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CIMETIERE DE MULHOUSE NOTICE SIGNALETIQUE LAMEY Frédéric-César Né en : 1863 à Willer Décédé en : 05/1935 Descendant de : Epouse : 1. ENGEL décédée peu après le mariage 2. STEINLEN Suzanne Née en : 1870 Décédée en : 1928 Mariage le Descendant de : Vincent Steinlen (1824-1910) et Emma Laederich (1841-1930) Enfants : LOCALISATION : cimetière protestant SECTEUR : B Numéro : CARACTERISTIQUES : INSCRIPTIONS : La charité ne périt jamais Notices associées : Vincent STEINLEN, Suzanne LAMEY
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CIMETIERE DE MULHOUSE NOTICE SIGNALETIQUE son entrée à la SACM, il avait épousé Mlle Engel, la fille d’un chef de service ; elle est décédée quelques mois après leur mariage.

Mar 24, 2018

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Page 1: CIMETIERE DE MULHOUSE NOTICE SIGNALETIQUE son entrée à la SACM, il avait épousé Mlle Engel, la fille d’un chef de service ; elle est décédée quelques mois après leur mariage.

CIMETIERE DE MULHOUSE NOTICE SIGNALETIQUE

LAMEY Frédéric-César Né en : 1863 à Willer Décédé en : 05/1935 Descendant de :

Epouse : 1. ENGEL décédée peu après le mariage 2. STEINLEN Suzanne

Née en : 1870 Décédée en : 1928 Mariage le Descendant de : Vincent Steinlen (1824-1910) et Emma Laederich (1841-1930) Enfants : ∞

LOCALISATION : cimetière protestant SECTEUR : B Numéro : CARACTERISTIQUES : INSCRIPTIONS : La charité ne périt jamais

Notices associées : Vincent STEINLEN, Suzanne LAMEY

Page 2: CIMETIERE DE MULHOUSE NOTICE SIGNALETIQUE son entrée à la SACM, il avait épousé Mlle Engel, la fille d’un chef de service ; elle est décédée quelques mois après leur mariage.

CIMETIERE DE MULHOUSE NOTICE SIGNALETIQUE

ELEMENTS BIOGRAPHIQUES (bulletin SIM sept.1936 par Emile Dollfus)

Frédéric LAMEY est né à Willer où son père dirigeait les Ets Koechlin. Il a fait ses études au collège de Thann puis à Versailles. Il a ensuite préparé l’Ecole Centrale à l’école Duvigneau de Lanneau. Il a été admis au concours de Centrale en 1882, et obtint un diplôme d’ingénieur des Arts et Manufactures en juillet 1885. Il quitta Willer peu après pour devenir ingénieur à la SACM. Il fut adjoint de M. Goerich pour l’étude et la construction de machines pour la grosse mécanique. Il développera la construction de chaudières à gaz pour les hauts fourneaux. Il a su créer des rapports fructueux avec les métallurgistes et leur fit adopter les machines qu’il construisait. Frédéric Lamey s’est par ailleurs intéressé à la construction de chaudières et turbines à vapeur. Ses machines furent adoptées dans des exploitations importantes. Il s’intéressera aussi aux machines pour l’impression sur tissu et papier. Il développe les machines à impression en creux, ce procédé remportant un grand succès pour l’impression des journaux et notamment les illustrés. En 1906, Frédéric Lamey devient directeur administrateur de la SACM. Il demeurera seul à ce poste en 1914, ses deux collègues étrangers ayant dû quitter le pays. Les Allemands l’accusent d’espionnage et de communication avec la France, car il élevait des pigeons dans sa campagne de Kembs. Grâce à ses efforts et à ceux de ses collaborateurs, il a évité tout dommage aux usines pendant la Grande Guerre. En 1927, il remet sa démission de Directeur mais resta ingénieur conseil de la SACM. Il s’est aussi intéressé aux fabriques de ciment et à l’utilisation du liège. Depuis l’origine et jusqu’à sa mort, il fut Président de la Chambre Syndicale de la Mécanique du Haut-Rhin. Il fut membre de la SIM depuis 1887, et Président du Comité de Mécanique à partir de 1919. A ce titre, il siégeait au Conseil d’Administration de la SIM. A son entrée à la SACM, il avait épousé Mlle Engel, la fille d’un chef de service ; elle est décédée quelques mois après leur mariage. Il a épouse quelques années plus tard Suzanne Steinlen, laquelle avait une activité féconde, toujours préoccupée à faire le bien. Elle est décédée après de longs mois de souffrance. Frédéric Lamey a lui-même été longtemps malade ; il décède ra à l’âge de 72 ans. La maison Lamey, porte du Miroir à Mulhouse, est occupée par une étude de notaires.