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TOUT S’ÉCOULE, RIEN NE RESTE TEL Jean-Michel Alberola, Francis Alÿs, Roy Arden, Richard Baquié*, Ulla von Brandenburg, Gerard Byrne, Mircea Cantor, Arnaud Claass, Marie Denis, Valie Export, Isabel Formosa, Hamish Fulton, Toni Grand, William Hunt, Karen Knorr, Jean-François Lecourt, Urs Lüthi, David Medalla, Adrian Paci, Yan Pei-Ming, Giuseppe Penone, Eric Poitevin, Bruno Serralongue. œuvres de la collection du Frac des Pays de la Loire kjjsjkjqsdbsqjbdkjsqbkjdbksqjbdksqjbdkjqsbdkjsqbkdjbkqsjbduebdjsbqkjdheuhdkjgdfgdfgfgdgfdgfgfgssssrtsqhkjdhuzhdkuqhskjduzgdiuqgskdugqskugdkqsugdqssfdjhsdhhhfghdhhhdhjf Exposition du 14 janvier au 31 mars 2012 L’ESPAL - 60-62 rue de l’Estérel - 72000 Le Mans
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Petit journal "Tout s'écoule rien ne reste tel"

Mar 29, 2016

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Jean-Michel Alberola, Francis Alÿs, Roy Arden, Richard Baquié, Ulla von Brandenburg, Gerard Byrne, Mircea Cantor, Arnaud Claass, Marie Denis, Valie Export, Isabel Formosa, Hamish Fulton, Toni Grand, William Hunt, Karen Knorr, Jean-François Lecourt, Urs Lüthi, David Medalla, Adrian Paci, Yan Pei-Ming, Giuseppe Penone, Eric Poitevin, Bruno Serralongue. œuvres de la collection du Frac des Pays de la Loire
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TOUT S’ÉCOULE, RIEN NE RESTE TELJean-Michel Alberola, Francis Alÿs, Roy Arden, Richard Baquié*, Ulla von Brandenburg, Gerard Byrne, Mircea Cantor, Arnaud Claass, Marie Denis, Valie Export, Isabel Formosa, Hamish Fulton, Toni Grand, William Hunt, Karen Knorr, Jean-François Lecourt, Urs Lüthi, David Medalla, Adrian Paci, Yan Pei-Ming, Giuseppe Penone, Eric Poitevin, Bruno Serralongue.œuvres de la collection du Frac des Pays de la Loire

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Exposition du 14 janvier au 31 mars 2012

L’ESPAL - 60-62 rue de l’Estérel - 72000 Le Mans

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Le temps politique« Le temps passe. La tentation de le laisser passer peut, parfois, sembler prudente, alors qu’elle est fatale au prince. C’est dans la capacité de prendre la décision appropriée au moment opportun que réside le succès. Qu’est-ce que le succès ? Conquérir le pouvoir et le conserver. » Josep Ramoneda, Le temps, Vite.Yan Pei-Ming artiste chinois installé en France depuis 1980 puise ses sujets dans l’imagerie de notre monde médiatique. En 1987, Ming revient sur le thème iconographique qui a marqué sa formation en Chine : le portrait du Grand Timonier, que la propagande du régime communiste a diffusé à des millions d’exemplaires. Visage en gros plan, à l’allure tourmentée, saturé de noir, de gris, comme taillé à la hache, l’image stéréotypée de Mao est ici mise à mal par la technique que l’artiste utilise.Aux côtés des hommes de pouvoir, les simples citoyens et leurs révoltes sont entrés dans l’histoire au XXe siècle grâce à la photographie. Dans les séries de Roy Arden et Bruno Serralongue, c’est le temps des luttes populaires qui est mis à l’honneur. Roy Arden, artiste canadien utilise des archives d’événements historiques afin d’examiner le rôle de la photographie dans la construction de la mémoire et de l’histoire. Polis est composée de deux séries superposées, l’une montrant des traces de lutte : des vitres sont brisées, des détritus jonchent le sol, des corps de mannequins gisent dans la rue. Au registre inférieur, se succèdent les étapes de la construction d’un bâtiment, à mi-chemin entre les buildings new-yorkais et certains édifices staliniens. Il s’agit de l’Hôtel de Ville de Vancouver, construit dans les années 1930, qui est ici juxtaposé

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L’exposition Tout s’écoule, rien ne reste tel - traduction de l’adage d’Héraclite « Panta Rei » - fait entrer en résonance un ensemble d’œuvres de la collection du Frac des Pays de la Loire qui se déploient dans les différents espaces de l’ESPAL sous la forme d’un parcours. L’accélération de nos vies modernes apparue au XXe siècle a bouleversé la relation que les hommes entretiennent avec le temps. Poser la question de la mesure du temps aujourd’hui se révèle donc riche d’interrogations sur l’homme et la nature, la vie et la mort, la mémoire, le présent et notre devenir. Abordée au travers d’œuvres des années 1970 à nos jours, telle une « Machine à explorer le temps », l’exposition se présente comme une invitation à réinvestir le présent. « Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé et à l’avenir. Nous ne pensons presque point au présent ; et si nous y pensons ce n’est que pour en prendre la lumière pour disposer de l’avenir. Ainsi nous ne vivons jamais mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais. » Pascal, Pensées

change d’apparence. Tour à tour jeune ou vieux, homme ou femme, élégant ou vulgaire, il pose face à l’objectif de manière théâtrale, tel un sujet malléable et transformable. Le diptyque photographique intitulé Just another story about leaving, appartient à une série au travers de laquelle l’artiste aborde la question de l’empreinte inéluctable du temps sur les êtres. Dans la partie gauche, l’artiste apparaît vieilli, l’air sérieux, grave, sombre, fixant l’objectif pour ainsi établir avec le spectateur un face à face troublant, qui ne laisse pas indifférent. Dans la partie droite figure un détail d’un intérieur banal, faisant de la vieillesse et de la mort un sujet commun, auquel les humains sont inévitablement condamnés. L’autoportrait de Jean-François Lecourt, Tir dans l’appareil photographique, représente une mise à mort de l’image de l’artiste. Rapprochant le procédé de fixation du temps qu’incarne la photographie, avec celle de fixer définitivement l’état d’un être par la mise à mort, l’artiste tire à balle réelle sur l’objectif. Vieillissement, mise à mort, ou mise en danger, les artistes se mettent en scène dans des œuvres placées sous le signe des « Memento Mori »- locution latine qui signifie « souviens-toi que tu mourras ». Ainsi l’installation de l’artiste anglais William Hunt, Forgot Myself Looking at you (je me suis oublié en vous regardant), est composée du décor et du film résultant d’une performance réalisée par l’artiste (sur une invitation du Frac) en 2009. Disposé devant une tribune entouré de miroirs, William Hunt a peu à peu recouvert son visage de plâtre ne respirant plus que grâce à un harmonica. Avant de manquer définitivement de souffle, l’artiste a retiré ce masque, comme un geste ultime de survie. Le temps de la performance a été déterminé par la résistance de l’artiste, jusqu’à l’épuisement de ses forces.Le genre de la Danse macabre, qui est aussi le titre de l’œuvre d’Ulla von Brandenburg (Tanz, Makaber) a précédé le genre des vanités. Très largement illustré au Moyen-Âge, il en revêt le même sens. Ulla von Brandenburg le remet en scène en invitant le visiteur à traverser un

rideau derrière lequel un film diffuse l’image d’un squelette se livrant à des mouvements de pantin désarticulé. La mort est ici plus rieuse : « Les danses macabres médiévales comme toutes les représentations qui mettent en scène des squelettes animés, font fonctionner une forme de « comique de répulsion » : un rire déclenché par le trouble de voir les règles de la nature transgressées par l’animation d’une figure de la mort ». Catherine Grenier, les vanités dans l’art contemporain.

La Vanité ou nos vies éphémèresAu XVIIe siècle, un nouveau genre de peintures appelé « Vanité » s’épanouit et rencontre un grand succès dans les pays catholiques. Ce genre illustre de façon symbolique le thème philosophique de l’inéluctabilité de la mort, de la fragilité des biens terrestres et de la futilité des plaisirs. « La vanité dit d’abord la métamorphose, l’instabilité des formes du monde, des articulations de l’être, la perte d’identité et d’unité, qui le livre au changement incessant ; elle dit le monde en état de chancellement, la réalité en état d’inconstance et de fuite. » Louis Marin, Les traversées de la VanitéCe thème qui met en lumière l’effet du temps sur les êtres, connaît depuis le milieu du XXe siècle un véritable renouveau. Pour représenter le temps qui passe, le vieillissement est un artifice dont se servent les peintres classiques comme les artistes contemporains. Urs Lüthi artiste suisse se met en scène depuis les années 1970 dans des séries de photographies dans lesquelles il

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aux souvenirs des émeutes ouvrières de 1938. Deux temps, deux événements, que l’artiste rapproche pour mieux faire ressortir la toute puissance d’un pouvoir politique autoritaire. L’œuvre photographique de Bruno Serralongue se concentre sur des grands rassemblements politiques internationaux. En 2008, l’organisation des jeux olympiques d’été a été confiée à la Chine. Tout le long du parcours de la flamme olympique, des manifestants ont dénoncé l’atteinte portée aux droits de l’homme et à la liberté d’expression en Chine. Les tibétains en exil ont saisi cette occasion unique pour lancer des manifestations de grandes ampleurs qui ont été durement réprimées par l’armée chinoise. Les 12 photographies de la série présentée montrent les manifestations des tibétains protestant contre le passage de la flamme olympique au Tibet.Alors que dans la photographie d’Adrian Paci, Centro di permanenza temporanea (centre de rétention), c’est le temps de l’exil, comme suspendu, arrêté qui est mis en scène… Une promesse de terre qui semble éternellement en attente.

L’animal, mort ou vifEmpaillé, vivant, mort, intégré à l’œuvre, l’animal fournit à l’art contemporain un matériau riche d’informations, inquiétant parce que proche de l’homme et souvent utilisé à ce titre comme succédané de l’être humain. La projection du film Deeparture de Mircea Cantor pose la question de l’instinct, l’homme l’a-t’il conservé ? L’a-t-il perdu ? Dans un espace qui ressemble à une galerie d’art contemporain un loup et une biche se font face. La peur de l’animal en position de faiblesse est palpable, un drame est peut-être en train de se préparer. Mais hors du contexte naturel, le loup est-il encore un animal sauvage ? La mise à mort de la biche est-elle imminente ? The Banquet de Francis Alÿs présente

la Ligurie, et c’est tout naturellement qu’une de ses premières œuvres a pris la forme d’une intervention dans la forêt voisine de son village natal. L’intervention consistait d’abord à photographier sa main saisissant le tronc d’un jeune arbre, puis, à prendre un moulage métallique de cette main au même endroit. Une photographie prise quelques années après montre la main absorbée par le végétal. La main s’est pour ainsi dire fossilisée tandis que l’arbre continuait à pousser. Penone propose là une méditation sur la durée, sur le passage du temps et sur la capacité de la Nature à intégrer et harmoniser les différents apports de l’homme. Le Divan de Marie Denis recouvert de mousse après avoir été laissé quelques années en extérieur, prolonge cette vision d’une nature qui compose, crée, envahit et prolifère au fil du temps.Gerard Byrne quant à lui cherche dans la nature les traces du passé dans le présent. Sa méthode : réinventer l’histoire avec ses clichés. Les 3 photographies présentées, aux couleurs artificielles et presque irréelles ont été réalisées en Irlande, son pays natal et celui de Samuel Beckett. C’est en référence à cet auteur que l’artiste a recherché dans le paysage irlandais le décor de la première scène de la pièce « En attendant Godot » : un arbre mort au bord d’une route de campagne à la tombée de la nuit. Une nuit d’attente interminable, d’ennui qui s’achève avec l’aube.

une courte séquence filmique diffusée en boucle, dans laquelle on aperçoit un chien aboyant devant un ressac de vagues à de probables oiseaux situés hors-champs. L’animal enjoué évoque l’innocence de celui qui n’est pas conscient de sa propre mort, angoisse ultime de l’homme. Dans les photographies et les films de Francis Alÿs, le chien incarne la figure par excellence de l’errance, de la liberté de ceux qui n’ont pas à se soucier des contraintes d’un temps fractionné par le rythme d’un travail journalier.L’animal figé par la mort est un sujet classique, qui peut faire écho à des représentations tels que les trophées de chasse qui mettent à l’honneur la domination de l’homme sur l’animal - Le chevreuil mort photographié par Éric Poitevin - ou l’emprisonnement de l’animal dans un souci de conservation - la sculpture de Tony Grand réalisée à partir de poissons enserrés dans une résine transparente. Chez ce dernier le vivant est momifié dans une chrysalide à l’aspect visqueux que l’artiste définit comme « un moment de décomposition qui dure. »

Le temps à l’œuvre dans la natureLa nature a cela de fascinant : elle renaît chaque année au printemps inlassablement après s’être assoupie de longs mois. Elle est aussi celle qui donna la première une certaine mesure du temps diurne et nocturne. Source d’inspiration des artistes, elle est depuis le milieu du XXe siècle un de leurs matériaux de prédilection. Comme de nombreux artistes du Land Art, Hamish Fulton a fait de la nature son atelier, et de la marche son mode opératoire. Chacune de ses longues traversées se concluent par une photographie comme en 1989 lors d’un voyage en France pendant près d’un mois, au cours duquel il réalise cette œuvre The Heron Stands and Waits, une manière de témoigner d’un respect qui amène l’artiste à ne pas intervenir dans le paysage mais seulement à le mettre en image.L’œuvre de Penone a été marquée par une enfance paysanne dans la région de

Pause – En attendant le présent Le temps suspendu ou figé que la peinture et la photographie illustrent, ce temps de pause et de pose, est celui aussi bien de la pensée (illustré par La pause du peintre de Jean-Michel Alberola), de l’instant que l’on veut figer (la pose de Valie Export devenu corps-objet), ou du sommeil ce temps nécessaire qui permet d’arrêter ce flux continu pour plonger dans la rêverie et l’imaginaire (Karen Knorr).La perception du temps a subi de profondes modifications au cours du XXe siècle : « Les mouvements (quelles que soient les variétés de déplacements qu’on inclut sous ce terme) peuvent, entre autres points de vue, sinon se classer du moins s’ordonner selon celui de la vitesse. Or il se trouve que la vitesse est parmi les paramètres de la vie des hommes celui qui a subi l’évolution la plus spectaculaire depuis l’aube de l’humanité. Vitesse des transports des choses, des personnes ou des informations (…), les vitesses que nous produisons se sont accélérées dans des propositions si considérables que c’est tout notre rapport au temps, notre temporalité, qui s’en est trouvé affecté. Umberto Eco, Le temps, Vite Mais l’accélération appelle aussi son contraire, le ralenti, ainsi que l’ensemble des modulations et variations de tempo

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Ce journal est édité à l’occasion de l’exposition :

TOUT S’ÉCOULE, RIEN NE RESTE TELJean-Michel Alberola, Francis Alÿs, Roy Arden, Richard Baquié*, Ulla von Brandenburg, Gerard Byrne, Mircea Cantor, Arnaud Claass, Marie Denis, Valie Export, Isabel Formosa, Hamish Fulton, Toni Grand, William Hunt, Karen Knorr, Jean-François Lecourt, Urs Lüthi, David Medalla, Adrian Paci, Yan Pei-Ming, Giuseppe Penone, Eric Poitevin, Bruno Serralongue.

œuvres de la collection du Frac des Pays de la Loire

du 13 janvier au 31 mars 2012

horaires d’ouverture : lundi : 14h à 17hmardi et mercredi : 10h à 18h30jeudi : 14h à 18hvendredi : 10h-18hsamedi : 10h-17h Horaires modifiés pendant les vacances scolaires. Visite guidée et brunch : le dimanche 5 février à 11h30 et 15h30, dans le cadre des «Dimanches à L’espal»

entrée libre

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L’espal 60-62 rue de l’Estérel 72000 Le Mans

renseignements et réservations : T. 02.43.50.21.50 ou www.espal.net

bdsjqhbdsnqjndkjkjjsjkjqssqjhjhckqssqsjqsjsshdjhq L’Ellipse de Dominique Blais (œuvre acquise par le Frac en 2010) est présentée à l’école des Beaux-arts du Mans du 12 janvier au 3 février 2012.bdsjqhbdsnqjndkjkjjsjkjqssqjhjhckqssqsjqsjsshdjhq

Frac des Pays de la LoireFonds régional d’art contemporainLa Fleuriaye, Bd Ampère44470 CarquefouT. 02 28 01 50 00 / F. 02 28 01 57 67

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Le Frac des Pays de la Loire bénéficie du soutien de l’État - Direction régionale des affaires culturelles et du Conseil régional des Pays de la Loire.

-* œuvre de la collection de Didier Larnac

que permet le mouvement. Face à ce constat d’impuissance de l’homme à interrompre le cours des choses, à figer ou même dilater le temps, décélérer s’offre comme un choix possible. Devant le spectacle qu’offre l’œuvre de David Medalla (une machine à produire de la mousse) nous ne pouvons qu’être happés par le ballet d’un mouvement perpétuel, par l’éclosion et l’évanouissement de sculptures éphémères. La lenteur minérale de formation de cette matière fragile évoque la vie elle-même dans chacun de ses moments (naissance, croissance, disparition). Telle une promesse de prendre la mesure de son temps et de réinvestir le mode présent.

texte : Vanina Andréani

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légendes :

couverture- Gerard Byrne, Somewhere between Tonygarrow and Cloon Wood, below Prince Williams Seat, Glencree, co. Wicklow , 2006. (détail)01-Isabel Formosa, De vanitate motus, 1992cliché Bernard Renoux02-Urs Lüthi, Just another story about leaving, 1974cliché Pierre Chapalain03-Jean-François Lecourt, Tir dans l’appareil photographique, 1985œuvre réalisée dans le cadre des IIe Ateliers Internationaux du Frac des Pays de la Loirecliché : Jean-François Lecourt04- Bruno Serralongue, Rise up, Resist, Return (New Delhi et Dharamsala), Avril 2008, 2008cliché : Bruno Serralongue05- Giuseppe Penone, Alpi marittime, 1968 - 197306- Mircea Cantor, Deeparture, 2005cliché : Mircea Cantor07- Francis Alÿs, The Banquet, 1994cliché : Francis Alÿs08- Karen Knorr, A mood of Highly Coloured Naturalismde la série Country Life, 1984cliché Bernard Renoux09-Yan Pei-Ming, Portrait de Mao, 1990cliché Bernard Renoux

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