LE TEMPS DE LA PREMIÈRE ÉVANGÉLISATION

SERVICE NATIONAL DE LA CATÉCHÈSE ET DU CATÉCHUMÉNAT (SNCC) 58, avenue de Breteuil – 75007 Paris – catechese.catholique.fr

1.Accueillir

LE TEMPS DE LA PREMIÈRE ÉVANGÉLISATION

Cette fiche est à utiliser avant la cérémonie d’accueil en Église

du jeune qui demande le baptême.

Accueillir le (s) jeune (s) candidat (s) au baptême et écouter ses (leurs)

premières questions.

1 heure.

• En fonction de l’heure, avoir prévu un goûter, un petit-déjeuner,

quelque chose à partager.

• Photocopies pour chaque participant du questionnaire « Si j’étais... »

ou plusieurs photocopies couleur des personnages de BD ou manga

(voir annexes).

• Un paper-board et des feutres.

• Une grande Bible.

1. Faire connaissance

p Proposer à tous les participants de remplir un questionnaire « Si j’étais… » puis partager

autour des réponses de chacun ou de choisir une représentation d’un personnage de BD

ou de manga et échanger autour du choix de chacun.

2. Se laisser questionner

p Sur un paper-board, un accompagnateur va noter toutes les questions qui viennent de

tous les participants : de quoi voudraient-ils parler pendant le cheminement, quelles ques-

tions ont-ils par rapport à l’Église, la foi, leur vie…

p Puis le groupe tente de les regrouper par couleur : question sur la vie, l’avenir, le monde, la

foi, la prière, l’Église, la Bible… Certaines se recouperont sûrement !

3. Prier

p Faire un signe de croix (l’animateur peut montrer comment le faire si les jeunes ne savent

pas). Lire dans une grande Bible le texte d’Isaïe 43, 1-5a. Laisser un temps de silence.

L’animateur pourras reprendre la phrase d’Isaïe plusieurs fois en écho : « Tu as du prix à

mes yeux, tu as de la valeur et je t’aime. »

p Poser la question à chacun (laisser la liberté de répondre) :

• Pourquoi es-tu là aujourd’hui ?

• Que souhaiterais-tu demander à Dieu, à l’Église ?

• Puis le prêtre présent ou un accompagnateur peut dire la prière de bénédiction n° 119/3

du RICA (Rituel pour l’initiation chrétienne des adultes).

p Chanter un court refrain par exemple : Comment ne pas te louer (Paroles et musique : Père

A. Bollevis Saniko, éditions de l’Emmanuel n° 19-10).

p À l’issue de ce temps, l’animateur pourra noter sur un cahier les réponses des candidats au

baptême pour une relecture future en rencontre individuelle.

4. Se donner rendez-vous

p Préparer une courte invitation pour se retrouver lors de la célébration d’accueil (date,

horaire, quels invités, lieu), cette invitation peut être faite sur papier ou rédigée par SMS.

On peut aussi imaginer créer un groupe WhatsApp pour la durée du cheminement et pour

les rendez-vous futurs.

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Quelques idées de personnages

p Films de Walt Disney ou Pixar :

https://www.shopdisney.fr/personnages

p Manga (Dragon Ball, Naruto) :

https://www.superprof.fr/blog/personnage-manga-populaire

p Films :

• Star Wars : https://www.starwars-delcourt.fr/personnages.html

• Harry Potter : http://archive.filmdeculte.com/dossier/hp/perso.php

p Jeux vidéo :

https://hitek.fr/actualite/top-50-personnages-jeux-video-guinness_1221

p Personnages de leurs séries préférées…





Faire découvrir la Bible par une première approche où l’on va pouvoir

manipuler, chercher, comprendre son organisation…

1 heure.

• Plusieurs Bibles d’éditions différentes.

• De quoi projeter avec du son l’animation de présentation de la Bible.

• Les énigmes biblique (annexe 1), les émoticônes (annexe 2).

• Une grande représentation d’une bibliothèque avec des livres,

reproduite à partir du modèle (annexe 3) sur un paper-board, en

ayant écrit dessus le nom de quelques livres (les plus compliqués).

1. Vidéo « La Bible »

p Regarder la vidéo de la série Bien dans ma foi !, épisode « La Bible » :

https://catechese.catholique.fr/outils/recensions-videos/307079-bien-foi-episode-1-bible/

p Échanger autour des questions suivantes :

• Qu’est-ce que la Bible ? Un livre, une série de livres, de quelle nature ?

• Quand a-t-elle été écrite ? Quelle tradition, quelles langues ?

• Quel statut a-t-elle pour les chrétiens (un simple livre, la parole de Dieu, un objet sacré…) ?

• De quoi parle-t-elle ?

p L’animateur pourra pointer que la Bible raconte une histoire sainte et que nous sommes

appelés à en faire partie.

La Bible 2.

2. Les différents livres de la Bible

p Afficher le paper-board avec le dessin de la bibliothèque. Sur certains livres on voit des

titres, peuvent-ils en nommer d’autres ? À chaque livre nommé, le jeune va l’écrire sur la

tranche du livre dans la bibliothèque. On pourra, tout au long du cheminement, marquer

les textes lus dans cette bibliothèque.

3. Découvrir quelques personnages bibliques à partir d’énigmes ou d’émoticônes

p L’accompagnateur lit les énigmes (en choisissant les plus faciles pour ceux qui demandent

le baptême mais en fonction du groupe et pour que tout le monde participe, il peut en

choisir des plus compliquées) et les jeunes tentent de deviner de qui il s’agit, peuvent-ils

en dire quelque chose ? Puis ils tentent de trouver dans quel livre de la Bible leur histoire

est racontée.

p Donner aux jeunes différentes Bibles, les laisser manipuler puis leur montrer que des tra-

ductions peuvent être différentes. Leur expliquer comment chercher.

p À partir des énigmes, l’animateur va donner la référence biblique et organise un concours :

qui trouvera le plus vite possible dans la Bible la référence donnée ?

4. Prier

p Faire un signe de croix et chanter un refrain par exemple :

« Heureux, bienheureux

qui écoute la Parole de Dieu,

Heureux, bienheureux,

Qui la garde dans son cœur. »

Paroles d’après Mt 5, 1-12, musique : Communauté de l’Emmanuel (J.-M. Morin), n° 05-28.

p Lire l’extrait du texte d’Ezékiel dans la Bible : Ez 3, 1-3 ; 10-11.

p Proposer aux jeunes de dire une phrase ou un mot qu’ils retiendraient de ce texte.

p Puis le prêtre, s’il est présent, ou un accompagnateur peut dire la prière de bénédiction

n° 119/9 du RICA (Rituel pour l’initiation chrétienne des adultes).

p Terminer par la reprise du refrain.

Petites annonces de la BibleTrouver le personnage concerné par chacune des annonces.

En gras, les annonces les plus simples.

Gn 6, 13-22 Échange bateau, grande capacité d’accueil, nécessitant travaux d’aménage-

ment contre terrain non inondable. (Noé)

Gn 15, 1-6 Achète calculatrice qui me permettra de compter les étoiles. Indispensable

pour savoir combien j’aurai de descendants puisque je suis le père de tous

les croyants. (Abraham)

Gn 32, 23-33 Cherche adresse d’un bon imprimeur pour changer mes cartes de visite. Dieu

m’a donné un nouveau nom. (Jacob)

Ex 14, 15-18 Vends bâton ayant rendu bien des services à son propriétaire et au peuple

qui l’a suivi dans le désert et aidé à passer la mer. (Moïse)

Ex 32, 1-6 À la demande générale, accepte dons bijoux en or massif en vue fabrication

nouveau dieu. (Aaron)

Jos 2, 1-21 La personne accueillante qui a caché mes deux espions est priée d’attacher

un cordon rouge à sa fenêtre. (Josué)

1 S 16, 1-3 Urgent cherche un peu d’huile pour remplir ma corne. Je pourrais ainsi par-

tir chez Jessé le Bethléemite. (Samuel)

2 S 6, 12-19 Donne des cours de danse et de chant en échange de quelques vêtements.

(David)

1 R 19, 9-14 Superbe enregistrement audio inédit sur « Présence de Dieu ». (Élie)

2 R 2, 7-13 Suivez en direct, comme si vous y étiez, le décollage du prophète Élie sur son

char de feu. À télécharger sur le site du seul témoin de l’événement. (Élisée)

Dn 2,1-20 Spécialiste des interprétations des rêves et songes. Encore meilleur quand il

y a danger de mort sur ma tête et celle de mes compagnons. (Daniel)

Is 6, 1-10 Cherche une bonne pommade pour soulager bouche brûlée par une braise.

(Isaïe)

Jon 1, 1-3.3, 1-5 Recherche coin tranquille, loin de tout regard, surtout de Dieu. Allergique

aux odeurs de gros poisson. (Jonas)

Mt 3, 1-6 Recherche coin tranquille au bord du Jourdain pour fête de baptême.

(Jean-Baptiste)

Lc2, 1-14 Dans période de recensement, souhaiterais chambre, même petite, pour se

reposer et accoucher. (Marie)

Lc 2, 22-38 Attends avec impatience passage d’un certain Jésus. Pour tout renseigne-

ment, rendez-vous au temple. (Syméon)

Jn 1, 35-51 Souhaite renseignement pour retrouver un certain Philippe qui m’a dit un

jour : « Nous avons trouvé celui dont parlent la Loi de Moïse et les prophètes

». (Nathanaël)

Mc 8, 27-30 Demande aide pour participer à « Questions pour un champion ». Incollable

sur identité de Jésus. Peut payer ce service contre produit d’une pêche.

(Pierre)

Mc 2, 13-17 Relais gastronomique, accueillant toute personne, surtout pécheurs, pour

manger à la même table que Jésus. (Lévi)

Jn 3, 1-8 Cherche information au sujet de la provenance du vent, rencontre possible

uniquement la nuit. (Nicodème)

Lc 19, 1-10 Prêt à rembourser toute personne qui aurait été victime des fraudes que

j’ai pu commettre avant rencontre avec Jésus. Rendez-vous près de l’arbre.

(Zachée)

Mc 9, 2-10 Idéal pour tous montagnards, offre trois tentes n’ayant jamais servi.

(Pierre/Jean/Jacques)

Lc 23, 26-27 Entreprise de transport manuel pour condamné à mort. (Simon de Cyrène)

Jn 20, 11-18 Confond le jardinier et Jésus ressuscité. Rendez-vous dans maison des dis-

ciples. (Marie de Magdala)

Ac 8, 26-40 Cherche nouvelles roues tout terrain pour mon char. (Éthiopien)

Ph 1, 1-10 Voudrais des nouvelles précises de la mission que j’ai confiée à notre frère

Philémon. (Paul)

Tt 1, 5-9 Recherche nouveau travail. Expérience professionnelle comme formateur

d’anciens pour nouvelle communauté. (Tite)

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Pour aider les jeunes quand ils ne trouvent pas,on peut donner au fur et à mesure certains indices :

1. Une pomme et un serpent = Adam et Ève

2. Quand on lui coupe les cheveux il perd sa force = Samson

3. Il se fait avaler par une baleine = Jonas

4. Un grand roi juif dont beaucoup d’enfants portent le nom aujourd’hui = David

5. 10 paroles, des invasions d’insectes, passage vers la liberté = Moïse

6. Il cherche Dieu qui n’est pas dans la tempête = Élie

7. Il voit des choses en songe et ses frères sont jaloux = Joseph

8. Il pense faire plaisir à Dieu en lui offrant son fils en sacrifice = Abraham

9. Il va dilapider son héritage, se retrouve sans rien et retourne chez son père = le fils prodigue

10. Il risque de se faire manger par les lions = Daniel

11. Ils viennent voir Jésus à sa naissance = les mages

12. Il construit un grand bateau pour sauver les espèces de la terre = Noé

Source : https://www.iemoji.com/tw/soHL0q

La Bible

(modèle à reproduire en grand format)





Faire découvrir l’église (bâtiment) de sa paroisse (ou école) et l’Église,

les personnes qui y sont impliquées et une association caritative.

1 heure.

• Questionnaire pour la visite de l’église. Il peut être inspiré de celui

donné pour modèle (annexe).

• Différentes photos représentant la charité.

1. Visiter l’église paroissiale, celle où aura lieu le baptême si possible, ou la chapelle de l’école

p Organiser un jeu pour cette visite d’église. Ce peut être à l’occasion des journées du patri-

moine, de nombreux événements sont organisés. Il est intéressant, si cela n’existe pas, de

créer une sorte de chasse au trésor, avec une liste d’éléments à découvrir à l’extérieur et à

l’intérieur de l’église.

À chacun d’adapter en fonction du lieu mais pour vous aider, voir l’exemple donné en

annexe.

p Prendre le temps de repérer avec les jeunes le baptistère, l’ambon (table de la Parole), l’au-

tel et préciser avec eux ce qui s’y passe en les questionnant. C’est l’occasion de parler pour

une première fois des deux tables, la parole et l’eucharistie, qui nourrissent les chrétiens.

L’église et l’Église3.

2. Rencontrer des paroissiens

p Organiser une rencontre avec quelques paroissiens, par exemple une personne de l’équipe

liturgique, une personne de la comptabilité, une personne de l’équipe d’animation parois-

siale, afin qu’ils présentent rapidement ce qu’ils font et en quoi cela fait vivre la paroisse.

Choisir des personnes qui sont enthousiastes, parlent facilement surtout face à des jeunes

et qui sont prêtes à répondre à leurs questions.

p Prévoir, à la suite de cette rencontre, de participer sur la durée à des actions caritatives

par exemple avec le Secours catholique de la paroisse ou avec une association d’entraide.

3. Proclamation de la Parole

p Prévoir une belle Bible, un cierge, un endroit à part s’il n’y a pas la possibilité d’aller dans

une chapelle.

p Faire un signe de croix.

p Proclamer le texte de Matthieu 25, 34-46.

p Montrer un PowerPoint ou des photos papier qui représentent des situations concrètes de

charité.

p Proposer à chaque jeune de retenir, en la disant à haute voix, une phrase de la première

partie de l’évangile.

p Lire ensemble à deux voix le psaume 114.

p Chanter ou écouter le titre Vivre d’amour de Natacha Saint-Pier (texte de sainte Thérèse).

Visiter une égliseMettre une photo de l’église visitée. Utilisez tout ce que vous y voyez : la construction,

les vitraux, les mosaïques, les statues, les tableaux, les inscriptions, les dates…

Cette fiche a été réalisée pour l’église Saint-Martin d’Achères.

À vous de la personnaliser en fonction des éléments de l’église visitée.

Bienvenue,

À travers ce petit questionnaire, nous vous invitons à découvrir l’église… en observant tout

ce qu’il y a autour de vous.

Des personnes de la paroisse sont disponibles pour vous aider à vérifier vos réponses et à

vous renseigner. Belle découverte….

À l’extérieur

p Observez le clocher tout en pierre, en regardant bien vous découvrirez une petite ouver-

ture, à quoi pouvait-elle servir ?

p Quel animal est situé sur la girouette du clocher ? Pourquoi ?

p Dans le passage que vous empruntez pour venir à l’entrée de l’église, vous êtes observé, qui

vous regarde ?

À l’intérieur

p Quel est le style de cette église ? Donnez un exemple pour expliquer votre réponse.

p Où se situe l’inscription qui donne une date que l’on peut prendre pour la date de la fin de

la construction ? De quelle année s’agit-il ?

p Regardez le vitrail de saint Martin, quels attributs indiquent qu’il a été évêque ? D’après la

mosaïque à gauche du chœur quelle fonction occupait-il avant sa conversion ?

p Regardez cette photo, elle a été prise vers 1920 : notez au moins 3 différences importantes

avec aujourd’hui (mettre une ancienne photo pour comparer).

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p Sous le règne de quel roi ont été ajoutés le porche et le narthex ? Savez-vous à quoi servait

le narthex ?

p Où est placée la petite lumière rouge allumée ? Qu’indique-t-elle ?

p L’église a été agrandie par un bas-côté et une chapelle dédiée à la Vierge. En quelle année ?

Pour trouver le jour et le mois où elle a été inaugurée, cherchez la date de la Sainte-Barbe,

la patronne des pompiers.

p La statue de la Vierge s’appelle la Vierge à l’Oiseau, pouvez-vous trouver l’oiseau ?

p Combien de corps ont été enterrés sous les dalles du chœur ? 1-85-150 ? Pourquoi ?

p D’où venait Messire Jacques de Boisadan ? Qui était-il et combien de temps a-t-il occupé

sa fonction dans la ville ?

p Où se situait l’ancienne sacristie ? Indice : on voit encore la forme de l’emplacement de

l’ancienne porte.

p La famille Paquet a fait don du vitrail de la crucifixion, combien de personnages sont au

pied de la croix ? Pouvez-vous les nommer ?

p Avez-vous trouvé l’ange et son instrument de musique, où est-il, quel est cet instrument ?

p Regardez le baptistère : combien de côtés a-t-il ? Qu’y a-t-il de sculpté dessus ?

p Au-dessus de la porte de la sacristie il y a un tableau nommé Le Christ aux outrages. Que

tient-il dans sa main, qu’est-ce que cela symbolise ?

Entrez dans la sacristie

p Savez-vous à quoi correspondent les 4 couleurs des étoles exposées ?

p Connaissez-vous le nom que l’on donne à « l’assiette » et à la « coupe » qui servent pendant

les célébrations de la messe ?

Bravo ! Vous êtes arrivés au bout du questionnaire, peut-être avez-vous encore des questions

à poser, n’hésitez pas. Vous pouvez aussi écrire une intention de prière au bas de ce papier et

le déposer dans le panier posé près de la sortie, nous prierons pour vous dans la semaine qui

suit votre visite.

Intention de prière

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Apprendre à faire le signe de croix, commencer à en comprendre le

sens.

1 heure.

• Le DVD Signe de croix, à commander au SNCC (ou voir dans vos lieux

de prêts diocésains).

• Différentes croix imprimées sur papier en couleur (modèles dans le

DVD).

• Matériel pour fabriquer une croix.

1. Expression libre avec des images

p Demander aux jeunes de choisir une représentation de croix parmi les images de croix

proposées et de dire pourquoi ce choix.

• Sur l’ensemble des images choisies, que voyons-nous (objets, personnages, couleurs, etc.) ?

• Quelles sont les différences entre ces croix ?

• Que nous disent ces images sur la mort et la résurrection de Jésus ?

C’est ici l’occasion de parler de ce qui fonde notre foi, le kérygme, et de faire le lien avec leur

baptême, cette plongée dans la mort et la résurrection du Christ.

Le signe de croix4.

2. Apprendre à faire le signe de croix

p Mettre les jeunes par binôme, chacun doit montrer à l’autre comment faire le signe de

croix en expliquant le geste.

p Regarder en grand groupe l’extrait (« passer-passeurs, signe de croix » à 1mn30 du départ

de la séquence) avec les deux acteurs qui expliquent le geste :

• qu’est-ce qu’on a vu, entendu,

• quelles sont les questions posées,

• qu’est-ce qui est compris par celui qui fait le geste,

• qu’ont-ils envie de retenir ?

p Pointer en plus les 3 L (long, large, lent), inscrire le nom de Dieu sur nous.

p Apprendre le chant du signe de croix sur l’air de Claude François Cette année-là repris par

le groupe Glorious : https://www.youtube.com/watch?v=-CNVlT7SSBg

Paroles modifiées de la chanson : « Le signe de croix, quand on le fait pour la première fois, on

n’arrête plus de le faire toi et moi, on aime tous le signe de croix… en haut, en bas, à gauche, à

droite. »

3. Fabrication collective d’une croix

p Proposer au groupe de fabriquer une croix devant laquelle tous pourront prier tout au long

du cheminement. L’accompagnateur aura prévu une planche de carton plume à découper

par les jeunes en forme de croix puis de quoi coller dessus les différentes croix choisies au

début de la séance.

p Ou laisser les jeunes libre d’une création en leur fournissant du matériel.

4. Prier devant la croix

p Devant la croix prendre un refrain par exemple : Père, Fils et Saint-Esprit (groupe Agapè,

Frat 2005).

p Lire Philippiens 2, 1-11.

p Chaque jeune peut alors se déplacer et faire un beau signe de croix ou s’incliner devant la

croix fabriquée.

p Puis le prêtre, s’il est présent, ou un accompagnateur peut dire la prière de bénédiction

n° 119/7 du RICA (Rituel pour l’initiation chrétienne des adultes).

p Reprise du refrain.





Faire découvrir le calendrier liturgique et repérer différentes fêtes

importantes pour l’Église.

• 1 heure.

• Une rencontre avec le (les) jeunes, le (les) accompagnateurs, un

(des) copains qui seront présents lors de la démarche, ou l’équipe

avec laquelle il (elle) va cheminer (aumônerie, scouts, MEJ, groupe

paroissial…)

• Différents calendriers à donner (annexe 1).

• Les cartes du jeu Time’s up découpées, la règle du jeu (annexe 2).

• L’icône de la Nativité à projeter et la lecture d’image pour l’anima-

teur (annexe 3).

• Le symbole de Nicée-Constantinople écrit en grand sur un

paper-board.

• Un chronomètre (sur un téléphone portable).

1. Regarder différents calendriers

p Donner les différents calendriers aux jeunes : un calendrier civil, un calendrier scolaire, le

calendrier pastoral de l’aumônerie (ou du groupe dont le jeune fait partie) puis un calen-

drier de l’année liturgique et leur demander de regarder les début et fin d’année, les dates

importantes, celles qui sont misent en valeur (en rouge, soulignées…). Que constatent-ils ?

p Comment est construit le calendrier liturgique, y-a-t-il des dates qu’ils connaissent ? Y-a-

t-il des choses communes ?

Le calendrier liturgique5.

2. Jouer avec un Time’s up des fêtes religieuses catholiques

p Jouer avec les règles du Time‘s up.

p Relecture : toutes les cartes sont alors regroupées, l’accompagnateur cite chaque carte

trouvée. Les jeunes doivent expliquer de quelle fête il s’agit, quel est son sens, et dire quand

elle a lieu sur le calendrier liturgique et pourquoi cette date. C’est l’occasion de parler de

Pâques, la plus grande fête chrétienne, et d’expliquer pourquoi les baptêmes se font à cette

occasion.

3. Prier

p Regarder l’icône de la Nativité. L’animateur guide les jeunes pour repérer les scènes qui y

sont représentées, les personnages. Puis se centrer sur l’enfant au berceau. La grotte, l’em-

maillotage sont autant d’annonce du mystère pascal (faire le lien entre Noël et Pâques).

p Faire le signe de la croix.

p Proclamer l’évangile de Matthieu 2, 1-12.

p Chacun peut dire quel visage de Dieu lui est révélé.

p Dire tous ensemble la phrase correspondante du symbole de Nicée-Constantinople.

p Chacun reçoit un lumignon allumé qu’il pourra emporter chez lui pour commencer à

constituer un coin prière.

p Chant : Jubilez, criez de joie (refrain + couplet 1), Fr. Jean-Baptiste du Jonchay, ocd, Y 68-11.

Time’s up

Lecture d’image : l’icône de la Nativité

Les personnages

p En haut, 3 anges reconnaissables à leurs ailes, leurs auréoles. Ils sont dans la partie haute

de l’icône, le ciel. Un des anges à droite annonce la naissance aux bergers.

p Au milieu : à gauche les trois mages reconnaissables à leurs « couronnes » et celui en vert

porte un présent. À droite les bergers avec leurs moutons. De chaque côté donc, les plus

érudits (les mages) et les plus pauvres (les bergers). Au centre Marie, allongée avec son

auréole sur un vêtement rouge, elle est beaucoup plus grande que les autres personnages,

elle a une place importante pour dire la nature humaine du Christ. Jésus, l’âne et le bœuf.

p En bas : à droite il d’agit de Joseph avec son auréole, représenté à l’écart. Il n’est pas le père

de Jésus, peut-être est-il déjà dans son songe où il va apprendre qu’il doit fuir en Égypte

pour éviter le massacre des enfants ordonné par Hérode. À gauche une scène de bain qui

est là simplement pour montrer la nature humaine de Jésus : une sage-femme et son aide

baignent le nouveau-né. Le personnage plus vieux est certainement un berger.

p Dieu est représenté ici par le demi rond (espace divin) comme une voûte céleste d’où une

d’étoile sort, celle qui a guidé les mages. Elle descend du ciel vers la terre sur l’enfant Jésus

et rappelle sa divinité.

Les lieux

p La montagne, ou les rochers : la montagne est traditionnellement le lieu de Dieu (penser à

Moïse qui reçoit les tables de la loi ou au récit de la transfiguration par exemple), la lumière

de l’étoile vient transpercer le rocher où va naître l’enfant Jésus.

p L’enfant Jésus est couché au centre comme dans une grotte, très sombre, rappel de l’ense-

velissement après sa mort. Il est couché comme sur un cercueil et enveloppé comme dans

un linceul.

p Le rameau à côté de Marie rappelle la prophétie d’Isaïe : « Un rameau sortira de la souche de

Jessé… »



Cette fiche est à utiliser pendant le temps de la première évangélisation ou pendant le temps du catéchuménat.

À travers la rencontre de Jésus avec Zachée, nous découvrons que

Jésus vient pour chacun d’entre nous quelle que soit notre histoire.

1 heure.

• Des Bibles.

• La bande annonce du film Intouchables.

• De quoi projeter le film avec du son.

• La reproduction de la rencontre de Zachée avec Jésus (annexe).

1. Intouchables

p Regarder la bande annonce du film Intouchables :

https://www.youtube.com/watch?v=cXu2MhWYUuE&ab_channel=Gaumont

p Partager autour de la rencontre de Philippe et Driss avec l’aide des questions suivantes (si

nécessaire) :

• Pourquoi cette rencontre est-elle improbable, qui sont Driss et Philippe ?

• Qu’est-ce qui pourrait empêcher cette rencontre ?

• Qu’est-ce qui fait que cela va fonctionner ?

• Qu’est-ce que cette rencontre change dans la vie de chacun des personnages principaux ?

Jésus vient pour chacun de nous

Évangile de Zachée

6.

p Chacun est invité à réfléchir quelques instants pour se rappeler une rencontre qu’il a vécue

ou une histoire de rencontre qui l’a marqué. Se demander comment cette rencontre a pu

changer quelque chose dans sa vie, qu’est-ce que le souvenir de cette rencontre provoque

en lui ? Partager librement.

2. La rencontre de Zachée et Jésus

p Regarder ensemble le tableau de la rencontre de Zachée et Jésus :

• Qui repère-t-on comme personnages, où sont-ils situés ?

• Sans connaître l’histoire de Zachée, que peut-on dire de la situation ?

p Lire le texte dans la Bible. Il faut se rappeler que Zachée monte dans l’arbre non seulement

parce qu’il était petit mais surtout parce qu’il était mis en marge de la société car il collec-

tait les impôts du peuple juif pour le compte des Romains, les envahisseurs.

• Comment ce texte éclaire-t-il la représentation ? Les jeunes tentent de raconter l’histoire

avec leurs mots.

• Qu’est-ce qui les interroge, les surprend ?

• Qui a l’initiative de la rencontre ?

• Qu’est-ce que cette rencontre produit, comment Jésus sauve-t-il ?

• Quel écho ce récit a-t-il pour chacun aujourd’hui, que change pour nous notre rencontre

avec Jésus ?

3. Prier


p Devant la représentation de l’évangile de Zachée, chacun prend un temps de silence autour

des questions :

• Quels sont mes recherches, mon désir, mon attente du Seigneur ?

• Comment Dieu peut demeurer chez moi ? Si certains veulent s’exprimer, ils le peuvent.

p Lire ensemble le psaume 26.

p Chant : Tu fais ta demeure en nous (refrain et couplet 2), communauté de l’Emmanuel,

D 56-49.

La rencontre de Zachée et Jésus, Niels Larsen Stevns


7.Seigneur,

tu nous appellesAppel des disciples chez saint Jean



Découvrir à travers un texte biblique que Dieu nous appelle, il nous

précède sur la route.

1 heure.

• Le poème d’Adhémar de Barros (annexe 1).

• Extrait de la fresque musicale Jésus, de Nazareth à Jérusalem : « La

Bonne Nouvelle » (DVD ou sur YouTube : https://www.youtube.com/

watch?v=0O1OxVIHALk&ab_channel=JesusLeSpectacleVEVO).

• Une carte du pays de Jésus. (annee 2)

• Des documents sur le saint patron de la paroisse ou de l’école où ils

seront baptisés, des Bibles.

1. Être appelé

p Proposer aux jeunes de lire le poème d’Adhémar de Barros, Des pas sur le sable, puis échan-

ger avec eux sur ce que raconte ce poète brésilien avec l’aide des questions suivantes :

• Ont-ils déjà éprouvé la présence de Dieu ou, comme le poète, son absence ?

• Se sont-ils sentis « appelés » ?

• Qu’est-ce qui les a poussés à demander le baptême ? Échanger librement.

L’animateur pourra noter dans son cahier les réponses des candidats au baptême pour

pouvoir échanger avec eux lors d’une relecture en temps individuel.

2. La Bonne Nouvelle

p Regarder l’extrait de la fresque musicale Jésus, la chanson « La Bonne Nouvelle » puis

échanger à l’aide des questions suivantes :

• Que se passe-t-il ?

• Qui se met en route ? Qu’abandonnent-ils, pourquoi ?

• Qui est la Bonne Nouvelle ? Qu’est-ce qui est dit de Jésus ?

• Évangile se dit Bonne Nouvelle, qu’elle est cette bonne nouvelle pour nous aujourd’hui ?

p Aller lire dans la Bible le récit de l’appel des disciples dans l’évangile de Jean 1, 43-51. Prendre

le temps d’expliquer les mots difficiles ou les références que les jeunes ne connaissent pas.

Échanger avec l’aide des questions suivantes si besoin :

• Où se rend Jésus (situer sur une carte), qui appelle-t-il ?

• Que disent les disciples de Jésus ?

• Que promet Jésus ?

3. Suivre Jésus

p Comme les disciples, chacun est appelé à suivre Jésus qui le précède. L’Église va le signifier

lors de la célébration d’entrée en catéchuménat en demandant leur prénom aux futurs

catéchumènes et en leur demandant s’ils sont prêts à suivre Jésus. Regarder avec les

jeunes les paroles et les gestes prononcés lors de cette célébration. (Voir le RICA pages 39

à 55 et les pages 8 à 11 des Propositions pastorales pour l’initiation chrétienne des adolescents).

p D’autres ont reçu cet appel avant nous, ils font partie de la grande famille des chrétiens.

Prendre le temps avec les jeunes de découvrir le saint patron de la paroisse ou de l’école où

ils seront baptisés (avec des représentations, un résumé de sa vie, une petite vidéo…). Si le

temps est trop court, cette proposition peut ne pas être vécue.

4. Prier

p Faire le signe de croix.

p Lire le texte : « Les disciples de Jean le Baptiste s’invitent les uns les autres à rencontrer Jésus.

Et voilà qu’il leur propose de les suivre. Mais qui est cet homme ? Nous pouvons le deviner grâce

à ce qui nous est arrivé personnellement puisque nous le suivons et désirons demeurer là où il

demeure. Ce que nous savons de lui, pour l’avoir lu ou appris d’autres, ne peut suffire. Il faut se

mettre en route : “Viens et tu verras”. »

p Proclamer l’extrait du psaume 70 (versets 1-2 ; 5-6).

p Lire la prière du RICA n° 87.

p Reprendre la chanson « La Bonne Nouvelle » de la fresque musicale Jésus.

Des pas sur le sable

Cette nuit, j’ai eu un songe :

je cheminais sur la plage accompagné du Seigneur.

Des traces sur le sable rappelaient le parcours de ma vie :

les pas du Seigneur et les miens.

Ainsi nous avancions tous deux

jusqu’à la fin du voyage.

Parfois une empreinte unique était marquée,

c’était la trace des jours les plus difficiles,

des jours de plus grande angoisse,

de plus grande peur, de plus grande douleur…

J’ai appelé :

« Seigneur, tu as dit que tu étais avec moi

tous les jours de ma vie,

j’ai accepté de vivre avec toi.

Pourquoi m’avoir laissé seul aux pires moments ?

Il m’a répondu :

« Mon fils, je te l’ai dit :

Je serai avec toi tout au long de la route.

J’ai promis de ne pas te quitter.

T’ai-je abandonné ?

Quand tu ne vois qu’une trace sur le sable

c’est que, ce jour-là,

c’est moi qui t’ai porté. »

Adémar de Barros (1929-...), poète brésilien


8.Jésus nous

invite à choisirL’homme riche



Découvrir que suivre Jésus appelle à changer sa vie, à renoncer à cer-

taines choses, à faire des choix.

1 heure.

• Des Bibles.

• Un vase, des gros cailloux ou galets, du sable, du gravier, de l’eau.

• Le récit (annexe).

• Un ordinateur avec internet pour créer le nuage de mots (nuage-

demots.co) et de quoi imprimer ou projeter ou des feuilles et des

feutres de couleur.

1. Choisir

p Faire faire l’expérience aux jeunes en racontant l’histoire de l’enseignant qui remplit un

vase de cailloux, de graviers, de sable, d’eau… Comment faire entrer le tout dans un vase ?

Il faut d’abord mettre les gros cailloux…

p Échanger avec les jeunes :

• Quels sont nos gros cailloux ?

• Quelles sont les choses les plus importantes dans notre vie ?

• Quels choix doit-on faire pour les garder ? Pour chacun cela peut être différent.

• Qu’est-ce qui finalement me rend heureux ?

2. L’homme riche

p Proclamer l’évangile de l’homme riche : Marc 10, 17-22

Cette animation est reprise de la revue Initiales n° 240, « Super héros, une vie qui engage ».

p Prendre le temps de l’échange avec l’aide des questions suivantes :

• Qui sont les personnages principaux ?

• Quels sont les sentiments des personnages décrits par le récit tout au long du texte ?

• Qu’est-ce qui est si difficile pour l’homme riche ? Pourquoi ?

• Y a-t-il une phrase qui me touche ? Que je ne comprends pas ? Avec laquelle je ne suis pas

d’accord ?

• Et moi, à quoi devrais-je renoncer pour suivre Jésus ?

p Puis diviser le groupe en 2 équipes pour imaginer la suite de l’histoire :

• une équipe imaginera qu’au final cet homme riche a fait ce que Jésus lui a demandé ;

• une équipe imaginera qu’au final il a refusé.

Chacune des deux équipes s’efforcera d’imaginer les conséquences, pour l’homme riche,

de son refus ou de son acceptation de répondre à l’appel de Jésus.

p Échanger en pointant avec eux :

• Chacun est libre de répondre ou non à l’appel de Jésus.

• Le récit ne dit pas qu’il lui arrive quelque chose de mal parce qu’il est parti.

• Répondre positivement à l’appel, c’est accepter de changer des choses dans sa vie.

• L’amour de Jésus n’est pas subordonné à la réponse à l’appel (au verset 21, il est dit : « Jésus

le regarda avec amour »).

• Dieu nous laisse toujours du temps, il est patient.

3. Prier


p Proclamer le texte du Deutéronome 30, 15-16.

p Choisir la vie pour un chrétien c’est…

Proposer d’écrire un nuage de mots soit avec les feutres de couleurs soit en utilisant un

ordinateur et un lien internet exemple : https://nuagedemots.co/ puis en imprimant le

document.

p Devant le nuage de mots, lire ces extraits du texte de Madeleine Delbrêl (en précisant qui

elle est).

« La parole de Dieu, on ne l’emporte pas au bout du monde dans une mallette : on la porte en soi,

on l’emporte en soi. On ne la met pas dans un coin de soi-même, dans sa mémoire comme sur une

étagère d’armoire où on l’aurait rangée. On la laisse aller jusqu’au fond de soi, jusqu’à ce gond où

pivote tout nous-même. Mais ne nous méprenons pas. Sachons qu’il est très onéreux de recevoir en

soi le message intact. C’est pourquoi tant d’entre nous le retouchent, le mutilent, l’atténuent… Une

fois que nous avons connu la parole de Dieu, nous n’avons pas le droit de ne pas la recevoir ; une

fois que nous l’avons reçue, nous n’avons pas le droit de ne pas la laisser s’incarner en nous, une fois

qu’elle s’est incarnée en nous, nous n’avons pas le droit de la garder pour nous : nous appartenons

dès lors à ceux qui l’attendent. »

p Chant : Plus jamais le même, de Glorious.

Madeleine Delbrêl (1904 – 1964)

Poète, assistante sociale et mystique, femme de prière et d’action, Madeleine Delbrêl

est un beau visage de chrétienne engagée dans un dialogue avec les non-croyants et

la misère sous toutes ses formes. Passée de l’athéisme à la foi l’année de ses vingt ans,

elle choisit de vivre l’Évangile à Ivry-sur-Seine.

À partir de 1933, elle exerce son métier d’assistante sociale dans cette banlieue

ouvrière puis en 1946, cesse son activité professionnelle pour se consacrer au groupe

d’une quinzaine de femmes engagées avec elle. Dans sa maison, toutes sortes de

gens sont accueillies, écoutées, aidées et parfois logées. Jusqu’à sa mort en 1964, elle

témoigne de sa foi chrétienne dans un dialogue constant et sans concession avec ses

amis communistes et par ses nombreux écrits.

Elle donne toute sa vie l’exemple d’une charité fraternelle authentique et d’une voie

de « sainteté des gens ordinaires ». Déclarée vénérable en janvier 2018 par le pape

François, son procès en béatification est aujourd’hui en bonne voie.

https://www.maisonmadeleinedelbrel.com/

Une expérience...

Un jour un vieux professeur remplit de sagesse s’adresse à ses élèves et leur dit : « Nous allons

réaliser une expérience. » Il prit un grand pot, qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite

il prit une douzaine de cailloux qu’il mit dans le grand pot.

Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord, il demanda : « Est-ce que le pot est plein ? »

Tous répondirent : « Oui ».

– « Vraiment ? »

Alors il prit un récipient rempli de graviers et versa ce gravier sur les gros cailloux puis

remua le pot. Les graviers s’infiltrèrent entre les gros cailloux jusqu’au fond du pot.

Le vieux prof demanda encore : « Est-ce que le pot est plein ? »

L’un des élèves répondit : « Probablement pas ! »

– « Bien » dit le professeur.

Il prit alors un bac de sable qu’il versa dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les

gros cailloux et le gravier.

Encore une fois il demanda : « Est-ce que le pot est plein ? »

Cette fois, sans hésiter, les élèves répondirent : « Non ! »

– « Bien ! » dit le vieux prof.

Il prit alors un pichet d’eau et remplit le pot jusqu’à ras bord.

La grande vérité que nous montre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros

cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous.

Les gros cailloux sont nos priorités dans la vie.


T’y crois ou pas ?« Heureux celui qui croit sans avoir vu »

9.

LE TEMPS DU CATÉCHUMÉNAT ET DE SES RITES

Cette fiche est à utiliser pendant le temps du catéchuménat et de ses rites, avant l’appel décisif.

Se questionner sur ce qu’est la foi, découvrir les doutes des premiers

disciples et le récit de saint Thomas.

1 heure.

• La liste des affirmations.

• Autant de cartons que de jeunes avec écrit « j’y crois », « j’y crois pas ».

• La prière photocopiée pour chaque jeune.

• Une grande silhouette (type Kieffer format A3) de Jésus avec écrit

dessus les mots de Pierre (le Messie, le Fils du Dieu vivant) en annexe.

• Des feutres de couleur.

• Des Bibles.

1. Un jeu

« J’y crois, j’y crois pas », animation extraite d’Initiales n° 229, « T’y crois vraiment ? »

https://catechese.catholique.fr/outils/propositions-danimation/9708-initiales-n229-ty-

crois-vraiment/

p L’animateur énonce l’une des affirmations, chaque jeune a une feuille « j’y crois » et une « j’y

crois pas ». Chaque jeune lève sa feuille « j’y crois » ou « j’y crois pas » en fonction de ce qu’il

pense. Aucun jugement n’est porté. Les jeunes doivent s’expliquer sur le pourquoi de leur

choix. L’objectif est de pouvoir avec eux déterminer les raisons qui nous poussent à croire.

Certaines raisons sont scientifiques et prouvées, d’autres dépendent de notre vécu ou de

nos connaissances, d’autres encore font appel à notre intuition, à notre expérience, à une

promesse qui nous a été faite, à la confiance que l’on a en telle ou telle personne…

p Liste possible d’affirmations (à enrichir si besoin…)

• Il y a des pays où il fait nuit tout le temps.

• Mes parents m’aiment.

• La nouvelle fin du monde est le 13 avril 2036.

• Il faut au moins 35 heures de cours de conduite pour avoir son permis.

• J’aurai un cadeau quand j’aurai mon brevet/bac...

• Une journée a 24 heures.

• Mon (ma) meilleur(e) copain(ine) ne trahira jamais mes secrets.

• On ne peut pas réussir sans travailler.

• Les profs ne s’intéressent pas aux élèves.

• Aimer c’est la seule chose importante.

• Les horoscopes disent la vérité.

• Dieu existe.

2. Lire l’Évangile

p Ouvrir la Bible et lire le texte de Jean 20, 19-29

L’animateur précise en quelques mots simples le contexte de ce passage d’évangile (Jésus

a été crucifié et mis au tombeau depuis trois jours, et les disciples sont encore sous le choc.

Peut-être même ne sont-ils pas très rassurés sur le sort qui les attend, ils ont peur). Si le

groupe est peu à l’aise avec la compréhension littéraire du récit, l’animateur en résume les

éléments importants en langage courant après la lecture.

p L’animateur leur propose de choisir une ou plusieurs phrases ou expression qu’ils aiment

et qu’ils ont envie de retenir. Puis on échange à partir des questions suivantes :

• Comme les disciples qui avaient verrouillé les portes de leur maison, leur arrive-t-il

d’avoir peur ? De douter ? De se tromper ?

• Dans quelles circonstances ? Auprès de quelles personnes ? À l’occasion de quels

événements ?

• Y a-t-il des moments de leur vie où ils se sont sentis comme les disciples, ayant envie de

parler de Jésus mais découragés par les réactions de leur entourage ?

• Y-a-t-il des moments où ils se sont sentis comme Thomas, incrédules ?

p Terminer en leur proposant de noter sur un paper-board toutes les paroles de Jésus :

• Que souhaite-t-il aux disciples ?

• Que leur donne-t-il ?

• Qu’est-ce que cela nous inspire personnellement ?

3. Prier

p Chant : Je marche par la foi, Push

https://www.youtube.com/watch?v=3EKJzQul3ao


p Proclamer la profession de foi de Pierre : Matthieu 16, 13-17.

p Chacun, en un mot, peut dire qui est Jésus pour lui et l’écrire autour de la silhouette de

Jésus, puis à quoi il se sent invité. Le jour de leur baptême ils seront invités à répondre au

prêtre en professant leur foi.

p Tous ensemble, lire la prière :

« Seigneur Jésus,

Tu es venu jusqu’à nous pour partager notre vie,

et nous révéler l’Amour du Père.

Nous croyons que tu as donné ta vie pour nous sauver,

que tu es ressuscité et vivant,

Mais nous avons du mal, parfois,

à te faire une place dans notre vie,

Il nous arrive de douter, et parfois,

d’autres nous disent que tu n’existes pas.

Viens au secours de nos manques de foi,

Donne-nous ton Esprit-Saint,

Ton Esprit d’Amour et de Confiance, qui nous révèle ta présence,

Pour qu’en Église, avec tous nos frères, nous grandissions dans la foi.

Amen. »

p Reprise du chant de Push.

(modèle à reproduire en grand format)


10.LE TEMPS DU CATÉCHUMÉNAT ET DE SES RITES


Découvrir ce qu’est Noël pour les chrétiens.

1 heure.

• Des Bibles.

• Le quizz de Noël (un par jeune) :

https://catechese.catholique.fr/wp-content/uploads/sites/15/2018

/07/247-quizz.pdf

• La fiche décryptage des symboles pour l’animateur :

https://catechese.catholique.fr/wp-content/uploads/sites/15/2018/

07/247-Symboles-de-Noel.pdf

• Les éléments et personnages pour construire une crèche (Joseph,

Marie, Jésus, l’âne, le bœuf, des bergers, des moutons, une man-

geoire, les 3 mages, une étoile, un ange)

• La fiche aide pour les animateurs pour les textes bibliques :

https://catechese.catholique.fr/wp-content/uploads/sites/15/2018/

07/247-fiche-aide-evangiles-de-la-nativite.pdf

Pour un itinéraire plus complet, aller voir Initiales n° 247, « Dieu se fait homme ».

1. Permettre aux jeunes de parler des représentations de Noël qu’ils ont en tête et répondre à leurs questions

p L’animateur distribue un quizz par binôme de jeunes et leur laisse le temps de répondre.

Dieu se fait homme

p Puis en remontant les réponses, l’animateur permet aux jeunes de s’exprimer et d’échan-

ger et complète ou éclaire les réponses en cas de doute.

2. Lecture des évangiles de la Nativité

p L’animateur commence par demander aux jeunes s’ils ont une crèche à la maison, pour-

quoi, qui l’a faite, où est-elle mise, quels sont les personnages qu’ils y mettent…

p Puis l’animateur place tous les éléments de la crèche sur la table ainsi que les personnages

couchés et commence la lecture de l’évangile de Luc (Luc 2, 1-20). Il demande aux jeunes de

relever les éléments et personnages au fur et à mesure qu’ils sont nommés dans le récit.

Que constatent-ils à la fin du récit ? (L’âne, le bœuf, l’étoile et les mages ne sont pas cités).

p Faire le même exercice avec la lecture de l’évangile de Matthieu (2, 1-14). Que constatent-

ils ? (L’âne, le bœuf, la mangeoire, les bergers, les moutons ne sont pas cités).

p Prendre le temps de l’échange avec l’aide des questions suivantes si besoin :

• D’après vous, qu’est-ce qui était important pour Luc qui met en scène les bergers et les

moutons ? Que veut-il nous dire ?

• D’après vous, qu’est-ce qui était important pour Matthieu qui met en scène les mages ?

Que veut-il nous dire ?

• Pourquoi l’Église a-t-elle choisi de garder ces deux récits ? Que nous disent-ils de Dieu ?

p Leur préciser qu’il n’y a pas de récit de la Nativité dans les deux autres évangiles.

Si les jeunes n’ont pas de crèche chez eux, c’est l’occasion qu’ils en fabriquent une. Voici des

sites qui en proposent à télécharger :

• https://www.paris.catholique.fr/trois-modeles-de-creche-a.html

• https://www.kt42.fr/2018/10/bricolage-de-noel-creches-en-papier.html

• https://marloesdevee.blogspot.fr/2010/12/make-your-own-christmas-crib.html

3. Prier

p Devant la crèche avec tous les personnages.


p Chant : Couronnée d’étoiles, communauté de l’Emmanuel, V 44-58.

p Lecture : Isaïe 7, 10-14.

p Dire ensemble Je vous salue Marie.




Commencer à découvrir ce que veut dire le Royaume de Dieu à tra-

vers les paraboles et quelle est la place de chacun dans la construc-

tion de ce royaume.

1 heure.

• Des Bibles.

• Une nappe en papier.

• Des feutres.

• Des rubans de papier de couleur.

• Le dessin d’un arbre ou un vrai arbre (pour la prière).

1. Quels sont nos rêves d’un monde meilleur ?

p Disposer sur la table une nappe en papier, sur laquelle on aura écrit la question, et des

feutres. Chacun est invité à y mettre son point de vue. Après quoi on propose un deuxième

tour où chacun peut, en se déplaçant autour de la table, réagir à ce qui a été écrit. Puis on

lit le tout à haute voix.

p Peuvent-ils citer des noms de personnes ayant mis en œuvre leurs rêves pour changer le

monde ?

Le royaume de Dieu11.

2 Le Royaume de Dieu

p Faire des binômes pour travailler sur les textes qui présentent le royaume de Dieu :

• Luc 18, 15-17,

• Matthieu 13, 33,

• Luc 13, 18-19.

p Rappeler ce qu’est une parabole.

p Chaque binôme lit le texte et tente de définir ce que Jésus nous dit du royaume de Dieu.

Qu’en pensent-ils ? Chaque binôme remonte en grand groupe ce qu’il a découvert du

royaume de Dieu.

3. Prêtre, prophète et roi

Par notre baptême nous sommes appelés à être prêtre, prophète et roi en Christ en vue de

construire le royaume de Dieu dès maintenant.

p Lire dans le RICA les paroles prononcées par le prêtre le jour du baptême lors de l’onction

avec le saint chrême (n° 225).

p Demander à chacun de choisir la mission où il se sent le plus appelé (l’animateur peut se

référer à la fiche annexe pour donner quelques explications aux jeunes). Trois groupes se

forment alors (prêtres/prophètes/rois) et échangent entre eux.

• Pourquoi avoir choisi ce groupe ?

• Quelle est concrètement la mission à laquelle vous vous sentez appelés à ce titre ?

Écrire les missions concrètes partagées dans le groupe sur des rubans de papier de cou-

leur et qui participerait à faire avancer le royaume de Dieu. Il est important de préciser que

nous sommes les trois par notre baptême mais nous pouvons en fonction des moments de

notre vie être plus l’un que l’autre.

4. Prier


p Chant : Prêtre, prophète et roi, Agapè, Frat 2005 (couplets 1 et 2).

p Proclamer : Luc 13, 18-19.

Chaque groupe vient accrocher ses rubans (missions) sur le dessin d’un arbre ou sur un

vrai arbre.

p Chant : Prêtre, prophète et roi, Agapè, Frat 2005 (couplet 3).

Prêtre, prophète et roiEléments de réflexion pour l’animateur

Mission sacerdotale (prêtre) (Concile Vatican II, Lumen Gentium § 34)

Au temps de l’Ancien Testament, le prêtre était essentiellement celui qui accomplissait les

sacrifices au temple de Jérusalem. Aujourd’hui, à travers cette fonction, nous devons impré-

gner le monde de l’amour de Dieu. Notre mission : travailler à l’Alliance entre Dieu et les

hommes et rendre vivante cette communion entre Dieu et les hommes.

• Reconnaître la présence de Dieu dans notre vie,

• Faire remonter notre vie vers Lui, en faire l’offrande.

Exemples concrets : s’intéresser et prendre part aux groupes de préparation à la liturgie, à

des groupes bibliques, avoir une vie de prière, savoir rendre grâce…

Mission prophétique (Concile Vatican II, Lumen Gentium § 35)

Le prophète est un messager au milieu des hommes qui rappelle l’Alliance : l’Amour de Dieu

est premier et la réponse des hommes, c’est la foi. Par conséquent, les baptisés sont amenés à

dénoncer ce qui s’oppose à cette Alliance, à oser une parole à temps et à contre temps :

• connaître, entendre, écouter (recevoir) cette Parole de Dieu,

• poser des actes qui provoquent cette conversion,

• rendre compte de l’espérance en nous de façon concrète, la transmettre,

• témoigner.

Exemples concrets : avoir le sens de l’engagement (adhérer à une association en prenant une

responsabilité même petite, aller jusqu’au bout d’une décision), le sens du témoignage (oser

dire quelque chose de sa foi devant les copains, oser défendre quelqu’un qui est attaqué, s’en-

gager en tant qu’aide animateur d’aumônerie), repérer les enjeux, dire et agir pour changer

les choses, annoncer la Bonne Nouvelle à temps y compris dans un contexte indifférent ou

hostile…

Mission royale(Concile Vatican II, Lumen Gentium § 35)

La royauté du Christ est attestée sur la croix. Une mission qui passe par le service, le souci

des pauvres : une mission d’abaissement où l’on est appelé à se dessaisir de soi-même, à mou-

rir à soi-même pour se remplir de l’Esprit Saint (penser au texte du lavement des pieds).

Notre rôle : imprégner le monde de l’Esprit du Christ.

Exemples : prendre des responsabilités, aider à faire vivre des communautés, investissement

social, éducatif, économique et politique…


Heureux sommes-nous



Découvrir qu’il existe un lien entre Décalogue et Béatitudes, com-

mencer à mémoriser le texte des Béatitudes.

1 heure.

• Des Bibles.

• Le texte du chœur parlé (annexe).

• Une représentation du sermon sur la montagne (les Béatitudes) par

exemple : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bloch-Sermon

OnTheMount.jpg

• Une représentation de Moïse recevant les tables de la loi par exemple :

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Paris_psaulter_gr139_

fol422v.jpg

1. Regarder les deux œuvres proposées

p L’une est Moïse en haut du Sinaï recevant les tables de la loi, l’autre est Jésus proclamant

les Béatitudes. Échanger à l’aide des questions suivantes :

• Où se trouve Moïse, où se trouve Jésus ?

• Quelle est la signification de la montagne ?

• Où se tient le peuple dans le passage de l’Exode ?

• Où se tient la foule dans le sermon sur la montagne ?

12.

p Connaissez-vous les dix paroles reçues par Moïse ? Notez-les sur un paper-board puis allez

lire le texte dans la Bible et complétez si besoin (Exode 20, 1-17).

• Pourquoi Dieu les donne-t-il au peuple ?

• Quel sens ont-elles pour nous aujourd’hui ?

2. Les Béatitudes

Jésus aussi va nous laisser des paroles et Matthieu va les regrouper dans son évangile au

chapitre 5, 3-12. C’est ce qu’on appelle le sermon sur la montagne.

p Aller lire le texte des Béatitudes puis le comparer au Décalogue :

• Combien y a-t-il de Béatitudes ?

• De quoi parlent-elles ?

• Qu’est-ce qui les étonne, les surprend ?

• Quel lien peuvent-ils faire avec le Décalogue ?

p Faire quatre groupes de jeunes et prendre le temps de répéter le chœur parlé puis le dire

une première fois tous réunis.

3. Prier

p L’animateur aura prévu un endroit adapté, calme, avec si possible une représentation des

Béatitudes.

p Les jeunes se regroupent et après un temps de silence, le chœur parlé démarre.

p Laisser un temps de silence.

p Faire le signe de croix puis proclamer le texte des Béatitudes.

p Chant : Push, « Les Béatitudes » tiré de l’album Accusé à tort,

https://www.youtube.com/watch?v=F3D4RMQakWs

- Quand Jésus vit la foule

- La foule ?

- Les gens

- Tous les gens ?

- Ceux qui voulaient l’écouter

- Il monta sur la montagne et s’assis

- Une montagne ?

- LA montagne

- Et s’assit par terre ?

- Par terre sur la montagne

- Il se mit à les instruire

- À leur parler

- À leur raconter

- À leur dire

- Heureux

- Qui ça ?

- les pauvres

- les pauvres ?

- de cœur

- pourquoi ?

- le royaume est à eux

- quel royaume ?

- le royaume de Dieu

- des cieux

- à eux

- Heureux ceux qui pleurent

- pourquoi ?

- ils pleurent !

- ils seront consolés

- réconfortés

- consolés

- Heureux

- qui ça ?

- les doux

- les pauvres et les doux ?

- les doux recevront la terre en héritage

- les pauvres ont le royaume

- les doux la terre promise

- Heureux ceux qui ont faim et soif de justice

- ah la justice !

- quelle justice ?

- faim et soif ?

- ils seront rassasiés

- Heureux les miséricordieux

- Misère !

- Et Dieu

- Les miséricordieux auront la miséricorde

- De Dieu

- Heureux les cœurs purs

- Les purs de cœurs

- Ils verront Dieu

- Voir Dieu ?

- Cœur pur ?

- Heureux les artisans de paix

- La paix

- Oui la paix

- Artisans de paix

- Ils seront appelés fils de Dieu

- Filles et fils

- De Dieu

- Heureux les persécutés

- Pour la justice

- La justice

- Le royaume de cieux est à eux

- Comme les pauvres

- Pauvres de cœur

- Les persécutés

- Pour la justice

Chœur parlé (texte des Béatitudes)

- Heureux si l’on vous insulte

- Heureux ?

- Insulter ?

- Bafouer

- Traiter

- Injurier

- à cause de moi

- De qui ?

- De Lui ?

- De Jésus

- Réjouissez-vous

- Soyez dans l’allégresse

- Soyez heureux

- Heureux

- Votre récompense est grande

- Dans les cieux

- Pauvres de cœurs

- Persécutés

- Prophètes

- Et nous

- Et nous

- Et nous

- Heureux (tous ensemble)

Extrait de la revue Initiales n °237


Appelés et envoyés



Commencer par découvrir que nous sommes tous envoyés dans le

monde pour vivre notre vocation de baptisés et annoncer la Parole

du Seigneur.

1 heure.

• Des Bibles.

• De quoi projeter l’image (annexe 1) ou des photocopies couleurs (une

pour deux jeunes).

• Le PowerPoint de la prière de l’appel :

https://catechese.catholique.fr/wp-content/uploads/sites/15/

2021/02/annexe-fiche-13-PPT-priere-appel.pptx

• Le jeu du memory de l’appel (annexe 2).

1. l’appel de Samuel (1 Samuel 3, 1-21)

p Prendre le temps de lire le récit dans la Bible puis échanger avec l’aide des questions sui-

vantes :

• À qui Dieu s’adresse-t-il ?

• Que fait Samuel ?

• Que fait ÉLi ?

• À quel moment Éli comprend-il ce qui se passe ? Quel est son rôle ?

• Que dit-il alors à Samuel ?

13.

• Que se passe-t-il à la fin du récit ?

• Qu’en pensez-vous ? Qu’est-ce que ce texte nous dit de l’appel, de ses difficultés à entendre,

de l’aide qu’on peut recevoir ?

Dieu ne s’adresse pas à Éli, le vieux prêtre rempli d’expérience, mais au jeune Samuel, son

serviteur. D’ailleurs, Samuel ne comprend pas tout de suite que cet appel vient de Dieu.

C’est avec l’aide d’Éli qu’il va apprendre à écouter le Seigneur, et cela ne sera jamais simple.

Samuel n’est ni plus puissant, ni plus riche que les autres hommes. Mais il trouve en Dieu

sa force. Et Dieu trouve en lui un homme de confiance. Samuel est un homme comme un

autre. Il lui arrive de douter, d’être découragé, d’avoir peur. Mais il essaie d’ouvrir son cœur

à Dieu, d’être attentif à sa parole.

p Ou jeu du memory de l’appel (découvrir différents appels dans la Bible à travers différents

personnages).

2. Regarder l’image de l’appel des disciples

p Échanger avec l’aide des questions suivantes :

• Où se passe la scène ?

• Quels personnages pouvez-vous repérer ? Quelles sont leurs attitudes ?

• Quel est le résultat de la pêche ?

• Quel passage d’évangile nous rapporte le peintre ? Racontez-le puis aller lire le passage

dans la Bible : Luc 5, 1-11

• Qu’est-ce qui vous étonne, vous surprend ?

• Que font les disciples à la fin du récit ?

• Qu’est-ce que ce texte veut dire aujourd’hui à chacun de nous ? Comment vous sen-

tez-vous appelés, envoyés ?

3. Prier

p Montrer le PowerPoint de la prière de l’appel.

p Proposer à chacun, à l’appel de son nom, de se lever et de dire « Seigneur, me voici » comme

Samuel l’a fait.

C’est l’occasion de dire aux jeunes catéchumènes qu’ils seront appelés lors d’une grande

célébration avec l’évêque, la célébration de l’appel décisif : « Celui-ci signifie l’appel par

l’Église, au nom du Seigneur, à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne. Il inaugure le

temps ultime de la préparation au baptême, qui coïncide avec le temps du Carême. » Ce moment

« apparaît comme l’articulation de tout le catéchuménat » (cf. RICA n° 128, cf. Notes pastorales).

C’est aussi une phrase du rituel de l’ordination sacerdotale.

C’est l’occasion de réfléchir au sens de leur prénom si cela n’a pas été déjà fait (cf. Propositions

pastorales).


p Proclamer le texte de Luc 5, 1-11.

p Le prêtre, s’il est présent, ou un animateur peut bénir les jeunes catéchumènes en utilisant

une prière de bénédiction tirée du RICA et en l’adaptant par exemple :

« Dieu notre Père, depuis longtemps tu es venu au-devant de tes amis, tu as mis sur leur che-

min des témoins de ton Fils ressuscité ; tu leur as révélé le mystère inouï de ton amour. […] Tu

les appelles à devenir des fils dans le baptême de la nouvelle naissance. Rends-les dociles à ton

Esprit et persévérants dans l’effort, pour qu’ils soient jour après jour de plus en plus fidèles à cet

appel. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. » (n° 149).

p Chant : choisir une litanie des saints pour rappeler que nous sommes inscrits dans une

histoire, l’histoire du peuple de Dieu, que beaucoup ont répondu à l’appel du Seigneur

avant nous et nous accompagnent sur ce chemin.

Par exemple : Ô tous les saints priez pour nous, communauté du Chemin Neuf,

https://www.youtube.com/watch?v=A69fLx1AhEY

La pêche miraculeuse, James Tissot

Memory de l’appel


LE TEMPS DE LA PURIFICATION ET DE L’ILLUMINATION ET DE SES RITES

Cette fiche est à utiliser pendant le temps de la purification, avant de recevoir les sacrements.

• Découvrir le Notre Père : il est « le résumé de tout l’Évangile », de toute

la Bonne nouvelle et synthétise toutes les dimensions de la foi chré-

tienne. On peut rappeler aux jeunes que les racines du Notre Père se

trouvent dans la tradition juive. Pour aller plus loin :

https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/vivre-sa-foi-a-tous-

les-ages/relationsjudaisme/448943-sources-juives-pere/

• Permettre aux jeunes catéchumènes de recevoir le Notre Père de la

communauté chrétienne, lors de la liturgie des traditions, en ayant

déjà pu être initié à ce trésor de l’Église.

1 heure.

• Vous trouverez l’intégralité de la démarche et toutes les annexes à

télécharger sur le site : https://catechese.catholique.fr/outils/jeux/

576-redecouvrir-la-priere-du-notre-pere-par-le-jeu/

• Une Bible.

• Plateau de jeu prévu pour être imprimé en format A3 couleur (à télé-

charger), un dé, autant de pions que de joueurs, 5 paquets de cartes

(différenciées par couleur : violet=Bible, jaune=je prie, vert=je crois,

rouge=j’agis, bleu=je célèbre : ces quatre dernières familles de cartes

reprenant les 4 parties du CEC) à télécharger, des perles de couleur.

• Un carton grand format (A3 par exemple) découpé en forme de croix.

• De la colle tout support.

• Une carte Notre Père pour chaque joueur à donner au temps de prière

(le texte de la prière ou la photo au centre du plateau de jeu qui est

l’image introduisant la 4e partie du CEC) à télécharger.

• Un pain à partager.

14. Le Notre Père

1. Règle du jeu

p Chaque joueur ou binôme (si les joueurs sont trop nombreux) reçoit un pion.

p Pour démarrer le jeu, les jeunes non baptisés, peuvent dire « en chemin vers le baptême »

et donner leur date de naissance, pour ceux qui sont déjà baptisés ils donneront leur date

de baptême puis ils posent le pion sur la case départ (au centre du plateau de jeu, l’image

de Jésus qui apprend à prier).

p Le binôme dont la date de baptême ou la date de naissance est la plus proche de la fête de

Pâques de l’année en cours commence. Il jette le dé et choisit d’avancer dans la direction

qu’il veut en comptant le nombre de cases. Il pioche la carte correspondant à la couleur de

la case sur laquelle il s’est arrêté et la donne à l’animateur du jeu. Ce dernier lit ce qui est

écrit, puis pose la question en choisissant le niveau 1 ou 2. Si le joueur ou binôme répond,

il reçoit une perle correspondant à la couleur de la question (il n’a droit qu’à une seule

réponse). Puis le joueur ou binôme suivant joue.

p Le joueur ou binôme peut tomber sur une case indication (rejoue…), il suit la consigne

indiquée.

p Quand un joueur ou binôme doit faire trouver la réponse à un autre joueur ou binôme,

les deux joueurs ou binômes gagnent une perle si le joueur a bien répondu à la question.

Quand un joueur doit faire trouver la réponse à l’ensemble des joueurs, si la réponse est

trouvée, tous les joueurs gagnent une perle.

p La fin du jeu se décide selon le temps disponible. Il faut cependant que les personnes aient

gagné suffisamment de perles pour fabriquer une croix. Prendre le carton en forme de

croix et proposer aux joueurs de mettre en commun toutes les perles gagnées et de les

coller sur le carton.

2. Relecture du jeu

p La relecture du jeu n’est pas optionnelle car elle permet aux joueurs de verbaliser ce qui a

été vécu, compris. Le temps du jeu n’étant pas celui de l’explication, c’est lors de la relec-

ture que l’animateur peut expliciter les contenus de la foi en s’appuyant sur les commen-

taires et remarques des joueurs mais aussi en ajoutant ce qui a été omis pendant le jeu ou

ce dont les joueurs n’ont pas parlé.

p Prendre le temps d’échanger avec si besoin l’aide des questions ci-dessous :

• Qu’avons-nous découvert ? Compris ?

• Qu’est-ce qui reste difficile ? Qui pose question ?

• Qu’avons-nous découvert de notre foi, des sacrements, de la vie, de la prière ?

L’animateur peut alors apporter des explications si nécessaire en s’aidant de la partie du

Catéchisme de l’Église catholique consacrée au Notre Père (n° 2759 à 2865) ou avec le com-

pendium (abrégé).

3. Prier

p Se mettre tous ensemble autour de la croix fabriquée.

p Faire le signe de croix en prenant son temps (il peut être gestué).

p Lire dans l’évangile de Luc chapitre 11 les versets 1 et 2.

p Puis chaque joueur reçoit une carte avec l’image du jeu.

p Dire tous ensemble le Notre Père en s’aidant de la carte reçue.




• Découvrir les différents articles du Credo et permettre une expres-

sion personnelle de la foi.

• Permettre aux jeunes catéchumènes de recevoir le Credo des mains

de la communauté chrétienne, lors de la liturgie des traditions, en

ayant déjà pu être initié à cette profession de foi de l’Église.

1 heure.

• Vous trouverez l’intégralité de la démarche et toutes les annexes à

télécharger sur le site :

https://catechese.catholique.fr/outils/jeux/305022-jeu-credo-crois/

• Un dé.

• Une Bible.

• La fiche déroulement avec de nombreuses aides pour l’animateur.

• Le plateau de jeu, à imprimer en A3.

• Les cartes de questions, à imprimer.

• Autant de pions que de binômes de joueurs, à imprimer.

• La représentation de la Trinité, à photocopier en couleur ou à projeter.

• La carte Credo/Trinité, à imprimer pour chaque joueur.

15. Le Credo

1. Règle du jeu

p Chaque joueur reçoit un morceau de pion. Pour trouver son binôme il devra trouver l’autre

moitié du pion à assembler. Les premiers qui ont rassemblé ce symbole démarrent le jeu

avec leur pion. (En grec le mot symbole « signifiait la moitié d’un objet brisé (par exemple un

sceau) que l’on présentait en signe de reconnaissance. Les parties brisées étaient mises ensemble

pour vérifier l’identité du porteur. Le symbole de la foi est donc un signe de reconnaissance et de

communion entre les croyants » CEC n° 188).

p Les pions représentent différents personnages qui ont professé leur foi en Jésus-Christ

dans les évangiles :

• Marthe : « Je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde » (Jn 11, 27).

• Pierre : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16).

• Le centurion : « Vraiment cet homme était le fils de Dieu » (Mc 15, 39).

• Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20, 28).

p Le binôme qui commence jette le dé et choisit d’avancer d’autant de cases qu’indiquées

sur le dé en partant de l’image de la Trinité et dans la direction qu’il souhaite. Si une case

grise se trouve sur son trajet, il doit obligatoirement s’y arrêter (même si le nombre du dé

est supérieur).

p Il prend la carte correspondant à la case sur laquelle i l s’est arrêté et la donne à l’anima-

teur du jeu. Ce dernier pose la question. Le binôme y répond (il n’a droit qu’à une seule

réponse) et, s’il répond correctement il pourra avancer au tour suivant. Puis, c’est au tour

du binôme suivant de jouer.

p Si un binôme tombe sur une case indication (rejoue, etc.), il fait ce qui y est écrit.

p Quand un binôme doit faire trouver la réponse à un autre binôme, si ce dernier a bien

répondu à la question alors les deux binômes pourront avancer au tour suivant.

p Quand un binôme doit faire trouver la réponse à l’ensemble des joueurs, si la réponse est

trouvée, tous les binômes avancent au tour suivant.

p Le jeu se termine quand tous les binômes sont passés par les trois cases grises. Quand une

équipe est passée par les trois étapes, l’animateur remet à chacun de ses membres la carte

avec la représentation de la Trinité et le Credo.

2. Relecture du jeu

p Cette relecture n’est pas optionnelle. Prendre le temps d’échanger avec l’aide des ques-

tions ci-dessous si besoin :

• Qu’avons-nous découvert, compris, qu’est-ce qui reste difficile, qui pose question ?

• Qu’avons-nous découvert de notre foi ?

• Qu’avons-nous envie de retenir ?

p S’arrêter particulièrement sur l’image de la case départ : la Trinité. Nous croyons en un

seul Dieu en 3 personnes. Il y a dans ce jeu trois paquets de cartes qui invitent à réfléchir à

chacune des personnes de la Trinité, et un paquet « Je crois » lié au désir de Dieu que nous

participions à cette communion trinitaire par notre réponse positive à son appel.

L’animateur peut alors apporter des explications si nécessaire en s’aidant de la partie du

Catéchisme de l’Église catholique n° 185 à 1065.

3. Prière

p Se mettre tous ensemble autour de la représentation de la Trinité photocopiée en couleur

(et collée sur un carton pour la rigidifier) ou projetée.

p Faire le signe de croix en prenant son temps.

p Lire dans l’évangile selon saint Matthieu 16, 13-19.

p Dire tous ensemble le Credo (on pourra s’aider de la carte reçue à la fin du jeu) ou écouter

et apprendre le chant du groupe Push, « Credo fraternel ».




• Découvrir le texte de Jean 4, 4-42 : la Samaritaine.

• Permettre aux jeunes catéchumènes d’avoir travaillé ce texte avant

le 1er scrutin et comprendre la symbolique de l’eau dans ce texte.

1 heure.

• Des Bibles.

• Une carte du pays de Jésus.

• L’annexe animateur (annexe 1).

• Une corde et des pinces à linge.

• Des photos d’eau relatant des épisodes bibliques.

• La prière sur l’eau (annexe 2).

1. Lecture de l’évangile

p Proclamer le texte dans son entier dans une belle Bible puis laisser un temps de silence.

2. Lecture guidée

p Chaque jeune va chercher le texte dans une Bible puis l’animateur va guider cette lecture

suivie avec l’aide des questions de l’annexe en prenant le temps de bien échanger avec les

jeunes et de répondre à leurs questions, et en leur permettant de chercher les références

des autres textes proposés.

16. La Samaritaine

p Puis prendre le temps de l’échange autour de la symbolique de l’eau : elle lave, elle abreuve

mais aussi on peut se noyer, elle peut dévaster… Qu’est-ce que l’eau du baptême ?

3. Prier

p Installer la corde avec les pinces à linge et les différentes photos d’eau relatant des épi-

sodes bibliques.


p Proclamer à nouveau le texte dans son entier dans la Bible.

p Prendre un temps de silence.

p Les jeunes se déplacent, choisissent une photo et vont l’accrocher sur la corde.

p Prier tous ensemble avec le texte Donne-moi de ton eau Seigneur.

p L’animateur ou le prêtre présent lit une des prières d’exorcisme du 1er scrutin (exemple

n° 158-1 ou 2).

p Chant : J’ai vu l’eau vive, Keur Moussa, Agapè.

La Samaritaine

Lecture suivie de l’évangile de la Samaritaine

en partant de la proposition du site Catéchèse par la parole

https://www.catechese-par-la-parole.catholique.fr/index.php/05-samaritaine-jeunes#

samaritaine-jeunes-questions

5 Jésus arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sīkar, près du terrain que Jacob avait

donné à son fils Joseph.

Situer la ville de Samarie sur la carte. Pourquoi Jean nous raconte que Jésus traverse un pays

païen (non juif) ? En quoi est-ce important, qu’est-ce que cela nous dit de Jésus, qu’est-ce que

cela veut dire pour nous aujourd’hui ?

p Jésus n’a pas peur d’aller partout et de rencontrer des non-juifs qui sont exclus car consi-

dérés comme impurs. Il va vers tous les étrangers qu’il rencontre.

Connais-tu Jacob et Joseph ? Qui sont-ils, où trouve-t-on leur histoire ?

p Ce sont des patriarches de l’histoire du peuple hébreu, on trouve ces récits en Genèse à

partir du chapitre 22.

6 Là se trouvait le Puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source.

Le puits dans la Bible est un lieu de rencontre. Tu peux aller voir deux rencontres autour

d’un puits qui se terminent par un mariage : Genèse 29, 9-12 et Exode 2, 16-21. Quelle est la

différence entre un puits et une source ?

p La source est une eau vive, vivante.

Pourquoi à ton avis Jésus est-il assis auprès de la source ? Le récit de la création en Genèse

2, 5-6 nous parle d’une source, tu peux aller le lire.

C’était la sixième heure, environ midi.

Pourquoi Jean nous précise-t-il l’heure de la rencontre ? Que se passe-t-il à cette heure-là

dans les pays chauds ?

p C’est l’heure la plus chaude de la journée, en principe personne ne sort à cette heure-là. On

puise l’eau plutôt le matin ou le soir.

Va lire deux extraits de la Bible : Genèse 18, 1 et Actes 22, 6. Que se passe-t-il dans ces deux

récits ? Que peux-tu en conclure pour la Samaritaine ?

7 Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »

Comment Jésus engage-t-il la conversation ? Qu’en penses-tu ?

p Il lui demande ce qu’elle peut lui donner, une chose simple, de l’eau.

8 En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.9 La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une

Samaritaine ? » En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.

Connais-tu un autre endroit dans l’évangile où on parle des Samaritains ? Pourquoi les juifs

ne peuvent pas les fréquenter ?

p Par exemple le récit du bon Samaritain (Luc 10, 25-37), les Samaritains sont considérés

comme impurs aux yeux de la loi juive.

10 Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”,

c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »

Qu’est-ce qu’un don ? Pour toi qu’est-ce que peut être le don de Dieu ?

Qu’est-ce que l’eau vive ? Tu peux aller lire ce que dit le prophète Jérémie 2, 13.

11 Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette

eau vive ? 12 Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu

lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » 13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura

de nouveau soif 14 mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ;

et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »

Quel est le sens de l’eau que l’on boit au puits et le sens de l’eau que Jésus donne ? De quelle

eau parle-t-il ?

p L’eau c’est sa parole, une parole qui étanche nos soifs, qui donne vie, qui transforme nos

vies pour qu’elles soient jaillissantes.

15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie

plus à venir ici pour puiser. »

Quel changement peux-tu repérer par rapport au début du récit ?

p Elle commence à dire son attente, son besoin intime, elle est prête à accueillir le Seigneur.

16 Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » 17 La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. »

Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : 18 des maris, tu en as eu cinq, et

celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »

Pourquoi Jésus pose-t-il cette question ? De quoi veut-il lui faire prendre conscience, à quoi

veut-il l’inviter ?

p Il veut l’inviter à une vie en vérité, non superficielle, à être honnête pour pouvoir changer

de vie.

19 La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !...

Sais-tu ce qu’est un prophète, peux-tu en citer dans la bible, en connais-tu autour de toi ?

Par le baptême nous devenons prêtre, prophète et roi en Christ, qu’est-ce que cela veut dire ?

p Voir fiche 11 « Il proclame le règne de Dieu ».

20 Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le

lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »

Un récit de l’Ancien Testament nous raconte pourquoi les Samaritains avaient leur propre

lieu de culte : 1 Rois 12, 28-31.

Que veut dire pour toi « adorer » ? Luc 4, 8 nous dit qui adorer.

La montagne est un lieu de rencontre du Seigneur, peux-tu citer des rencontres qui ont eu

lieu sur la montagne dans la Bible ?

p Moïse qui reçoit le Décalogue, Jésus lors de la transfiguration…

21 Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à

Jérusalem pour adorer le Père.

Quelle est cette heure ? Dans le récit des noces de Cana (Jean 2, 1-11) Jésus parle aussi de

l’heure qui n’est pas encore venue.

p C’est l’heure de reconnaître Jésus comme Fils de Dieu. Le Messie attendu est arrivé.

22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connais-

sons, car le salut vient des Juifs.

Que veut dire cette phrase ? Connais-tu le sens du nom de Jésus ?

p Jésus est juif, son nom veut dire « Dieu sauve ».

23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit

et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. 24 Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent,

c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »

Quand les apôtres ont-ils reçu l’Esprit Saint ? Et toi par quel geste l’Église signifiera-t-elle

que tu as reçu cet Esprit ?

25 La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra,

c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » 26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »

Va lire Exode 3, 14, que trouves-tu comme ressemblance ?

27 À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme.

Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »28 La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : 29 « Venez voir un homme qui

m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »

Pourquoi laisse-t-elle sa cruche ? Qu’a-t-elle trouvé au bord de ce puits ?

Que fait-elle ? Qu’annonce-telle ? Quelles questions se pose-t-elle ? Jésus aussi a posé la ques-

tion a ses disciples : Marc 8, 27-29.

Et pour toi qui est-il ?

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• Découvrir le texte de Jean 9, 1-9 ; 18 ; 30-41 : l’aveugle né.


le 2e scrutin et de comprendre le double sens du mot « voir » pour

Jésus.

1 heure.

• Des Bibles.

• Les images « Je l’ai vu, c’est vrai » extraites de la revue Initiales n° 229

« T’y crois vraiment ? » :

https://catechese.catholique.fr/outils/propositions-danimation/

9708-initiales-n229-ty-crois-vraiment/

• Le récit du voleur de hache (annexe).

1. Qu’est-ce que l’on voit vraiment ?

p Regarder les images proposées, l’animateur demande aux jeunes ce qu’ils voient au pre-

mier abord, puis les invite à chercher ce qu’ils pourraient voir.

p Échanger autour de la question : qu’est-ce que ce petit exercice nous inspire sur notre

capacité à regarder ?

p Raconter l’histoire du voleur de hache :

• Comment chacun réagit- il face à la vérité ?

• Comment chacun est-il prêt à reconnaître ses erreurs ?

17. L’aveugle-né

• Chacun peut raconter une expérience similaire qu’il a vécue.

• Est-on toujours prêt à changer d’attitude ?

2. L’aveugle-né (Jean 9)

p Lire les extraits du texte de l’évangile et échanger avec les jeunes.

• Quels sont les personnages ?

• Où cela se passe-t-il ?

• Que fait Jésus ?

• Que se passe-t-il après la guérison ?

• Suis-je l’aveugle ou le pharisien, à quel moment de ma vie ai-je été l’un ou l’autre ?

• Qu’est-ce que c’est qu’être aveugle pour Jésus ?

3. Prier

p Chant : « Lumière du monde » (J’aime l’Éternel 3, n° 788, paroles et musique : Tim Hughes)

https://www.youtube.com/watch?v=f2JZlfr0hzE

p Lire l’extrait du Petit Prince.

p Prendre un temps de silence et allumer un lumignon devant une représentation du Christ.

p Lire Éphésiens 1, 17-19.

p Reprendre le chant.

p Les jeunes pourront rapporter le lumignon chez eux pour leur coin prière.

Le voleur de hache

Un homme ne trouvait pas sa hache.

Il soupçonna le fils de son voisin de la lui avoir prise, et se mit à l’observer.

Son allure était typiquement celle d’un voleur de hache.

Les paroles qu’il prononçait ne pouvaient être que des paroles d’un voleur de hache.

Mais très inopinément en remuant la terre l’homme trouva sa hache.

Alors le lendemain, il regarda de nouveau le fils de son voisin : celui-ci ne présentait rien, ni

dans l’allure, ni dans le comportement, qui puisse évoquer un voleur de hache !

Le Petit Prince

– Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me

dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret.

Le petit prince s’en fut revoir les roses.

– Vous n’êtes pas du tout semblable à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne

ne vous a apprivoisé et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard.

Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est main-

tenant unique au monde.

Et les roses étaient gênées.

– Vous êtes belles mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous.

Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule

elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle

que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou

trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même

quelque fois se taire. Puisque c’est ma rose.

Et il revint vers le renard :

– Adieu, dit-il…

– Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le coeur.

L’essentiel est invisible pour les yeux.

– L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.

– C’est le temps que tu a perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

– C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir. »

Antoine de Saint-Exupéry


LE TEMPS DE LA PURIFICATION ET DE L’ILLUMINATION ET SES RITES

Cette fiche est à utiliser pendant le temps de la purification,

avant de recevoir les sacrements.

• Découvrir le texte de Jean 11, 17-45 : la résurrection de Lazare.


le 3e scrutin et de mieux cerner le sens du mot résurrection.

1 heure.

• Des Bibles.

• De quoi projeter ou imprimer l’image (annexe).

• De quoi projeter avec du son la vidéo de https://videotheque.cfrt.tv/

video/la-resurrection-de-lazare/

• Des images d’enfermement pour le photo-langage.

1. Photo-langage

p Disposer sur une table des images qui peuvent dire l’enfermement, suffisamment variées

et nombreuses pour qu’un vrai choix soit possible.

p Chacun choisit une image qui fait résonner son expérience, quelque chose à quoi il a été

confronté. L’expression est libre et sans commentaires des autres.

18. Lazare

2. Une lecture d’image

p Regarder soit sur vidéo projecteur soit en ayant imprimé l’image en couleur (une pour

deux) l’œuvre de Giotto di Bondone (1306), fresque de la chapelle des Scrovegni de Padoue,

en Italie.

p Échanger autour des questions suivantes :

• Quels personnages repérez-vous ? (hommes, femmes, vêtements, gestes, place dans le

tableau…)

• Repérer les lieux, les objets.

p Aller lire le texte dans la Bible puis comparer avec le tableau.

• Pouvez-vous identifier les personnages ?

• Quel moment le peintre a-t-il mis en scène ?

• Quelles évolutions se produisent dans le récit ?

• Comment Jésus se sent-il proche ?

p Regarder la courte vidéo proposée par le CFRT/France Télévision puis échanger autour

des questions suivantes :

• Qu’est-ce qui vous interpelle dans ce commentaire ?

• Qu’avez-vous envie de retenir du texte de l’évangile ?

• Pourquoi à votre avis l’Église a-t-elle choisi d’entendre ce texte lors du dernier scrutin

pour les catéchumènes ? pour mieux comprendre, lire ensemble la prière N° 172/1.

• Qu’est-ce que le mot résurrection veut dire pour chacun ?

3. Prière

p Proclamer à nouveau le texte de Jean 11, 17-45.

p Temps de silence.

p Chacun peut alors prendre la parole pour dire, en référence à l’image choisie au départ,

comment la phrase « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt,

vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » l’invite à vivre déjà maintenant des

« résurrections » avec le Christ qui l’accompagne.

p Chant : Mon Père, je m’abandonne à toi, paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel

(J.-F. Léost) n° 14-30 / DEV 44-69.

La résurrection de Lazare, Giotto


LE TEMPS DE LA PURIFICATION ET DE L’ILLUMINATION ET SES RITES

Cette fiche est à utiliser avant de recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne

au moment jugé opportun. Il faut bien noter qu’il ne s’agit pas de faire vivre

le sacrement de réconciliation mais de parler de l’importance du pardon

et du sacrement de réconciliation dans une vie chrétienne.

Découvrir la place centrale du pardon dans la vie chrétienne.

1 heure.

• À télécharger à partir d’Initiales n° 243 : « Combien de fois devrais-je

pardonner ? »

https://catechese.catholique.fr/outils/propositions-danima-

tion/1363-initiales-n243-combien-de-fois-devrais-je-pardonner/

• Pour l’étape 1 : liste des situations écrites sur des papiers pliés, une

carte cœur et une carte éclair par jeune.

• Pour l’étape 2 : le texte de la guérison du paralytique découpé en

scènes (Mc 2, 1-12), le patron de la maquette, des ciseaux, de la colle,

des marqueurs, le texte d’aide aux animateurs si besoin, une fiche

explicative pour le texte.

• Pour l’étape 3 : une feuille de paper-board divisée en 4 colonnes et

des feutres, l’antisèche de l’animateur.

1. Échange avec les jeunes autour de la question : faut-il pardonner ou pas ?

p Chacun reçoit une carte cœur et une carte éclair, les papiers de situations sont pliés en

quatre dans une boite. Un jeune ou un adulte pioche au hasard une situation et la lit à

haute voix puis tous choisissent soit le cœur (pardonnable) soit l’éclair (impardonnable)

19. Le pardon

et montrent la carte puis exposent leurs arguments. Puis l’animateur propose à chacun

la possibilité de changer de carte. Les jeunes peuvent alors dire pourquoi ils ont changé

d’avis. Ensuite on passe à la situation suivante.

p Liste des situations (non exhaustive) :

• Un secret diffusé sur un réseau social.

• Ma meilleure copine (copain) m’a piqué mon copain (copine).

• Les auteurs des attentats.

• Quelqu’un m’a cassé mon super téléphone (tablette, ordi…).

• Mon pote m’a ignoré quand il était avec son groupe d’amis (il ne m’a pas calculé !).

• Elle a triché au contrôle de maths.

• Il arrive en retard parce qu’il a traîné au lit.

• Il a insulté son professeur en cours.

• Un manifestant a tabassé un policier.

• …

p Terminer par cette question : Qu’est-ce que le pardon ou le non pardon provoque ?

2. La guérison du paralytique

p L’animateur distribue le patron de la maquette (c’est-à-dire les silhouettes des person-

nages, le brancard et les plans de la maison), puis demande aux jeunes de découper et d’as-

sembler les éléments. Puis il distribue le texte téléchargé de la guérison du paralytique et

répartit les rôles entre les jeunes ou en binômes. Il lit le texte.

p Les binômes :

• Un binôme s’occupera du maniement des personnages de la maquette.

• Un binôme interprétera Jésus.

• Un autre les scribes.

• Un autre le paralytique, ses amis et la foule.

• Le narrateur peut être l’animateur ou un jeune.

p L’utilisation de la maquette va permettre une analyse du texte et un échange avec les

jeunes. L’animateur organisera la séance comme il le souhaite : soit laisser les jeunes inter-

préter la scène puis organiser une table ronde de questions, soit imbriquer interprétation

et questions.

3. Le pardon dans la liturgie

p La liturgie nous invite 7 fois à prononcer les mots du pardon pendant une célébration

eucharistique. L’animateur proposera aux jeunes de les retrouver.

p Dans un 1er temps avec leur mémoire : quand ils vont à la messe ont-ils repéré des paroles

qui disent nos demandes de pardon ? Les écrire dans une première colonne sur un paper

board.

p Dans un 2e temps, l’animateur leur proposera la liste de ces différents temps, ils pourront

ainsi vérifier et compléter les réponses. Puis ensemble, ils essaieront de mettre en face de

chaque prière, le moment où cela se passe, les mots prononcés, les gestes qui les accom-

pagnent s’il y en a.

p Un échange peut avoir lieu :

• Quels mots ont-ils envie de retenir, pourquoi ?

• À quels textes bibliques font-ils référence ?

• Qu’est-ce que cela nous dit de l’amour de Dieu ?

p Le Credo nous dit : « Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. » Que veux dire

cette phrase ? Par sa mort et sa résurrection le Christ nous a pardonné une fois pour

toutes, le baptême nous plonge dans sa mort et nous fait ressusciter avec lui. Par le bap-

tême nous devenons fils et filles de Dieu et par ce sacrement tous nos péchés sont pardon-

nés. Le baptême nous ouvre la porte à une vie nouvelle.

4. Prière

p Proclamer le texte de Marc 2, 1-12.

p Laisser un temps de silence.

p L’animateur ou le prêtre présent peut lire la prière de bénédiction tirée du RICA, n° 119/9.


LE TEMPS DE LA MYSTAGOGIE

Cette fiche est à utiliser pendant le temps de la mystagogie,

après avoir reçu les sacrements de l’initiation chrétienne.

À travers le texte de Nicodème (Jean 3, 1-21) et des pères de l’Église,

reconnaître dans le baptême le signe d’une nouvelle naissance.

1 heure.

• Des Bibles, le matériel pour le jeu en annexe.

• Images de baptistère.

1. Jouer à la chasse au trésor

p Des enveloppes sont cachées dans une pièce, il faut les retrouver et résoudre 5 énigmes

pour mieux comprendre le texte de Nicodème.

2. Le baptistère

p Regarder les différentes images de baptistères, qu’est-ce que cela évoque ? L’animateur

lit le texte de Cyrille de Jérusalem qui raconte la célébration : « Vous avez été conduits par

la main à la piscine du baptême, comme le Christ est allé de la croix au tombeau qui est devant

vous. On a demandé à chacun s’il croyait au nom du Père et du Fils, et du Saint-Esprit. Vous avez

proclamé la confession de foi qui donne le salut et vous avez été plongés trois fois dans l’eau,

et ensuite vous en êtes sortis. C’est ainsi que vous avez rappelé symboliquement la sépulture

du Christ pendant trois jours. De même, en effet, que notre Sauveur a passé trois jours et trois

20.Renaître

avec le baptême

nuits au cœur de la terre, c’est ainsi que vous, en sortant de l’eau pour la première fois, vous avez

représenté la première journée du Christ dans la terre ; et la nuit, en étant plongés. Celui qui est

dans la nuit ne voit plus rien, tandis que celui qui est dans le jour vit dans la lumière. C’est ainsi

qu’en étant plongés comme dans la nuit vous ne voyiez rien ; mais en sortant de l’eau vous vous

retrouviez comme dans le jour. Dans un même moment vous mouriez et vous naissiez. Cette eau

de salut est devenue à la fois votre sépulture et votre mère. »

p Puis chacun peut raconter ce qui s’est passé autour de l’eau le jour de son baptême avec

ses propres mots.

3. Prier

p Chant : J’ai vu l’eau vive jaillissant du cœur du Christ, alléluia ! (Album « Il est vivant », commu-

nauté de l’Emmanuel).

p Lire la phrase de 1 Jn 2, 6 : « Celui qui garde [la parole de Jésus], l’amour de Dieu atteint vraiment

la perfection : voilà comment nous savons que nous sommes en lui. Celui qui déclare demeurer en

lui doit, lui aussi, marcher comme Jésus lui-même a marché. »

p Chacun peut exprimer par un mot ou une courte phrase comment il choisit de garder la

parole de Jésus ou comment marcher comme Jésus a marché.

p Lire un extrait du texte de la bénédiction de l’eau :

« Dieu, dont la puissance invisible accomplit des merveilles par les sacrements,

tu as voulu, au cours des temps, que l’eau, ta créature,

révèle ce que serait la grâce du baptême.

Dès les commencements du monde,

c’est ton Esprit qui planait sur les eaux

pour qu’elles reçoivent en germe la force de sanctifier.

Par les flots du déluge, tu annonçais le baptême qui fait revivre,

puisque l’eau y préfigurait également la fin de tout péché

et le début de toute justice.

Aux enfants d’Abraham, tu as fait passer la mer Rouge à pied sec

pour que le peuple d’Israël, libéré de la servitude,

préfigure le peuple des baptisés.

Ton Fils bien-aimé, baptisé par Jean dans les eaux du Jourdain,

consacré par l’onction de ton Esprit,

suspendu au bois de la croix laissa couler de son côté ouvert du sang et de l’eau ;

et quand il fut ressuscité, il dit à ses disciples : “Allez, enseignez toutes les nations,

et baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.”

Maintenant, Seigneur notre Dieu,

regarde avec amour ton Église

et fais jaillir en elle la source du baptême. »

p Reprendre le refrain.

Jeu de piste à la découverte du texte de Nicodème

Mettre la charade dans une enveloppe à distribuer à chaque équipe pour démarrer le jeu, puis

au fur et à mesure que les jeunes apportent les mots code distribuer les enveloppes suivantes

avec les énigmes à l’intérieur.

Dans la pièce ou les pièces où se déroule le jeu, il faudra avoir placé les dessins symboles du

baptême pour l’énigme 2, les 7 représentations bibliques de vent pour l’énigme 3, de quoi

écouter la chanson de Calogéro et Grand Corps malade L’ombre et la lumière pour l’énigme 4.

Charade

p Mon 1er est le disciple préféré de Jésus.

p Mon 2e vient après mon 2e.

p Mon 3e est le contraire de plusieurs.

p Tu as besoin de tous tes doigts pour compter mon 4e.

p Mon tout est le texte qui te donnera les réponses à l’enquête.

1ère énigme

p Qui est Nicodème ?

p Répondez à l’enquête ci-dessous et entourez uniquement les lettres qui correspondent à

ce que dit l’évangile. Le mot que vous trouverez est le code pour obtenir la 2e énigme.

C’est un notable juif V

Il connait très bien Jésus O

Fils de l’homme C

Fils unique A

Il questionne Jésus E

Il appelle Jésus « Rabbi » R

Un témoin T

Un pharisien I

Un homme qui vient de la part de Dieu S

Chargé d’enseigner Israël T

Il vient la nuit E

2e énigme

p Nicodème pose 3 questions à Jésus, lesquelles ?

p Jésus donne une seule réponse, laquelle ?

p Cherche autour de toi les 4 symboles qui t’aideront à comprendre ce que veut dire Jésus

et rapporte-les.

p Le mot code est ce dont parle Jésus, il te servira à obtenir la 3e énigme.

3e énigme

p « Le vent souffle où il veut » dit Jésus. Dans la Bible le vent est signe de la présence de Dieu

ou de son Esprit.

p Cherche autour de toi 5 représentations, trouve à quels récits elles correspondent.

Il y a un intrus, lequel ? Le mot code est le nom donné à ce vent.

4e énigme

p Viens écouter une chanson. De quoi est fait l’homme ? Que cherche-t-il ?

p Le mot code est ce que cherche l’homme.

5e énigme

p Texte codé à décoder [Pour t’aider : Avocat]

dyed rywwo aes pksd vo wkv nodocdo vk vewsobo, sv xo fsoxd zkc k vk vewsobo, no zoeb

aeo mo ae’sv pksd ves cysd bozbymro. wksc moves aes kqsd covyx vk fobsdo fsoxd k vk

vewsobo, zyeb aeo mo ae’sv pksd cysd bomyxxe mywwo odkxd no nsoe.

p Que veut nous dire Jésus ? Qui est la lumière et la vérité pour nous les chrétiens ?

Son nom est le mot code qui te permettra de gagner !

RéponsesCharade : Jean 3, 1-10

Énigme 1 : Mot code = VÉRITÉ

Énigme 2 : Mot code = baptême

Énigme 3 : Mot code = tempête

Création = le vent planait sur les eaux

Création = Dieu qui souffle dans les narines

d’Adam

Élie = Dieu est dans la brise légère

Moïse = le vent se lève pour ouvrir la mer

Pentecôte = un vent violent dans la maison

Résurrection = Jésus souffle sur ses apôtres

La tempête apaisée

Énigme 4 : code : la lumière

Énigme 5 : Jésus

Tout homme qui fait le mal déteste la lumière,

il ne vient pas a la lumière, de peur que ce qu’il

fait lui soit reproché. Mais celui qui agit selon

la verité vient à la lumière, pour que ce qu’il fait

soit reconnu comme étant de Dieu.

(Jean 3, verset 20 et 21).

Genèse 2, 7 : Dieu insuffla dans ses narines le souffle de vie

Exode 14, 21 : Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’Est.

Genèse 1, 2 Le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.

Marc 4, 37Survient une violente tempête

1 Rois 19, 12Le murmure d’une brise légère





• Se réaproprier le sacrement de la confirmation et Les sept dons de

l’Esprit Saint.

• Si les jeunes n’ont pas vécu le sacrement de confirmation, vous pou-

vez utiliser la deuxième partie de la proposition (le jeu autour des

dons de l’Esprit) pour parler avec eux de l’Esprit Saint.

1 h 30.

• Des Bibles.

• Matériel pour le jeu.

• Vous trouverez tous les compléments sur le site :

https://catechese.catholique.fr/outils/jeux/306435-times-up

-dons-de-lesprit/

1. Se rappeler et comprendre

p Deux gestes sont posés sur vous lors du sacrement de confirmation, vous rappelez-vous

lesquels ?

p À quel moment ? Qui a imposé les mains sur vous ? Vous rappelez-vous quand Jésus a fait

ce geste et pourquoi ? Quelles sont les paroles dites juste avant ce geste ?

p Nous pouvons lire ensemble les mots prononcés, issus du Rituel de l’initiation chrétienne des

adultes (RICA n° 231).

p Quels sont les dons de l’Esprit ?

21. La confirmation

2. Time’s up des dons

p Jouer au Time’s up des dons (à télécharger).

p Relire et échanger à partir de questions et d’exemples concrets (voir la fiche sur le site).

p Prier avec les mots de l’Église : le Veni Creator.





Si vous souhaitez utiliser cette fiche avant la réception

des sacrements de l’initiation chrétienne vous pouvez omettre l’étape 2.

• Découvrir que chaque repas avec Jésus est l’occasion d’une ren-

contre, d’un dialogue, qui nourrit au-delà d’une nourriture terrestre

et annonce le repas eucharistique.

• Prendre conscience que l’eucharistie est indissociable du service du

frère.

1 heure.

• Le matériel téléchargé pour le jeu :

https://catechese.catholique.fr/outils/jeux/296855-jeu-repas-de-

jesus-a-recherche-versets-disparus/

• L’extrait du film du MEJ sur le DVD Le pain de la vie, annexe sur la

liturgie de l’envoi, à commander sur le site du SNCC ou à voir dans

votre centre de prêt diocésain.

1. Le jeu du repas

p Les épisodes où Jésus mange sont nombreux. Aux noces, sur les rives du lac, invité dans

une maison, assis sur l’herbe, voici beaucoup d’occasions, de rencontres et de conversions.

p Jouer avec le jeu sur les repas de Jésus.

22. L’eucharistie

2. Le Christ nous rejoint

p Aujourd’hui, le Christ nous rejoint de manière différente. Il se fait nourriture pour nous,

par sa Parole et par sa présence dans le pain et le vin. L’animateur propose de prendre

un moment personnel pour se souvenir du moment où nous avons communié. Comment

nous remémorons-nous ces instants, nous nous sommes levés, nous avons marché vers

l’autel, nous avons reçu le corps du Christ dans nos mains, dans notre bouche…

p Puis poser la question suivante : en se rappelant toutes les rencontres que Jésus a faites

durant sa vie et le fait que nous avons communié à son corps et à son sang, à quoi sommes-

nous invités à la fin de la messe ? Voir l’annexe.

3. Accueillir le Christ

p Si nous sommes disponibles à cet accueil du Christ en nos vies, nous recevons plus que de

la nourriture de la part de Dieu qui nous transforme nous permettant de faire de même

avec ceux qui nous entourent.

p Regarder l’extrait du film du MEJ et échanger sur ce que disent et font les jeunes du MEJ.

Que représente pour eux de communier, à quoi cela nous invite ?

4. Prier


p Chant : Dieu nous a tous appelés (A 14-56-1).

p Proclamer le texte 1 Co 11, 23-27.

p Dire ensemble : « Seigneur, dans notre pauvreté, dans notre faiblesse, tu es venu nous rejoindre

et nous donner ton corps et ton sang, pain de vie, coupe du Salut, pour guérir en nous toutes

nos blessures. Accorde-nous de rayonner autour de nous de la joie d’être devenu “Christophore”,

“celui qui porte le Christ” et d’agir envers nos frères comme tu nous en a montré l’exemple. »

p Notre Père…

p Reprendre le chant.

« Allez dans la paix du Christ »Serge Kerrien, diacre à Saint-Brieuc

« You can be heroes », dit la chanson de David Bowie. Oui, soyons des supers hérauts envoyés dans

la paix du Christ, pour donner la saveur de Dieu au monde ! C’est ce à quoi la liturgie de l’envoi nous

invite.

La messe s’achève. Chacun va regagner son lieu de vie ; l’assemblée se disperse. Mais avant,

elle est appelée à vivre un instant qui devrait surprendre, un instant dont les derniers mots

devraient avoir plus de poids que d’autres. Pourtant peu de chrétiens réalisent l’importance

de l’invitation finale : « Allez dans la paix du Christ ». Certains même quittent la célébration dès

qu’ils ont communié, comme si tout était terminé, que l’essentiel était dit. Or, la communion

trouve son sens plénier dans l’envoi.

Un peu d’histoire. Le texte latin dit Ite missa est, ce qui signifie mot à mot : « Allez, c’est le ren-

voi ». En effet, dans l’Eglise primitive, les catéchumènes étaient renvoyés à la fin de la liturgie

de la Parole et les fidèles à la fin de l’Eucharistie. À partir du IVe siècle, seul subsiste le dernier

renvoi. Le mot missa donnera le mot « messe ». Certains le traduiront par « mission », ouvrant

ainsi à une autre dimension. La traduction française actuelle, assez éloignée du latin, est plus

proche des formules de certaines Églises orientales : « Allons en paix ».

Annonces, dernière salutation du prêtre et bénédiction

Pour bien saisir la portée de cette formule, regardons les différents éléments de la liturgie

de l’envoi.

L’envoi commence par les annonces. C’est la vie qui nous rejoint, tout le quotidien qui nous

appelle. La foi chrétienne est une foi de l’Incarnation. Nous pouvons chercher Dieu dans le

visage des autres, dans cette humanité de tous les jours. Dans le visage des autres, j’apprends

le visage de Dieu et Dieu me donne son visage pour les autres. Vient ensuite la dernière salu-

tation du prêtre : « Le Seigneur soit avec vous. » Ce rappel de la présence du Seigneur en nous

depuis notre baptême est une invitation à vivre pleinement la mission de tout baptisé fait

prêtre, prophète et roi par l’onction du saint-chrême. À quoi cela engage-t-il ? Le prêtre est le

médiateur entre Dieu et les hommes ; il fait passer Dieu aux hommes et les hommes à Dieu.

Le prophète porte aux autres une parole de salut mise en actes, une parole qui engage celui

qui la reçoit à prendre soin de la vie des autres, de la vie du monde. Quant au roi, il est un roi

serviteur à l’image du Christ. Nous sommes alors appelés à poursuivre l’œuvre de la création

pour contribuer à bâtir un royaume d’amour et de paix. La dernière salutation souhaite que

le Seigneur soit avec nous pour toutes ces tâches à accomplir. Puis c’est la bénédiction. Elle

n’a rien d’un geste magique. L’assemblée qui a béni Dieu reçoit de lui une parole qui fait du

bien, une parole de bonheur pour le monde auquel nous sommes envoyés pour être sel et

lumière, pour donner la saveur de Dieu au monde et à tous ceux que nous rencontrerons. La

liturgie s’achève par l’envoi dans la paix et la dispersion de l’assemblée.

Envoyé dans la paix, porter la réconciliation

La liturgie de l’envoi trouve sa suite logique dans la dernière phrase du célébrant. L’envoi

dans la paix nous renvoie d’emblée à la récitation du Notre Père. Nous ne vivons pas seule-

ment de pain ; nous avons aussi besoin de fraternité, de pardon, de paix. Enfants du même

Père et frères du Christ, notre attitude ne peut pas contredire nos paroles, sinon nous ne

sommes que des perroquets qui répètent des mots vides de sens. Dans le monde, chaque

chrétien se doit d’être porteur de paix, de réconciliation. Alors, observez la succession des

rites de communion : après le Notre Père, le célébrant invoque le Seigneur pour qu’il donne au

monde la paix ; il souhaite à l’assemblée de recevoir la paix du Seigneur. Le diacre invite à se

transmettre la paix ; puis nous irons communier avant les rites d’envoi. Vous le comprenez

bien : la paix dans laquelle nous sommes envoyés trouve sa source dans le Christ dont nous

sommes les frères et qui nous partage sa vie dans la communion. Autrement dit, la com-

munion fait de nous des ouvriers de la paix, des visages d’amour du Christ dans le monde.

Et c’est dans le monde que la vérité de notre amour pour le Christ se vérifie ; c’est auprès

des autres que nous révélons notre vrai visage, le visage des serviteurs du Christ, prince de

la paix. Il y a donc une vraie logique à ce que ce soit le diacre, signe du Christ serviteur, qui

invite au geste de paix et qui envoie dans la paix.

L’Eucharistie, source de la mission

Dans la liturgie de la Parole, faire mémoire des actions et des paroles du Seigneur, et dans

la liturgie eucharistique, du don de sa vie pour le salut du monde, modélisent notre propre

action dans le monde. Toute la liturgie eucharistique est source de nos engagements et

l’envoi est là pour nous le rappeler chaque semaine. Nous voilà invités à devenir pain et vin

pour nos frères, à leur annoncer par nos manières d’être un Royaume de justice et de paix,

à pratiquer une vraie charité, en nous mettant à leurs pieds, à la manière du Christ au soir

de la Cène, pour laver tout ce qui ronge leur humanité. À travers nos gestes de service et

nos engagements, nous avons à annoncer la Bonne Nouvelle du salut. Le pain eucharistique

est le pain de la vie, le pain que Dieu vient partager avec tous les hommes. Croire en cette

vie que Dieu nous partage, c’est vivre au quotidien de la Parole et de l’Amour partagés. À

nous désormais de donner aux autres ce que nous avons de meilleur, de savoir mettre à leur

disposition nos talents. Mais être porteurs de la paix du Christ nous demande plus encore :

annoncer la Bonne Nouvelle à celles et ceux qui vivent des situations de pauvreté, soigner les

malades, accueillir les exilés, les méprisés de notre société, libérer les prisonniers de toutes

leurs entraves physiques ou morales, partager ce que nous avons avec ceux qui n’ont rien et

que la faim et la misère déciment.

La formule d’envoi n’a donc rien d’une invitation à rentrer chez soi pour se reposer. Elle rap-

pelle à tout baptisé qu’il s’agit de vivre et d’annoncer ce qu’il a reçu de Dieu en devenant un

« super héraut ».

Revue Initiales n° 240 « Super Héros, une vie qui engage »

LE TEMPS DE LA PREMIÈRE ÉVANGÉLISATION

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