètre infrarouge récupère une partie de cette énergie surfacique, en considérant que le

é (moyenne dans les matériaux utilisés dans la construction des bâtiments)

Le thermomètre infrarouge en déduit une température mesurée, en considérant que cette puissance

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PIONEER

Comme ces deux puissances rayonnées sont les mêmes, nous en déduisons que

�������On peut donc en déduire l’émissivité du corps en calculant

En simplifiant les

Soit

Nous avons alors réalisé les manipulations suivantes

A l’aide d’une plaque chauffante, nous avons chauffé différents échantillons de cuivre, fer,

aluminium et zinc. La température de la plaque avoisinait les 230°C. Grâce au thermocouple, nous

avons mesuré la température réelle de la surface puis pour comparer nous avons m

dernière avec le thermomètre infrarouge.

Mesure de la température avec le thermocouple

Suite à cette expérience, nous avons répertorié ces températures dans un tableau et avons calculé

les émissivités correspondant aux différents matériaux.

Type de

matériaux

Température de

la source (°C)

aluminium 230

cuivre 230

fer 204

zinc 230

Comme ces deux puissances rayonnées sont les mêmes, nous en déduisons que :

������é� � . � . � � . ������é� . ��������

On peut donc en déduire l’émissivité du corps en calculant :

� � . ������é� . ��������. �

� � ������é� . ���������

� � ��������. *������� +

Nous avons alors réalisé les manipulations suivantes :

plaque chauffante, nous avons chauffé différents échantillons de cuivre, fer,

aluminium et zinc. La température de la plaque avoisinait les 230°C. Grâce au thermocouple, nous

avons mesuré la température réelle de la surface puis pour comparer nous avons m

dernière avec le thermomètre infrarouge.

Mesure de la température avec le thermocouple

Suite à cette expérience, nous avons répertorié ces températures dans un tableau et avons calculé

les émissivités correspondant aux différents matériaux.

Température de

la source (en K)

Température

mesurée (°C)

Température

mesurée (K)

503,15 73 346,15

503,15 60 333,15

477,15 101 374,15

503,15 83 356,15

2017

8

:

plaque chauffante, nous avons chauffé différents échantillons de cuivre, fer,

aluminium et zinc. La température de la plaque avoisinait les 230°C. Grâce au thermocouple, nous

avons mesuré la température réelle de la surface puis pour comparer nous avons mesuré cette

Suite à cette expérience, nous avons répertorié ces températures dans un tableau et avons calculé

Température

Emissivité

calculée

Emissivité

donnée

0,21 0,2 – 0,55

0,18 -

0,36 0,14 - 0,38

0,24 0,1

Page 10: PIONEER - UdPPC · recouverte de peinture noire, sur une plaque leurs températures à l’aide du thermocouple liquide) et du thermomètre infrar Voici les résultats obtenus : sivité

PIONEER

Nous constatons que les émissivités que nous avons calculées sont très proches de celles données

mise à part pour le cuivre dont nous n’avons pas su choisir le type de surface d

comparaison.

V. Les problèmes liés à notre choix technique pour la mesure de la

température.

1) Le problème lié à la rencontre de matériau de faible émissivité

Montrons, à présent, que la faiblesse de l’émissivité d’un corps peut nous amene

température suffisamment erronée pour mettre en péril notre robot.

Encore une fois nous traiterons cette partie en traitant un exemple précis.

Imaginons donc que l’on mesure, avec un thermomètre infrarouge, la température d’une surface

constituée de zinc (dont l’émissivité est

La puissance surfacique rayonnée sera alors

Comme cette puissance est en fait ra

Et que ces deux puissances rayonnées sont les mêmes, nous en déduisons que

�������Ainsi

Soit en simplifiant par

� �D’où

Soit enfin :

L’application numérique correspondant à l’exemple envisagé

Nous constatons que les émissivités que nous avons calculées sont très proches de celles données

mise à part pour le cuivre dont nous n’avons pas su choisir le type de surface d

Les problèmes liés à notre choix technique pour la mesure de la

Le problème lié à la rencontre de matériau de faible émissivité

Montrons, à présent, que la faiblesse de l’émissivité d’un corps peut nous amene

température suffisamment erronée pour mettre en péril notre robot.

iterons cette partie en traitant un exemple précis.

que l’on mesure, avec un thermomètre infrarouge, la température d’une surface

(dont l’émissivité est � � 0,10) ������é� � 90°(

������é� � 363'

La puissance surfacique rayonnée sera alors :

�������é� � . ������é� . ��������

Comme cette puissance est en fait rayonnée par la surface d’émissivité � :

�������é� � . � . �

ces deux puissances rayonnées sont les mêmes, nous en déduisons que :

������é� � . � . � � . ������é� . ��������

� �. ������é� . ��������. �

�������é� . ��������� � ������é� . ���������

� � ,������é� . ����������

� � ������é� . ,����������

L’application numérique correspondant à l’exemple envisagé :

2017

9

Nous constatons que les émissivités que nous avons calculées sont très proches de celles données,

mise à part pour le cuivre dont nous n’avons pas su choisir le type de surface de référence pour la

Les problèmes liés à notre choix technique pour la mesure de la

Montrons, à présent, que la faiblesse de l’émissivité d’un corps peut nous amener à une mesure de

que l’on mesure, avec un thermomètre infrarouge, la température d’une surface

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PIONEER

Soit

On voit que dans cet exemple « extrême

l’erreur de mesure pourrait être totalement dommageable pour notre

2) Qu’en est-il des roches que notre robot pourrait rencontrer

Pour répondre à cette question, nous avons empru

Sciences de la Vie et de la Terre de notre lycée pour mesurer leurs émissivités.

Nous avons placé différents type

mesuré leurs températures de surface à l’aide du thermomètre infrarouge et avons, comme pour

l’expérience précédente, calculé leurs émissivités respectives

Type de

roche

Température de

l'étuve (°C)

Bauxite 81

Calcaire

oolitique

81

Granite 81

Gabbro 81

Péridotite 81

Basalte 81

� � 363 � �0,950,1� � 638'

� � 638'

� � 364°(

extrême » (dans le choix du matériau et donc de son émissivité),

rreur de mesure pourrait être totalement dommageable pour notre robot.

es que notre robot pourrait rencontrer ?

ette question, nous avons emprunté des échantillons de roche au laboratoire des

a Terre de notre lycée pour mesurer leurs émissivités.

Nous avons placé différents types de roches dans une étuve à 81°C environ. Par la suite, nous avons

mesuré leurs températures de surface à l’aide du thermomètre infrarouge et avons, comme pour

ence précédente, calculé leurs émissivités respectives :

Température de

l'étuve (en K)

Température

mesurée (°C)

Température

mesurée (K)

354,15 83,4 356,55

354,15 82 355,15

354,15 81,6 354,75

354,15 81,4 354,55

354,15 83 356,15

354,15 84 357,15

2017

10

» (dans le choix du matériau et donc de son émissivité),

nté des échantillons de roche au laboratoire des

de roches dans une étuve à 81°C environ. Par la suite, nous avons

mesuré leurs températures de surface à l’aide du thermomètre infrarouge et avons, comme pour

Température

mesurée (K)

Emissivité

calculée

356,55 0,98

355,15 0,96

354,75 0,96

354,55 0,95

356,15 0,97

357,15 0,98

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PIONEER

Nous avons aussi recherché, sur internet

le sol Martien :

Matériaux sur Mars Formule chimique

Oxyde de silicium

Oxyde de fer

Oxyde d'aluminium

Oxyde de magnésium

Les émissivités obtenues ou données dans nos recherches montrent que même si le problème ne

semblerait pas aussi « extrême » que celui traité dans le 1), il n’en demeure pas moins que le capteur

de température pourrait donner des valeurs erronées.

De plus il nous semble que rien ne garantit que les roches rencontrées sur une planète visitée soit

celle que l’on peut tester sur Terre.

Le problème ne nous semble donc pas anecdotique.

3) Des pistes envisagées ?

Les corps étudiés dans ce dossier et ayant des faibles émissivités

Or les métaux ont la propriété de réfléchir les ondes électromagnétiques.

Notre professeur a donc suggéré

non les ondes électromagnétiques.

Pour essayer de mettre en œuvre cette réflexion, nous avons essayé de faire réfléchir une onde

électromagnétique sur une surface métallique.

Ne disposant que d’émetteur et récepteur d’ondes centimétriques et n’ayant aucun moyen de

mesure quantitative directe, nous avons pu aller plus loin pour le moment.

Cette réflexion reste cependant une piste de travail que nous comptons approfondir.

La deuxième piste provient de nos recherches sur le sujet.

Mars, Curiosity. Ce dernier doit également détecter les zones chaudes afin de pouvoir les é

pas être détruit. Nous savons qu’il est muni d’un laser qui détecte et analyse à distance le type de

roche rencontré. Si notre robot était pourvu de ce même

saurait à l’avance la nature de l’obstacle à franchir ains

cette information au robot qui corrigerait l’information donnée par le thermomètre infrarouge.

Nous ne savons pas réellement comment ce laser fonctionne mais allons par la suite faire des

recherches sur le sujet.

sur internet, des valeurs d’émissivité que nous pourrions rencontrer

Formule chimique Part du sol martien (%) Emissivité trouvée

SiO2 44

Fe2O3 17 0,5

Al2O3 7 0,2

MgO 6 0,2

és obtenues ou données dans nos recherches montrent que même si le problème ne

» que celui traité dans le 1), il n’en demeure pas moins que le capteur

de température pourrait donner des valeurs erronées.

e que rien ne garantit que les roches rencontrées sur une planète visitée soit

sur Terre.

Le problème ne nous semble donc pas anecdotique.

Les corps étudiés dans ce dossier et ayant des faibles émissivités sont principalement des métaux.

Or les métaux ont la propriété de réfléchir les ondes électromagnétiques.

otre professeur a donc suggéré de trouver un moyen de tester si la surface mesurée

non les ondes électromagnétiques.

Pour essayer de mettre en œuvre cette réflexion, nous avons essayé de faire réfléchir une onde

électromagnétique sur une surface métallique.

Ne disposant que d’émetteur et récepteur d’ondes centimétriques et n’ayant aucun moyen de

cte, nous avons pu aller plus loin pour le moment.

Cette réflexion reste cependant une piste de travail que nous comptons approfondir.

La deuxième piste provient de nos recherches sur le sujet. La NASA a, en effet, envoyé un robot sur

Mars, Curiosity. Ce dernier doit également détecter les zones chaudes afin de pouvoir les é

pas être détruit. Nous savons qu’il est muni d’un laser qui détecte et analyse à distance le type de

Si notre robot était pourvu de ce même instrument d'analyse, on suppose qu’ainsi il

saurait à l’avance la nature de l’obstacle à franchir ainsi que son émissivité et pourrait transmettre

cette information au robot qui corrigerait l’information donnée par le thermomètre infrarouge.

Nous ne savons pas réellement comment ce laser fonctionne mais allons par la suite faire des

2017

11

us pourrions rencontrer sur

Emissivité trouvée

-

0,5 – 0,9

0,2 - 0,55

0,2 – 0,5

és obtenues ou données dans nos recherches montrent que même si le problème ne

» que celui traité dans le 1), il n’en demeure pas moins que le capteur

e que rien ne garantit que les roches rencontrées sur une planète visitée soit

sont principalement des métaux.

mesurée réfléchissait ou

Pour essayer de mettre en œuvre cette réflexion, nous avons essayé de faire réfléchir une onde

Ne disposant que d’émetteur et récepteur d’ondes centimétriques et n’ayant aucun moyen de

Cette réflexion reste cependant une piste de travail que nous comptons approfondir.

envoyé un robot sur

Mars, Curiosity. Ce dernier doit également détecter les zones chaudes afin de pouvoir les éviter et ne

pas être détruit. Nous savons qu’il est muni d’un laser qui détecte et analyse à distance le type de

, on suppose qu’ainsi il

i que son émissivité et pourrait transmettre

cette information au robot qui corrigerait l’information donnée par le thermomètre infrarouge.

Nous ne savons pas réellement comment ce laser fonctionne mais allons par la suite faire des

Page 13: PIONEER - UdPPC · recouverte de peinture noire, sur une plaque leurs températures à l’aide du thermocouple liquide) et du thermomètre infrar Voici les résultats obtenus : sivité

PIONEER

VI. Conclusion

En conclusion, pour le besoin essentiel du robot qui, nous le rappelons est d’anticiper les

obstacles hostiles sur son chemin qui résident essentiellement dans les zones chaudes, ils nous

incombent de munir son système d’un thermomètre infr

une distance suffisante dans le but de préserver ses composants.

Le problème majeur auquel nous avons été confronté fut de résoudre la problématique causée

par l’émissivité des corps gris, et essentiellement celui

pallier en insérant un programme au robot dont la fonction est d’identifier au préalable la nature du

corps, connaître son émissivité, et ainsi compléter les données acquises pour permettre au capteur

d’obtenir la température réelle du corps mesuré.

VII. Remerciements

Avant de commencer nous tenions à vous dire que c’était pour nous un honneur sincère et que

nous portions un immense intérêt à notre présence dans ces

bien évidemment, jamais survenue sans le précieux concours de nos professeurs sans lesquels rien

de tout cela n’aurait été permis. Ce projet nous intéresse vraiment car il lie différentes disciplines et

nous apporte des connaissances auxquelles nous n'aurions pas pu accéd

On manie différentes notions de physique toutes aussi intéressantes les unes que les autres et en

approfondissant certaines. C'est un atout pour nous car pour la poursuite de nos études nous serons

peut-être amenés à les réutiliser, à les étudier or nous les maîtriserons déjà ce qui nous permettra de

comprendre les choses plus vite et de ne pas rester dans le flou du fait des expériences que nous

avons mené et qui sont liées à cela. Les voyages sur d'autres planètes, savoir

des découvertes qui pourraient révolutionner le monde, changer notre vision est fascinant et grâce à

ce projet nous allons savoir comment cela est possible, comment un robot peut aller dans l'espace et

s'adapter à des environnements

plus, les professeurs qui nous encadrent sont vraiment motivés par ce projet, nous soutiennent et

nous apportent toute l'aide nécessaire pour mener à bien celui

VIII. Bibliographie

http://gte.univ-littoral.fr/workspaces/documents

rayonnement/downloadFile/file/ray

https://fr.wikipedia.org/wiki/Thermocouple

http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/bilan

http://www.sodielec-berger.fr/files/39/emissivite

En conclusion, pour le besoin essentiel du robot qui, nous le rappelons est d’anticiper les

obstacles hostiles sur son chemin qui résident essentiellement dans les zones chaudes, ils nous

incombent de munir son système d’un thermomètre infrarouge capable de détecter ces obstacles à

une distance suffisante dans le but de préserver ses composants.

Le problème majeur auquel nous avons été confronté fut de résoudre la problématique causée

par l’émissivité des corps gris, et essentiellement celui des métaux qui est faible. Nous avons pu y

pallier en insérant un programme au robot dont la fonction est d’identifier au préalable la nature du

corps, connaître son émissivité, et ainsi compléter les données acquises pour permettre au capteur

a température réelle du corps mesuré.

Avant de commencer nous tenions à vous dire que c’était pour nous un honneur sincère et que

nous portions un immense intérêt à notre présence dans ces Olympiades, présence qui ne serait,

jamais survenue sans le précieux concours de nos professeurs sans lesquels rien

de tout cela n’aurait été permis. Ce projet nous intéresse vraiment car il lie différentes disciplines et

nous apporte des connaissances auxquelles nous n'aurions pas pu accéder si nous ne l'avions pas fait.

On manie différentes notions de physique toutes aussi intéressantes les unes que les autres et en

approfondissant certaines. C'est un atout pour nous car pour la poursuite de nos études nous serons

utiliser, à les étudier or nous les maîtriserons déjà ce qui nous permettra de

comprendre les choses plus vite et de ne pas rester dans le flou du fait des expériences que nous

avons mené et qui sont liées à cela. Les voyages sur d'autres planètes, savoir que nous pouvons faire

des découvertes qui pourraient révolutionner le monde, changer notre vision est fascinant et grâce à

ce projet nous allons savoir comment cela est possible, comment un robot peut aller dans l'espace et

s'adapter à des environnements qui nous sont inconnus et complètement différents du nôtre. De

plus, les professeurs qui nous encadrent sont vraiment motivés par ce projet, nous soutiennent et

nous apportent toute l'aide nécessaire pour mener à bien celui-ci.

littoral.fr/workspaces/documents-m-perrot/cours-

rayonnement/downloadFile/file/ray-IUT-poly.pdf?nocache=1275385568.86

https://fr.wikipedia.org/wiki/Thermocouple

lyon.fr/article/bilan-radiatif-terre1.xml

berger.fr/files/39/emissivite-materiaux.pdf

2017

12

En conclusion, pour le besoin essentiel du robot qui, nous le rappelons est d’anticiper les

obstacles hostiles sur son chemin qui résident essentiellement dans les zones chaudes, ils nous

arouge capable de détecter ces obstacles à

Le problème majeur auquel nous avons été confronté fut de résoudre la problématique causée

des métaux qui est faible. Nous avons pu y

pallier en insérant un programme au robot dont la fonction est d’identifier au préalable la nature du

corps, connaître son émissivité, et ainsi compléter les données acquises pour permettre au capteur

Avant de commencer nous tenions à vous dire que c’était pour nous un honneur sincère et que

lympiades, présence qui ne serait,

jamais survenue sans le précieux concours de nos professeurs sans lesquels rien

de tout cela n’aurait été permis. Ce projet nous intéresse vraiment car il lie différentes disciplines et

er si nous ne l'avions pas fait.

On manie différentes notions de physique toutes aussi intéressantes les unes que les autres et en

approfondissant certaines. C'est un atout pour nous car pour la poursuite de nos études nous serons

utiliser, à les étudier or nous les maîtriserons déjà ce qui nous permettra de

comprendre les choses plus vite et de ne pas rester dans le flou du fait des expériences que nous

que nous pouvons faire

des découvertes qui pourraient révolutionner le monde, changer notre vision est fascinant et grâce à

ce projet nous allons savoir comment cela est possible, comment un robot peut aller dans l'espace et

qui nous sont inconnus et complètement différents du nôtre. De

plus, les professeurs qui nous encadrent sont vraiment motivés par ce projet, nous soutiennent et

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