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oncle Vania Serge Lipszyc les trois sœurs Volodia Serre la cerisaie Paul Desveaux 13 oct 11 déc 2o1o
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oncle Vania Serge Lipszyc les trois sœurs Volodia Serre la ...

Jun 16, 2022

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oncle Vania Serge Lipszyc les trois sœurs Volodia Serre la cerisaie Paul Desveaux 13 oct › 11 déc 2o1o

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cycle TchekhovTout amoureux français de Tchekhov est un jour traversé par un doute qui, comme une jalousie, obscurcit son plaisir : pourra-t-il jamais le comprendre vraiment, le saisir dans toute la puissance de son talent, rire, pleurer avec lui… tout cela sans être russe ? Si cette question revient avec tant d’insistance, ce n’est sans doute pas seulement dû aux disparités (parfois abyssales !) des traductions, à l’étrangeté de l’alternance des surnoms et des noms patronymiques, ou à la mystérieuse longueur des verstes 1. Car nous ne sommes pas perdus en territoire exotique mais, au contraire, prisonniers d’une image (voire d’une imagerie) familière, et sans doute notre trouble vient-il du fait que le théâtre de Tchekhov, inlassablement présenté sur les scènes du monde entier, a façonné par sa vitalité même un monde arrêté dans le temps, un monde stylisé, étrange et familier, que par défaut, par ignorance ou par affection, nous appelons “Russie”. La question se pose alors autrement, aussi énigmatique que celle, à jamais irrésolue, de l’œuf et de la poule : qui fut, dans notre esprit, le premier, Tchekhov ou cette Russie ? Qui est l’un, qu’est l’autre, et comment séparer les deux ? Jeunes femmes regardant tomber la neige, blanches ombrelles, vieux serviteurs rhumatisants et chaleureuses nourrices, médecins ironiques et amoureuses déçues… Sont-ils vraiment notre idée du peuple russe ou des personnages de Tchekhov, qui, par-delà les époques et les alphabets, parlent avec notre voix ? Car sous le tintement métallique des feuilles de bouleaux, sous le fracas des balala kas et le glouglou du samovar retentissent nos plus amères déceptions, nos plaintes intimes et nos menues lâchetés, nos tentations inassouvies, nos espoirs…

SÉRÉBRIAKOV Bon admettons, je vous dégoûte, je suis un égo ste, un despote – mais moi, dans ma vieillesse, franche-ment, n’ai-je pas droit à l’égo sme ? N’ai-je pas gagné ce droit ? 2

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Si, au-delà de l’Histoire et de la géographie, Tchekhov restitue les passions et les comportements avec une telle acuité, c’est sans doute parce qu’il aura passé sa vie à ausculter, à écouter, à sentir et à diagnostiquer. Tout au long de sa courte vie, son travail de médecin l’aura occupé tout autant que son travail d’écrivain (ajoutons à cela que, de 1897 jusqu’à sa mort en 1904, le quotidien de Tchekhov aura été le plus souvent déterminé par sa propre condition de malade). Imagine-t-on les heures passées à recueillir les plaintes, à écouter les récits les plus secrets, à palper, à soulager, à prévoir ? De quoi appréhender la diversité humaine dans sa plus absolue nudité, de son âme à ses viscères… De l’eucharistie à l’ADN, il n’y a pas de meilleur témoin que le corps, pas de plus ultime révélateur, toutes les culpa-bilités, toutes les douleurs s’y manifestent et s’y inscrivent, toutes les passions aussi. D’année en année, d’expérience en expérience, Tchekhov aura examiné une multitude de corps, jusqu’à parcourir l’intégralité du corps social : dans le dispensaire d’une petite ville de province (où résident les militaires en garnison qu’on retrouvera dans Les Trois Sœurs), puis dans les banlieues moscovites, dans la colonie pénitentiaire de l’ le de Sakhaline où, alors que ses premiers recueils ont déjà fait de lui un écrivain à succès, il part étudier la vie des détenus au péril de sa propre santé (suscitant l’étonnement de son entourage puis la perplexité de ses biographes). Il aura aussi exercé sans relâche pendant une épidémie de choléra où, seul médecin du district, il reçoit la charge de la population de vingt-cinq villages. Jusqu’à la fin de sa vie, quand il s’installe à Yalta dans l’espoir de sa propre guérison, mais qu’il n’en continue pas moins de soigner, bénévolement le plus souvent, les milliers de paysans minés comme lui par la tuberculose “qui arrivaient sans un sou en poche d’aussi loin qu’Odessa, Kichinev, Kharkov, simplement parce qu’ils avaient ouï dire que Tchekhov habitait Yalta”. 3

1 Mystère facile à dissiper : une verste mesure 1066,8 mètres | 2 Oncle Vania 3 Korne Tchoukovski, “Mon ami Tchekhov”, Atlantic Monthly, 1947 | 4 La Cerisaie

GAEV Quand on propose un grand nombre de remèdes pour guérir une maladie, ça veut dire que la maladie est incura-ble. Je réfléchis, je me triture les méninges, je vois beaucoup de remè-des, vraiment beau-coup, et ça veut dire qu’au fond, je n’en vois aucun. 4

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L’œuvre de Tchekhov, quelques pièces et des centaines de nouvelles, porte la marque de cette vie passée au plus proche de l’humain, de cet humanisme incarné. C’est avec toute la bienveillance d’un médecin qu’il donne vie à ses personnages, objectif comme un tableau clinique, compatissant à la douleur, s’amusant des vanités, décelant patiemment les symptômes et leurs possibles conséquences. Quelle blessure va se muer en gangrène ? Quelle toux annonce une fin prochaine ? Bien au-delà de la clinique, Tchekhov anticipe l’évolution des maux avec une justesse singulière. Ainsi dans Oncle Vania, Astrov dénonce les ravages de la déforestation et prédit les catastrophes écologiques à venir – et Vania de lui répondre que tout cela est bel et bon mais que ça ne l’empêchera pas de conti-nuer à mettre des bûches dans son poêle. Dans La Cerisaie – écrite en 1904 – , des discours de l’étudiant Trofimov sourdent déjà les idéaux de la révolution de 1917, auxquels répondent les prévisions terre-à-terre du marchand Lopakhine qui laissent entrevoir le capitalisme rageur de l’ère post-soviétique. Mais Lopakhine a beau prévenir, annoncer la multiplication extra ordinaire des datchas et des estivants, il parle non pas dans le vide mais dans la rumeur d’autres discours, certains enkystés dans le passé, d’autres cavalant vers un idéal avenir. Il en va ainsi la plupart du temps chez Tchekhov : les points de vue en ap-parence s’affrontent et se confrontent, mais, au vrai, ils se chevauchent et se catapultent, personne n’écoute personne et chacun aura raison à son tour. Paysans, aristocrates, anciens cerfs et ingénues, chacun détient un morceau de vérité, mais cette vérité a beau s’énoncer, on y reste sourd. Seul le spectateur peut contempler la vérité collective mise au jour par la juxtaposition des plaintes, des rêves, des aspirations contradictoires. “Je me suis mis à trembler d’enthousiasme devant votre talent, et à trembler de peur pour les gens, pour notre vie misérable, incolore”, écrit Maxime Gorki à Tchekhov après avoir vu Oncle Vania 5, ”Quel drôle de coup – et comme il est précis – vous avez frappé là !”

ASTROV Tous autant qu’ils sont, nos bons amis, ils pensent petite-ment, ils sentent petitement, et ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez – en un mot ils sont bêtes. Et ceux qui sont un peu plus éveillés, ceux qui comptent un peu plus, ils sont hysté-riques, rongés par l’analyse, la réflexion… 6

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Bien sûr, le seul exercice de la médecine ne suffit pas à faire un écrivain humaniste – il n’y a qu’à songer à Céline pour s’en convaincre. Dans la conférence qu’il consacre à Tchekhov, Vladimir Nabokov rappelle l’ampleur de son action individuelle : comment il fit ouvrir des bibliothèques et des cliniques, fonda le premier laboratoire d’études biologiques de Crimée, construisit des écoles pour les enfants des paysans, envoya ici et là des livres par cargaisons entières… “Heureux de vivre, dynamique, inépuisable, il ne se consacra pas seule-ment à décrire la vie mais à la transformer et à la construire. (…) Cette grande bonté coule dans toute l’œuvre littéraire de Tchekhov, mais avec lui, il ne s’agit pas de programme ou de message littéraire, c’est tout simplement la couleur naturelle de son talent.” 7

Une goutte de bonté suffit ainsi à colorer tous les êtres que Tchekhov présente ; chez lui, ni gentils ni méchants, ni grands ni petits – le spectateur est bien obligé de les aimer en bloc, avec leurs faiblesses et leurs mesquineries. Aucun des personnages d’Oncle Vania n’est un héros, chacun a renoncé ou s’y prépare, mais tous sont affligés d’une lucidité qui, si elle inhibe chez eux toute action, précipite en revanche l’empathie du spectateur : pas de conseil à donner, aucun jugement à porter que le personnage n’ait déjà porté sur lui-même. Même Natacha dans Les Trois Sœurs (que Tchekhov traite avec une rudesse qui lui est peu coutumière) trouve sa légitimité dans sa condi-tion de mère : vulgaire, sans doute, pragmatique, certes, mais face à la mélancolie et à la langueur velléitaire de son mari et de ses belles-sœurs, elle fait, en attendant, tourner le monde. Une opposition qui appara t également dans Oncle Vania et dans La Cerisaie : d’un côté, les rêveurs, incapables de comprendre que leur environnement chavire et se bouleverse, de l’autre, les réalistes, que gouvernent le concret et les intérêts à court terme et qui ne conçoivent ni ne considèrent la nostalgie. Que trouve-t-on d’autre dans cette petite humanité russo-tchekhovienne ? Des intellectuels clairvoyants mais immobiles, des aristocrates dont le décor s’effrite, des amoureuses déçues dans leurs rêves romantiques, cueillies et heurtées par la petitesse du concret, des malades tour à tour pathétiques et pitoya-bles et des médecins comme Astrov ou Tcheboutykine qui ne cessent de remâcher leur impuissance… Quant aux pathologies spécifiques aux écrivains, le bon docteur Tchekhov les examine également avec une science imparable. Dans la longue tirade de l’auteur Trigorine dans La Mouette, il dévoile une

IRINA Aujourd’hui, quand je me suis réveillée, quand je me suis levée, que j’ai fait ma toilette, brusque-ment, j’ai eu l’impression que tout était clair, pour moi, en ce monde, que je savais comment il fallait vivre. 8

5 Lettre datée de novembre 1898 | 6 Oncle Vania | 7 Vladimir Nabokov, Littératures, éd. Robert Laffont 8 Les Trois Sœurs

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LOPAKHINE Hier, j’ai vu une pièce de théâtre, très amusante.

LIOUBOV ANDREEVNA Je suis sûre qu’elle n’avait rien d’amu-sant. Plutôt que de regarder des pièces, vous tous, vous feriez mieux de vous regarder vous-mêmes.9

part de ses propres turpitudes : “Me voici qui parle avec vous, et je suis ému, et pourtant, je n’oublie pas qu’une longue nouvelle inachevée attend sur mon bureau. (…) Ou, si vous voulez, le jardin fleure l’héliotrope. Vite, j’inscris : parfum sucré et fade fleur de veuve, s’en souvenir pour décrire une soirée d’été.” Pour soigner cette mélancolie particulière, hélas, pas d’autre remède qu’écrire…

Dans ses Souvenirs, Stanislavski rapporte l’anecdote suivante : “‘Écoutez, dit un jour Tchekhov, assez fort pour que je puisse l’entendre, je vais écrire une nouvelle pièce, elle commencera comme ça : Quel silence merveilleux ! On n’entend ni oiseau, ni chien, ni coucou, ni hibou, ni rossignol, ni horloge, ni clochettes, et pas le moindre grillon.’ – C’était bien sûr, une pierre dans mon jardin.” En effet, si le jardin de Stanislavski était volontiers encombré d’un bric-à-brac d’accessoires naturalistes, les pièces de Tchekhov, elles, peuvent s’épanouir dans un total dépouillement – reposant sur le socle d’une observation fidèle, elles montent et s’élancent loin du réalisme. Un sentiment très vif soudainement éprouvé, le temps qui n’est pas celui de la saison, le train qui n’est pas là, les repas qu’on ne prend plus à l’heure habituelle : chaque pièce s’inaugure sous le signe d’une perturbation et porte l’impression d’un léger dérèglement, d’un discret décalage. Une série de déviations presque imperceptibles de l’axe suffisent à faire basculer la pièce tout entière dans une autre durée, une autre dimension, plus vaste, plus floue, insondable. Avec un humour vachard, le poète Ossip Mandelstam proposait de mettre fin aux Trois Sœurs dès la fin de l’Acte I en donnant à chacune un aller simple pour Moscou… Mais on peut penser que si tel avait été le cas, la pièce n’en aurait été que plus longue et plus tragique. Jamais les trois sœurs ne retrouveront Moscou, jamais Astrov ne sauvera les forêts. Varia, Sonia, Olga oublieront leurs chimères de mariage. Quant à la cerisaie, c’est une sorte de zombie : déjà disparue quand bien même elle se dresse encore, toujours vivante alors que les haches la suppriment de la surface du monde. Mais le monde de Tchekhov lui-même est sans arrêt en révolution, tournant entre la vie nouvelle, sans cesse rêvée et annon-cée, et la perte, annoncée elle aussi, de ce qui était : disparus les lacs, les élans, les cygnes, les coqs de bruyère, plus trace des ermitages

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et des moulins chers au docteur Astrov ; perdue, la recette qui per-mettait de conserver les cerises juteuses et sucrées ; oubliés, les mots d’italien d’Irina, le piano de Macha… Point besoin de clochettes ou de grillons pour rendre tout cela vivant – nous avons tous un Moscou ou une cerisaie, un Rosebud ou un temps perdu, que seule la mémoire, trompeuse, fait vivre.

On sait que Tchekhov concevait ses pièces comme des comédies, et qu’il était atterré lorsque les mises en scène de Stanislavski les transformaient en drames. Stanislavski, en retour, ne voyait rien de comique dans ses œuvres : “Je ne crains qu’une chose, c’est qu’au lieu d’une farce, ça donne une tragédissime tragédie. Il croit toujours, même aujourd’hui, que Les Trois Sœurs est une œuvre guillerette”, écrit-il alors que Tchekhov vient se s’atteler à La Cerisaie.10 Comédies ou tragédies ? Nabokov tranche finement dans cette tarte à la crème : “Les livres de Tchekhov paraissent tristes à ceux qui ont de l’humour ; je veux dire par là que seul le lecteur possédant le sens de l’humour est vraiment à même d’apprécier leur tristesse.” 11

Triste et drôle, la fin de l’écrivain Tchekhov pourrait être le final de l’une de ses pièces. Très affaibli par la tuberculose, il tente en juillet 1904 une ultime cure à Badenweiler, petite ville de la Forêt-Noire. Entouré de sa femme, la comédienne Olga Knipper, et de son médecin, il prononce en allemand un dernier diagnostic : “Ich sterbe” – “je meurs”. Plus confiant, son médecin lui propose un verre de champagne. “Cela fait longtemps que je n’ai plus bu de champagne”, répond Tchekhov, qui vide son verre avant de mourir. 12   texte Lola Gruber

9 La Cerisaie | 10 Lettre à Z. Sokolova, 7 septembre 1901 | 11 Vladimir Nabokov, Littératures, éd. Robert Laffont 12 Plusieurs biographes de Tchekhov ont émis des doutes sur cette scène devenue célèbre, insuffisamment attestée à leurs yeux. Ma se non è vero… | Les citations des pièces ainsi que les extraits des lettres et des Souvenirs de Stanislavski ont été traduits par André Markowicz et Françoise Morvan, aux éditions Babel.

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oncle Vaniatexte Anton Tchekhov mise en scène Serge Lipszyc 13 › 3o oct 2o1oassistant à la mise en scène Sylvain Méallet scénographie Sandrine Lamblin | lumières Jean-Louis Martineau | costumes Jean- Bernard Scotto | traduction et adaptation André Markovicz, Françoise Morvan

production : l’ARIA avec le soutien du Théâtre du Vésinet | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet

ensuite À l’issue de la représentation, Serge Lipszyc et l’équipe artistique du spectacle retrouvent le public au foyer-bar pour échanger à chaud sur le spectacle. au foyer-bar de l’Athénée entrée libre

mardi 19 octobre 2010

avec René Loyon Alexandre Vladimirovitch Sérébriakov, professeur à la retraite Judith d’Aleazzo Éléna Andréevna, sa femme Estelle Clément-Béalem Sofia Alexandrovna (Sonia), sa fille d’un premier mariage Danièle Gauthier Maria Vo nitska a, mère de la première femme du professeur Robin Renucci Ivan Petrovitch Vo nitski (Oncle Vania) Serge Lipszyc Mikha l Lvovitch Astrov, médecin Laurent Huon Ilia Ilitch Téléguine, propriétaire foncier ruiné Michèle Gaulupeau Marina, vieille nourrice Sylvain Méallet un valet de ferme

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texte Anton Tchekhov mise en scène Volodia Serre 4 › 2o nov 2o1o assistants à la mise en scène Pamela Ravassard, Laurent Labruyère | scénographie Marion Rivolier | costumes Hanna Sjödin assistée d’Émilie Kayser et Camille Lamy | maquillage et coiffure Nadine Bournazeau | lumières Jean-Luc Chanonat | son Frédéric Minière traduction et adaptation Lorène Ehrmann, Volodia Serre

production déléguée : Théâtre Romain Rolland de Villejuif | coproduction : Théâtre de l’Onde– Vélizy-Villacoublay, Compagnie La Jolie Pourpoise, Arcadi | en partenariat avec le Théâtre Jean Vilar – Suresnes, le Théâtre Boris Vian – Les Ulis, le Théâtre des Trois Pierrots–Saint-Cloud, le Centre Culturel des Portes de l’Essonne Athis-Mons et la Scène nationale 61 – Alençon | avec le soutien de la DRAC le-de-France, du Conseil Général du Val de Marne,

de la DRAC et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de l’Adami dans le cadre de l’aide à la création, du Jeune Théâtre National et du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet

La compagnie remercie Florence et Jean-Louis Serre très chaleureusement pour leur aide directe et indirecte, ainsi qu’Octave, Pauline, Annick et Patrick Janicot, Alexis Auffray, Michel Prevost, Jean-Claude Laigle, Bertrand Seyral, Sébastien Libessart, Nathan Minière, Maryvonne Dourver, Jeanne, Compagnie ARRT-Philippe Adrien, Compagnie l’Equipage, Un point Trois, FL décor, M. Bonnant, Audiolive, Pierre Barcelona, Flavien Querre et tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la création des Trois Sœurs. La compagnie remercie enfin toutes celles et ceux qui pourront se reconna tre parmi les images utilisées et qui nous sont chers.

les trois sœursavec Jacques Alric Féraponte Olivier Balazuc Verchinine François de Brauer Fédotik Carol Cadilhac Rode Juliette Delfau Natacha Mireille Franchino Anfissa David Geselson Touzenbach Anthony Paliotti Saliony Alexandrine Serre Olga Joséphine Serre Macha Léopoldine Serre Irina Volodia Serre Andre Jacques Tessier Tcheboutykine Marc Voisin Koulyguine

concert Orchestre de Paris musique russe Tane ev et Tcha kovski | concert conçu en résonance au texte de Tchekhovsamedi 13 novembre 2010 › 15 h (tarifs de 25 1 à 5 1)

ensuite À l’issue de la représentation, Volodia Serre et l’équipe artistique du spectacle retrouvent le public au foyer-bar pour échanger à chaud sur le spectacle. au foyer-bar de l’Athénée entrée libre

mardi 9 novembre 2010

café-débat Risque-t-on perdre sa vie à la rêver ? Ou, au contraire, les vies romancées sont-elles les plus belles de toutes ? En marge des représenta-tions des Trois Sœurs, Volodia Serre et son invité explorent l’univers des touchantes héro nes de Tchekhov à travers leurs interrogations… Rencontre animée par Lola Gruber. au foyer-bar de l’Athénée entrée libre

samedi 13 novembre 2010 17 h 30 › 18 h 3o

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la cerisaietexte Anton Tchekhov mise en scène Paul Desveaux 25 nov › 11 déc 2o1o assistant à la mise en scène Alexandre Delawarde | scénographie Paul Desveaux costumes Laurence Révillion | lumières Laurent Schneegans | musique Vincent Artaud | chorégraphie Yano Iatridès traduction et adaptation André Markovicz, Françoise Morvan

production déléguée : Compagnie L’héliotrope coproduction : Maison de la Culture de Bourges – Scène nationale, Arts 276 / Festival Automne en Normandie, Scène nationale d’Evreux – Louviers avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et de l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre | avec le soutien de l’ODIA Normandie / Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie et de Allopass – Groupe Hi-Media | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet | L’héliotrope est une compagnie conven-tionnée par la DRAC de Haute-Normandie et la Région Haute-Normandie.

La compagnie remercie Thierry Collet assisté par Rémy Berthier pour les effets magiques, Claude Desveaux et Bab.

ensuite À l’issue de la représentation, Paul Desveaux et l’équipe artistique du spectacle retrouvent le public au foyer-bar pour échanger à chaud sur le spectacle. au foyer-bar de l’Athénée entrée libre

mardi 30 novembre 2010

avec Vincent Debost Simeonov-Pichtchik, Boris Borissovitch Daniel Delabesse Gaev, Leonid Andreevitch Amandine Gaymard Douniacha Christophe Giordano Trofimov, Piotr Sergueevitch Christophe Grégoire Lopakhine, Iermola Alexeevitch Jean-Claude Jay Firs Fany Mary Charlotta Ivanovna Justine Moulinier Ania Océane Mozas Ranevska a, Lioubov Andreevna Gilian Petrovski Iacha Maëlle Poésy Varia Baptiste Roussillon Epikhodov, Semione Panteleevitch

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Tchekhov à l’écranEn partenariat avec le cinéma Le Balzac, un cycle de films

“Tchekhov à l’écran” adaptés de l’œuvre du dramaturge russe vous est proposé du 16 octobre au 15 décembre 2010.

Oncle Vania de Andre Konchalovsky urss, 1973, 90’ | La quiétude d’Ivan Petrovitch, l’oncle Vania, de sa mère et de sa nièce va être troublée par l’arrivée intempestive du beau-frère de Vania accompagné de sa petite famille.samedi 16 octobre, mercredi 20 octobre, samedi 23 octobre | séances à 11 h

La Petite Lili de Claude Miller France, 2003, 104’ | Transposition moderne de La Mouette, avec Nicole Garcia, Bernard Giraudeau, Ludivine Sagnier.mercredi 27 octobre, samedi 30 octobre, mercredi 3 novembre | séances à 11 h

Trois Sœurs de Margarethe Von Trotta Italie, 1987, 112’ | À l’occasion de l’anniversaire de leur plus jeune sœur, trois jeunes femmes et leur frère vont vivre des moments affectifs qui conditionneront le reste de leur vie.samedi 6 novembre, mercredi 10 novembre, samedi 13 novembre | séances à 11 h

La Dame au petit chien de Iossif Kheifitz urss, 1959, 90’ | Au bord de la mer, Gourov remarque Anna Sergueievna qui promène son chien et son ennui sur la grève. Une amitié amoureuse s’installe entre ces deux êtres qui souffrent de l’hypocrisie du monde. Mais ce qui devait n’être qu’un flirt de passage se transforme en une véritable passion.mercredi 17 novembre, samedi 20 novembre, mercredi 24 novembre | séances à 11 h

La Cerisaie de Michael Cacoyannis France-Grèce, 2000, 137’ | La cerisaie est en fleurs mais les finances sont au plus bas quand Ania et sa mère Lioubov reviennent au domaine familial. Splendide adaptation avec Charlotte Rampling, Alan Bates, Katrin Cartlidge.samedi 27 novembre, mercredi 1er décembre, samedi 4 décembre | séances à 11 h

Partition inachevée pour piano mécanique de Nikita Mikhalkov urss, 1977, 100’ | À l’occasion d’une réception, un instituteur de village retrouve son amour de jeunesse… Adaptation de Ce fou de Platonov et de trois nouvelles de Tchekhov.mercredi 8 décembre, samedi 11 décembre, mercredi 15 décembre | séances à 11 h

Cinéma Le Balzac 1 rue Balzac, 75008 Paris www.cinemabalzac.com | tarif préférentiel de 5 3 pour les abonnés de l’Athénée et les détenteurs d’un billet pour l’une des pièces de Tchekhov,cartes illimitées acceptées.

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et aussi à l’athénéeOrchestre de Paris musique russe Tane ev et Tcha kovski avec Antonin André- Requena et Pascale Meley violons Nicolas Peyrat alto Thomas Duran violoncelle L’Orchestre de Paris et l’Athénée s’associent et vous proposent ce concert en résonance au texte de Tchekhov Les Trois Sœurs.

samedi 13 nov 2o1o › 15 h

Fondation Royaumont récital Strauss, Pfitzner, Ravel, Chabrier, Brahms avec Dorothée Lorthiois soprano Martin Surot piano Guillaume Andrieux baryton Michaël Guido piano samedi 4 déc 2o1o › 15 h

Claire-Marie Le Guay Face à Face, concert à deux pianos Franz Liszt, Igor Stravinsky, Philippe Hersant, Johannes Brahms avec Claire-Marie Le Guay et Eric le Sage lundi 6 déc 2o1o › 2o h

Phi-Phi opérette d’Henri Christiné livret Albert Willemetz direction musicale Christophe Grapperon mise en scène Johanny Bert avec la Compagnie Les Brigands 16 déc 2o1o › 9 janv 2o11

Square de l’Opéra Louis-Jouvet 7 rue Boudreau 75009 Paris Mº Opéra, Havre-Caumartin, RER A Auber [email protected] | réservations 01 53 05 19 19 | athenee-theatre.com

L’Eden-bar de l’Athénée, situé au premier étage, vous propose des boissons et une restauration légère une heure avant et après chaque représentation. Le personnel d’accueil est habillé par les créations d’un automne en été mal

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blog de l’Athénéevenez tous les jours au théâtre blog.athenee-theatre.com

manifestation organisée dans le cadre de l’Année France-Russie 2010 france-russie2010.fr

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