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É D I T I O N É P E R N A Y JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°197 du 30 novembre au 6 décembre 2012 epernay.lhebdoduvendredi. com Pierre Arditi au Palace lundi P.7 Football, Stade de Reims : qu'attendre à Valenciennes ? P. 16 Imaginez Habits de Lumière... P. 7 Plysorol, deux mois après la liquidation P.6 Quand la Champagne-Ardenne s'exporte en RussieP. 14 © l'Hebdo du Vendredi Millesium premium Lors du conseil municipal d'Epernay, lundi soir, l'opposition et la majorité ont échangé sur le Millesium. Malgré le Capitole à Châlons-en-Champagne et le projet d'Arena à Reims, qui pourraient faire de l'ombre, l'ambition de la structure sparnacienne, la première grande salle marnaise sortie de terre, est intacte. P. 4
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L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 197

Mar 11, 2016

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L'Hebdo du Vendredi, édition Epernay, numéro 197, semaine du 30 novembre au 6 décembre 2012
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Page 1: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 197

É D I T I O N É P E R N A YJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°197

du 30 novembre au 6 décembre 2012

e p e r n a y . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Pierre Arditi au Palace lundi P.7

Football, Stade de Reims :qu'attendre àValenciennes ? P. 16

Imaginez Habits de Lumière... P. 7

Plysorol, deux mois après la liquidation P.6

Quand la Champagne-Ardenne s'exporte en RussieP. 14

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Millesium premium

Lors du conseil municipal d'Epernay, lundi soir, l'opposition et la majorité ont échangésur le Millesium. Malgré le Capitole à Châlons-en-Champagne et le projet d'Arena àReims, qui pourraient faire de l'ombre, l'ambition de la structure sparnacienne, lapremière grande salle marnaise sortie de terre, est intacte. P. 4

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H umeurs2 x

Vendredi0°3°

La météoSamedi

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L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

Publicité : [email protected] Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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N°197 du 30 nov. au 6 déc. 2012

www. lhebdoduvendredi .com

Vendredi 30 novembre Samedi1 décembre Dimanche 2 décembre

3Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

xLumière à tous les étages ?Delphine Batho, Ministre de l'Ecologie, a présentéhier son décret d'interdiction des éclairages des com-merces et des bureaux la nuit. Il devrait entrer envigueur le 1er juillet prochain. L'éclairage public et leshabitations particulières ne sont pas concernées.Mais les vitrines, enseignes, locaux commerciaux...on éteint tout, entre 1 heure et 7 heures du matin.L'objectif est de réaliser des économies d'énergie,bien sûr, dans « une logique de sobriété », a dit laMinistre.Bien sûr, il y aura des exceptions. Les veilles de joursfériés (pourquoi ? pour les couche-tard ou pour per-mettre la publicité chez les commerçants qui serontfermés le lendemain ? Ou alors le gouvernementprépare-t-il une autorisation globale d'ouverture ?),la semaine avant Noël (une semaine, c'est tout ; cequi fera sens si les illuminations de Noël sont aussiconcernées...), et du cas par cas, à la discrétion dupréfet.À mon sens, il manque une exception à ce projet.L'obligation d'éteindre toutes les lumières, intérieurescomme extérieures, du siège de l'UMP. Ce qui nousépargnerait un peu le spectacle, certes riche enrebondissements, mais affligeant, qui ne manquepas de discréditer encore un peu plus une classepolitique qui n'en avait pas besoin. Allez, on pourraitmême en enfermer deux à l'intérieur de la maisonUMP, dans le noir, et le seul qui ressort gagne ! Çane serait pas moins lamentable.

Tony Verbicaro

ÉDITO

5 C'est en minutes, le temps nécessaire pour prononcer une orienta-tion diagnostic de séropositivité ou négativité au VIH grâce à unnouveau test de dépistage. Baptisé TROD, pour Test Rapide à

Orientation Diagnostique, celui-ci consiste à piquer le bout du doigt, recueil-lant seulement 2 ou 3 gouttes de sang, puis à l'aide d'un réactif, et en moins5 minutes, de connaître le résultat. Samedi 1er décembre, profitant de laJournée mondiale de lutte contre le SIDA, l'association AIDES Champagne-Ardenne présentera ce nouvel outil de dépistage.Et si ce test s'adresse en priorité aux personnes les plus à risques, plusieursélus marnais participeront à cette présentation dont la maire de Reims,Adeline Hazan, son adjoint, Eric Quénard, trois députés, Catherine Vautrin,Arnaud Robinet et Benoist Apparu, ou encore un conseiller régional, en lapersonne de Nicolas Marandon. Tous se sont en effet engagés à se faire dépis-ter. Un exemple qui pour AIDES doit être largement suivi : « nous n'avons jamais eu autant d'outils effi-caces à notre disposition. Les traitements peuvent aujourd'hui réduire la quantité de virus dans l'organismejusqu'à la rendre indétectable, diminuant d'au moins 96% les risques de contamination des partenaires. Encombinant proposition systématique de dépistage et proposition d'un démarrage du traitement anti-VIH pourles personnes séropositives, et ce partout dans le monde, il est possible de réduire mécaniquement le nom-bre de nouvelles contaminations et d'en finir avec l'épidémie d'ici à 2040 ».

Le chiffre

xIl n'y a pas d'âgeOn connaissait les retraités devenantbacheliers sur le tard, voici désormais lacentenaire à la maternelle. L'histoire estplutôt cocasse et s'est déroulée en Suède oùAnna Eriksson, âgée de 105 ans, a reçu lasemaine dernière une lettre d'admission àla maternelle. C'est évidemment une erreuradministrative qui est la cause de ce quipro-quo, la lettre reçue étant à l'origine adresséeà tous les enfants de la ville de Tierp, auNord de Stockholm, nés en '07, soit 2007 etnon 1907, année de naissance d'Anna. Sila confusion a été prise avec humour ducôté de la famille de la centenaire, cettedernière a promis de faire un saut à l'écolematernelle pour prendre un café. Pas sûrpour autant qu'elle se décide à suivre lescours avec les enfants en bas âge...

xLa défense prend l'eauC'est une manière claire et efficace de faireentendre son mécontentement. Peu satisfaitde la prestation de son avocat, censé luiéviter une peine de prison à perpétuité, unaccusé de meurtre, américain, originaire deCedar Rapids dans l'Iowa, a soudainementaspergé son défenseur d'eau, en lui déver-

sant son verre sur la tête et ce, pile aumoment où les membres du jury de la courd'assises se retiraient pour délibérer. Si sonavocat avait pourtant bien joué en démon-trant au jury qu'aucune trace ADN de sonclient n'avait été retrouvée sur les lieux, etque ce dernier n'avait aucun motif pourcommettre cet acte irréparable, cette lignede défense n'a apparemment pas convain-cu l'accusé qui a choisi de se faire remar-quer au plus mauvais moment.

xUn amour à la merAimer sans l'être en retour. Nombreux sontcelles et ceux ayant connu cette désillusion.Mais certains sont malgré tout plus tenaceset s'accrochent dans l'espoir de faire chan-ger l'autre d'avis. Le turc Ramazan NoyanCulum fait partie de ceux là. Après avoirrencontré la britannique Courtney Murray àChypre en 2005, l'hommes d'affairestombe immédiatement amoureux de cepetit bout de jeune anglaise, qu'il cherche àtout prix à revoir. Si la demoiselle, rentréedepuis en Angleterre, refuse catégorique-ment, l'homme ne se décourage pas etouvre un blog racontant son histoire. Ilpatiente plusieurs années avant de décider,en avril dernier, de prendre la mer, en par-

tance de Bodrum en Turquie pour aller larejoindre et tenter une dernière fois l'impos-sible. Un périple de sept mois sur un petitvoilier de cinq mètres qui vient de s'acheverpar l'arrestation de l'amoureux éperdu dansles eaux britanniques. Sans avoir pu revoirCourtney, Ramazan attend aujourd'hui sonextradition à Plymouth. L'amour est parfoiscruel.

xPerformance vocaleVoilà un recordman qui sort vraiment del'ordinaire. Dmitry Golubovskiy vient deréaliser l'atypique performance de réciternon-stop le mot anglais le plus long dumonde. Un « exploit » filmé et validé qui apris près de trois heures et demi à l'in-téressé. Il faut dire que le mot en questioncompte 189 819 lettres ! Il s'agit d'une pro-téine élastique se trouvant dans le corpshumain et que les spécialistes résumentgénéralement par « titine ». Le début dunom de cette protéine ferait déjà frémirjusqu'au plus éminent orthophoniste :Methionylthreonylthreonylglutaminy-larginyl... Au vu de ce terme semblant sansfin, anticonstitutionnellement, le plus longmot français, passe presque pour un simplepetit exercice de diction.

Coup d'œil sur le monde

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N°197 du 30 nov. au 6 déc. 2012

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Au gré d'une délibérationportant sur la dissolutionde la société d'économiemixte (Sem) Millesium'Evènements, la majorité et l'opposition municipaleont échangé lundi 26novembre en conseil, sur le Millesium.xJusqu'en 2010, la Sem Millesium'Evènements, à laquelle partici-paient, entre autres, la Communautéde communes d'Epernay, la Villed'Epernay, la Caisse d'EpargneLorraine Champagne-Ardenne et la Chambre de Commerce etd'Industrie de Reims et Epernay,gérait le Millesium, par délégationde service public. La Sem en ques-tion a connu bien des déboires, judi-ciaires notamment pour certains deses dirigeants. Et elle n'a évidem-ment pas participé au dernier appelà candidature pour la délégation deservice public de lasalle sparnacienne.Depuis, c'est Vegaqui gère.Tous les actionnaires devant seprononcer sur la dissolution, une

délibération était à l'ordre du jour duconseil municipal sparnacien delundi. La délibération a bien sûr étéadoptée. Mais avant le vote, MarcLefèvre, chef de l'opposition socia-liste à Epernay, en a profité pourposer plusieurs questions au maire.

Il souhaitait « faire unpoint sur le con-tentieux à l'égardd'anciens dirigeants ».

Jacques Fromm, adjoint au maire encharge de l'animation de la cité, lui a

répondu qu'il n'y « avait plus aucuncontentieux ». Puis le premier secré-taire du PS à la section localed'Epernay a engagé le débat sur« l'état des choses au Millesium. LeCapitole à Châlons nous fait del'ombre. Il n'y a que seize spectaclesprogrammés cette année auMillesium. Et puis Reims va aussi sedoter de sa grande salle, et même sile Conseil général a voulu unbureau départemental pour har-moniser l'offre, on sait bien que cha-

cun jouera sa carte. Je sais aussi desource autorisée que vous allez pro-poser un spectacle impressionnanten 2013 pour contrer Reims...  »Sous-entendu : sera-ce suffisant ?Passés les sourires à propos de l'ex-pression «  source autorisée »,Franck Leroy s'est voulu rassurantsur l'harmonisation de l'offre et laconcurrence entre les villes mar-naises. « Une réflexion avec Reimsest en cours pour favoriser lestransports en commun vers leMillesium. Nos intercommunalitésdoivent se rencontrer là-dessus. Cesont elles qui ont la compétence surles transports. » Puis le maire a rap-pelé que le Millesium était géré parVega, et que, donc, c'est Vega quiprogramme les spectacles. « C'est lavolonté de Vega que de proposer desgrands spectacles, parce que leMillesium peut le faire, pas leCapitole. Epernay peut concourirpour organiser de grands spectaclesinternationaux.  » L'opposition s'in-quiétant de frais supplémentaires àla charge du contribuable, FranckLeroy a de nouveau rassuré. « Dansce cadre, Vega sollicitera l'appuides collectivités pour la promotion,c'est tout. » En clair, prévoir dutemps d'affichage sur les mobiliers

urbains dans les séquences déjàréservées. Quant au spectacle inter-national, si on ne doute pas qu'il s'a-gira d'un concert au top, onn'évoque quand même pas LadyGaga ou U2...

Tony Verbicaro

Le Millesium a ouvert les débats du conseil municipal lundi soir. © l'Hebdo du Vendredi

Conseil municipal

Millesium : l'opposition s'inquiète, le maire rassure

Un grand concert en 2013 ?

xDu délai d'informationLundi soir, le conseil municipald'Epernay a voté favorablementpour indemniser l'un de sesadministrés de ses frais de miseen fourrière, soit 110€. L'histoire,les 2 et 3 octobre derniers, cinqplaces de stationnement sontréservées rue Jean-Thévenin pourun déménagement. Un arrêtémunicipal a été pris en ce sens.Mais un Sparnacien gare sonvéhicule sur l'un des emplace-ments réservés et au matin du 2octobre, c'est l'enlèvement et lafourrière. Le problème, et c'est laraison pour laquelle la Ville,responsable, indemnise les frais,c'est que les panneaux d'informa-tion n'ont été posés qu'à la veilledu 2 octobre. Or, le délai suf-fisant est de 48 heures.

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xLes anciens salariés de l'entreprisePlysorol, en liquidation judiciaire depuisdeux mois, maintiennent la pression afin desauver l'activité. Marie-Christine Malet,porte-parole des employés licenciés, a participé mardi soir à une réunion auConseil régional de Champagne-Ardenneen présence de Jean-Paul Bachy, son prési-dent. « Tout espoir n'est pas perdu. Nousétudions toujours la poursuite de l'activitésous la forme d'une coopérative ouvrière etpar ailleurs des repreneurs se sont mani-festés », commente-t-elle.Mercredi matin une réunion s'est tenue dansles locaux de l'entreprise de contreplaquéqui est toujours placée sous la protectiondes anciens salariés. Cefut l'occasion de revenirsur la réunion de la veilleà Châlons-en-Champagne et de faire lepoint sur la situation de la société dont il ne

reste plus que les actifs. « Il y a plusieursprojets. Celui de notre Scop, qui est assezcomplexe à mettre en place, celui d'unrepreneur local et un projet d'anciens

cadres de la société quiporterait sur une reprisedes sites de Magenta et

de Lisieux », précise Marie-Christine Malet.Rien n'est vraiment simple dans ce dossier.

Et depuis longtemps... « Jean-Paul Bachynous a invités à rester très mobilisés et trèscohérents. Il veut une poursuite de l'activitéà Magenta et il est prêt à soutenir les offresqui y contribueraient. »

Marie-Christine Malet est revenue sur lemaintien durant neuf mois de la mutuelledes salariés. « C'est une obligation légale del'ex-employeur. » Elle a insisté, en outre, surla nécessaire solidarité entre les ancienssalariés qui ne connaissent pas toutes lesdonnées d'un dossier sur lequel la commu-nication n'est pas toujours une partie deplaisir. « Nous avons créé au mois d'octobreune association dont l'objectif est l'assis-tance des anciens salariés de Plysorol. C'estimportant. »Cette association a pour objectif d'apporterune aide morale, psychologique, adminis-trative et à maintenir des liens entre les ex-Plysorol. « Il y a toujours quelqu'un dansl'entreprise. On se voit souvent. On estsoudés », lance la porte-parole des ancienssalariés. L'usine est toujours sous contrôle.Une chose est sûre en revanche : il n'y pasplus de calendrier. « C'est au liquidateur devendre. Notre vigilance doit porter sur lesengagements qui ont été pris et notammentle maintien de la mutuelle durant neuf mois.Une portabilité qui devrait conduirejusqu'au mois de juin. »

Jean Batilliet

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Une association a été créée pour porter assistance aux anciens de Plysorol. © l'Hebdo du Vendredi

Plysorol

Scop et reprise possibles, mais plus de calendrier

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Rester solidaire

xLe matin du 7 novembre, Mansoor AhmedMubashir, missionnaire de la missionAhmadiyya de la Marne, installée rue del'Hôpital Auban-Moët à Epernay, découvrait destags islamophobes, peints à la bombe noire, etdes autocollants du Bloc identitaire, sur la vi-trine. « J'ai été choqué, c'était la première foisque je voyais ça. Au Pakistan, j'aurais compris,nous sommes persécutés là-bas. J'ai bien con-science qu'ici c'est un acte islamophobe global,ça ne nous visait pas nous en particulier. »La communauté Ahmadiyya, un mouvementgénéralement rejeté par les courants musulmanstraditionnels, est originaire d'Inde et s'est répan-due au Pakistan, au Bangladesh et en Indonésie.En Europe, ils sont beaucoup moins nombreux.L'association en France compte 1 300 membresissus de 37 origines. Une quarantaine de mem-bres fréquentent la mission Ahmadiyya de laMarne. « C'est le premier acte de ce type quel'association connaît en France, expliqueYousef Din, le président de l'associationdépartementale. Des propos racistes verbaux,dans la rue ou au téléphone, des e-mail, biensûr, ça arrive, mais jamais comme ça. Alorsqu'en France le siège de l'association à Parisexiste depuis 1984. »Le 7 novembre, c'est la police municipaled'Epernay qui a constaté le vandalisme et aprévenu la mission. Qui s'est ensuite rendue aucommissariat de police nationale pour déposerplainte. « Nous avons été aussi reçus à Reimspar le responsable des cultes à la Directiondépartementale de la sécurité publique (DDSP),

nous avons bientôt rendez-vous avec le maired'Epernay, et nous aimerions également rencon-trer le Procureur de la République et le sous-préfet.  » Les deux hommes aimeraient bien,sans trop y croire, qu'on remonte aux auteurs deces actes, mais espèrent surtout « que ça ne sereproduira pas ». Les enquêteurs ont décollé lesautocollants siglés Bloc identitaire pour releverd'éventuelles empreintes.Sur son site internet, le Bloc identitaire a offi-ciellement condamné «  sans réserve l'acte devandalisme commis sur les murs de la mosquéed'Epernay, quels qu'en soient les auteurs. Ilforme le voeu que l'enquête de police aboutisserapidement à l'identification des auteurs. Il n'écarte pas l'hypothèse d'une provocation, quece soit de la part de militants d'extrême gaucheou d'islamistes radicaux ».

T.V

Mansoor Ahmed Mubashir (à gauche) etYousef Din, devant la mission Ahmadiyya dela Marne, à Epernay. © l'Hebdo du Vendredi

Islamophobie

« C'est la première fois qu'on est victime de ce typed'acte en France »

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La treizième édition des Habits de Lumière se tiendra vendredi 14,samedi 15 et dimanche 16 décembre à Epernay. x« C'est déjà la treizième édition. On n'ima-ginait pas un tel succès au lancement desHabits de Lumière. » Jacques Fromm, adjointau maire en charge de l'animation de la capi-tale du champagne sait aussi que tout dépendrade la météo, et aussi qu'en général, à une toutepetite exception près, elle aussi est de lapartie : froide, certes, mais sèche.Le vidéo-mapping (son et lumière dans le con-texte d'un monument) sur la façade de l'Hôtelde Ville donnera le ton du thème de cette édi-tion, l'imaginaire, avec la visite de l'atelierd'un peintre conçu par ETC London-Paris /Cosmo AV. La parade fantastique et son envolée céleste dela compagnie Transe Express remonteraensuite l'avenue de champagne avec divasgéantes, chanteur lyrique, char immense. Uncortège de 50 mètres de long et haut de plus decinq mètres, qui rejoindra la place de cham-pagne pour la suite du spectacle, même deuxspectacles, puisqu'auront lieu en simultané,sur scène, un concert de percussions, et dansles airs, des structures qui s'envoleront bienau-dessus des têtes. L'une d'entre elles, le« Mobile Homme », culmine à 30 mètres dehaut ! Après quoi, le spectacle pyrotechnique sera

visible de partout mais le mieux, c'est depuisla place de champagne. Et tout au long de l'a-venue, d'autres surprises attendront les specta-teurs : des Luminéoles (cerfs-volants géants)portées par le vent, une Fabrique à Délices.Dans la cour du Château Perrier se suc-cèderont le spectacle Avalon, de la compagnieCercle de feu, un set de DJs (association Beat'sKick), une flash mob dansée à 22 heures...Le samedi, Habits de Saveurs (démonstrationset dégustations avec les chefs étoilés, leschampagnes et les producteurs de la région), lematin, sera suivi par le rendez-vous gourmanddes enfants, « parce que les Habits de Saveurs,c'est pas que pour les grands ! », l'après-midi,avec le concours de l'association des métiers

de bouche d'Epernay. Le tout à proximité de laHalle Saint-Thibaut.Au Palace, séance « imaginaire » avec le filmHobbit en avant-première (séance gratuite à 15heures et dans la limite des placesdisponibles). Et le soir (20 h 30), «  les SeaGirls fête(ro)nt la fin du monde » au ThéâtreGabrielle-Dorziat (spectacle musical).Bien sûr, vendredi et samedi soir, «  les

maisons de champagne ouvrent leurs cours,les animent avec de la musique, des éclairagesféériques ; dans de nombreuses maisons, denouvelles décorations seront présentées » s'estréjoui Hubert de Billy, président du comité del'avenue de champagne.Enfin dimanche, place aux véhicules anciens,avec la traditionnelle parade automobile,esplanade Charles de Gaulle et dans les ruesdu centre-ville d'Epernay. Le record du nom-bre de véhicules (350 l'an passé) devraitencore être battu ! Une nouveauté est au pro-gramme cette année, un concours d'élégance(de voitures).Avec 30 000 personnes attendues sur le week-end, Habits de Lumière permet à Epernayd'être «  la seule ville viticole à pouvoir pro-poser ce type d'évènement, explique SéverineAdam, directrice de la communication de laville d'Epernay, grâce à l'implantation de l'a-venue de champagne et des maisons de cham-pagne de part et d'autres. Ça fait d'Habits deLumière quelque chose d'exclusif. »

Tony Verbicaro

Habits de Lumière

Imaginez 30 000 personnes avenue de champagne...

xTourné du 20 juillet au 14 août dernier enChampagne le film « Le Sang de la Vigne » seraprésenté en avant-première lundi 3 décembre à20 heures au Palace à Epernay. Adapté desromans écrits par Jean-Pierre Alaux et NoëlBalen (édités chez Fayard), le film évoque lesaventures d'un oenologue réputé, BenjaminLebel, interprété par Pierre Arditi qui se retrou-ve au centre de plusieurs enquêtes policièresayant pour cadre le monde viticole.Le principe de la série est d'être itinérant et denous faire voyager d'une appellation à l'autre.Chaque épisode voit Benjamin Lebel sillonnerune région viticole et invite ainsi à découvrir lepatrimoine culturel français.L'épisode « Les veuves soyeuses », est lehuitième épisode, réalisé par Régis Musset avecPierre Arditi et Evelyne Bouix. Il a été tournénotamment à Aÿ et Epernay.A ce jour, quatre épisodes ont été diffusés surFrance 3 en prime-time, réunissant en moyennepour les 4 épisodes 3 700 000 téléspectateurs,représentant 15, 42 % de part de marché.Un épisode inédit est diffusé samedi 1er décem-bre à 20 h 35 sur France 3, « Noces d'or àSauternes ». Quatre nouveaux épisodes seronttournés à partir de mai 2013 en Bourgogne, enAlsace et Franche-Conté.Lundi soir, au Palace, les spectateurs pourrontdécouvrir les aventures de l'oenologue et com-prendre les raisons des morts accidentelles qui

se succèdent autour de lui et finissent par créerune suspicion. Qui tire les ficelles ? Benjamin etson assistant, Silvère, devront résoudre cetteénigme tout en poursuivant l'élaboration d'unchampagne dont il faut tirer le meilleur.Ce film a été réalisé avec la participation deFrance 3, de la Région Champagne-Ardenne,des villes de Reims et Epernay, du comitédépartemental du tourisme de la Marne, duCIVC et de 13ème Rue et de la RTS.

J.B

Pierre Arditi, le héros œnologue du Sang de laVigne. © Manuelle Toussaint/Télécip

Télévision

Le Sang de la Vigne et Arditi en avant-première au Palace

xCandidature Unesco : pour quels impacts ?Pour fêter ses 45 ans d'actions, la Jeune Chambre Economique d'Epernay et sa région organise une conférence-débat sur « Les impacts de la candidature de la Champagne au Patrimoine mondial de l'Unesco sur l'attractivité de notre territoire ». « On s'est aperçu que le projet était encore trop méconnu, souligne Elsa Noharet,de la JCE sparnacienne. Il existe même une réticence chez certaines personnes. Iln'y a pas le même engouement qu'en Bourgogne par exemple. Projet de toute unerégion, il doit pourtant mobiliser l'ensemble des Champenois. » La conférence du1er décembre devrait faire évoluer les mentalités. Elle débutera par les discoursdes directions de commission de la JCE. Des éléments chiffrés, résultats d'unsondage effectué auprès des membres de la Jeune Chambre Economiquefrançaise, permettront de mieux comprendre comment sont actuellement perçuesla région Champagne-Ardenne dans son ensemble et la candidature champenoisel'Unesco en particulier. Pierre Cheval, président de l'association des Paysages duChampagne, prendra alors la parole. Objectif : que tout le monde ait un soclecommun de connaissances sur l'état actuel de la candidature. C' est BenjaminBusson, rédacteur en chef des Petites Affiches - Matot Braine, qui animera ensuiteles échanges entre les intervenants, représentants politiques et économiques duterritoire, parmi lesquels Franck Leroy (maire d'Epernay et président du G10),Christian Bruyen (président du Centre Départemental de Tourisme de la Marne),Jean-Luc Barbier (directeur général du CIVC), Jean-Yves Heyer (directeur générald'Invest in Reims), Edouard Baron (chargé des relations extérieures du Foyerrémois) et Jean-François Delforge (consultant pour Manpower). Chacun s'attacheraà analyser les impacts socio-économiques, culturels, touristiques ou encore identi-taires découlant d'une inscription à l'Unesco. Un temps d'échanges entre les inter-venants et le public viendra clôturer la conférence.Conférence-débat samedi 1er décembre, 15 h, théâtre Gabrielle-Dorziat. Entréelibre

Jonas YvoisxCandidature Unesco : le Syndicat Général desVignerons dit « Oui »Le soutien était chose acquise depuis longtemps, mais mercredi 28 novembre, il apris un tour officiel. Le conseil d'administration du Syndicat Général des Vigneronsa publié un communiqué de presse pour le dire, photo des administrateurs devantles grilles du Syndicat à l'appui, cartons disant « Oui » en main.

xPrésentation du dossier Unesco au SénatFrançoise Férat, Yves Détraigne et René-Paul Savary, Sénateurs de la Marne,accompagnés des élus de la Champagne viticole, des professionnels de la vigneet du vin et des animateurs de l'association Paysages du Champagne présenterontle dossier de candidature des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne auPatrimoi ne Mondial de l'Unesco au Sénat mercredi 5 décembre à 11 heures.

En Bref

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xLa surprise réjouit les bénévoles. Depuisson déménagement rue du Moulin-Brûlé, levestiaire de l'Accueil Saint-Vincent de Pauln'a jamais connu une telle affluence. « Lesgens viennent nombreux, prennent leurtemps et nous voyons de nouveaux visages »,explique Josette de Tassigny, la responsabledes lieux. Ouvert depuis le 15 octobre dans des locauxtotalement réaménagés, le vestiaire estanimé par 25 bénévoles et associe à la foisune activité de tri des vêtements donnés, uneprésentation sur les cintres et bien sûr uneactivité de distributiongratuite pour les person-nes les plus modestes ouà des prix défiant touteconcurrence. De 20 centimes d'euros pourune écharpe à 7 euros pour un manteau

« Car il est important et même souhaitableque les bénéficiaires apportent une partici-

pation symbolique. Ilssont les premiers à ledemander », souligne laresponsable du vestiaire

de l'Accueil Saint-Vincent de Paul.L'affluence grandissante est peut-être liée à

la précarité croissante des familles. Maistout de même ! « Je crois que la nouvelleboutique plaît car elle est spacieuse et con-fortable », lance Josette de Tassigny.L'Accueil a fait réaliser de gros travaux pourmaintenir cette activité qui était organiséedans un ancien gymnase de la rue Chaude-Ruelle où la ville a installé une cantine sco-laire. Il a fallu retrouver un espace. Aprèsmaintes réflexions l'Accueil s'est résolu àréintégrer le rez-de-chaussée et le 1er étagede la rue du Moulin-Brûlé inoccupés depuisdécembre 2010.Le vestiaire est animé par 25 bénévoles quise relaient pour assurer la réception des per-sonnes qui apportent des textiles, le tri deshabits et leur présentation. Ils travaillentaussi en relation avec l'association « LeRelais », membre d'Emmaüs France, qui

procède à l'enlèvement des sacs de textilesdétériorés et les transforme en isolant pourle bâtiment.« Il y a une très grande mixité des visiteurset des vêtements proposés. Cela va des man-teaux, aux vestes, en passant par les cha-peaux, les chaussures et les sous-vêtements.Nous proposons même des bijoux fantaisiepour 20 à 50 centimes d'euros », explique laresponsable du vestiaire.De nombreuses personnes sont dépannéesgratuitement en première intention avantd'apporter une petite participation lorsd'achats suivants. Mais le vestiaire propose àtout public, des articles d'occasion en bonétat et mode si possible.En 2011, près de 3200 personnes ont effec-tué un acte d'achat et 980 personnes ont étédépannées gratuitement. « Le fait de donnerune seconde vie aux vêtements s'inscritégalement dans une démarche écologique »,souligne la responsable du vestiaire.Les donateurs sont des habitants d'Epernayet des alentours qui viennent déposer desvêtements lors des jours d'ouverture.Quelques commerçants donnent égalementleurs fins de série. Les bénéficiaires sont desmamans en situation de précarité, des per-sonnes en difficultés sociales, des personnesretraitées à faibles revenus. « On vient aussichercher un endroit convivial et un accueilchaleureux pour trouver la bonne affaire enadéquation avec son budget », commenteJosette de Tassigny.

Jean Batilliet

Ouvert au public 11, rue du Moulin-Brûlé àEpernay de 14 h à 16 h 30 tous les mardis etles 1er et 3 ème samedis de chaque mois. Ledépôt de vêtements en bon état se fait lesmardis, jeudis et samedis aux mêmes heures. Tél.- 03.26.54.38.82.

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25 bénévoles animent le vestiaire. © l'Hebdo du Vendredi

Accueil Saint-Vincent de Paul

Le déménagement du vestiaire bénéfique

xParcours réussis de femmes issues de l'immigrationLa Délégation régionale aux droits des femmes et à l'égalité et le Centre départementald'information sur les droits des femmes et des familles co-organisent le colloque« Femmes d'horizons différents : quels parcours ! ». Etat des lieux en région et zoom surla Marne, lutte contre la discrimination, engagement associatif, etc. Plusieurs table-ron-des et de nombreux témoignages viendront ponctuer cette journée. Jeudi 6 décembre dès9h à l'amphithéâtre du Lycée Jean Talon (105, rue Daniel Simonnot à Châlons).Inscriptions au 03 26 65 05 00 ou [email protected].

En Bref

Toujours en bon état

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N°197 du 30 nov. au 6 déc. 2012

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Le Réseau des acteurschampardennais de l'habitat et du logement(Rachel) organisait jeudi 29 novembre à Troyes ses rencontres surla spécificité du logementdes jeunes en région. Pourdresser un état des lieux.

xL'Arca, l'union sociale pour l'habitat,qui regroupe les acteurs du logement enChampagne-Ardenne, organisait cesrencontres à la Maison de l'outil et de lapensée ouvrière à Troyes. L'objectif decette journée riche en conférences,tables rondes et réunions était de dres-ser un état des lieux global dans larégion, afin d'apporter des pistes, àdéfaut de réponse immédiate, pourfavoriser l'accès des jeunes au loge-ment. «  La région a des zones géo-graphiques en perte de population,explique Hélène Charra-Pontillo, direc-trice de l'Arca. Les collectivités de cesterritoires s'interrogent pour trouverdes solutions afin de garder les jeunessur leur territoire. »Les clés : la qualité du logement et lafacilité d'accès.

La problématique concerne tous lesjeunes : étudiants, apprentis, jeunes ac-tifs. «  Ces rencontres permettent defaire parler les acteurs de la région, departager les expériences, de connaîtreles problématiques régionales sur lesparcours d'accès des jeunes au loge-ment, poursuit Hélène Charra-Pontillo.

Quelles sont, par exemple, les diffi-cultés d'accès pour les jeunes des mis-sions locales ? Quelles sont celles desjeunes actifs ? Dans cette région, l'unedes grandes difficultés concerne lesjeunes apprentis, qui doivent concilierle lieu de la formation et le lieu de l'en-treprise, qui peuvent parfois être très

distants. Ça pose un problème de dou-ble résidence. »Cette journée a également été l'occasionde faire remonter les bonnes expéri-ences menées localement. « On le sait,poursuit la directrice, la catégorie desjeunes en période d'essai ou en CDDest complexe. Ils ne peuvent pas

accéder à un bail privé simplement. ÀSaint-Dizier, par exemple, la Ville a misen place des logements de courte duréepour palier à ça. »L'Insee a présenté une étude sur le loge-ment des plus de 230 000 jeunes de 16à 29 ans en Champagne-Ardenne (cequi fait de la région la huitième régionde France en proportion de jeunes parrapport à l'ensemble de la population),pour permettre d'avancer. Parmiquelques données : un jeune champar-dennais sur quatre vit dans le bassin deReims ; trois sur cinq ne vivent pas chezleurs parents ; les jeunes champarden-nais sont plus touchés par la pauvretéque la moyenne nationale, hors Paris ;le nombre d'étudiants (un peu plus de40 000 en tout) est inférieur à lamoyenne nationale...Cette rencontre doit permettre de dres-ser un bilan global. « Chacun desacteurs réfléchit de manière isolée à saproblématique, échanger ensemblepeut permettre de dresser ce bilan glob-al », poursuit Hélène Charra-Pontillo.Un état des lieux pour ensuite trouverdes réponses davantage transversales.

Tony Verbicaro

Être jeune et se loger, un parcours pas forcément simple. © l'Hebdo du vendredi

Logement des jeunes

Des rencontres pour un état des lieux global

u Tribunal correctionnel

xUne course cuivréeEn matière de courses, différentes habitudes sont d'usage. Quand le plus grand nombrese rend à l'hyper ou au supermarché, certains préfèrent faire travailler les petits produc-teurs en se rendant dans les boutiques spécialisées (épiceries fines...), quand d'autresencore optent pour le discount, budget oblige. Mais ce que beaucoup ignorent, c'est quepousser un caddie ne se fait en revanche pas que dans les magasins, mais tout aussi bienen plein air et de nuit. En tout cas, telle est pour Jordan sa manière de se ravitailler.Ah oui, petite précision, le ravitaillement pour ce jeune homme de trente ans ne consistepas à racheter les traditionnels viandes, légumes, produits d'entretien, papier toilette etallez, soyons fous, un kilo de clémentines ; non, les courses à la sauce Jordan se font aucuivre. A son audience, la Présidente du tribunal rappelle à ce grand gaillard en polo bleuet blouson noir les faits qui lui sont reprochés : « Des riverains de l'avenue de Laon vousont surpris en 2010 en train de voler des morceaux de cuivre le long du chantier dutramway. » De suite, le mis-en-cause s'insurge, nuançant allègrement l'infraction : « C'estvrai que je me baladais là-haut mais je n'ai rien volé sur le chantier. J'ai simplement trou-vé du cuivre qui était laissé là, abandonné, alors je l'ai ramassé ; ce n'est pas un vol »Evidemment, la version de l'individu est quelque peu difficile à accepter pour le MinistèrePublic, la procureure rappelant ironiquement au tribunal que « si du cuivre poussait aubord des routes, je pense que ça se saurait. Monsieur nous assure ne pas être un voleur,mais reste qu'il était en possession d'un coupe-boulon sur lui au moment de son interpel-lation. Alors quand on part avec ses outils et son caddie, de nuit, le long d'un chantier,soutenir à la barre que la découverte de cette matière s'est faite par le plus incroyable deshasards est quasi impossible à avaler ! » Pour l'avocat de Jordan toutefois, « l'absencetotale de preuve de la culpabilité de son client, n'ayant pas été formellement reconnu surle chantier mais seulement aux abords, ne suffit pas à le condamner » Le conseil rappelantau demeurant que « d'après une récente étude nationale, 38% des français admettentavoir un jour emporté chez eux quelque chose ne leur appartenant pas. On est donc toutà fait dans ce cas de figure ». Certes. L'étude ne précise pas toutefois si les sondés se bal-adaient régulièrement de nuit avec un caddie, « juste au cas où »...

Aymeric Henniaux

A

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N°197 du 30 nov. au 6 déc. 2012

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En décembre, deux groupeschampardennais irontporter les couleurs pop etélectro de la région au festi-val Trans Musicales deRennes, accompagnés etcoachés par le dispositif« Zoom : musiques actuellesde Champagne-Ardenne ».Rencontres...xÀ Châlons dernièrement, leComptoir de la Licorne accueillait enconcert les groupes Den House etButcher Mobile Band, respectivementrémois et sedanais, branchés pop etélectro. Le fruit de quatre jours intensesde résidence avec Musiques sur la Villeet Alain Aimé, coach artistique venuspécialement de Nancy pour aiguillerles musiciens dans leur démarche. « C'était très agréable de travailleravec eux. Nous avonsréarrangé scénique-ment certaines deleurs compos »,explique-t-il. « Enbossant sur la cons-

truction de leurs répertoires, la préci-sion du jeu, leur attitude sur scène, maisaussi la confiance et la cohésion de

leurs groupes. Je leurai donné les méth-odes et le schéma àsuivre pour progres-ser, poser leursregards, surprendre

leurs publics... A eux de développer toutcela ensuite. Il n'y a pas de norme dansla musique. La norme, c'est eux. Le plusimportant reste ce qu'on appelle l'inten-tion commune, c'est-à-dire la directionvers laquelle on cherche à orienter samusique ». Même enthousiasme ducôté des artistes, qui s'accordent àpenser que ce coaching et le dispositif

Zoom - piloté par l'Orcca* et le Polca**en lien avec tous les acteurs de la scènerégionale - sont un véritable tremplinpour faire décoller leur carrière.Les groupes ont également été accueillisà l'Orange Bleue puis à la Cartonnerie. «Deux résidences qui nous ont permis depeaufiner notre projet et de travailler surle son de nos compositions, en condi-tions de concert », précisent Matthieu etAlio, chanteurs guitaristes et bassistes deDen House. « Prochaine étape : lesTrans Musicales ! Nous y sommes déjàallés il y a trois ans, pour un tout autreprojet musical baptisé Libelul. On a con-science des enjeux que cela représente eton sait que beaucoup de professionnels yseront également. Zoom nous a offert lapossibilité de réaliser un EP en 500exemplaires pour promouvoir notremusique sur place. L'un de nos titres aété sélectionné pour la compilation desBars en Trans, distribuée aux pros et à lapresse ».Butcher, Rod et Chelena composentquant à eux le Butcher Mobile Band etont appris aux côtés d'Alain « commentséduire davantage le public et lui ren-voyer tout notre dynamisme. Notredisque est en finalisation, et nous

prévoyons également le tournage d'unclip vidéo à Sedan, pour notre titre « Sick of me babe ». On souhaite mettretoutes les chances de notre côté pourêtre les meilleurs. Avec un objectif : seprofessionnaliser et partir en tournée. Il faut se projeter et y croire pour réussir ! ».

Sonia Legendre* Office régional culturel deChampagne-Ardenne** Pôle régional des musiquesactuelles Champagne-Ardenne

Butcher Mobile Band, ici à la Licorne, à Châlons, se produira aux TransMusicales grâce à Zoom ! © l'Hebdo du Vendredi

Musiques actuelles

Den House et Butcher Mobile Band : les Trans Musicales la semaine prochaine

Également accueillis à l’Orange Bleue et à la Cartonnerie

xLe dispositif Zoomélargit son horizon !Depuis sa création en 2008, Zoomrepère les groupes champardennaisde musique actuelle les plus promet-teurs et les accompagne, grâce àplusieurs résidences et à la créationd'outils de promotion dédiés,jusqu'aux Trans Musicales. Cetteannée, outre les deux formationssélectionnées pour Rennes, deuxautres groupes bénéficieront du sou-tien de ce dispositif, « mais ils sont horsnormes artistiques de la programma-tion des Trans Musicales », préciseJulien Maggiori, directeur du Polca. « Ils seront donc également forméspuis accompagnés sur d'autres évé-nements musicaux d'envergurenationale ». Les lauréats : « CarnavalTriste » (chanson, Troyes) et « Temple »(hip hop métal, Sedan).

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x« Je vis ça mal, très mal. Le spectacle que maformation politique donne à notre pays est lamen-table. Je suis profondément écoeuré. Je suisengagé en politique et j'exerce des responsabilitésdepuis très longtemps, et je n'ai jamais connu depareil spectacle. J'ai honte pour nous. » Et pourtantBruno Bourg-Broc a connu des affrontements ter-ribles. Chaban-Delmas - Chirac, Chirac - Balladur,Chirac - Seguin... Il a même participé de près à cer-tains de ces duels, qui échappaient alors à la sur-médiatisation, même si cen'est pas la cause. «  Peut-être la société de sur-con-sommation, de communication, réduit les idéolo-gies. On doit avoir du respect à l'égard des idées,et des personnes dont on représente les idées. Jeme suis engagé en politique pour des convictionsphilosophiques personnelles, beaucoup liées à mafoi, pour suivre la pensée et l'action du général de

Gaulle. On est bien loin de cet idéal. Je souhaiteque ce spectacle lamentable s'interrompe au plustôt. »Le maire de Châlons et Benoist Apparu co-signentune lettre ouverte, publiée mercredi 28 novembreen début de soirée. «  L'ambition individuelle estune passion enfantine », une expression de Charlesde Gaulle, titre cette lettre. «  Notre engagement,nous l'avons connu jeunes car nous admirions despersonnalités qui ont œuvré à la grandeur de laFrance, écrivent-ils. Elles avaient une vision, ducourage, des idées. Nous voulions leur ressembler.Nous nous sommes engagés en politique, dès ledébut, pour être au service d'un territoire et de seshabitants, pour défendre certaines valeurs, pouroeuvrer au service de la France et de son avenir.Devant le désordre ambiant et l'environnementdétestable qui règnent au sein de l'UMP, noussouhaitons vous exprimer aujourd'hui nos sincèresregrets pour le spectacle auquel vous assistezdepuis plusieurs jours, qui n'est pas digne. Ces his-toires sont bien loin des préoccupations desFrançais. [...] Nous ne sommes pas entrés en poli-tique pour servir les intérêts d'un parti, ou d'une

personne, seul l'intérêt général detous les Français guide nos choixet notre engagement. Nous aimonsla Politique, car c'est la plus belle

des missions. [...] »À la sortie de la séance à l'Assemblée nationale,mercredi 28 novembre, Benoist Apparu a expriméla même idée, le recul épistolaire en moins : « Çane peut plus durer, tout le monde en a marre. Vous

(s'adressant aux journalistes) en avez marre, lesparlementaires en ont marre, les militants en ontmarre, les Français en ont marre. Copé, Fillon, çan'est plus leur problème. Qu'ils se détruisent, ça lesregarde, ils en ont le droit. Mais qu'ils n'entraînentpas tout le monde dans leur chute. »Le matin, Bruno Bourg-Broc assistait au bureaupolitique de l'UMP, à Paris. «  J'ai cru vivre endirect à la mort de l'UMP, devant le refus des unset des autres de s'écouter, de se parler. Quelleatmosphère... On a des sensibilités différentes ausein de l'UMP. Il y a toujours eu ces différences.C'est un rassemblement. Mais quand les ambitionspersonnelles prennent le dessus sur les idées... Çane doit pas prendre le dessus. » Une émotion nonfeinte remonte. Le souvenir de la création del'UMP, à laquelle le maire de Châlons a participé,au niveaux national comme local. « Je l'ai crééedans la Marne, Benoist Apparu, mon adjoint alors,m'avait aidé. François Fillon était là. »«  Je ne veux pas paraître prétentieux, continueBruno Bourg-Broc, mais j'avais vu venir ces diffi-cultés dans une certaine mesure. Pas la forme queça prendrait. » Soutien de François Fillon, le maireestime cependant avec honnêteté que «  Jean-

François Copé porte une plus lourde responsabi-lité. Rien n'est simple et les torts sont partagés. Leproblème aujourd'hui, c'est cette valse hésitation,un pas en avant, deux en arrière. »Fort d'une quarantaine d'années de militantisme etde responsabilités politiques, d'une forte culturehistorique, d'une forme de sagesse peut-être, ondemande à Bruno Bourg-Broc, comme on l'a fait àAlain Juppé, un proche, comment il imagine la sor-tie de crise. « Je ne la vois pas. »

Tony Verbicaro

Crise à l'UMP

Le mal-être d'un gaulliste

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xRudy Namur, conseiller général de Châlons, alancé une pétition pour exiger «  que le ConseilGénéral de la Marne rétablisse sans attendre lessubventions aux associations de solidarité auniveau où elles se trouvaient en 2011 ; en dépit dedifficultés communes à tous les départements,l'évolution des recettes du Conseil général de laMarne ne justifie pas cette économie sur le dos desassociations de solidarité. Elle permet même de lesfinancer comme elles l'ont été jusqu'à présent ». L'élu socialiste compte : «  La décision de lamajorité au Conseil général de la Marne de« raboter », et dans certains cas de supprimer pour2013 les subventions aux associations de solidar-ité, conduit à une « économie » d'un peu plus de 250 000 €. Au moment où la pauvreté s'installe ettransforme nombre de foyers en victimes de lacrise économique, nous nous indignons de cettedécision qui conduit à priver les associations quise mettent au service des plus démunis des moyensde fonctionner. Il s'agit d'une injustice grave, deplus sans aucune efficacité sur le plan du budgetdu Département. D'autant que les associations lesplus touchées sont celles qui sont les mieux géréeset suscitent le plus de dons et de soutien dans lapopulation. »

Rudy Namur dresse une liste d'associations privéesde subventions du Conseil général dès 2013(mesure de moratoire) : Avenir Sans Alcool, lesChoristes de l'Espoir (pour les aphasiques), lesSourds de Reims, le Planning Familial, lesFamilles Catholiques, Femmes Relais 51 ouencore SOS Bébés... «  Les épiceries sociales deMourmelon, Sainte-Menehould, des CoteauxSézannais, Epernay, et Châlons en Champagneainsi que les Centres de Soins qui ne recevront plusde subventions en 2014  », avance Rudy Namur.« Un certain nombre d'associations enregistrerontune baisse de leurs subventions de 50% : les asso-ciations des Mutilés de la Voix, des InsuffisantsRénaux, Former un Avenir sans Brutalité, deCouples et Familles, de SOS Amitiés, de la Maisond'Accueil des Familles de Malades Hospitalisés etdu Secours Populaire. » Le conseiller général évoque aussi les structuresqui verront leur subventions réduites de 20% :Favec 51 (veuves et veufs de la Marne), l'Efa(enfance et famille d'adoption), Voir Ensemble(déficients visuels), le Service du Vêtement, « quiaide près de 2 000 familles », les Restaurants duCoeur, la Banque Alimentaire, ATD Quart-Monde,la Ligue de l'Enseignement. T.V

Conseil général

Une pétition contre la baisse des sub-ventions aux associations de solidarité

www. lhebdoduvendredi .comPolitique12 xN°197 du 30 nov. au 6 déc. 2012

Créateur de l'UMP

xPhilippe Martin et ArnaudRobinet membres du R-UMPLes députés de la Marne Philippe Martin(3e circonscription) et Arnaud Robinet (1re)figurent parmi les 68 parlementaires ayantadhéré au groupe « dissident » de l'UMPmonté par François Fillon, leRassemblement pour l'UMP. Le groupe a étépublié au Journal officiel mercredi 28novembre. À l'Assemblée nationale, le R-UMP compte 68 membres, l'UMP 118.

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xLe Codes 51 déménage...... et s'installe au Complexe Gérard Philippe, 19, avenue Sarrail à Châlons. Depuis sa créa-tion en 1994, le Comité départemental d'éducation pour la santé oeuvre pour promouvoirle bien-être social, physique et mental. Cette association intervient auprès des publics mar-nais (scolaires, jeunes, seniors, personnes handicapées, etc.) pour traiter de thèmes aussi va-riés que la vie affective et sexuelle, les addictions, l'hygiène de vie et l'alimentation, le stressou encore le sommeil. Ouvert du lundi au jeudi de 8h30 à 17h30 et le vendredi de 8h30 à16h30. Renseignements au 03 26 64 68 75.

xVous en êtes où avec l'accessibilité de votre entreprise ?Commerçants, hôtels-restaurants, entreprises de services, etc. Êtes-vous prêts pour le 1er jan-vier 2015 et en règle avec les normes d'accessibilité qui entreront en vigueur à cette date ?Les CCI de l'Aube, la Marne et la Haute-Marne ont conçu un guide pratique à destinationdes entrepreneurs recevant du public. De l'entrée de l'établissement aux caisses ou encore auparking, ce document de 16 pages permet un rappel des textes réglementaires et offre unflorilège de bons tuyaux pour aider les pros dans leurs démarches. Avec en prime un ques-tionnaire d'auto-évaluation personnalisé. A télécharger sur www.champagne-ardenne.cci.fr.

xMediachimie.org : et la chimie n'aura plus de secret pour vous !Les Centres de documentation pédagogique et leurs partenaires viennent de lancer le sitewww.mediachimie.org. Une médiathèque virtuelle dédiée aux élèves du collège à l'université,à leurs parents, aux enseignants, etc. En ligne : des vidéos, des ressources documentaires etautres infos pratiques couvrant tous les domaines d'application de la chimie moderne. Le toutorganisé à travers des thématiques telles que l'agriculture, l'énergie, la santé, l'imagerie ouencore l'histoire de la chimie.

En Bref

xLa Chambre de Commerce et d'Industrie deChampagne-Ardenne organise le séminaire« Correspondants Environnement ». La premièresession aura lieu à Troyes les 3 et 4 décembre.Durant ces deux jours, des salariés d'entreprisevont acquérir des notions sur l'environnement etpourront être, ultérieurement, sollicités dans l'en-treprise pour toutes questions liées à ce sujet. Plusieurs thématiques seront traitées avecplusieurs intervenants: la Dreal (DirectionRégionale de l'Environnement, de l'Aména-gement et du Logement), l'Ademe (Agence del'environnement et de la maîtrise de l'énergie),l'Afnor (Association française de normalisation),des bureaux d'études privés, et des experts enenvironnement de la CCIR Champagne-Ardenne. « Ce séminaire n'est pas une formation propre-ment dite, explique  Margot Liatard, chargée de

projet environnement et développement durable àla CCIR Champagne-Ardenne. Il s'agit deux joursde rencontres et d'échanges. »Le séminaire est ouvert à toutes les entreprises,quelles que soient leur activité, leur taille, ou leurlieu d'implantation dans la région. D'ailleurs pourcette première édition à Troyes, des entreprises dela Haute-Marne et de la Marne se sont inscrites.Concernant les activités, les participants sont issusdu BTP, de l'industrie, de l'industrie agro-alimen-taire... allant des grandes aux petites entreprises.Pour une session, le nombre d'inscrits est limité àdeux par entreprise.La session se tiendra à Troyes, dans les locaux dela CCI, et affiche déjà complet. Les deux sessionssuivantes auront lieu à Reims, les 17 et 18 janvier,et à Châlons-en-Champagne les 3 et 4 juin 2013.La participation est de 90 euros par personne pourles deux jours, prenant en compte les repas et lesdocuments fournis pendant la session.

Nomea Debleser

Renseignements : 03 26 69 02 55.

Le correspondant permettra aux entreprises de progresser dans les actions de protection de l'environnement. © DR

Séminaire régional

Correspondant environnement, pourquoi pas vous ?

N°197 du 30 nov. au 6 déc. 2012

www.lhebdoduvendredi.comE nvironnement13 x

Page 14: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 197

É conomie14 xN°197 du 30 nov. au 6 déc. 2012

troyes. lhebdoduvendredi.com

Samedi 24 novembre, l'école de gas-tronomie, d'hôtellerie et de restaura-tion d'Abrau-Durso, en Russie, a étéinaugurée. Plusieurs acteurs deChampagne-Ardenne y sont étroite-ment associés. Tous étaient dudéplacement en Russie, l'Hebdoaussi.xAbrau-Durso est une petite ville russe de 3 500habitants située sur la rive du petit lac Abrau, àquelques centaines de mètres de la Mer Noire,entre Anapa et Novorossiysk. Et si ce coin du kraï(région) de Krasnodar est connu partout dans laFédération de Russie, c'est parce qu'il y pousse lesvignes qui ont fait et font encore le «  cham-pagne » russe (lire par ailleurs), étiquette désor-mais Abrau-Durson. Le vignoble et l'outil de pro-duction appartiennent à Boris Titov, richissimeentrepreneur russe, aujourd'hui conseiller duprésident Poutine à la moralisation de la vie entre-preneuriale, et qui, déontologie oblige, a cédé lesiège du patron de l'ensemble de ses activités àson fils Pavel, 28 ans, marié, deux enfants, formédans une business school à Londres.Parce les Jeux olympiques d'hiver de Sotchiapprochent (en 2014 ; Sotchi est situé à unebonne heure d'avion d'Anapa, ce qui, à l'échellerusse, est très proche) et parce que la famille Titovconstruit littéralement une station balnéaire des-tinée à une clientèle moscovite riche (Moscou està 1h30 d'Anapa en avion) à Abrau-Durso, lebesoin de professionnels de la gastronomie et de

l'hôtellerie de haute volée se fait sentir. Parce que,historiquement, Abrau-Durso a des liens avec laChampagne depuis plus d'un siècle (lire parailleurs), et parce que le savoir-faire dans cesdomaines est réputé en Champagne-Ardenne,Boris Titov s'est naturellement tourné vers Jean-Paul Bachy, rencontré lors de l'achat du Châteaud'Avize à Moët & Chandon, où le manager russetravaille sur la construction d'un hôtel de luxe aucoeur de la cote des blancs. Et produit un cham-pagne de champagne issu de la viticulture bio.«  Pour nous, se réjouit Pavel Titov, c'est uneoccasion unique de créer une belle infrastructurede formation des personnels locaux dans la gas-tronomie et l'hôtellerie haut de gamme. Nous en

manquons beaucoup, ici, et dans toute la Russie.Et nous avons compris très vite que nous aurionsbesoin de talents extérieurs pour réussir ce pro-jet. Nous tourner vers la Champagne-Ardenne aété naturel.  Alors nous avons appelé et nousavons demandé de l'aide. »Et c'est ainsi que la Région Champagne-Ardenne,son président Jean-Paul Bachy en tête, a joué lesgo between entre Abrau-Durso, l'Académie deReims, le Groupement d'Intérêt Public Educationet Formation Tout au Long de la Vie (GIPEFLTLV), le Domaine des Crayères, toujours àReims, et le lycée hôtelier de Bazeilles, dans lesArdennes. «  Pour réussir cette opération,explique Jean-Paul Bachy, il a fallu réunir descompétences diverses et de bon niveau. L'actionde la Région a été de solliciter ces différentsacteurs et les convaincre. » Et ils ne se sont pas

fait prier. Philippe-Pierre Cabourdin, recteur del'Académie de Reims, confirme : « Ça permet demontrer les compétences que nous avons dansl'Académie. Ce projet est très intéressant, et noussommes connus pour la qualité de nos enseigne-ments, notamment l'hôtellerie et la restauration àBazeilles. » Hervé Fort et Philippe Mille, ledirecteur et le chef des Crayères, se sont person-nellement beaucoup impliqués dans ce projet.Les Crayères, connues dans le monde entier,apportent un label gastronomie et hôtellerie detrès haut niveau.Côté russe, en plus du groupe de vins efferves-cents Abrau-Durso, qui finance l'investissement à100% et cherchera à couvrir le fonctionnementpar les frais de scolarité, l'université moscoviteprivée Synergia est également impliquée. « Cetteécole labélise les diplômes côté russe, ainsi lesformations seront qualifiantes  », précise Jean-Paul Bachy. Un ou d'autres acteurs champarden-nais devraient être mis à contribution pourapporter son expérience en comptabilité et ges-tion hôtelière. L'école supérieure de commerce deTroyes est la piste la plus probable. « Ce qui fait la promotion de notre région est for-cément bon, avance Jean-Paul Bachy. Il fautavancer, se montrer, parce que dans ce mondeconcurrentiel entre les régions, les pays, si cen'est pas nous qui allons là-bas, quelqu'und'autre prendra la place. » Jean-Paul Bachy a dela suite dans les idées : « Ça permet à la Régionde trouver des opportunités de partenariats, dedébouchés, en Russie, pour les entreprises deChampagne-Ardenne. » Et déjà l'on parle de liai-son aérienne, en charter sans doute, entreKrasnodar, Sotchi ou Anapa, et Vatry.

Tony Verbicaro

Coopération - Gastronomie et hôtellerie

La région s'exporte en Russie

De gauche à droite, le recteur Philippe-Pierre Cabourdin, Pavel Titov, Jean-Paul Bachy, et PaulineOudin, du Domaine des Crayères. © l'Hebdo du Vendredi

xLa production de vins effervescents dans larégion d'Abrau-Durso a commencé en 1870, àl'époque des tsars. Et c'est l'un d'eux, d'ailleurs,Alexandre II, qui en est à l'origine. À une époqueoù le champagne (de champagne) faisait déjà sacour dans les cours royales du monde, vu deRussie, il était primordial qu'un tel breuvage soitproduit à la maison, question de prestige. Aprèsdes années de recherches plus ou moins réussies,Nicolas II, tsar de 1896 à 1917, fit venir à luiVictor Dravigny, chef de caves d'une maison dechampagne sparnacienne. En 1905, Dravigny, safemme et six collaborateurs s'installent sur lesbords de la Mer Noire et font progresser la qua-lité des vins locaux. En 1914, tout le monde doitrentrer en France, mobilisation oblige. Nicolas IIécrit personnellement à Raymond Poincaré pourqu'on lui « rende » Victor Dravigny...À la révolution d'octobre 1917, il n'est plus ques-tion de produit d'élite. Le mousseux local devient«  soviet champagne  », littéralement le cham-pagne du peuple. On oublie la méthode champ-enoise, reprise depuis pour les meilleures cuvées,et on importe la méthode Charmat, françaiseaussi. Ici, la prise de mousse ne se fait pas enbouteille, mais en cuve close sous pression. Aprèsla fin du régime communiste, la production et lesvignes sont exsangues. Il faudra attendre que lafamille Titov reprenne le tout, rappelle un chef decaves champenois, Hervé Jestin, ancien du cham-pagne Duval-Leroy, pour relancer la machine.

Aujourd'hui, neuf millions de bouteilles reposentdans les cinq kilomètres de tunnels. Abrau-Dursovend 20 millions de bouteilles méthode Charmat,entre 9 et 12€ le col dans le commerce, en Russieà 97%. Et 1,5 million de bouteilles méthodechampenoise sont également produites, réservéesaux clients prestigieux, comme le Kremlin.Vladimir Poutine a son casier dans la caved'Abrau-Durso. Ces chiffres font d'Abrau-Dursole quatrième producteur de vins effervescents deRussie. Et les Titov, s'ils sont conscients qu'ilsn'imiteront jamais les plus grands champagnes, letype de terre sur laquelle pousse la vigne ne lepermettant pas, ont la ferme intention de faireprogresser leur boisson, et d'éduquer les Russesau brut plutôt qu'au « sucré qui pétille ».

T.V

Vins effervescents

Abrau-Durso, le « champagne » russe

Un rosé Abrau-Durso. © l'Hebdo du Vendredi

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Ce vendredi 30 novembre, Châlons-Reims a rendez-vous à 20h sur leparquet de Lille : l'occasion pourNikola Antic et ses hommes de sig-ner peut-être un match référence àl'extérieur avant la périlleuse récep-tion, une semaine plus tard àChâlons-en-Champagne, de Pau-Orthez, leader de la Pro B.

xAprès 11 journées de championnat dis-putées, le Champagne Châlons Reims Basketva bien, sans plus. 5e d'un classement dominépar Pau-Orthez et Evreux, le club marnais,avec 7 victoires pour 4 défaites, est à peu prèsdans les clous d'un point de vue comptable.Pourtant, en regardant le calendrier du CCRB,on se rend compte qu'il manque toujours àl'équipe de Nicolas Antic un match référence.En effet, sur les 7 victoires engrangées, uneseule a été obtenue face à une équipe aujour-d'hui classée dans les dix premiers, et encorec'était à domicile. La victime s'appelleBoulogne et occupe actuellement la 7e placedu classement. Les six autres succès ont doncété acquis face aux formations les plus en dif-ficultés : Rouen (14e), Denain (16e), Hyères-Toulon (17e), Bordeaux (18e), et les deux pro-mus, Saint-Quentin (11e) et Charleville (15e).Au rayon défaites, on retrouve donc deséchecs à Evreux (1er); à Fos-sur-Mer (13e), à

Bourg (9e) et face à Antibes (3e). A la vue deces résultats, une 8e victoire lors de laprochaine rencontre sur le parquet de Lille,12e du classement, semble donc à la portée dece tombeur de « petites » équipes qu'estChâlons-Reims. Les Lillois, entraînés par Abdou Ndiaye,restent même sur 4 défaites consécutives.Néanmoins, la méfiance est de mise. Car siLille a notamment perdu sur ses terres face àDenain (85-86), il y a de cela deux semaines,cette équipe a aussi su se sublimer lors de lavenue de Pau-Orthez, le 19 octobre, rempor-tant une victoire qui semblait pourtantimprobable sur le papier (89-75). BryanMullins et ses partenaires auront donc toutintérêt à ne pas laisser leurs adversaires s'en-flammer. Ils devront particulièrement sur-veiller l'arrière US Jason Siggers, auteurnotamment de 20,4 points de moyenne, ainsique son compatriote Steffon Bradford (14,1points et 7,5 rebonds). Gare aussi à l'ancienrémois Benoît Gillet, capable dans un bon soird'aligner les shoots au-delà de la ligne des6,25m. Pour Châlons-Reims, l'objectif seradonc bien sûr la victoire afin de préparer aumieux la réception, une semaine plus tard, dePau-Orthez.

J.DProchain match à domicile, vendredi 7 décembreau Palais des Sports Pierre de Coubertin àChâlons-en-Champagne, avec la venue de Pau-Orthez dans le cadre de la 13e journée de Pro B.

Samedi (20 heures), le Stade de Reims se déplace à Valenciennes, meilleure attaque du championnat, invaincu à domicile.Et après les dernières prestationsrémoises, la toute dernièreface à Brest (0-0), on se demandebien ce que les Rémois peuvent en attendre.

x« On s'est dit les choses cette semaine. Ona revu ensemble nos insuffisances, il n'y aque comme ça qu'on y arrivera.  » HubertFournier ne parle cependant pas de « coupde gueule » : « Les joueurs ne trichent pas,mais notre niveau est insuffisant. On ne peutpas continuer comme ça. C'est l'occasionpour certains qui n'ont pas eu trop de tempsde jeu de se montrer, de transformer leurfrustration de façon positive sur le ter-rain.  » A priori, au stade du Hainaut, ilpourrait y avoir quelques changements.Pourtant, la semaine à l'entraînement dansla vie du groupe, la spirale négative actuelle« est plutôt bien gérée, poursuit l'entraîneurrémois, sauf sur le terrain. Mais ça fait par-tie d'une saison et c'est logique pour unpromu. Mais il ne faut pas que ça dure ».Anthony Weber confirme : «  Moralement,

c'est plus dur qu'en début de saison. On tra-vaille toujours bien à l'entrainement, l'am-biance est bonne, on cherche des solutions,mais on n'en trouve pas.  Est-ce qu'on osemoins ? Je ne sais pas. On est moins bien,moins incisif offensivement. On a confianceen nos attaquants, ils travaillent, ils mar-quent des buts à l'entraînement, mais ils

n'arrivent pas à reproduire en match. Cen'est pas seulement leur faute, c'est aussicelle du collectif. Il faut leur donner de bonsballons. »Face à Brest, les Rémois se sont encoreprocurés des occasions, mais, si, cette fois,la zone de vérité défensive est restéeblanche, devant aussi. Au point que les

héros d'hier et avant-hier ont été sifflés.«  C'était dur parce qu'on a fait de bonneschoses depuis le début de saison, regretteAnthony Weber, mais c'est maintenantqu'on a besoin de nos supporters. On ne lesa pas sentis derrière nous. On a besoind'eux, sinon ce sera encore plus compliquéà domicile. »À Valenciennes, les Rémois chercherontd'abord à bien défendre, forcément. « C'estun collectif bien huilé avec de belles indi-vidualités, poursuit le défenseur stadiste.On y va pour ramener quelque chose et onpeut le faire en y mettant plus d'intensité. Ilne faudra pas trop subir comme à Lyon,sinon ce sera zéro point. »Hubert Fournier pose des mots pour expli-quer. « Moins de générosité, moins de con-fiance donc on est moins entreprenant, etnotre jeu devient stéréotypé. Il y a de l'usurepour certains, et c'est peut-être de ma faute,je n'ai pas assez fait tourner. Je vais ouvrirla porte à ceux qui veulent aider l'équipe.Pas changer pour changer, mais faire ent-rer des joueurs qui peuvent amener de lafraicheur physique et mentale.  » Dans lefrais du rouge stade valenciennois, dèssamedi.

T.V avec J.D

Présa Foot (L1, 15e) Valenciennes - Reims

La chance à ceux qui jouent moins

Sport16 xN°197 du 30 nov. au 6 déc. 2012

www. lhebdoduvendredi .com

Hubert Fournier : « On ne peut pas continuer comme ça. » © l'Hebdo du Vendredi

Pierric Poupet et ses partenaires ont besoin d'un succès à Lille pour asseoir leur statut d'outsider. © l'Hebdodu Vendredi

Basket Pro B - 12e j. - Lille - Châlons-Reims

Faire le plein de confiance

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17 xSortie N ° 1 9 7 d u 3 0 n o v a u 6 d é c 2 0 1 2www. l h ebdoduvend red i .c om

Cnac - Spectacle de fin d'études

« Pulsions » : final de haut vol pour la 24e promo !Concert - Capitole en Champagne

Lynda Lemay, Québécoise au grand coeur xÀ quelques jours des premières

représentations, 17 étudiants du Cnacpeaufinent « Pulsions », leur spectacle defin d'études. Sous l'oeil bienveillant de Laurent Laf-fargue, metteur en scène et premier fan del'énergie qui anime cette 24e promotion.« Le propre du spectacle vivant, c'estd'être en perpétuelle évolution. Cettecréation sera donc encore amenée àbouger, et nous l'adapterons aux lieux quil'accueilleront pendant la tournée. AParis dès janvier, puis à l'international,notamment en Asie ».Lorsqu'il les rencontre il y a deux ans,Laurent perçoit déjà, en observant le tra-vail des apprentis circassiens, « un sensdu collectif exceptionnel. Ils sont nom-breux - dix spécialités différentes et au-tant d'agrès et de personnalités aveclesquels il a fallu conjuguer ! - mais aussiextrêmement solidaires ». Son objectif :aller bien au-delà du simple enchaîne-ment de numéros et permettre aux jeunesde « libérer leurs pulsions » à travers desproblématiques d'actualité telles que lesrelations hommes/femmes et les péchéscapitaux qui en découlent. L'envie,l'orgueil ou encore la colère, le tout ex-primé par les prouesses techniques et d'in-terprétation des jeunes.« « Pulsions » est un mélange de cirque etde théâtre. J'ai souhaité raconter une his-toire en veillant à créer des relations entre

les agrès, et à faire parler le cirque tradi-tionnel dans un langage contemporain.Les étudiants, que je considère d'ailleurscomme des professionnels à ce stade deleur parcours et de notre collaboration,apparaissent quasiment tous et tout letemps sur la piste. Une œuvre définitive-ment collective, chose de plus en plus rarede nos jours ».Le final, pour avoir pu en visionnerquelques extraits, promet de plonger lesspectateurs au coeur d'un univers visueld'une rare intensité. En piste, une struc-ture circulaire d'une dizaine de mètresimaginée et conçue par l'équipe artistiquede Laurent et les techniciens du Cnac,permettra d'accompagner l'évolution aéri-enne des circassiens. Tantôt verticale, tan-tôt horizontale, parfois même suggérée

par la transparence, et associée à la vidéo.Et si la nudité vient ponctuer le spectaclece n'est « en aucun cas parprovocation »,précise le metteur en scène. « L'un despassages évoque la Genèse, et on saittous qu'Adam et Eve ne portaient rien enarrivant sur Terre ». A découvrir !

Sonia Legendre« Pulsions » - Spectacle de fin d'é-tudes de la 24e promotion du Cnac -Du 6 au 13 décembre au cirquerénové de Châlons (1, rue du Cirque)Âge minimum conseillé : 8 ans. Réser-vations auprès du Cnac au 03 26 2112 43 ou [email protected] et dela Comète au 03 26 69 50 99 [email protected]

xAprès une tournée de deux ansdans son pays natal, Lynda Lemaypoursuit son escapade musicale enEurope. Principalement en Francejusqu'au printemps 2013, elle s'inviteau Capitole en Champagne le 6décembre, avec son dernier specta-cle « Le coeur qui fait mille tours ».Ce concert avait été programmé au4 octobre, mais en raison d'un retardde commercialisation, il a été reportéà ce jeudi 6 décembre. Artiste authentique qui occupedepuis plus de vingt ans une placeunique dans le coeur de ses admira-teurs, Lynda Lemay n'est plus seule-ment une petite chanteuse duQuébec. En quelques années, elle estdevenue une vedette internationalequi touche n'importe quel public,situé à l'est ou à l'ouest de l'Atlan-tique. Drôle, touchante, elle chan-tonne ses histoires et ses anecdotesd'une voix calme, plongeant alors les spectateurs dans des univers parfois légers, par-fois plus sombres comme le titre « Pas de mots », écrit en hommage aux parents de lapetite Cédrika Provencher, dont l'enfant a disparu. Toujours dans la douceur, avec uneinterprétation innocente quel que soit le thème de la chanson, elle raconte la joie, lagaieté et la souffrance. Sa voix fait sourire, émeut et parfois serre le coeur. En toute sim-plicité, elle s'offre au public, dévoile une partie d'elle-même et une bonne dose de sen-sibilité pleinement assumée.

Sonia LegendreLynda Lemay, « Le cœur qui fait mille tours », jeudi 6 décembre à 20h30 auCapitole en Champagne.

Vélo acrobatique, bascule coréenne, corde lisse, trapèzes, etc. Dix spécialités circassiennes au menudu final de la 24e promo ! © Sileks

Après Troyes la semaine dernière, Lynda Lemay passe de nou-veau dans la région, à Châlons. © Jean-François Berube

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vendredi 30 novembreMUSIQUE EN MOURMELONNIE

À 20h30. Concert gratuit.

samedi 1er décembreROCK : « ART LACKSPIRIT » Dans le cadre de la soirée Les rockeursont du cœur, le groupe Art Lackspirit, tan-tôt énergique, mélancolique et porteur devaleurs disparues du monde du rock, dé-barque avec fracas sur la scène locale.

À 20h30. Gratuit L’Orange Bleue à Vitry-le-François

lundi 3 décembreROCK : « THE WACKIDS » Armés d’instruments jouets dérobés àleurs petits frères, The Wackids vous en-traînent dans un voyage musical à tra-vers l’histoire du rock en réinterprétant lestubes des papis, des mamans et desgrands frères. Lundi 3 et mardi 4/12 - A 9h et 14h30 gratuit pour les moins de

12 ans, spectacle à partir de 3 ans L’Orange Bleue à Vitry-le-François

samedi 8 décembrePOWER MÉTAL : « MASS HYSTERIA » + « S-CORE » Mass Hysteria a 18 ans ! Une majoritéque le cours des années ne dément pas.L’âge de l’émancipation, où l’on entrevoitla liberté, où l’on rêve. Ici, c’est l’âge oùl’on assume et l’on impose.

À 20h30. Tarifs : 10 à 16 euros L’Orange Bleue à Vitry-le-François

mercredi 5 décembreMUSIQUE : «QUATUOR DEBUSSY» Voilà vingt ans que le Quatuor Debussysillonne les scènes internationales lesplus prestigieuses. Une présence scé-nique rare et une aisance relationnellenaturelle lui permettent d’entretenir unéchange plus spontané avec les publicsdu monde entier.

à 20h30. Tarifs : 7,5/23,5 euros - Le Salmanazar à Epernay

mardi 4 décembreTHÉÂTRE : « LE SUICIDÉ » Le Suicidé est une pièce terriblement drôle, symboleemblématique d’un humour russe qui met en piècespar un rire ravageur le système politique stalinien.

À 20h30. Mardi 4/12 et mercredi 5/12 - Tarifs : 6 à 24 euros - La Comète à Châ-lons-en-Champagne

jeudi 6 décembreCIRQUE : « 24ÈME PROMOTION DU CNAC » Guidés par le metteur en scène Laurent Laffargue,les 17 étudiants de la 24ème promotion du Centrenational des arts du cirque explorent les sept péchéscapitaux.À 20h30. Du 6/12 au 12/12 - 16h le dimanche 9/12 Tarifs : 7 à 15 euros - La Co-

mète à Châlons-en-Champagne

vendredi 7 décembreSPECTACLE SUR GLACE : « CIRQUE DE MOSCOU » Les artistes qui composent cette troupe offrent unsubtil assortiment de plaisirs entre le monde fasci-nant du cirque et la féerie d’un gala de danse surglace. À 18h et 21h Tarifs : 17 à 37 euros - Patinoire Cités Glace, parc des Escanotières

Sud 9, rue Augustin Fresnel à Châlons-en-Champagne

mardi 11 décembreMOURMELON - CINÉMARDI « LES CHRONIQUES DENARNIA »Un film chaque deuxième mardi du mois.

À 20h00. Centre culturel. Gratuit. Retrait des billets sur place.

vendredi 14 décembreMOURMELON - LA ROUTE DE NOËLSpectacles pour enfants, animations de rues, statuevivante, sculpteur de ballons, père Noël, musique,dégustations gratuites... Avec la participation descommerçants et des associations de Mourmelon.

Vendredi 14 décembre de 17h à 21h et samedi 15 décembre de 15h à 20h.

lundi 3 décembreTHÉÂTRE : « MICHE ET DRATE » Parler de philosophie aux enfants, c’est ce que pro-pose la compagnie l’Artifice. Ce spectacle met enscène de courtes histoires pour petits hommes et pe-tites femmes comme autant de petits moments derien du tout d’où le théâtre naît.

À 14h30. Séances supplémentaires le mardi 4/12 : 10h. Tarifs : adulte 9€ et en-fant 4,5 euros - Le Salmanazar à Epernay

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La Comète - Théâtre

« Le Suicidé » : une dramaturgie mortellement drôle !

Bibliothèques municipales

Foi d'AnimalE : une expo à visiter,une artiste à rencontrer !

xNe pas se fier pas à son titre : Le Suicidése caractérise d'abord par l'hilarité et le bur-lesque qui l'animent. Née au coeur du Festi-val d'Avignon 2011, cette création signéePatrick Pineau revisite la pièce de NicolaïErdman, un auteur russe dont le piquant etl'écriture d'un poème satirique sur Staline luivaudront d'être arrêté puis condamné à troisans d'exil en 1933. L'oeuvre sera d'ailleursproscrite par le gouvernement dès 1928, etdevra attendre 1982 pour revenir sur lesplanches. L'occasion rêvée pour Pineau, au-jourd'hui, de placer ses talents de metteur enscène au service de cette « miraculée ». Touten veillant à y conserver l'humour et les clinsd'oeil sarcastiques adressés, à l'origine, ausystème politique stalinien. L'histoire sedéroule en 1930 et raconte les péripéties deSémione Podsékalnikov, un homme au chô-mage et au bout du rouleau, réveillé enpleine nuit par une abominable fringale de...

saucisson de foie. En réponse à ce désespoir,les membres de son entourage chercherontalors à détourner sa folie suicidaire à leuravantage. De scènes vaudevillesques en ré-pliques impayables, 18 comédiens déambu-lent et s'agitent sur le plateau. Interrogeantchacun de nous sur les petits travers de la so-ciété, d'hier et de maintenant, et embarquantle public dans le rythme effréné de leurdélire. Parmi eux : Anne Alvaro, révéléedans « Le bruit des glaçons » et par sonCésar, en 2011. Un spectacle bon pour lemoral, assurément !

Sonia Legendre

Le Suicidé - Mardi 4 et mercredi 5 décembre à20h30 à la Comète - Durée : 2h15 Infos et réservations au 03 26 69 50 99

xLoin d'être « décousue » de sens, l'œuvre de Béatrice Meunier puise son inspiration à traversnombre de thématiques : la condition des femmes, la religion, la spiritualité et les symboles asso-ciés, etc. Depuis 15 ans, l'artiste plasticienne, ardennaise d'origine et châlonnaise d'adoption, créeses propres collections de couvertures brodées, de parures votives, de vêtements et autres portraitsde femmes chamanes. Et a choisi de les exposer à la bibliothèque Diderot, sous l'appellation « Foid'AnimalE ». Un clin d'oeil aux Fables de La Fontaine (souvenons-nous, la fameuse réplique dela Cigale !), à l'animalité qui sommeille en chacun de nous, mais également aux notions de sincéritéet de chrétienté relatives au mot « foi ». « Si j'ai souhaité être plasticienne, c'est pour pouvoir m'-exprimer autrement qu'avec les mots. Chacune de mes pièces représente une sorte de prière à monsens, et le fil est omniprésent dans mon oeuvre. Je couds sur du tissu, du papier, et toute autrematière sujette à s'y prêter ». En 2009, Béatrice Meunier se lance dans la confection de couver-tures dites « commémoratives d'affection », et les offre exclusivement à ses proches. « Parcequ'elles symbolisent la protection, et ce à plus d'un titre. En Corée, par exemple, elles sont of-fertes aux jeunes couples afin de préserver leur union ». Formatrice en arts appliqués de métier etconvaincue par l'importance de la transmission, elle animera plusieurs ateliers pour partager sa pas-sion et son processus de création avec le grand public. « Ils pourront également me rencontrer àLa Fabrique, un « atelier éphémère » que j'ai reconstitué à la bibliothèque Pompidou, et qui mepermettra de travailler dans un espace adapté. Je suis impatiente ! »

Sonia LegendreExposition « Foi d'AnimalE » - Du 5 décembre au 12 janvier à la bibliothèque DenisDiderot - Ateliers « Paysages de thé » et « Carnets de voyages imaginaires en Asie » à labibliothèque Georges Pompidou - Inscriptions au 03 26 26 94 26.

Sur les planches de la Comète, 18 comédiens interpréteront avec brio « Le Suicidé », une comédie russe revisitée par Patrick Pineau © Philippe Delacroix

Jusqu'en janvier, les Châlonnais pourront rencontrer la plasticienne Béatrice Meunier et plonger dans son univers artistique. © DR

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19 xSortie N ° 1 9 7 d u 3 0 n o v a u 6 d é c 2 0 1 2www. l h ebdoduvend red i .c om

x« Jean de la Lune » fait son ciné à la Comète !Une session « ciné-lecture » dédiée aujeune public (dès 5ans), mais aussi l'a-vant-première du filmd'animation « Jeande la Lune », deStephan Schesch. Sesentant bien seul surla Lune, Jean décidede visiter la Terre ens'accrochant, un jour,à la queue d'unecomète. Persuadéqu'il s'agit d'un en-vahisseur, le Prési-dent du Monde va le

pourchasser... Séance ouverte à tous, atelier sur inscription uniquement : [email protected]. C'est ce mercredi 5 décembre à 14h30 à la Comète (rue des Fripiers àChâlons). Une animation réalisée en partenariat avec la Bibliothèque Pompidou. Plusd'infos au 03 26 69 50 99.

En Bref

Salmanazar - Lunch théâtral

On a faim... de théâtre ! Concert - L'Orange Bleue

Les Rockeurs ont toujours du coeur

xOn le savait déjà, le Salmanazar, en saqualité de scène de diffusion, met un pointd'honneur à rendre la culture accessible àtous, en élaborant chaque année une pro-grammation riche et variée, ainsi qu'un cycled'ateliers et de conférences, visant à faire dé-couvrir le milieu théâtral de l'intérieur. Seuleombre au tableau, la plupart des personnestravaillant à Epernay et habitant à l'extérieurne reviennent pas forcément le soir pouraller au théâtre, « ce qui est dommage »souligne Catherine Mongin, responsablecommunication. Pour résoudre ce problème,l'équipe a trouvé une solution simple maisefficace, proposée pour la toute premièrefois ce vendredi : un lunch théâtral. « L'idéeest de proposer à ces personnes de venir letemps de la pause déjeuner pour découvrirun nouveau spectacle. » C'est donc à unrepas que nous convie O'Brother company,

actuellement en résidence au Salmanazar. Encomplément de la formule sandwich, salade,dessert spécialement proposée par Gust, lesconvives pourront assister à deux petitesformes théâtrales, tirées de l'universde Dario Fo. « Fabien Joubert et ElsaGrzeszczak présenteront une mise en bouchethéâtrale en attendant le spectacle Ci siamoau mois de janvier prochain. » Une trentainede personnes vont donc se retrouver dansl'ambiance chaleureuse et conviviale duFoyer du théâtre, rassasiant leur appétit etnourrissant leur esprit ! Cerise sur le gâteau,si ce déjeuner est malheureusement complet,l'expérience sera renouvelée en marsprochain !

Claire LagrangeVenez déjeuner au théâtre, vendredi 30 novembre à12h30 - Foyer du théâtre

xPour la 4ème année, l'Agrum Team orga-nise l'opération « Les Rockeurs ont du Coeur», samedi 1er décembre à 20h à l'OrangeBleue. Cet événement se compose d'un con-cert à but caritatif, en partenariat avec le Se-cours Populaire, l'Orange Bleue, la ville deVitry le François et l'association P'tit Gibus,au profit des familles et enfants défavorisésde la Ville de Vitry-le-François. Le principeest de récolter des jouets qui sont redistribuésaux enfants à Noël. Ainsi pour assister auxconcerts de la soirée - Boum Tchak (musiquefestive), The Couvrot Connection (chansonfestive), Amadeus (rock) et Lackspirit (rock)- il suffit donc de se présenter à l'entrée avecun beau jouet. A noter, qu'il est toujours pos-sible de prendre un billet d'entrée classique auprix de cinq euros.Rens. : 03 26 41 00 10 ou [email protected]

En résidence avec la O'Brother Company, Fabien Joubert présentera deux formes théâtrales représentatives de l'univers burlesque deDario Fo. © DR

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20 xSortie N ° 1 9 7 d u 3 0 n o v a u 6 d é c 2 0 1 2www. l h ebdoduvend red i .c om

jusqu’au dimanche 16 décembre

EXPOSITION SANDRINE FARGETSandrine Farget travaille le noir comme unecouleur et la lumière comme un matériau.Sculptrice et photographe, elle scrute la ma-tière au plus profond pour exprimer sesémotions, entre douceur et violence.

Maison ClémangisChâlons en Champagne.

jusqu’au lundi 24 décembre

GRAINE DE CHAMPAGNEMarché de Noël des Artisans d’art.

Du lundi au samedi de 9 h 30 à 12 h et de 13 h à 18 h. Di-manche 9 et 16 décembre de

14 h 30 à 18 h. Office de tourisme.Châlons en Champagne.

jusqu’au lundi 31 décembre

LE GRENIER DU PÈRE NOËL100 ans de jeux et jouets...

Du 1er au 31 décembre (fermé le 25 décembre). Du lundi auvendredi : de 9 h à 19 h. Samedi et dimanche : de 14 h à 19 h.

Entrée gratuite. Hôtel de Ville - Place FochChâlons en Champagne.

jusqu’au lundi 31 décembre

NOËLS DES AMÉRIQUESCrèches des Amériques.

De 14 h à 18 h sauf les week-ends du marché de Noël, de 14 hà 19 h. Fermé le 25 décembre. Église Saint-Alpin.

Châlons en Champagne.

jusqu’au samedi 12 janvier

FOI D’ANIMAL(E)Béatrice Meunier, artiste plasticienne. Ob-jets votifs.

Bibliothèque municipale Georges Pompidou.Châlons en Champagne.

jusqu’au samedi 19 janvier

DES GRAVURES MERVEILLEUSEMENT TROM-PEUSESLa Collection Demarteau, des gravures mer-veilleusement trompeuses.

Du 1er décembre 2012 au 19 janvier 2013. Bibliothèque municipale Pompidou.

Châlons en Champagne.

jusqu’au samedi 12 janvier

« L�IMAGIN’ÈRE DE SYLVAIN LÉCRIVAIN » Dans le cadre des Habits de Lumière, unvoyage à travers des paysages lunaires etdes contrées imaginaires.

Entrée libre Médiathèque centre ville à Epernay.

jusqu’au samedi 26 janvier

« L�IMAGIN’ÈRE DE SYLVAIN LÉCRIVAIN » Dans le cadre des Habits de Lumière, unvoyage à travers des paysages lunaires etdes contrées imaginaires.

Entrée libre Médiathèque Daniel-Rondeau à Epernay.

jusqu’au lundi 31 décembre

« AVEC LE SOURIRE » Le Palais du Tau accueille une exposition dédiéeà l’Ange au sourire, statue médiévale de la Ca-thédrale Notre dame, produite par le Centre desmonuments nationaux (CMN) dans le cadre de samanifestation nationale « Monuments et Imagi-naires ».

À 9h30. Tarif : de 4,5 à 7,5€du mardi au dimanche de 9h30 à 18h30

Palais du Tau, 2 place du cardinal Luçon à Reims

EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS

Reims Scénes d’Europe 2012 - Concert

A la frontière des genres Reims Scénes d’Europe 2012 - Théâtre

L'incroyable restaurant xOn l'a découverte en menteuse passion-née il y a trois ans déjà. Depuis, l'héroïnedes chansons de Carmen Maria Vega s'estégalement révélée alcoolo, va-de-la-gueule,hâbleuse, mal dans sa peau, vindicative etpas toujours fréquentable. Malgré tout, onne peut que céder à ses déclarations à l'em-porte pièce, à ses méchancetés jubilatoires,à ses impudeurs virulentes et à ses ten-dresses ébréchées, et ce dès le premier cou-plet. En effet, avec beaucoup d'humour etsans tabou, celle qui s'impose aujourd'huicomme l'un des personnages féminins lesplus forts de la nouvelle scène française,chante tout haut ce que tout le monde pensetout bas ! Attention toutefois de ne pasla confondre totalement avec sonpersonnage : « On se sert toujours de soiquand on est sur scène mais, bien sûr, jegrossis le trait, rassure-t-elle. Je suis gueu-larde et très énergique aussi dans la vie maisje n'ai jamais pris d'antidépresseurs. » Ma-riant habilement chanson traditionnelle, fa-bles punk, rock néo-réaliste et swingmanouche, la jeune guatémalto-lyonnaise etson trio d'acolytes - Max Lavegie à la gui-tare, à l'écriture et à la composition, AlainArnaudet à la contrebasse et Toma Milteauà la batterie, nous livrent sur scène deschansons fortes de caractère, racontant lequotidien des coeurs mal assortis, les viesconquises par l'alcool, la cruauté del'époque, les petites haines familières... Etle moins que l'on puisse dire, c'est que Car-

men aime ces histoires rudes, drôles etpoignantes qu'elle chante à la première per-sonne avec la gouaille qu'on lui connait.

Claire Lagrange

Carmen Maria Vega - samedi 1er décembre à 20h- La Cartonnerie.

xEn 1958, Mark Rothko re-tire ses oeuvres des mursd'un restaurant new-yorkaisrefusant de les exposer faceà la clientèle superficielle del'établissement. Trouvantl'inspiration dans cette his-toire, Romeo Castellucci en-tend sonder « le rapportentre représentation et néga-tion de l'apparence qui,depuis la tragédie grecque,soutient tout rapport del'homme occidental à l'i-mage » et met sur pied TheFour Seasons restaurant,spectacle proposé par la Comédie et le Manège de Reims dans le cadre de ReimsScènes d'Europe les 1er et 2 décembre prochains. « Romeo Castellucci est l'un des plusgrands metteurs en scène européens. Dans ce spectacle créé au dernier festival d'A-vi-gnon, comme dans toutes ses créations, il instaure une forte dimension plastique. C'estvraiment un magicien de l'image théâtrale, il a une maîtrise du plateau réellementétonnante et pousse l'illusion théâtrale à son plus haut point, précise GuillaumeSchmitt, responsable communication du Manège. Scénographiquement, il est très am-bitieux et dans la démesure totale. Il relève des défis scénographiques complètementincroyables qu'il faut voir absolument. C'est incontestablement l'un des plus grandsartistes de notre époque et pour la première fois, il vient présenter son travail à Reims: un événement à ne pas manquer ! », poursuit-il. En effet, pour assister à une pièce deRomeo Castellucci, il vaut mieux oublier les notions habituelles du théâtre et s'atten-dre à une expérience totale, à la limite de l'incroyable.

C.LThe Four Seasons restaurant, samedi 1er et dimanche 2 décembre à 19h - Tarif A - Comédie deReims Infos et réservations au 03 26 69 50 99.

Les "Carmen" distilleront leurs rythmes endiablés etleurs paroles crues mais justes, pour notre plus grandplaisir !

Entre art théâtral et art pictural, The Four Seasons restaurant s'impose comme untableau vivant. © Christophe Raynaud de Lage.

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Installé à Ludes sur un Domaine de 9,5ha, au coeur de la Montagne de Reims,le Champagne Bérêche et Fils, attachéaux valeurs traditionnelles du travail dela vigne transmises de génération engénération, produit ses Champagnesdepuis 1847, en suivant l'adage familial« de la rigueur, du coeur et de la sueur ».

Présentation : sobre, très réussie.Vue : Or pâle. Bulles fines. Cordon debulles subtil et persistant. Limpide.Nez : Dense et épanoui, il séduit d'em-blée le dégustateur par sa complexitéremarquable, peut-être le résultat de l'é-levage des vins de base en demi-muidsselon le principe de la réserve per-pétuelle dans lequel les vins les plusanciens (1985) informent les vins de l'an-

née. D'abord enjôleur sur les agrumesconfits et l'abricot, assortis de délicatesnotes de fleurs blanches grâce à laprésence d'un tiers de Chardonnay dansl'assemblage, puis réjouissant sur d'in-tenses senteurs de fruits rouges et noirs(framboise, cassis et mûre) et de cerise àl'eau-de-vie, belles expressions du PinotNoir et du Pinot Meunier (un tiers dechaque). Le nez dévoile ensuite unegrande maturité, sur d'enivrantes notesd'épices (poivre, cannelle), de beurre, debrioche, de café torréfié, de pain grillé etde caramel, obtenues par un long vieil-lissement sur lattes des bouteilles tradi-tionnellement bouchées liège. Plus tard,il révèle une élégance aérienneinespérée, florale, presque mentholée.Bouche : Attaque douce, généreuse,

rapidement soutenue par une vivacitérafraîchissante, permise par la fermenta-tion malolactique non souhaitée maissouvent faite sur les vins de réserveanciens, et par le dosage judicieusementfaible avec 5 g/L de sucre ajoutés aprèsle dégorgement. Minéralité intense, sai-sissante, qui nous accompagne tout aulong de la dégustation, grâce à une cul-ture de la vigne réfléchie et cohérente,respectueuse de l'environnement,favorisant un enracinement profond.Finale savoureuse, délicieusementacidulée, sur la pomme, la poire et lesfruits exotiques. Bonne longueur enbouche.Avec ce reflet d'Antan, Raphaël Bérêchenous offre un Champagne de hauteexpression, authentique et touchant, à la

fois traditionnel et exceptionnel, belleimage des terroirs de Ludes, Ormes,Mareuil-le-Port et Festigny d'où sont issusles raisins. A déguster à l'apéritif, mais surtout aucours de repas, sur une entrée ou pouraccompagner un lapin au Champagne.

E.MPrix conseillé : environ 41 euros labouteille.Plus d'informations au ChampagneBérêche et Fils, au Craon de Ludes. Tél.: 03 26 61 13 28.Avec la collaboration des étudiants enBTS Technico-Commercial du LycéeViticole de la Champagne à Avize.Retrouvez les « Coups de coeur » duGuide Véron des Champagnes, sur lesite www.viticulture-oenologie-formation.fr

Solution n° 194

Loisirs21 xwww. lhebdoduvendredi .comN°197 du 30 nov. au 6 déc. 2012

SAMEDI 1ER DÉCEMBRESaint-Martin d'Albois - Marché de Noël 10h-18h - 06 04 48 25 16 - Salle des fêtes

DIMANCHE 2 DÉCEMBREReims - Puces

9h-17h - 03 26 02 04 06 Halles du Boulingrin

Epernay - Vide-grenier 06 07 38 30 40

Rue Henry Dunant/rue de l'hôpital Suippes - 3ème bourse Militaria

03 26 22 28 07

Chiner

x Bélier du 21.03 au 20.04 Décembre sera un mois tremplin, fini les vaches mai-gres. La chance vous apportera un bon coup de pouce.Vos relations seront bonnes, vous diversifierez vos acti-vités et des déplacements sont à prévoir.

x Taureau du 21.04 au 20.05Votre envie irrépressible d’indépendance pourrait bienvous chahuter un peu. Vous aurez envie de tout envoyervalser afin de pouvoir concrétiser vos projets. Il y aurade l’imprévu et des évènements soudains.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Bonne nouvelle pour tous ceux qui, depuis quelquestemps, se sentaient bloqués. En décembre, vous assiste-rez à un changement complet de scénario ! De nou-veaux horizons s’ouvrent et tout vous semblera permis !

x Cancer du 22.06 au 22.07La semaine sera tonique, dynamique, riche sur le planrelationnel avec de fortes probabilités de réussite. Vousn'aurez qu'à laisser les choses se mettre en place, len-tement. Votre patience a fait ses preuves !

x Lion du 23.07 au 22.08Vous vivrez une période de mutation importante.L’heure des bilans sonnera et vous remettrez tout à platafin de réaliser vos aspirations les plus profondes avecvolonté et détermination. Ne craignez pas de prendredes risques calculés.

x Vierge du 23.08 au 22.09Capitalisez sur votre expérience, votre méthode etvotre sens des responsabilités pour avancer. La chancesera là et les questions que vous vous posiez trouverontleurs réponses tout naturellement.

x Balance du 23.09 au 22.10Tout vous semblera possible, mais ne vous emportezpas pour autant. Soyez enthousiaste et profitez à fondde toutes les sensations que la vie vous procurera maisrestez lucide.

x Scorpion du 23.10 au 22.11Aujourd’hui, gardez le pied sur l’accélérateur. Même,si tout vous semble assez chaotique, vous parviendrezà redresser le cap. Et vous retrouverez un certain équi-libre.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12La chance vous apportera l’aide nécessaire à la réus-site de vos projets immédiats. Oui, vous parviendrez àréaliser vos desseins, cependant, tenez compte desconseils avisés qui vous sont donnés.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 Vous entrez dans une période de renouveau. Et lachance tape à votre porte, ouvrez-lui et accueillez-la àbras ouverts. Votre moral sera au top, votre vie affec-tive et professionnelle plus que satisfaisante.

x Verseau du 21.01 au 19.02La poursuite de vos efforts vous fera évoluer. Durant lasemaine, vous serez peut-être confronté(e) à vos limites,mais ceci vous aidera à consolider vos acquis, à vousrendre objectifs et constructifs.

x Poissons du 20.02 au 20.03Agissez, réagissez et ne vous laissez pas aller ! Cettesemaine vous pourriez connaître certaines contraintesvoir une petite traversée du désert.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

vin de l 'Hebdo

xChampagne Bérêche et Fils - Reflet d'Antan

Le

Clive Campbell est à peine sorti de l'adoles-cence lorsqu'il commence à organiser desfêtes avec ses amis dans son quartier duBronx. Des fêtes, le Bronx en a bien besoin.Rongé par la drogue, le chômage et la vio-lence des gangs, le président Ronald Reagandéclarera que le quartier lui rappelle Londrespendant la Seconde Guerre Mondiale. Décidéà faire pousser un peu de bonne humeur aumilieu du béton craquelé, le jeune immigréjamaïcain utilise le meilleur engrais qui soit :la musique. Le petit Clive, rebaptisé DJ Kool Herc, et sesamis détournent l'électricité des lampadairesde la rue, qu'ils barrent des deux côtés, instal-lent des murs d'enceintes assez monstrueuxpour être entendus de l'autre côté del'Atlantique. Moyennant un prix d'entréedérisoire, les habitants du quartier accèdent àla fête. Petit à petit, le Bronx reprend descouleurs : celles du Funk, de la Soul et de laSalsa, le tout dans une ambiance bon enfantqui semblait enterrée pour de bon. Et deuxmots commencent à résonner de plus en plusdans ces block parties pour désigner le bouil-lonnement artistique qui s'en dégage : Hip-Hop.Avance rapide vers les années 80 et l'autrecôté de l'Atlantique. Quelques jeunesParisiens partent en vacances à New York. Ilsn'en reviendront pas. Non pas qu'ils aientégaré leur passeport ou que leur avion ait euun problème technique au-dessus de l'océan.Non, ils atterrissent sains et saufs.Simplement, ils ont pu assister à plusieursblock parties et ont été littéralement souffléspar l'impact de la culture HIp-Hop. Dans leurs

valises, une paire de Nike Air Jordan, unecassette de Public Enemy et une video piratedu dernier Spike Lee. Leurs noms ? Philip Lehman,Vincent Cassel etson grand frère Mathias Crochon, pour neciter que les plus connus. Le premier, prenantle nom de plume de Bando, deviendra l'unedes premières légendes du Graffiti français.Quant aux frangins Crochon, tous deux filsdu comédien Jean-Pierre Cassel, ils réussirontbrillamment leur carrière artistique. Vincentdans le cinéma ; Mathias en se rebaptisantRockin' Squat et en fondant Assassin, forma-tion qui partage depuis le début la couronnede meilleur groupe de rap français avec IAMet NTM.A l'avant-garde de tous les courants artis-tiques qu'on regroupera plus tard sous leterme de « cultures urbaines », ces jeunesloups un peu fous inoculent à leurs cama-rades de jeu le virus du Hip-Hop : graffiti,breakdance, rap et deejaying déferlent sur lacapitale. C'est ainsi qu'au milieu des années

80, un terrain vague du nord de Paris, situéprès de la station de métro La Chapelle vaservir de QG à toute une faune urbaine enquête de nouveauté. Pendant quelques mois,les fauves en liberté dans ce mini-Bronxparisien vont graver leur nom dans lalégende : Sydney, Kool Shen, Joey Starr, DeeNasty, Kery James... La suite est bien connue.

DJ Poom

Si Velours vous a proposé une Block Partydans le cadre du préambule du Reims HipHop Festival, samedi dernier avec l'associa-tion et ses nombreux partenaires vous atten-dent maintenant pour la projection de DaveChapel's Blockparty lors du festival à veniren 2013.

usique : la Griffe VeloursxMusique : la Griffe Velours

M

Sudoku

. © DR

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L'association Face à Face et L'hebdo du vendredi ont le plaisir d’offrir 10 PLACES (1 place/gagnant) pour le Gala International de Boxe Thaï

qui se déroulera le 2 décembre 2012 de 14h30 à 20h au Complexe Sportif René Tys à Reims.

Aux 10 premières personnes se présentant au journal ou qui enverront un mail (mot cléBoxe Thaï) à [email protected], le vendredi 30/11 de 9h à 18h.

UN ÉVÉNEMENT EXCEPTIONNELUN ÉVÉNEMENT EXCEPTIONNEL

www.asie-boxing.com

SILENT HILL RÉVÉLATION 3D (-12 ANS)

(Canada 1H34 Fantastique)De Michael J. Bassett, avec Adelaide Clemens, Sean Bean,Kit Harington.Vous prenez une petite jeunette se posant pas mal de ques-tions, vous la coincez dans une ville sans retour en retenantprisonnier son papa. Elle criera : « au secours maman j’an-goisse  ». Rajoutons des monstres aux sales gueules, unepetite fille aussi mauvaise que la peste au Moyen Age, unemusique inquiétante, des sursauts et des silences, tous lesstéréotypes du genre. Il reste peu de place pour l’innova-tion.

POPULAIRE(France 1H51 Comédie)De Regis Roinsard, avec Romain Duris, Déborah François, Bérénice BejoRose Pamphyle rêve d’une autre vie que celle de fille dupatron du bazar du village. Elle trouve une place de secré-taire chez un patron qui valorise ses dons pour la frappe àla machine. De concours en concours, arriveront-ils àgagner la coupe du monde et au prix de quels sacrifices ?Populaire, ne révolutionne pas le genre, mais joue suffi-samment bien avec pour nous proposer une bonne comédiesympathique.

OPERACION E (Colombie 1H49 Drame)De Miguel Courtois Paternina , avec Luis Tosar, Martina García, Gilberto Ramirez.Inspiré de l’histoire de Clara Rojas, camarade de captivitéd’Ingrid Bétancourt, le film raconte la fuite d’un pauvrepaysan pris entre les FARC et les agents de l’Etat. Il selance dans une fuite en avant pour sauver l’enfant dont ilpossède la charge et la survie de sa famille. Caméra àl’épaule, dans une mise en scène parfois too much, le récitdemeure touchant par l’histoire qu’il évoque.

NIKO LE PETIT RENNE 2 (USA 1H17 Animation)De Kari Juusonen, Jorgen Lerdam, avec Vuokko Hovatta, Eric Carlson, Kari Ketonen.Niko voudrait bien que ses parents se remettent ensemble,mais sa mère a rencontré Lenni et son fils Jonni plus jeune.Le voilà donc avec un nouveau petit frère sur les bras kid-nappé par le méchant loup et sa horde d’affreux. Sous sesallures de déjà-vu pour les plus grands, il devrait plaire auxplus jeunes.

MAUVAISE FILLE(France 1H48 Drame)De Patrick Mille, avec Izia Higelin, Carole Bouquet, Bob Geldof.Louise a neuf mois pour se faire à l’idée de cet enfant quijoue les invités dans son corps et la triste nouvelle d’unemère gravement malade. Le temps, entre l’idée de la mortet du renouveau, de solder les comptes de toute vie et d’ap-préhender l’avenir plus sagement. Un premier film intéres-sant qui, ma gré ses faiblesses, trouve son ton sur certainsaspects et le perd sur d’autres.

LES CINQ LÉGENDES(USA 1H37 Animation)

De Peter Ramsey, avec Chris Pine, Isla Fisher, Alec Baldwin.

Les figures mythiques de notre enfance cachent peut-être de lourds secrets. Si ce cher Père Noël, le Lapin de Pâques, la Féedes dents et le Marchand de sable dissimulaient derrière leur bonhommie et leur gentillesse un aspect plus sombre et plusviolent ? Comme tous les êtres épris de bonté, ils peuvent se montrer comme un volcan en colère dès lors que leurs principess’avèrent en danger ! Un esprit mauvais, Pitch, menace de dérober aux enfants l’esprit de leurs rêves en éradiquant la bandedes gardiens rêveurs. À la place, le maléfique personnage répandra sur nos charmantes petites têtes blondes et brunes un autresentiment que le bonheur, celui terrifiant de la peur. Nos gardiens décident de faire appel à un jeune héros, Jack Frost pourles rejoindre dans la lutte contre le mal. L’adolescent rebelle, invisible aux regards des bambins, possède un don. Il crée dela glace, des vents furieux et de la neige grâce à sa crosse magique. En s’engageant dans un combat sans merci, il en appren-dra plus sur son pouvoir et ses origines.Dans la lignée du dessin animé décalé, la major Dreamworks continue son chemin en nous surprenant à chaque fois. Aprèsles contes avec Shrek, le zoo en folie (Madagascar et ses pingouins), elle s’attaque aux super héros en s’appuyant sur lesfigures sages de notre enfance. Depuis, la concurrence copie la formule avec plus ou moins de succès, Moi moche et méchantou bientôt Le monde de Ralph, mais c’est une autre histoire! Cette fois le dessin animé pour enfants laisse loin derrière luison côté bêtifiant pour accoucher de vrais scénarios où ils ne font pas figure de nigauds. Derrière ce spectacle pour bambinssages se cache une réflexion beaucoup plus poussée sur la croyance et la mécanique des rêves. Elle débouche sur une aven-ture en clair-obscur à la 3D aboutie. A ne pas manquer.Retrouvez nos critiques des sorties, interviews, et news sur www.cine-region.fr

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma22 x

Les horaires xdu 28/11/2012 au 4/12/12

N°197 du 30 nov. au 6 déc. 2012

www.lhebdoduvendredi .com

Silent Hill Révélation 3D (-12 ans) Tous les jours : 13:45 | 16:00 | 18:00| 20:00 | 22:15Les mondes de Ralph (Avant Première) Dim : 11:15Populaire Tous les jours : 11:00 | 13:30 | 15:45 | 18:00 | 20:15 | 22:15Niko le petit Renne 2 Mer, Sam, Dim : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00California Dream 3D (diffusion) Jeu : 20:00Les Cinq Légendes Tous les jours : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 |22:15Thérèse Desqueyroux Tous les jours : 11:00 | 13:30 | 15:45 | 18:00 | 20:15The impossible Mer, Sam, Dim : 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00 Jeu, Ven,Lun, Mar : 11:15 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00Une nouvelle chance Mer, Sam, Dim : 15:45 | 20:00 Jeu : 11:15 | 15:45Ven, Lun, Mar : 11:15 | 15:45 | 20:00Le Capital Mer, Sam, Dim : 11:00 | 20:00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 11:00 |13:30 | 15:45 | 18:00 | 20:00Twilight Révélation 5 Tous les jours : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:45 | 22:00Argo Tous les jours sauf Jeu : 22:00Sinister (-12 ans) Tous les jours : 22:15Skyfall Tous les jours : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00Paranormal Activity 4 Tous les jours : 22:15Stars 80 Tous les jours : 18:00Astérix et Obélix au service de sa majesté Tous les jours : 11:15 | 13:30Clochette et le secret des fées Mer, Sam : 11:15

Populaire mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30 jeudi vendredi lundi mardi 14h30| 20h30 samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30 dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20hLes Cinq Légendes mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30 jeudi 14h30 vendredi20h30 samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30 dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20hmardi 14h30 | 20h30The impossible mercredi 17h30 | 20h30 vendredi mardi 20h30 samedi 17h |22h30 dimanche 15h | 20h lundi 14h30Twilight Révélation 5 mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30 jeudi vendredi 14h30| 20h30 samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30 dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20hmardi 20h30Augustine mercredi 17h30 | 20h30 jeudi lundi 14h30 vendredi mardi 20h30samedi 14h30 | 20h dimanche 10h30 | 20hSkyfall mercredi 17h30 | 20h30 jeudi vendredi lundi mardi 20h30 samedi17h | 20h dimanche 15h | 20hStars 80 mercredi 14h30 jeudi lundi 20h30 samedi 14h30 | 20h dimanche10h30 | 17h30La pirogue mercredi vendredi mardi 14h30 jeudi lundi 20h30 samedi 17h |22h30 dimanche 15h | 17h30Le rêve de Galiléo mercredi samedi 14h30 dimanche 10h30We Want Sex Equality Jeudi 19h30 (suivi d un débat)

One plus one Lundi 20h00La Vierge, les coptes et moi Ven 18hAmour Jeu 29 à 18h Ven 30 à 20h30 Dim 2 à 18hLa pirogue Mer 28 à 20h30 Jeu 29 à 20h30 Sam 1er à 18h Dim 2 à20h30Dans la maison Mer 28 à 18h Sam 1er à 20h30 Lun 3 à 15h

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

Page 23: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 197

N°197 du 30 nov. au 6 déc. 2012

www. lhebdoduvendredi .comP ortrait23 x

Les sens sont ravis depuis bientôt 140 ans à une seule et même adresse :la Chocolaterie Deléans.Vincent Frodefond, maitre-artisan chocolatier, a repris la boutique en 1997, en compagnie de sa femmeFrancesca. Une recette fabuleuse fait les beaux joursde l'enseigne : l'exigence, la tradition, l'évolution et la prise en compte du client.Éclairage sur une vision unique d'un métier rare.

xAllier gourmandise, qualité etplaisir des sens, c'est possible.Preuve en est avec le travail pas-sionné de Vincent Frodefond quiexerce le métier de chocolatierdepuis l'adolescence. Il faut bienavouer que l'allégresse estnaturelle quand les journées detravail sont imprégnées du parfumdélicatement entêtant du chocolat.Il ne se prive d'ailleurs pas dementionner l'amour pour sonmétier et de rappeler qu'en con-trepartie, un tel produit induit degrandes exigences : « J'adore monmétier, c'est une grosse passion.Je me place volontairement dansdu haut-de-gamme car je veuxfaire le mieux possible, fabriquer

et vendre du plaisir aux gens.  »L'innovation est placée au coeurde son activité de production,grâce à un investissement nonnégligeable qui peut monterjusque 60  000 euros pour uneseule machine. Un choix payantqui mêle ainsi tradition et moder-nité  : «  Au fur et à mesure desdécennies, ce sont ceux qui ontsuivi les tendances qui s'en sontsortis. La fabrication est arti-sanale car je choisis moi-mêmeles matières premières auprès defournisseurs de la région. Lesméthodes de fabrication sontmodernes grâces au matériel quiaméliore les produits au niveau dugoût, de l'hygiène... »Venons-en justement aux pro-duits, et par la même occasion,laissons-nous aller au plaisir de latentation, d'autant que les prixrestent très abordables pour uneconception presque exclusive-ment maison : tablettes de choco-lat, pralinés, pâte à tartiner,guimauves, barbe à papa(noisette, orange, citron,pomme...), nounours, fraises taga-da... Deux cents kilos de plaquesde chocolat cassé (à la lavande, àla moutarde, au poivre...) sontainsi produits chaque mois. Deuxtonnes de bonbons sont prévuespour le seul mois de décembre.Vingt-cinq mille tablettes ont été

vendues l'année dernière ! Lespapilles de tout le monde, sansexception, sont satisfaites : « Noussommes les seuls de la région àproposer une gamme adaptéepour les personnes atteintes dediabète ! » Un service de garnitured'objet est de plus disponible, etpour trois euros il est même possi-ble de visiter la chocolaterie. En2011, ce ne sont pas moins de

3000 personnes qui ont étéaccueillies. Bref, on aura comprisqu'on ne lésine pas sur le travail àla Chocolaterie Deléans et surtoutque le client y est roi.Une volonté affichée et desvaleurs indispensables, selonVincent Frodefond qui estime,« que c'est un métier en vogueappelé à se développer, à condi-tion que l'on fasse les choses bien.Respecter le client et ne pas tirerla qualité vers le bas notam-ment.  » Pas franchement victimede la crise (+ 25 % de chiffre d'af-faires au dernier bilan), le maitre-artisan souligne un fait intéressantau sujet de son travail  : «  C'esttrès saisonnier, encore plus qu'a-vant. Mais la clientèle achète tou-jours sans regarder en période defêtes parce qu'elle veut se faireplaisir.  » Alors pourquoi lesjeunes ne se tournent-ils pas plusvers ce milieu  ? Employeur d'unouvrier et de deux apprentis, lechocolatier rémois tente d'expli-quer l'origine de ce phénomène  :

« Dès le collège, ils sont mal con-seillés et trop peu informés sur lemétier de chocolatier. On les ori-ente automatiquement vers lapâtisserie.  » Et on ne parle alorsplus de la même chose, tant sur leplan des conditions de travail, dumatériel, ou encore des horaires.Vincent Frodefond aime à appuy-er ces différences en révélant qu'ila lui aussi le diplôme de pâtisserieen poche, « mais juste le papier,pas les compétences ! ». Nul doute que cette vénérablechocolaterie, ouverte à cetteadresse depuis 1874, partie inté-grante du patrimoine architecturalet artisanal rémois, puisse inspirerdes vocations.

Romain Balestraci

Deléans, 20, rue Cérès et 7, rue des Élus à Reims. Rens. : www.deleans.fr

Vincent Frodefond - Chocolatier

Le patrimoine rémois sent bon le chocolat

xRepères : Vincent Frodefond est le seul maitre-artisan chocolatier de Reims. Aujourd'hui âgé de 40ans, cet homme originaire de Bourges pratique avecenthousiasme ce métier depuis l'âge de 16 ans. Avecsa femme Francesca, qui s'occupe des deux boutiques,il rachète en 1997 la chocolaterie Deléans (du nomde son premier propriétaire en 1874), puis ouvre en2011 un second point de vente. L'acquisition d'untroisième se profile même à l'horizon fin 2013. Toutest réalisé sur place, mélangeant ingénieusement tra-dition et modernité. Jusqu'aux moulages, pour unusage interne et pour la maison Fossier, entre autres.Motivé à l'idée de nouveaux projets, il cherche despersonnes souhaitant éventuellement commercialiserses produits sous la forme d'une franchise.

Des chocolats faits à la main... © l'Hebdo du Vendredi

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