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PRO A : SPÉCIAL 12 e JOURNÉE WOODSIDE DÉCOUPE LE PL ORLÉANS ENFONCE LE MANS BLAKE GRIFFIN C’EST UN OVNI ! PASCAL DORIZON (CHEF DES ARBITRES) : « LE BASKET, DERNIER SPORT OÙ LE FAUTIF LÈVE LA MAIN » Vince Carter (Phoenix Suns) Hedo Türkoglu (Orlando Magic) L’HEBDO DU BASKETBALL JEUDI 6 JANVIER 2011 - N° 533 www.basketnews.net J EFFERSON/WRIGHT/DIOT/AVDALOVIC… CHALON… BOULAZAC… TAURASI … TOP 16 E UROLEAGUE … S AURET… L’ AGENDA 2011 « NBA TRADES » GAGNANT POUR ORLANDO, PERDANT POUR PHOENIX 3:HIKNMF=WUXUU^:?k@f@n@d@a; M 03252 - 533 - F: 3,00 E BasketNews n°533 - jeudi 6 janvier 2011 DOM avion : 4,20 - BEL : 3,60 - Port.cont : 4,30 Photos : Barry Gossage et Fernando Medina/NBAE via Getty Images
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PRO A : SPÉCIAL 12e JOURNÉE

WOODSIDE DÉCOUPE

LE PLORLÉANS ENFONCE LE MANS

BLAKE GRIFFINC’EST UN OVNI !PASCAL DORIZON (CHEF DES ARBITRES) :« LE BASKET, DERNIER SPORT OÙ LE FAUTIF LÈVE LA MAIN »

Vince Carter(Phoenix Suns)

Hedo Türkoglu(Orlando Magic)

L’HEBDO DU BASKETBALL

JEUDI 6 JANVIER 2011 - N° 533

www.basketnews.net

Jefferson/Wright/Diot/AvDAlovic… chAlon… BoulAzAc… tAurAsi… top 16 euroleAgue… sAuret… l’AgenDA 2011

« NBA TRADES » GAGNANT POUR ORLANDO,PERDANT POUR PHOENIX

3:HIKNMF=WUXUU^:?k@f@n@d@a;

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BasketNews n°533 - jeudi 6 janvier 2011 DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €

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Deux joueurs pas là, match annulé. Déjà en bien mauvaise posture en championnat, la JA Vichy ne s’est pas fait des amis à Tulle. Le 29 décembre, la JAV devait jouer un match de gala contre le Limoges CSP, match organisé par le club de l’US Tulle Corrèze. Oui mais voilà, la veille du match la JAV a tout simplement annulé sa venue prétextant deux joueurs US absents pour cause d’intempéries (dont Kareem Reid qui participera le lendemain au All-Star Game). Résultat, remboursement de la billetterie au frais du petit club de Tulle et pas mal de mécontents en Corrèze. Pas glop !

Le Mans a les boules, et on ne parle pas de leurs performances sportives, mais de cette magnifique carte de vœux

électronique envoyée par l’administration du club sarthois, rehaussée tout de même par un très beau clip de vœux multilingues que vous pouvez trouver là : http://www.dailymotion.com/video/xg81kb_fetes-de-fin-d-annee_sport« Dans mon pays, personne n’a le droit de quitter l’entraînement avant que tout le monde n’ait marqué 10 tirs à 3-pts de suite. »

De Vule Avdalovic, Cholet et vainqueur du concours à 3-pts du All-Star Game. No comment.

P hilippe, comment vous est venue l’idée de retransmettre des matches de Pro B ?

Tout simplement parce qu’ils n’ont pas de visibilité. J’ai créé cette société avec trois associés dans le but de permettre aux sup-porters de « petits » sports médiatiques de pouvoir regarder leur équipe. On ne cherche absolument pas à rivaliser avec les gros, type Sport+, on cherche à venir en complément. Un récent sondage montrait qu’il existe une forte demande de la part des supporters de basket, alors en plus du volley et du water-polo que nous faisons depuis début septembre on a décidé de se lancer dans le basket.

La production de match coûte cher, comment vous débrouillez-vous ?Elle coûte cher effectivement, donc on mini-mise les coûts au maximum. Nous n’avons pas de car régie, pas de diffusion par satellite, en fait tout le confort d’une grande chaîne on ne l’a pas. On essaye de mettre de la qualité dans nos images, plusieurs commentateurs, plusieurs caméras et le reste, multiplex,

ralenti etc… on ne fait pas. Il faut savoir que 75% des licenciés d’une fédé n’ont pas accès à leur sport en live, donc nous on le propose, le reste on ne peut pas pour l’instant.

Vendredi soir vous allez retransmettre pour la première fois sur votre site de la Pro B, mais avec le soutien de la LNB. Comment avez-vous eu ce soutien ?Notre société a démarré par le volley mais on avait contacté la FFBB et la LNB dès septembre. Là, on s’est mis d’accord avec la LNB qui, si elle a un partenariat avec Sport+, veut aussi montrer d’autres matches. On se positionne pour offrir un espace médiatique en plus de Sport+ pour le basket et pour tous les supporters des équipes qui ne passent pas souvent à l’antenne. Au niveau de la Pro B, on a donc validé un test avec la LNB, le match de vendredi soir entre Châlons-Reims et Rouen.

Quelle est la logistique pour un match comme celui-là ?La même que pour le volley. En premier, il nous faut une salle qui peut nous offrir une

grosse connexion Internet, puis on place quatre caméras et une équipe de commenta-teurs que l’on trouve grâce à la LNB ou au club résident. On essaye de prendre un journaliste, généralement un local, et un consultant, où là on va piocher chez les blessés des clubs, qui nous apporte un plus sportif et une image connue pour les internautes.

Quelle doit être la rentabilité ?Nous ne sommes pas dans un objectif chiffré parce que nous ne savons vraiment pas ce que cela va donner, mais nous attendons impatiemment les résultats c’est vrai. Nous ne sommes en tout cas pas dans une grandeur télévisuelle, on peut dire que chez nous à partir de quelques milliers de personnes nous sommes rentables assez facilement. Surtout que nous proposons deux modes de visibilités, un premier en direct à 3,99 €, et un second en « vod » (vidéo à la demande) où, pour 1,99 €, les supporters peuvent voir ou revoir le match. n

Propos recueillis par Thomas FÉLIX(*) http://www.lorenzitv.com/fr/categories/basket/.

TélévisionJeudi 6 janvier

01h00 ESPN NBA Wednesday

01h30 ESPN Classic Valenciennes-Gdynia (ELF)

01h30 MCS Boston-San Antonio (NBA)

04h30 MCS LA Clippers-Denver (NBA)

13h00 Sport+ Chalon-Cholet (Pro A, rediff)

17h00 MCS Boston-San Antonio, LA Clippers-Denver (NBA, rediff)

Vendredi 7 janvier

01h30 MCS NBA Legend

02h30 MCS Orlando-Milwaukee (NBA)

06h45 Orange Sport Dallas-Oklahoma City (NBA)

11h30 Eurosport 2 Panathinaikos-Panionios (Esake)

15h00 NASN College Basketball

16h00 Orange Sport Dallas-Oklahoma City (NBA, Rediff)

17h00 MCS Orlando-Milwaukee (NBA, Rediff)

20h30 Sport+ ASVEL-Roanne (Pro A)

21h00 ESPN NBA Friday

Samedi 8 janvier

01h15 MCS NBA Legend

02h05 Canal+ Orlando-Houston (NBA)

02h30 MCS Milwaukee-Miami (NBA)

09h30 Sport+ ASVEL-Roanne (Pro A, Rediff)

11h30 Canal+Sport Orlando-Houston (NBA, Rediff)

17h15 MCS Milwaukee-Miami (NBA, Rediff)

20h00 Sport+ Le Mans-Gravelines Dk (Pro A)

Dimanche 9 janvier

01h30 MCS Oklahoma City-Memphis (NBA)

02h00 Orange Sport Chicago-Boston (NBA)

08h00 Sport+ Le Mans-Gravelines Dk (Pro A, Rediff)

16h00 Orange Sport Chicago-Boston (NBA, Rediff)

22h00 Sport+ LA Clippers-Golden State (NBA)

Lundi 10 janvier

01h10 MCS Utah-OkC (NBA, Playoffs 2010)

09h00 NASN College Basketball

13h00 Sport+ LA Clippers-Golden State (NBA, Rediff)

14h14 MCS NBA mag Go Spurs

21h00 Canal+Sport Canal NBA

22h00 MCS Denver-New Orleans (NBA)

Mardi 11 janvier

03h05 Canal+ Canal NBA

02h30 Orange Sport Boston-Houston (NBA)

07h15 MCS Chicago-Detroit (NBA)

12h30 MCS Chicago-Detroit (NBA, Rediff)

16h20 Orange Sport Boston-Houston (NBA, Rediff)

18h00 Canal+Sport Canal NBA

Mercredi 12 janvier

02h00 Orange Sport Denver-Phoenix (NBA)

04h30 NASN Tennessee-Florida (NCAA)

09h15 MCS NBA mag Shaquille O’Neal

09h45 MCS LA Lakers-Cleveland (NBA)

16h20 Orange Sport Denver-Phoenix (NBA, Rediff)

Lu, vu et entendu

Médias

C’est encore Noël sur LorenziTV qui offre aux passionnés de basket la possibilité de voir vendredi soir le match de Pro B Châlons-Reims-Rouen en direct sur leur site internet*. Une offre gratuite pour ce premier coup, en partenariat avec la LNB, et qui pourrait être reconduite mais cette fois-ci sous forme de PayPerView à 3,99 € la rencontre.

Philippe Laurent (lorenzitv.com)

« On offre un espace médiatique en plus de sport+ »

Nicolas Batum

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« S’il faut, je remettrai le short ! »Jean-Marc Dupraz en a gros sur la patate après la septième défaite de rang de son équipe, le Paris Levallois. En conf de presse, le technicien parisien a avoué avoir remis le short avant le match de Nancy pour faire le nombre à l’entraînement devant les problèmes de blessure du club et a assuré qu’il le remettrait encore si d’aventure il le fallait.

03

OUIPar Thomas BERJOAN

J e concèderai une chose. Mais attention, une seule ! Il vaut mieux batifoler sur les parquets de D-League que de rouiller sur un banc. Voilà, c’est

fait. Pour le reste, le mieux que je puisse faire pour vous parler de la D-League ou de la NBDL, la ligue de déve-loppement de la NBA, comme vous voulez, ce serait de reprendre l’expression favorite de Jean-Pierre Coffe… Mais ce ne serait pas poli ! Franchement, j’ai regardé quelques matches la saison dernière pour suivre Alexis Ajinça et j’ai été effaré. Le talent des joueurs est évidemment très correct mais le niveau de jeu pratiqué dans cette ligue est totalement miséreux. Une mauvaise caricature de basket à cinq, sans structure, sans défense, sans collectif.Et c’est normal ! Les joueurs sont payés au lance-pierre et sont là pour jouer leur carte perso. Tenter de taper dans l’œil d’un coach ou d’un GM pour se faire une place au chaud dans un roster NBA. Ça ferait un bon principe de télé-réalité, tiens ! Beaucoup d’appelés, si peu d’élus et les comportements égoïstes et calculateurs qui vont avec. La recette fait peut-être des merveilles d’audimat, mais ça fait du bien mauvais basket ! Deman-dez à Amara Sy qui s’est enterré dans l’Idaho la saison dernière…Un jeune comme Pape a justement besoin de continuer à jouer du basket organisé, à pratiquer un jeu juste. Il ne sera jamais un joueur majeur de NBA, donc il doit se façonner un profil précis pour espérer un jour exister dans la grande ligue. Dans son cas, un arrière défenseur, un joueur de rôle, rigoureux, un mec qui joue pour le groupe. Je ne vois absolument pas comment il pourrait développer ces qualités en NBDL. Les Hawks auraient mieux fait de le laisser se développer encore un ou deux ans en Europe avant de l’appeler. Là, il perd de précieuses années dans son développement de joueur n

NONPar Thomas FÉLIX

P ape Sy a de la chance. Drafté par les Atlanta Hawks au nez et à la barbe de tous les observateurs du bas-ket, même à la 53e position, c’était vraiment inespéré.

Pape Sy a de la chance. Blessé au bout de deux matches de Summer League seulement, n’ayant rien montré, les Hawks l’ont gardé, les Hawks l’ont même signé. Mais au final, Pape Sy n’aura joué ni en présaison ni en saison régulière, pour l’instant, avec Atlanta, alors peut-il réellement se soustraire à un passage en D-League ? Non je dis non, et c’est pour ça que je dis oui, Pape Sy se doit d’aller tâter de la balle orange en Utah, avec le Flash précisément.Nous sommes dans une configuration bien différente de son compatriote, Alexis Ajinça, qui lui a été envoyé en ligue de développement car il peinait à gagner sa place dans le roster de Charlotte. Là, il s’agit de relancer un jeune choix de Draft

qui sort de blessure, un talon d’Achille récalcitrant qui a obligé Pape à louper le training camp et les 18 premiers matches de la saison. Avec un tel constat, il est quand même difficile de donner du temps de jeu à un rookie qui a raté la prépa et qui n’a pas joué en match officiel depuis mai 2010 ! Alors que faire ?Son coach, Larry Drew a l’air de le trouver très fort à l’entraînement. Fin décembre, il le déclarait semblable à ce qu’il était en début de Summer League, fort, explosif et sûr de lui, mais de là à lui donner sa chance dans une équipe d’Atlanta qui tourne, non. Direction donc le Utah Flash et pour Pape Sy c’est incontestablement la bonne décision. D’abord parce qu’il va pouvoir enfin jouer, retrouver des automatismes, des sensations, dans une D-League où chaque joueur joue sa place dans la grande ligue, ensuite car il va pouvoir saisir une vraie chance de montrer ce dont il est capable. De quoi, pour un Hawk, prendre enfin son envol. n

Lu, vu et entendu

Prises de position

Pape Sy en D-League, une perte de temps ?

Sondage

Trop de concurrence pour être affirmatif

Trop tôt pour le dire

Oui Non

37%

31%

20%

12%

Les San Antonio Spurs sont-ils

devenus les favoris de la saison NBA ?

Sondage réalisé sur www.basketnews.net (637 réponses, décompte arrêté mardi)

Vule Avdalovic et Jean-Marc Dupraz en short !

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04 sommaire

BasketNewsDirecteur De la publication : Gilbert CARON Directeur De la réDaction : Pascal LEGENDRE ([email protected]) réDacteur en chef : Fabien FRICONNET ([email protected]) réDacteur en chef-aDjoint : Thomas BERJOAN ([email protected])

baSKetneWS eSt éDité par Sarl norac preSSe

Siège Social : 3 rue de l’Atlas – 75019 PARIS. capital : 25 000 eurosprincipaux aSSociéS : Print France Offset, Le Quotidien de Paris éditions, Investor.

RÉDACTION DE PARIS3 rue de l’Atlas - 75019 Paris / téléphone : 01-73-73-06-40 / fax : 01-40-03-96-76

JOURNALISTES Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD.

RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie).ont collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE et Rémi REVERCHON (Los Angeles).Secrétaire De réDaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21).

RÉALISATiON GRAPHIQUE conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio)

ABONNEMENTS :Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, [email protected])Norac Presse – Service abonnements - B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

Directeur marKeting et promotion Frédéric CARON

PUBLICITÉ RÉGIE Hexagone Presse – 12 rue Notre-Dame des Victoires – 75002 ParisPatrick GOHET (01-42-60-36-35), [email protected]ïc BOQUIEN (06.87.75.64.23), [email protected]

IMPRESSIONROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan

RÉGLAGEÀ JUSTE TITRES (Benjamin Boutonnet) 04-88-15-12-41 ([email protected])

COMMISSION PARITAIRE :1110 K 80153 RCS : PARIS B 523 224 574. / ISSN : 1271-4534. Dépôt légal : à parution

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

06 ALL-STAR GAME LNB• Les Américains ont triomphé des Français à Bercy. Normal, ils étaient plus forts ! Plus fort aussi, ou moins fatigué c’est selon, Zack Wright, le meneur de Limoges, a battu Marquez Haynes, celui de Chalon, en finale du concours de smashes ; tandis que celui de Cholet, le Serbe Vule Avdalovic, a fait honneur à la réputation des shooteurs de son pays en remportant le concours de tirs à trois-points. Quant à Antoine Diot, il s’est fait plaisir en gagnant le concours des… meneurs.

08 LA GAZETTE DE LA 12e JOURNÉE• Limoges, en l’absence de Zack Wright et RT Guinn, rate son « hold-up à domicile » et Nancy s’impose presque par miracle en prolongation... Orléans enfonce Le Mans Hyères-Toulon se balade contre Vichy et reste en course pour les As... La Pro A a accueilli de nouveaux joueurs Les « Bling Bling » de l’ASVEL ont fait le métier au Havre... Quatre pages spéciales pour revenir sur la première journée de 2011.

15 ÉCHOS FRANCE• Un sponsor est parti alors Chalon s’inquiète. Yann Casseville essaye d’y voir plus clair Qui sont les leaders statistiques en Nationale 1 ? Pas de souci, c’est dans BN.

17 PRO B : BOULAZAC• Après 15 journées, le club de la Dordogne était calé à une encablure du Top 4. Et Sylvain Lautié, le coach, a décidé de mettre la gomme en retouchant son effectif. Et si Boulazac surprenait les favoris ?

18 ENTRE NOUS : PASCAL DORIZON• Le chef des arbitres français s’est confié, sans faux-semblant, à Pascal Legendre. Son parcours, le niveau des sifflets français et les notes qui leur sont attribuées, les tentatives de corruption, l’usage de la vidéo... Dorizon répond.

22 ÉCHOS EUROPE

23 EUROLEAGUE• Le Top 16, ça ne va plus tarder, et c’est malheureusement sans représentant français. Antoine Lessard nous décrypte la deuxième phase de la compétition reine en Europe.

24 BLAKE GRIFFIN• Ce type est un extra-terrestre. Un athlète hors du commun mais surtout, au-delà de la hype, un vrai joueur de basket, qui redonne vie aux Los Angeles Clippers. Jérémy Barbier nous explique pourquoi il est si fort.

26 ÉCHOS NBA

28 TRADES NBA• Ça a déjà « tradé » (échangé des joueurs) en NBA et ça n’est pas fini puisqu’il reste aux franchises une cinquantaine de jours pour jouer au mécano avec leurs effectifs. Pascal Giberné juge les effets des transferts qui ont déjà eu lieu et se projette sur ceux à venir.

30 SALUT ÇA VA, AUDREY SAURET ?

31 L’AGENDA BASKET DE 2011

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05édito

LE CLUB dE LEUR CŒURPar Fabien FRiCoNNEt

«  C’est le club de mon cœur, j’ai toujours rêvé de jouer ici. » On se gausse parfois des footballeurs

lorsqu’après avoir ainsi déclaré leur flamme, une main sur le cœur, l’autre sur le portefeuille, et parfois l’œil humide, ils jouent ensuite la sérénade sous la fenêtre d’en-face, avec la même conviction apparente. On en a connus qui ont eu le chic pour le faire en passant du PSG à l’OM, ou de l’OM au PSG, au risque de voir leur Porsche ou leur Hummer y laisser un pneu ou la carrosserie. Mais ça n’est pas bien méchant, ne leur jetons pas la pierre. Que voulez-vous qu’ils disent ? Après tout, c’est la loi du marché et les clubs, eux-mêmes, ne s’embarrassent pas de formalités lacrymales lorsqu’il s’agit de mercatoïser. Au moins, en fussball, les us sont-ils connus et ne trompent-ils personne. Mais que penser du manège de Sarunas Jasikevicius ?Rappel des faits. Saras, chomiste volontaire jusqu’en novembre, enfile le maillot du Lietuvos rytas Vilnius, champion de Lituanie à la peine en Euroleague, c’est peu de le dire – quatre défaites en quatre matches. La belle histoire qui va s’écrire ! Les violons, à mon signal ! À 34 ans, le vieux guerrier redonne de l’éclat à la tunique rouge et noire. Il cueille le Barça comme une fleur lors de l’avant-dernière journée et précipite Cholet au fond du gouffre. Ça fait mal aux dents mais c’est beau comme le sport. Sauf que, depuis, Saras est parti au Fenerbahçe Istanbul. Saras jouera le Top 16 avec le Fener, Vilnius jouera le Top 16 sans Saras, et Cholet jouera aux osselets. Que devra-t-on penser si Lr ne passe pas le cut (voire ne gagne aucun match) ? Que Saras aura faussé la compétition, au moins un peu,

au moins du côté français, avec, oui, on l’admet, un agacement de Gaulois.

Les « cartes gold »Entendons-nous bien. Qu’un joueur passe, en cours de compétition, d’un club éliminé à un autre toujours en course, cela n’a rien de nouveau ni, au fond, rien de vraiment choquant. Bien sûr, on se sera étonné d’avoir vu Milan Macvan, le talentueux intérieur serbe, quitter Vrsac à la veille de disputer un match décisif pour la qualification au Last 16 de l’Eurocup – match gagné à Villeurbanne, comme de bien entendu – mais enfin qui peut résister à une offre du Maccabi ? Au surplus,

le jeune Macvan n’était probablement pas décisionnaire. En revanche, il est permis de tiquer lorsqu’un club qualifié cède un ou des joueurs à un autre club qualifié.Autre exemple, celui de Mirza Begic, l’interminable pivot slovène du Zalgiris (2,20 m). Il annonce qu’il quitte la Lituanie pour rejoindre Ljubljana parce que Kaunas ne paye plus alors que le Zalgiris, toujours en course, vient de prolonger Mantas Kalnietis, qui doit probablement jouer pour la gloire et son poids en crackers. L’imbroglio (voir l’explication de Laurent Sallard dans les « échos Europe ») attire l’attention des porteurs de « cartes gold », les Real, Vitoria

et Maccabi, qui se verraient bien souffler le grandet, ce qui, à parution, aura peut-être été le cas.On peut penser ce que l’on veut du système NBA, mais il est cohérent lorsqu’il s’agit de veiller à l’équité des transactions, et paradoxalement plutôt égalitaire dans son ensemble – « paradoxalement » car la NBA est par essence une entreprise libérale. On pourrait parler de la Draft, qui envoie annuellement une bouée de sauvetage aux plus faibles ; ou du salary cap, dont on a conscience qu’il est très imparfait, sauf à ce qu’il se transforme – on en parle – en « hard cap », c’est-à-dire en contrôle strict de la masse salariale. Mais là où la NBA est la plus « mathématique », donc la plus juste, c’est lors des « trades », qui battent leur plein des deux côtés du Grand Bleu.En NBA, on ne peut pas acheter un joueur d’une autre équipe, on doit l’échanger contre un (ou des) joueur(s) ayant la même valeur marchande, le cash n’étant là (et en quantité très limitée) que pour équilibrer au centime près les plateaux de la balance. En vrai, il s’agit de ce bon vieux troc. « Je te file un truc dont je n’ai plus besoin, mais dont toi tu as besoin, en échange d’un truc dont j’ai besoin et dont tu n’as plus l’usage ». C’est vieux comme le monde. Et nettement moins déran-geant que de voir chaque année des joueurs passer sans contrepartie sportive d’une équipe à l’autre, ou des clubs exsangues financièrement (Cibona) ou supposés comme tels (Zalgiris), fausser la compétition par leur seule présence et/ou leur propension à dé-graisser en cours de route. Sans même parler du manque de lisibilité induit. L’Euroleague, si tant est qu’elle en ait les moyens légaux et la volonté, serait fondée à se pencher sur le sujet… n

Que penser du manège de Sarunas Jasikevicius ?

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06 évènement

• Zack Wright, le hérosUne fois encore le concours de Dunks fut la cerise sur le gâteau, le centre d’attention des fans, le moment qui électrise Bercy. Et ce n’était pas gagné d’avance car, pour la première fois depuis que le All-Star Game s’est installé au POPB, il était exclusive-ment réservé aux joueurs de la ligue. Bonne idée ou pas ? Un vieux débat, qui avait pris corps à Houston, en 1989, lorsque le Soviétique Rimas Kurtinaitis avait été l’invité surprise du concours de shoots à trois-points de la NBA. « Je n’ai rien spécialement contre lui, contre sa nationalité. Je lui reproche simplement de ne pas appartenir à la ligue », avait alors déclaré John Stockton. Vingt et un ans plus tard, Zack Wright est sur la même fréquence que l’ex-meneur des Jazz. « Je crois que c’est mieux pour la ligue que seuls les joueurs profession-nels puissent y participer. On peut se montrer, représenter la ligue. »Sauf que passer après les As de la Slam Na-tion, Guy Dupuy ou Kevin Kemp, constituait une mission à haut risque, acceptée par les

compétiteurs et les organisateurs en serrant un peu les fesses. Zack Wright, Marquez Haynes, et aussi Kim Tillie – auteur d’un 360° à deux mains, jamais évident pour un gars de 2,10 m, une taille excessive pour un dunkeur – ont assumé. Les deux Américains ont fait preuve d’une générosité qui leur vaudrait la médaille d’or de la LNB. Imaginez que Haynes avait déjà sept minutes de All-Star Game

dans les jambes – le concours a eu lieu à la mi-temps du match – et que les compétiteurs, plutôt que d’assurer le minimum garanti, ont voulu rafler le jackpot, ce qui les a contraints à retenter 4, 5, 6 fois leur chance dans les 90 secondes autorisées. Épuisant.

• Il fallait séduire la salleZack Wright a eu ce commentaire génial : « parfois, je suis tellement haut que je

me fais peur ! » On savait le Limougeaud atypique, déroutant, gamin, dispendieux – il se positionne en 2e position au classement des passes décisives et… des balles perdues -, bondissant, mais on ne l’imaginait pas assez créatif pour gagner un concours de dunks de haute volée. C’est aussi un malin qui savait qu’il lui fallait mettre le public dans la poche puisque c’est lui, à l’applaudimètre,

qui sert de jury.Bandeau blanc sur le crâne, perpétuellement en mouvement, Zack a fait le show en criant sa joie, en montrant son maillot à tout Bercy, en haranguant les spectateurs qui devenaient aussitôt ses fans. Il bénéficia

par ailleurs de la clémence du superviseur de la ligue, le juge suprême du concours, en se voyant redonner 90 secondes après avoir marqué un panier sans dunker la balle. Zack Wright a tout donné mais Marquez Haynes était visiblement encore plus cramé, ratant ses six derniers essais. « J’aurais aimé jouer le match, mais le Dunk Contest était fun car c’est le premier concours de ma carrière pro-fessionnelle, et je le gagne. Je suis heureux,

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Zack Wright a tout donné mais marquez Haynes était

visiblement encore plus cramé, ratant ses six derniers essais

All-Star GameLNB

ALL-STAR GAME 2010

Le BOnHeUR COntAGIeUX De ZACK WRIGHtQuatre joueurs, un quidam et une mascotte, les personnages à retenir du All-Star Game 2010 de la LNB. Un show qui a de nouveau fait le plein et comble Bercy.

Par Pascal LeGenDRe, à Paris Bercy

Zack Wright, en plein vol, beau vainqueur du concours de Dunks. C’est Davon Jefferson qui est élu MVP d’un All-Star Game remporté par les étrangers. Derrière ces deux-là, le palmarès 2010 se complète avec Antoine Diot qui remporte le concours des meneurs et Vule Avdalovic celui des tirs à trois-points.

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évènement 07

honoré de l’avoir remporté. » Un bonheur contagieux, Zack.

• Antoine Diot, le revenantC’était le leader de la généra-tion dorée des « 88-89 », un multirécidiviste, révélé avec les seniors lors de l’Euro 2009, honoré par une sélection au All-Star Game il y a un an, mais dont l’élan a été brisé par une vilaine blessure au dos survenue en playoffs. Au moment de la sélection, début décembre, aucun membre du jury n’a mentionné son nom, sinon pour déplorer que le Manceau était au fond du trou.Depuis quelques semaines, l’impression est meilleure. Gagner le concours des meneurs ne va pas balayer un semestre de frustration mais c’est une autre lumière verte qui vient de s’allumer. Antoine s’est fait devancer d’un rien par Solo Diabaté lors de la «belle» de la finale sauf que… le Roannais avait ou-blié en route de tenter ses trois essais dans la «boîte». Un drôle d’exercice qui consiste, à une demi-douzaine de mètres, à envoyer la balle, sous la forme d’une passe sèche, par une ouverture faite dans une boîte en plexi-

glass. « Il faut être extrêmement précis en allant très vite. C’est l’alliance des deux qui fait que l’on gagne ou que l’on perd », expli-quait Antoine. « On a découvert le parcours hier, on a fait quelques passes dans la boîte, mais en marchant. Il n’y a aucune pression et tu rentres la balle pratiquement à chaque fois. Ça n’a rien à voir avec l’intensité qu’il fallait mettre ce soir. »

• vule Avdalovic, l’héritierL’ancienne Yougoslavie a fabriqué autant de shooteurs que le Brésil de footballeurs et les Italiens de pizzaïolos. Sans lui faire injure, on dira que des Vule Avdalovic, on en a déjà vus à l’œuvre des centaines. D’ailleurs lui-même le dit d’emblée, « je n’ai jamais participé à aucune compétition comme celle-ci. C’est vraiment beaucoup de plaisir. »Malgré d’entrée un air-ball – ses muscles n’étaient pas encore chauds – le Serbe a totalisé 21 points en demi-finale, contre

17 à Maleye Ndoye, un autre vrai shooteur, 13 à Thomas Dubiez et… 5 à Andrew Albicy, les deux représentants des tireurs d’élite du basket français.

Cruel comme raccourci ? Juste un peu alors. « En Serbie, après les entraînements, personne ne retourne à la maison sans avoir mis dix paniers à trois-points de suite », explique Vule. Les mauvaises langues en concluent que les gardiens de salles seraient contraints aux heures supplémen-taires si les coaches instauraient demain la même règle en Pro A.

• Rocky, le facétieuxLes mascottes des Nuggets, des Raptors et des Bucks, un brelan d’as. Très drôle le protéiforme Raptor quand il avale une femme et que le haut du survêtement ressort ensuite par sa bouche alors qu’il a fait mine de la mastiquer, ou quand il ouvre son impermé-able pour troubler la concentration d’un joueur au lancer-franc. Sympa aussi d’avoir filé dare-dare au vestiaire pour offrir – en toute discrétion – deux casquettes à des

mômes qui pleuraient de ne pas avoir gagné un T-shirt. Pourtant notre préférence ira à Rocky, la mascotte des Denver Nuggets, qui se trémousse sur la table de marque, vient participer à l’échauffement de la sélection étrangère, sert de chef de chœur à une tri-bune, fait le pitre devant la caméra et marque un panier du milieu du terrain en bras roulé.Le top de l’animation NBA, ces gens-là. De concert, ils ont fait sauter à l’élastique un quidam, les yeux bandés, avant de le laisser seul sautiller dans le vide et de plus en plus vite. À la grande joie des 14.702 spectateurs de Bercy.

• Davon Jefferson, le mvPOn ne sait pas quel sort est réservé à l’ASVEL en 2011, mais au moins, après une élimination de l’Euroleague, l’incapacité de se qualifier pour le Last 16 de l’Eurocup, et une première partie de saison en Pro A calamiteuse, Davon Jefferson peut-il ranger dans son armoire un trophée de MVP du All-Star Game. Autre satisfaction pour Villeurbanne, le meilleur joueur du côté français fut Mickaël Gélabale. Dommage que tout ceci ne compte que pour du beurre.Les Américains – et un Nigérian – ont fait le taf. On n’en dira pas autant de la sélection française qui, physiquement, fut à la ramasse. Et puis 3/21 à trois-points, ça n’arrange rien. Il y avait déjà 19 points d’écart au milieu du 2e quart-temps et, sport-ivement parlant, on frôla parfois de très, très près l’ennui. Sans doute les Français avaient-ils mal digéré la dinde ou plus sûrement étaient-ils déjà concentrés sur le match du dimanche !

• nicolas, l’ex-futur richeLa présentation des joueurs fut très – trop ? – sobre et globalement – même si le concours de dunks fut remarquable – il manqua à cette édition 2010 du All-Star Game l’étincelle pour embraser la salle, pour laisser un souvenir impérissable.Nicolas, 20 ans, joueur de Départementale à Mont-Saint-Aignan – le club de la banlieue de Rouen de Tony Parker – aurait pu être l’artificier en chef. C’est lui qui fut choisi, par projecteur, pour tirer du milieu du terrain et remporter, en cas de réussite, 100.000 euros. Baskets aux pieds, pantalon clair, T-shirt turquoise et malgré la fameuse « pression », il lança la balle dans une trajectoire parfaite. La sphère rebondit sur le devant du cercle, tapa sur le plexis, mais ressortit violemment au loin… Raté. Et c’est probablement pire que de faire un air-ball de dix mètres.Nicolas eut droit aux high five des All-Stars français, à une tape amicale appuyée des mascottes et même à une interview sur RMC Sport. On n’a pas dit que tout ça sert de lot de consolation. 100.000 euros, mec ! n

C’est probablement pire que de faire un air-ball de dix mètres

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ALL-STAR GAME 2010

Le BOnHeUR COntAGIeUX De ZACK WRIGHt

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08 Gazette PRO a12e

Journée

M eilleure évaluation du match (25), le

meneur des maritimes est en grande forme malgré la trêve de Noël. Il faut dire qu’il n’a pas franchement coupé. Restant sur deux défaites de rang avant la coupure, Christian Monschau a voulu récupérer rapidement ses troupes pour travailler d’arrache pied avant la reprise. Pour Woodside, qui n’a pris que quatre petits jours aux États-Unis pour Noël, le menu de la semaine dernière a été copieux avec entraînement tous les jours, même vendredi dernier alors qu’il était rentré à 4h du matin du All-Star Game parisien se déroulant la veille. « C’était une longue semaine », sourit-il. « Mais nous avions perdu les deux derniers matches et il a fallait que l’on travaille beaucoup pour gagner celui-ci. On a tant de progrès à faire en tant qu’équipe. »Des progrès, lui en a fait depuis le commencement de la saison. Après des débuts poussifs, 8,5 d’évaluation sur les quatre premiers matches, il passé la seconde pour atomiser Poitiers avec 28 points à 5/7 à trois-points pour 29 d’éval. Depuis, Woodside n’est descendu qu’une fois sous les 10 d’évaluation (6 contre Le Havre) et affiche même sur les trois dernières rencontres 22,0 points pour 23,3 d’évaluation. Aucune surprise donc à ce que Ben Woodside soit le « Monsieur plus » du BCM, leader statistique aux points (17,3), à

l’évaluation (15,8) et à la passe (5,7).

Défense, défense, défenseContre Paris, alors que les siens peinaient à se débarrasser d’une équipe aux abois en championnat, il a su rester patient et attendre que lui et ses coéquipiers retrouvent de la rage défensive. « En première mi-temps on a eu du mal en défense, c’est vrai », avoue-t-il. « On s’est regroupé à la mi-temps, on était mené d’un point et il fallait être plus agressif en défense, plus dur, de façon à nous faciliter la tâche, car c’est en défense que se gagnent les matches. »Une phrase pleine de sens pour cet

apôtre des phases défensives qui aime pourtant l’attaque. « La défense fait tout. Elle vous donne une zone de confiance qui vous permet ensuite de mieux réussir en attaque. Contre Paris, on a haussé le niveau défensif et on a eu des interceptions (12), des contre-attaques faciles, des lay-ups et ils ont explosé dans le quatrième quart-temps. »Autre facette du meneur nordiste, sa capacité à agresser les défenses grâce à sa vivacité. Leader de la ligue en terme de fautes provoquées (6,0), Woodside n’hésite jamais à entrer dans la peinture. Résultat : il glane nombre de ses points sur la ligne où il règne sans partage sur la Pro A avec 66 lancers réussis pour 85 tentatives (77,6 %), loin devant son dauphin roannais Pape-Philippe Amagou (49/67, 73,1 %). Cerise sur le gâteau, quand tout ne se met pas en place, comme en première

mi-temps contre Paris, il sait garder la tête froide. « Nos grands manquaient leurs shoots dans les deux premiers quarts », explique-t-il, « et c’est là qu’il faut leur garder la confiance, continuer à les alimenter. » Résultat : Woodside transformera huit ballons en autant de passes décisives, ce qui permet-tra à Cyril Akpomedah et Jeff Greer d’enfoncer définitivement les Parisiens en réussissant enfin derrière l’arc.Leader patient et altruiste, Ben Wood-side a définitivement pris les rênes du BCM sur le terrain et prouvé à chaque match qu’il est du bois dont on fait les champions. n

thomas FÉLIX

Jovial et en français dans le texte, c’est ainsi que s’est présenté Ben Woodside en conférence de presse dans les travées de la salle Marcel Cerdan dimanche dernier. Il peut, car en plus d’être charmant, le meneur vedette du BCM Gravelines s’est révélé tranchant contre Paris.

PL 55 – GRAVELINES 76BEN WOODSIDE :

« BONSOIR et BONNe aNNÉe ! »

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Leader de la ligue aux fautes provoquées (6,0)

UN ŒIL SUR LES NOUVEAUX

GIPSON, MVP De RetOURTeddy Gipson (Pau), Antonio Grant (Poitiers) et Reece Gaines (Vichy) : les trois nouveaux de Pro A ont débuté par une défaite le week-end dernier.

l C’était à Bercy, le 13 juin. Teddy Gipson (1,91 m, 30 ans), MVP de Pro B 2009-10, et Pau-Lacq-Orthez deve-naient champions de Pro B. Et puis ce stop, brutal, cette suspension pour six mois du meneur américain. Parce qu’il avait « voulu montrer son altruisme, sa coopération, son envie d’aider un copain », selon Claude Bergeaud, alors directeur général de l’Élan Béarnais. Plus censé-ment pour avoir donné son urine à un coéquipier qui voulait tricher lors d’un contrôle antidopage en 2008-09. Six mois plus tard, Teddy a rejoué sous le maillot palois, en qualité de pigiste médical de Mike Bauer, pour six semaines.Il n’a pu empêcher la défaite des siens, 78-88 à Roanne, mais le MVP a vite retrouvé ses marques : 14 points à 6/10, 3 rebonds et 4 passes pour 14 d’éval en 28 minutes. Après coup, le coach Didier Dobbels retenait « des choses positives, en particulier l’intégration de Gipson ». Pau a sûre-ment déniché le pigiste idoine pour passer l’hiver au chaud.

Un 15e choix de Draft à VichyLe 2e nouveau n’est pas non plus un inconnu. Antonio Grant (1,98 m, 34 ans) est passé par Cholet entre 2006 et 2007. L’ailier américain a aujourd’hui retrouvé Ruddy Nelhomme à Poitiers. Il avait déjà failli intégrer le groupe en novembre, mais le club lui avait préféré Robert Conley. Ce dernier n’ayant pas voulu prolonger sa pige, Tommy Gunn n’étant pas encore tout à fait prêt pour revenir et la période d’indisponibilité de Guillaume Costentin ayant été prolongée, le PB86 a rappelé Grant (également passé par Nanterre et Bordeaux). Il n’a pas perdu de temps pour se fondre dans le collectif poitevin mais sa prestation remar-quable (14 pts à 6/11, 7 rbds et 3 pds en 27’ pour 20 d’éval) n’a pas suffi et Poitiers a chuté à Strasbourg, 62-64. Grant suffira-t-il à combler les manques de l’équipe ?C’est aussi la question que se pose l’autre relégable, Vichy. La JAV s’est inclinée 68-76 à Hyères malgré sa recrue Reece Gaines (1,98 m, 29 ans), auteur de 5 pts à 2/7 pour 2 d’éval en 22 minutes. La pige de McFagdon écourtée, l’ailier US au CV élogieux (15e choix de la Draft 2003, passé par la NBA, l’Italie, la Grèce) a débarqué dans l’Allier pour la fin de saison. Suffira-t-il ?

Y.C.

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LIMOGES 77 – NANCY 78 A.P.

DaNS La 4e DIMeNSION…

L ’équipe qui a dominé (Nancy) aurait dû perdre. Mais l’équipe qui a dominé la prolongation (Limoges) a

fini par perdre. Nancy croyait avoir gagné (panier au buzzer du temps réglementaire), Limoges aussi (+7 en prolongation) ; mais c’est le SLUC, le moins mauvais des deux, qui est reparti soulagé. Ceux qui n’ont pas vu ce drôle de match de reprise ne doivent pas y comprendre grand-chose mais qu’ils se rassurent, ceux qui l’ont vu sont plus ou moins dans le même cas.Le décor ? Nancy arrive sans Saidou N’Joya, blessé, avec un Victor Samnick touché au petit doigt de la main droite, et un Linehan douteux jusqu’au dernier moment. Les deux derniers joueront. Limoges, de son côté, doit

faire sans son power US, R.T. Guinn, épaule luxée dans la semaine, et, surprise, sans Zack Wright, qui assiste en ce dimanche après-midi à la naissance – prématurée d’un mois – de son fils, Zacchai. Limoges se présente donc à huit, avec un Fred Weis touché aux adducteurs.Le match ? Pas loin d’être du n’importe quoi côté Limoges, en première mi-temps au moins, période durant laquelle le CSP, pressé par John Linehan et une défense nancéienne attentive aux passes de rentrée vers Chris Massie, perd la bagatelle de 15 ballons. Li-moges doit de n’être qu’à -10 à la pause aux saillies de Massie (18 pts, 11 rbds, 6 pds et 3 cts) et aux coups de chaud d’Aurélien Salmon (6/9 à 3-pts) et de l’erratique

substitut de Cedrick Banks, Tommy Adams (5/9 de loin).

Ces ceux-là ramènent le CSP de 33-45 (23e) à 58-58 (36e). Un

effondrement lorrain inexplicable, sinon par l’influence de Beaublanc,

toujours prêt à bondir.

Massie aurait dû shooterLa suite ? Tout aussi étrange. Nancy se donne trois points d’avance mais, derrière un temps-mort limougeaud, choisit de ne

pas faire faute. Tommy Adams prend un drôle de tir derrière l’arc

pour égaliser à 70. Sur la dernière action, Akin Akingbala marque au buzzer. Un panier appar-emment valable mais refusé par les arbitres, auxquels la vidéo donnera raison.La prolongation ? Encore plus bizarre. Limoges s’envole, signe un 7-0, puis s’arrête de jouer. Tremmell Darden marque après

rebond offensif, puis Moussa Badiane réussit deux lancers-francs, également après rebond offensif, puis Kenny

Grant ramène Nancy à 76-77, avant que Moussa Badiane, encore et toujours sur rebond offensif, ne donne l’avantage aux siens. Sur la dernière action, Chris Massie refuse le un-contre-un dos au cercle à trois secondes de la fin et offre un cadeau empoissonné à Adams, dont le tir à trois-points déses-

péré est contré par Darden. La quatrième dimension… n

Fabien FRICONNet

Souvent laid, parfois enthousiasmant, et bizarre de bout en bout, le CSP-SLUC de dimanche ne marquera pas les esprits, sinon par son scenario, et ses conséquences : Nancy joue la première place et Limoges le maintien.

Chris Massie et le CSP battus sur le fil par le SLUC.

LE HAVRE 63 – ASVEL 87

LeS « BLING BLING » VONt BIeN !

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• Tancés par Pierre Grall, Directeur des opérations basket de l’ASVEL, après l’élimi-nation en Eurocup, Davon Jefferson et Matt Walsh ont été décisifs, chacun à sa manière, dans le large succès de l’équipe villeurban-naise au Havre, qui lui permet de s’établir dans le Top 7 (6v-6d), qualificatif pour la Semaine des As, à égalité avec Le Havre.Qualifiés de « bling bling » par Pierre Grall, qui leur reprochait de sortir des systèmes, les deux Américains ont cumulé 20 points, 5 rebonds, 3 passes et 2 inter-ceptions pour l’un (Jefferson) et 13 points, 3 rebonds, 7 passes et 2 interceptions (4 balles perdues) pour l’autre (Walsh). Cette

sortie faisait suite à des performances de qualité de leur part lors de la 11e journée : 19 points, 12 rebonds et 3 passes pour l’intérieur, 20 points, 6 rebonds, 7 passes et 3 interceptions pour l’ailier. Entre temps, Jefferson a plané sur le All-Star Game, dont il a été élu MVP (21 points et 9 rebonds).En tête de dix points à la pause, grâce à un énorme Mickaël Gelabale (7/7 à deux-points), l’ASVEL a tué le match dans le troisième quart-temps (24-11) avec 7 points et 2 passes de Walsh et 10 points de Jefferson..

F.F.

Matt Walsh et Davon

Jefferson (de dos) face au

Havre.

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Journée

DU BaSketet des chiffres

1Le MSB n’a toujours qu’une seule victoire à domicile à son compteur. C’était lors de la 10e journée, contre l’ASVEL. Le finaliste de la Pro A 2010 est la plus mauvaise équipe du championnat dans sa salle (2 succès pour Orléans, le PL et Vichy).

5Les rebonds d’écart entre Damir Krupalija (113), Chris Massie (111) et Dounia Issa (108), les trois leaders dans ce classement. La lutte va être chaude.

7Mickaël Gelabale a réussi ses 7 tirs à deux-points en première mi-temps (0/1 à trois-points) au Havre. L’ailier de l’ASVEL termine à 9/10 à deux-points (0/2 à trois-points), pour 18 points (et 7 rebonds).

7 BISLes défaites consécutives du Paris Levallois, qui n’a plus gagné depuis le 5 novembre (contre Le Mans). Il s’agit de la deuxième plus longue série de défaites de la saison, Vichy en ayant cumulées 8 entre la 3e et la 10e journée.

15Les ballons perdus par Limoges dans la seule première mi-temps contre Nancy. 25 au final (prolongation comprise). Le SLUC, pourtant équipe la plus dispendieuse de la ligue en moyenne (16,8), a été « battue » dans ce domaine (15 sur le match).

18Le différentiel à la marque en faveur du BCM à Levallois dans le dernier quart-temps : 31 à 13. Les Nordistes menaient 45-42 après trois quart-temps, ils ont gagné 76-55. Ils ont réussi un 13-2 à cheval sur les deux dernières périodes pour passer de 42-42 à 55-44 à la 34e et tuer le match.

26Les points d’Aurélien Salmon (Limoges) contre son club formateur, le SLUC. Son record en carrière. L’intérieur du CSP (23 ans) a shooté à 6/9 à trois-points. Avec 8 rebonds et 3 interceptions, il a collecté une évaluation de 31. Record là-aussi.

F.F.

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LE MANS 59 – ORLÉANS 70 : 5e DÉFAITE DU MSB À DOMICILE

À PetItS FeUXDébordé par Orléans à Antarès (59-70), sans fond de jeu consistant, sans leaders, Le Mans est reparti dans la spirale de la défaite.

L a 18e minute du match est un bon résumé : Adrien Moerman profite à fond de la passivité mancelle en

plaçant une claquette-dunk. Sur l’action suivante, Charles Kahudi perd une 14e balle et se blesse à l’épaule droite.Le Mans est en pleine indigence et ne va marquer que 4 points dans ce deux-ième quart-temps, ce qui en fait 20 pour l’ensemble de la mi-temps. Orléans a pressurisé les porteurs de balles manceaux et finement défendu dans les couloirs de passes. « Ce sont des ballons qu’on leur donne vraiment et derrière ils mettent des paniers à un contre zéro », constate Alain Koffi, qui ajoute : « On se met la pression in-utilement à domicile, ça nous fait déjouer. »Le constat est repris par le coach d’en face, Philippe Hervé. Car si Le Mans a perdu 5 fois sur 6 à Antarès, Orléans a de son côté laissé filer 4 matches à domicile. « Ce sont deux équipes globalement dans la même situation depuis trois mois. Deux équipes qui ont le potentiel sur le papier pour être champion de France parce qu’elles sont structurées, équilibrées, mais deux équipes qui ne se sont pas du tout installées dans le championnat. Et le doute, ça se traduit davantage à domicile qu’à l’extérieur car la

pression y est plus forte. Deux équipes qui ne peuvent pas s’appuyer sur un ou deux garçons suffisamment matures, perfor-mants, dans ces situations là. »

Le public aussi est passifPlus on avance dans la saison et plus on s’aperçoit que Dee Spencer était au Mans l’arbre qui masquait le désert offensif. Aucun joueur cadre n’assure les affaires courantes. « Antoine (Diot) essaye de tout faire, c’est dans son caractère, mais il

est jeune et s’il fait de belles choses, ses déchets coûtent chers aussi », regrette J.D. Jackson, trahi aussi par la versatilité de son pivot brésilien, J.P. Batista, et le manque de fraîcheur physique de Michail Kakiouzis appelé pour donner du nerf à une équipe qui en manque singulièrement. Alors que le MSB entrevoyait un rayon de lumière, le Grec a manqué trois paniers à trois-points en une minute ! « Michail défend très mal, ne met pas ses tirs. Mais c’est un peu comme Marc (Salyers) l’année dernière, il est minable sur un plan person-

nel mais sa présence sur le terrain fait qu’il y a des ouvertures. »Le MSB donne l’impression de mourir à petits feux. La révolte ne vient pas plus du groupe que du public, fataliste. Les quatre milliers de spectateurs se sont fait déborder par une cinquantaine de support-ers orléanais et leurs tambours. « C’est difficile pour moi car mon caractère n’est pas le même que celui de mes joueurs », confie Jackson. « Comme joueur, je savais retourner une situation pour gagner. Trans-

mettre ça à des joueurs qui ne sont pas comme toi, c’est un challenge. Si c’était des connards, il y aurait de l’animosité et je n’aurais pas envie de les aider, mais ce sont de bons gars

et ils souffrent tous plus que moi encore. Je n’abandonne pas ce groupe, mais ça ne peut pas continuer comme ça. »Philippe Hervé estime que les doutes seront chassés lorsque son équipe aura effectué une série de 3 victoires. Quant au Mans, alors qu’il semble avoir pris place en champion-nat sur le radeau de la Méduse, il entame dans dix jours le Last 16 de l’Eurocup. Car c’est l’ultime paradoxe : le MSB est le seul survivant français dans l’une des deux com-pétitions européennes majeures. n

Pascal LeGeNDRe, au Mans

« Si c’était des connards… »J.D. Jackson

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HYÈRES-TOULON 76 – VICHY 68

DOBBINS, BONNe PIOCHe

LE POINT SUR LES AS

L’aSVeL et ORLÉaNS tOUJOURS eN VIe

Depuis qu’il a débarqué à Toulon, le HTV tourne à plein régime. Parce que parfois, une équipe n’a pas besoin d’une superstar mais d’un super joueur d’équipe.

D imanche dernier, il n’a pas marqué. Capot. Zéro pointé. Combien d’équipes de Pro A

pourraient survivre à non-match offensif de leur ailier américain ? Pourtant, Toulon a battu Vichy à domicile. Actuellement, le HTV pointe seul à la cinquième place du classement. Inespéré mais pas immérité. Depuis l’arrivée de Tony Dobbins sur la rade, l’équipe a remporté 5 de ses 8 matches. « C’est vrai que c’est depuis qu’il est arrivé que ça tourne bien, on produit un bon basket », admet son coach Alain Weisz. « Après, expliquer les choses par l’homme providentiel, c’est un peu compliqué. » « Tout n’est pas grâce à moi », reconnaît d’ailleurs l’intéressé. « Mais quand je suis arrivé, j’ai amené un état d’esprit de gagnant. Je sais ce que la victoire exige et ce qu’il faut faire pour l’équipe. »On connaît bien Dobbins en France. Passé par Cholet où il fut essentiel dans la conquête des As en 2008, puis à Orléans ces deux dernières saisons, couronnées par une coupe de France, Tony a toujours été un formidable équipier. Polyvalent, utile, touche-à-tout. « Lorsque Jonte Flowers s’est blessé, Tony était sur le marché et je n’ai pas hésité une seconde », nous raconte coach Alain. « Il convenait parfaite-ment au profil. Il n’est pas forcément très brillant dans les statistiques, mais il fait beaucoup de choses. L’essentiel c’est que systématiquement, il arrête ou limite son adversaire direct, quelle que soit sa valeur, donc c’est très très précieux. »

0/4 pas 2/15Comment se fait-il qu’il ait été encore disponible début novembre ? « Je ne sais

pas trop », nous confie-t-il. « J’étais surpris de voir que les équipes en France n’étaient pas intéressées. Je crois que le marché était très difficile cet été. » Sa deuxième saison avec Orléans a aussi été sa moins bonne en France. Barré derrière Cedrick Banks et Austin Nichols, deux grands attaquants, Dobbins s’est-il oublié en tentant de rivaliser sur leur terrain ? Est-il sorti de son registre ? « Nous, on l’utilise sur ses qualités », avance coach Weisz. « Ses faiblesses, on fait avec. Le fait qu’il n’ait pas de tir limite son ascension. Parce qu’il a pratiquement tout le reste pour être un joueur de top niveau. C’est le genre de joueur qui permet de jouer un bon basket. C’est un fils de coach. Il connaît très bien le basket. Il ne coûte jamais à l’équipe. Dans un mauvais jour, il va faire 0/4 aux tirs, mais pas 2/15. Et dans le reste, où la volonté est prépondérante, il est toujours là. Interception, rebond, une claquette qu’on n’attendait pas, une bonne passe surprise… il y a toujours du positif chez lui. »Dobbins représente un type de joueur rare-ment mis en avant : l’altruiste. Ses chiffres (8,9 pts à 38,0%, 5,0 rbds et 2,5 pds) ne rendent vraiment pas justice à son impact global. « J’essaye de jouer en équipe, ce qui peut paraître simpliste mais ce n’est pas si facile à mettre en place. Il y a des matches où je ne vais pas marquer de points, parce que le match, la situation est comme ça. En revanche, je ferai d’autres choses pour que l’équipe soit victorieuse. Ma mentalité est toute entière tournée vers la victoire. » Et devinez quoi ? Ça marche ! n

thomas BeRJOaN

• Avec 8 victoires et le meilleur point-average du championnat (+11,6), Gravelines n’a plus besoin que d’un succès sur ses trois derniers matches de la phase aller (Le Mans, à Hyères-Toulon et Limoges) pour rejoindre Roanne, Nancy, Cholet et Pau. Idem pour Chalon. Une 9e

victoire était suffisante (contre Cholet mardi hors bouclage, puis à Poitiers, Pau et à l’ASVEL) mais pas obligatoire. Dans la course aux deux derniers billets, le HTV et l’ASVEL ont fait la bonne opération. Les Varois conservent une longueur d’avance sur leurs concurrents avant trois

matches cotons : à Nancy, Gravelines, à Orléans. L’ASVEL a fait coup double au Havre. Victoire face à un concurrent et gros écart (+24) pour améliorer son point-average. Deux victoires peuvent suffire aux Villeurbannais (Roanne, à Limoges, Chalon), surtout que le STB piétine (2v-4d

depuis 6 matches avant d’aller à Pau et de recevoir Roanne et Strasbourg). Plus loin, Orléans et Strasbourg conservent une chance infime. Leur opposition samedi fera un mort. Le Mans, Limoges et Paris Levallois sont hors course.

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12 CHIFFRES

All-STAGE GAMEBoxe-score30/12 Etrangers bat *Français 103-90Français Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Gelabale* 29 10-11 - - 9 4 2 - 1 20L.-A.Vebobe 21 7-9 - 0-5 9 - 1 1 2 14P.P.Amagou* 20 6-11 1-3 - - 2 - - 1 13D.Issa 20 5-6 - 0-2 6 2 - 2 - 10A.Mendy 19 4-10 2-4 - - - 2 - 1 10A.Koffi* 11 3-4 - 1-4 3 - - - 2 7Y.Bokolo* 21 3-8 0-3 - 2 5 - - 5 6A.Albicy 20 3-8 0-4 - 2 4 4 - 3 6C.Akpomedah* 20 0-4 0-4 2-3 1 1 2 - - 2S.Tchicamboud 19 1-5 0-3 - 4 6 1 - 6 2Total 200 42 - 76 3 - 21 3 - 14 36 24 12 3 21 90Etrangers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Jefferson 27 9-14 0-1 3-4 9 1 1 - 3 21D.Bennett 20 4-10 3-8 2-4 1 1 7 - 1 13B.King* 17 5-7 1-1 - 4 3 1 - 1 11K.C.Rivers 16 4-10 2-5 1-2 2 2 - - 2 11C.Massie* 23 5-12 - 0-2 10 3 2 - 1 10A.Akingbala 17 5-9 - 0-2 13 3 1 1 2 10T.Darden* 16 4-12 0-3 1-2 4 1 1 - - 9S.Mejia* 24 4-9 0-1 - 6 2 1 - 2 8B.Woodside* 25 3-8 1-5 - 4 5 3 - 1 7M.Haynes 15 1-4 0-3 1-2 - - - - 4 3Total 200 44 - 95 7 - 27 8 - 18 53 21 17 1 17 103

PRO A12e journée

Dimanche 2 janvier

Nancy bat *Limoges 78-77*Roanne bat Pau-Lacq-Orthez 88-78Orléans bat *Le Mans 70-59Gravelines-Dk bat Paris Levallois 76-55ASVEL bat *Le Havre 87-63*Hyères-Toulon bat Vichy 76-68*Strasbourg bat Poitiers 64-62

Joué le mardi 4 janvier

Chalon – Cholet

Prochaine journée

13e journéeVendredi 7 janvier

ASVEL – Roanne, 20h30 direct sur Sport+Pau-Lacq-Orthez – Le Havre

Samedi 8 janvier

Gravelines-Dk – Le Mans, 20h sur Sport+Cholet – LimogesNancy – Hyères-ToulonOrléans – StrasbourgPoitiers – ChalonVichy – Paris Levallois

Boxes-scores2/1 Nancy bat *Limoges 78-77Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Salmon* 36 7-14 6-9 6-6 8 2 3 - 1 26C.Massie* 39 7-15 - 4-7 11 6 1 3 4 18T.Adams* 27 5-10 5-9 - 1 - 1 - 5 15R.Biggs 31 3-7 1-3 4-6 5 2 - - 4 11X.D’Almeida* 41 1-4 - 2-2 7 2 1 1 5 4K.Souchu 22 1-4 0-2 1-1 2 1 - - 1 3R.Desroses* 17 0-2 0-1 - 2 - - - 3 -F.Weis 12 0-2 - - 1 - 1 1 2 -Total 225 24 - 58 12 - 24 17 - 22 37 13 7 5 25 77Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsT.Darden* 45 9-16 2-4 3-6 7 4 4 1 2 23W.Deane* 41 6-17 1-6 - - 5 3 - 1 13J.Linehan* 33 2-9 2-4 3-4 1 6 2 - 4 9A.Akingbala* 28 4-7 - 1-2 7 1 3 2 4 9M.Badiane 15 2-3 - 4-6 4 - 1 - 1 8V.Samnick* 16 2-2 - 3-4 5 - 1 1 1 7K.Grant 15 3-7 0-1 - 2 4 3 - 2 6S.Brun 32 1-11 1-9 - 7 3 1 - - 3Total 225 29 - 72 6 - 24 14 - 22 33 23 18 4 15 78

2/1 *Hyères-Toulon bat Vichy 76-68Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Houston* 34 6-15 0-5 4-8 5 4 - - 3 16N.Boungou Colo 22 6-9 0-1 3-3 5 - - 1 - 15S.Fein* 21 4-10 2-5 4-6 2 - - - 1 14D.Krupalija* 38 3-6 2-5 2-2 12 10 2 - 5 10V.Masingue* 26 4-6 - 0-2 10 - 1 - 3 8J.Flowers 10 3-5 - - 2 - - - - 6T.Ford 16 2-2 - - 5 1 - 1 - 4L.Legname 6 1-2 1-2 - 1 - - - 1 3T.Dobbins* 21 0-3 0-2 - 6 3 2 - 2 -P.Morlende 6 0-1 0-1 - - 1 1 1 - -Total 200 29 - 59 5 - 21 13 - 21 48 19 6 3 15 76Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Nichols* 38 11-26 4-10 2-2 5 1 - - 2 28J.Shuler* 30 5-7 4-4 - - - 1 - 1 14J.Aka 19 3-6 - 0-2 7 1 - - - 6K.Reid* 23 2-6 0-2 1-2 1 2 1 - 2 5R.Gaines 22 2-7 0-1 1-1 2 - - - - 5F.Elegar* 23 1-2 - 2-2 6 1 2 - 1 4T.Larrouquis* 26 1-9 0-3 1-2 3 3 1 1 2 3A.Eïto 19 1-3 1-2 - 1 2 - - 1 3Total 200 26 - 66 9 - 22 7 - 11 25 10 5 1 9 68

2/1 ASVEL bat *Le Havre 87-63Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsW.Wilkinson* 28 5-12 1-6 5-6 10 2 1 3 4 16N.Pope 24 3-10 1-3 3-4 1 - 2 - - 10B.King* 30 3-11 1-3 2-2 4 7 1 - - 9J.Jones* 24 3-7 - 3-4 9 2 3 1 1 9M.Zianveni 21 4-5 - 1-2 9 - - - 4 9J.Cox* 38 3-13 0-4 2-2 4 1 1 - 3 8O.Camara 7 1-2 - - 1 - - - 1 2B.McKnight* 18 0-5 0-4 - - - 2 - - -G.Pitard 10 - - - - - 1 - 1 -Total 200 22 - 65 3 - 20 16 - 20 38 12 11 4 14 63ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Jefferson* 36 10-19 - - 5 3 2 - - 20M.Gelabale* 36 9-12 0-2 - 7 1 - - - 18M.Walsh* 31 6-16 0-4 1-2 3 7 2 2 4 13C.Hammonds* 30 3-7 2-4 2-2 4 4 1 - 2 10P.Lacombe 20 4-6 0-2 1-1 3 2 3 - 1 9K.Tillie 20 2-2 - 2-3 7 1 1 1 1 6B.Fofana* 9 3-3 - - 3 1 - - 1 6L.Westermann 12 1-5 1-3 - 1 - - - 1 3E.Jackson 6 1-2 0-1 - 1 - - - 1 2Total 200 39 - 72 3 - 16 6 - 8 34 19 9 3 11 87

2/1 Orléans bat *Le Mans 70-59Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Acker* 36 5-11 3-5 - 2 - - - 3 13J.P.Batista* 24 6-11 - - 5 3 - - 3 12A.Koffi* 26 5-6 - - 6 - 1 - 2 10A.Diot* 33 4-6 1-3 0-1 5 3 2 1 5 9B.Dewar* 27 3-9 3-8 - 2 3 1 - 2 9M.Kakiouzis 14 2-8 0-4 - 4 2 1 - - 4M.-A.Pellin 18 0-1 0-1 1-2 1 3 1 - 2 1T.Rupert 16 0-3 - 1-4 3 - 1 1 1 1C.Lombahé-Kahudi 6 0-1 0-1 - 1 - - - 2 -Total 200 25 - 56 7 - 22 2 - 7 29 14 7 2 20 59Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Smith 21 4-7 0-1 4-4 5 1 - - 1 12T.Bell* 28 4-12 1-4 2-2 3 1 1 - 1 11A.Moerman* 19 4-7 1-4 2-4 2 - 1 - 2 11A.Curti 28 4-10 1-5 1-2 4 5 3 - 2 10M.N’Doye 19 4-8 2-4 - 4 - 5 - 1 10L.Vaty* 20 3-6 - 2-2 6 - 1 - 3 8A.Sy* 21 2-4 0-1 - 5 1 2 - 1 4Z.Moss 20 1-4 - 1-1 4 1 2 - - 3J.R.Reynolds* 15 0-2 - 1-2 1 2 1 - 3 1M.Lebrun 9 0-1 0-1 - 1 1 - - - -Total 200 26 - 61 5 - 20 13 - 17 35 12 16 - 14 70

2/1 Gravelines-Dk bat *Paris Levallois 76-55Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.Wright 30 5-12 1-5 2-2 2 1 - - 1 13J.Ball* 30 4-12 1-6 3-5 7 3 2 1 4 12L.Hamilton* 22 4-11 - 0-1 7 2 1 1 1 8M.Sommerville* 40 3-14 1-4 - 9 2 - - 1 7M.Morandais* 23 3-6 0-3 - 7 2 2 1 2 6G.Yango 13 2-2 - - 2 - 1 1 1 4W.Aka* 16 1-4 1-3 - - 2 - - 1 3N.Wyatte 6 1-3 - - 3 - - 1 1 2A.Albicy 20 0-3 0-1 - 3 2 - - 4 -Total 200 23 - 67 4 - 22 5 - 8 40 14 6 5 16 55Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.Woodside* 38 8-14 0-1 2-2 6 8 2 - 3 18J.Greer 23 6-11 3-8 1-1 4 2 1 - - 16C.Akpomedah* 39 4-11 2-6 0-4 9 2 3 1 2 10Y.Bokolo* 23 3-8 0-2 4-5 3 3 3 - 1 10R.Jomby* 19 3-9 3-6 - 4 2 2 - - 9D.Issa* 27 2-3 - 2-4 12 1 - 1 2 6M.Saer Sene 10 2-5 - 2-2 3 - - 1 - 6J.Johnson 17 0-7 0-4 1-2 - 1 - - 1 1F.Zerbo 3 0-1 - - 2 - 1 - - -J.Rousselle 1 0-2 0-1 - - - - - - -Total 200 28 - 71 8 - 28 12 - 20 43 19 12 3 9 76

2/1 *Roanne bat Pau-Lacq-Orthez 88-78Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.C.Rivers* 30 7-14 3-5 2-2 4 3 2 - 4 19D.Page* 27 6-8 3-5 2-2 6 2 - - 1 17P.Braud* 18 4-8 4-6 - - 2 - - - 12P.P.Amagou 22 3-7 2-3 3-3 1 2 - - - 11U.Nsonwu-Amadi* 21 4-9 - 2-2 7 5 2 - 1 10A.Gordon 20 3-10 2-7 - - 2 3 1 1 8A.Dunn 19 2-4 - - 9 1 1 - 1 4A.Tanghe 13 1-3 0-2 1-1 1 - - - - 3J.-M.Mipoka 10 1-5 1-4 - 4 - - - 1 3S.Diabaté* 20 0-3 0-1 1-2 4 4 - - 1 1Total 200 31 - 71 15 - 33 11 - 12 36 21 8 1 10 88Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsT.Gipson 28 6-10 2-4 0-2 3 4 - - 1 14S.Rimac* 17 6-9 2-3 - 2 1 - - 1 14J.-F.Morency 19 5-6 1-2 0-2 2 - - - 1 11A.Mendy* 28 3-9 1-6 3-4 9 1 1 - 3 10T.Bryant* 35 4-12 1-2 - 11 6 1 - 3 9D.Bennett 27 4-12 1-4 - 6 3 3 - 1 9M.Maravic* 22 2-4 0-1 2-2 1 - - - 2 6F.Moncade 5 1-1 1-1 - 1 - - - - 3L.Sciarra* 17 1-3 0-2 - 1 2 - - - 2R.Hillotte 2 - - - - 1 - - - -Total 200 32 - 66 9 - 25 5 - 10 36 18 5 - 12 78

2/1 *Strasbourg bat Poitiers 64-62Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Hawkins 17 5-9 2-3 3-5 7 - 1 1 2 15J.McCord 27 4-8 - 4-6 10 1 - - 1 12A.M’Baye* 22 4-7 1-2 1-1 2 - 1 - 1 10A.Jeanneau* 20 3-7 2-5 1-1 - - - - - 9P.Pasco* 34 3-6 - 0-5 10 2 - 1 1 6A.Digbeu 22 2-5 2-4 - 2 - 1 - 1 6R.Greer* 22 1-6 0-2 1-2 4 5 - - 2 3S.Essart 20 1-5 0-3 - 2 4 - - 1 2S.Giffa* 13 0-4 0-2 1-2 - 1 1 - - 1N.Lewis 3 0-3 0-1 - - - - - 1 -Total 200 23 - 60 7 - 22 11 - 22 37 13 4 2 10 64Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Grant* 27 6-11 2-2 - 7 3 3 - 2 14R.Wright* 32 4-13 3-8 - - - 2 - 1 11C.Ona Embo 23 3-8 1-5 2-2 4 3 - - 2 9P.Badiane 23 3-7 - 1-2 5 1 - - - 7P.-Y.Guillard* 24 2-4 1-3 1-5 12 - 1 - 3 6E.Fournier 18 2-5 1-2 - 1 1 - 1 - 5K.Younger* 29 2-6 0-2 - 6 2 1 - 2 4C.Gomez* 20 2-6 0-2 - 1 1 1 - - 4Y.Dévéhat 4 1-2 - 0-1 - - - - 1 2Total 200 25 - 62 8 - 24 4 - 10 36 11 8 1 11 62

PRO B15e journée

Mardi 21 décembre

*Nanterre bat Évreux 82-69Boulazac bat *Lille 79-70*Rouen bat Antibes 83-62Fos bat *Boulogne 81-78Bourg bat *Dijon 76-74*Aix-Maurienne bat Saint-Vallier 81-78Châlons-Reims bat *Clermont 74-68Le Portel bat *Nantes 85-84*Quimper bat Charleville 70-55

Prochaine journée

16e journéeVendredi 7 janvier

Châlons-Reims – Rouen, 20h direct LNB.fr

Le Portel – QuimperFos – NantesCharleville – ClermontAntibes – Dijon

Samedi 8 janvier

Bourg – NanterreÉvreux – Aix-MaurienneBoulazac – BoulogneSaint-Vallier – Lille

Boxes-scores21/12 Boulazac bat *Lille 79-70Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Harris* 34 13-21 2-2 - 15 - 3 1 - 28K.Bradley* 20 4-9 3-4 3-3 - 3 - - 1 14S.Barnette* 36 4-13 1-6 1-2 6 5 3 - 2 10B.Gillet 12 3-9 1-7 - - 1 1 - 1 7R.Malet 23 2-8 2-6 - 3 9 1 - 1 6R.Chery* 29 2-7 1-5 - 1 - 1 - - 5N.Taccoen* 31 0-3 - - 4 1 - 1 1 -A.Defoe 12 0-1 - - 1 - - - 3 -M.Sy 3 0-1 - - 1 - - - - -Total 200 28 - 72 10 - 30 4 - 5 31 19 9 2 9 70Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsT.Dubiez* 32 8-10 5-6 - 4 2 - - 1 21A.McKenzie* 40 6-12 1-3 4-4 11 4 - - 1 17F.Adjiwanou* 36 6-9 - 2-2 6 5 3 1 2 14Y.Gaillou* 29 5-13 0-1 3-4 8 2 - - 6 13C.McIntosh* 27 2-7 0-3 2-2 5 6 - - - 6D.Diarra 15 3-6 - - 3 - - - 3 6A.Kerckhof 21 0-2 0-1 2-2 3 1 1 - 2 2Total 200 30 - 59 6 - 14 13 - 14 40 20 4 1 15 79

21/12 *Rouen bat Antibes 83-62Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Siggers* 33 11-17 0-2 5-5 6 4 5 - 1 27C.Thioune* 31 8-10 2-4 - 4 3 2 - - 18P.Poupet* 31 5-10 3-7 1-1 4 5 2 - 3 14R.Taylor 24 3-6 1-4 2-2 4 2 1 - 3 9D.Williams* 31 3-9 0-4 1-2 7 3 2 - 2 7W.Soliman* 25 2-7 - - 4 - 2 1 1 4N.Samaké 9 2-4 - 0-1 1 - - - 1 4M.Diakité 11 0-4 0-2 - 3 1 - - 1 -E.Saint-Gilles 5 0-1 0-1 - 1 1 - - - -Total 200 34 - 68 6 - 24 9 - 11 34 19 14 1 12 83Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Ingram* 38 7-16 2-9 3-4 8 3 2 - 4 19D.Ramseyer 19 5-8 - 1-2 3 1 1 1 1 11S.Massot* 29 4-7 0-1 1-3 7 1 1 - 5 9S.Ho You Fat* 25 4-10 0-1 1-1 6 1 1 - 2 9S.Traoré 15 3-4 - - 5 1 - - 1 6M.Courby 25 2-2 - - 5 2 - 1 1 4L.Sambé* 23 1-3 1-3 - - 1 1 - 6 3M.Bogovic* 25 0-8 0-3 1-2 2 - 1 - 2 1Y.Siegwarth 1 - - - - - - - - -Total 200 26 - 58 3 - 17 7 - 12 36 10 7 2 22 62

21/12 Fos bat *Boulogne 81-78Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsL.Milbourne* 38 9-18 1-2 4-5 9 - 3 1 2 23D.Monroe* 33 6-9 - 5-8 9 4 1 - 7 17T.Stanley* 36 7-11 0-2 - 6 1 4 1 4 14L.Kanté* 31 5-14 1-3 2-2 1 3 3 - - 13K.Patiejunas* 36 3-5 1-2 - 1 8 4 - 7 7E.Plateau 14 1-4 0-3 - - 1 1 - 1 2F.Raposo 7 1-2 - - 3 - 1 1 - 2M.N’Diaye 5 0-1 0-1 - 1 - - - 1 -Total 200 32 - 64 3 - 13 11 - 15 30 17 17 3 22 78Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Hachad* 23 7-9 1-2 3-3 8 1 4 - 2 18B.Cissé 19 5-8 1-2 2-2 2 3 1 - 1 13S.Gay* 30 6-7 - 0-2 3 1 1 - 4 12L.Labeyrie 23 5-9 - 0-1 5 - 1 1 4 10K.Atamna 31 3-7 3-7 - 5 5 1 - 2 9P.Haquet* 19 4-6 0-2 - 3 2 3 - 1 8M.Dia 8 3-4 0-1 - - - - - - 6L.Cummard* 26 1-5 - 1-2 2 3 - - 4 3Z.Bah* 21 0-2 - 2-2 - 2 3 - 3 2Total 200 34 - 57 5 - 14 8 - 12 28 17 14 1 21 81

21/12 Le Portel bat *Nantes 85-84Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsN.Gayon* 39 5-13 4-8 - 2 6 1 - 1 14A.Cel 22 6-15 1-5 1-2 6 1 2 - - 14A.Charles* 36 5-10 3-8 - 7 2 2 4 3 13J.James* 31 6-11 0-1 0-4 8 1 - 1 3 12K.Barber* 21 4-5 - 3-5 7 - 1 - - 11S.Dondon 6 0-1 - - - - - 1 - -O.Bardet 5 0-2 0-2 - 1 - - - - -F.Sahraoui 2 - - - - - - - 1 -Total 200 34 - 72 12 - 33 4 - 11 33 18 8 6 12 84Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Labeyrie* 34 7-12 3-7 6-7 7 3 - - 4 23A.Rowland* 32 6-11 2-4 2-3 5 5 2 - 2 16F.N’Kembé 32 6-11 0-3 2-2 6 - 1 - 2 14M.Campbell* 16 6-10 - - 7 - - - 1 12C.Davis* 27 4-11 1-3 1-2 7 1 2 - - 10E.Choquet* 29 3-11 1-5 1-1 4 5 - - 2 8J.-P.Ludon 14 0-1 - 2-2 3 - - - 2 2G.Leburgue 16 0-3 0-1 - 2 - - - 1 -Total 200 32 - 70 7 - 23 14 - 17 41 14 5 - 14 85

21/12 *Nanterre bat Évreux 82-69Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Riley* 40 14-21 5-10 4-4 8 - 5 2 5 37J.Passave-Ducteil* 24 4-6 - 2-5 9 1 4 1 1 10N.Carter* 34 4-8 - 1-1 5 3 - - 2 9L.Akono* 30 2-9 1-5 4-4 - 8 4 - 3 9X.Corosine* 27 2-8 2-4 - 2 1 2 - - 6G.Pons 22 2-3 2-3 - - 3 2 - - 6M.Judith 17 1-2 0-1 3-4 2 2 2 - 2 5A.Gomis 6 0-1 - - 1 - - - - -Total 200 29 - 58 10 - 23 14 - 18 27 18 19 3 13 82Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsP.Da Silva* 35 8-13 2-4 4-5 2 5 1 - 8 22B.Toffin* 26 6-9 - 1-2 6 - - 1 4 13L.Chelle 23 3-6 2-3 3-4 4 2 1 - 2 11D.Davis* 35 3-6 1-3 2-3 5 1 3 - 2 9D.Reed* 28 3-5 1-2 - 6 1 2 2 4 7T.Maizeroi 12 1-3 1-3 - 2 - 1 - 1 3C.Watson* 22 1-5 0-1 - 2 - - - 3 2M.Corry 14 1-3 - - 4 - - - 2 2K.Dahak 5 0-1 - - - - - - - -Total 200 26 - 51 7 - 16 10 - 14 31 9 8 3 26 69

21/12 Bourg bat *Dijon 76-74Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Leloup* 34 7-12 3-6 2-2 3 4 1 2 4 19S.Dia 14 5-8 1-2 2-4 1 - - - - 13E.Mendy* 25 4-8 1-1 3-5 3 - 2 - 2 12E.Craven* 33 4-7 0-1 1-2 5 5 1 - 3 9E.Bing* 29 3-7 - 1-2 10 4 1 1 1 7F.Prenom 11 3-3 - - 1 - - - 2 6D.Melody* 33 2-6 0-3 0-1 7 4 2 - 3 4B.Monclar 14 2-4 0-2 - 1 1 - - 1 4A.Christophe 7 0-1 - - 1 1 - - 2 -Total 200 30 - 56 5 - 15 9 - 16 32 19 7 3 18 74Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Monds* 33 11-14 - 1-3 3 - 1 - 1 23C.Ferchaud* 35 7-12 4-8 1-1 4 2 4 - 3 19D.Coleman* 37 5-10 0-1 1-3 4 1 1 - 1 11K.Corre* 23 3-7 1-2 2-2 5 2 1 1 2 9C.Koma 19 2-6 0-1 2-3 2 2 1 - 2 6P.Bitée* 25 1-6 1-5 2-2 2 4 2 - 3 5J.Delhomme 16 1-3 1-2 - 2 5 2 - - 3A.Tsagarakis 8 0-1 0-1 - 1 - - 1 - -J.Sanchez 4 0-1 0-1 - 1 - - - - -Total 200 30 - 60 7 - 21 9 - 14 24 16 12 2 12 76

21/12 *Aix-Maurienne bat Saint-Vallier 81-78Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Sonko* 35 12-19 1-3 5-5 8 2 5 - 3 30C.Dunn* 39 6-13 2-6 6-6 2 9 2 - 5 20J.Mathis* 36 4-8 0-1 3-4 10 1 3 - 3 11J.Ekanga-Ehawa 13 2-5 2-4 2-2 - 2 1 - 1 8S.Darnauzan* 33 2-4 2-4 - - 4 2 - 1 6T.Yvrande 10 2-3 0-1 - 2 - 1 - 1 4E.Joldersma* 27 0-4 0-2 2-4 2 3 4 - 1 2M.Traoré 4 - - - 1 - - - 1 -J.Hoyaux 3 - - - - - - - - -Total 200 28 - 56 7 - 21 18 - 21 25 21 18 - 16 81Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Denave 33 8-13 4-7 0-1 2 2 2 - 4 20B.Vounang* 33 5-9 - 2-2 10 1 2 - 3 12K.Shiloh* 39 4-11 2-3 1-2 2 7 - - 4 11C.-H.Bronchard* 18 5-9 0-1 - 1 1 - - 2 10F.Tortosa* 16 3-8 1-2 - 1 1 - - 1 7K.Bichard 12 3-4 1-2 - 1 2 1 - - 7B.Brown 22 3-4 0-1 - 6 4 - 1 5 6M.Tensorer* 20 2-4 1-3 - 2 2 1 - 2 5Y.Zonnet 7 - - - 3 1 1 - - -Total 200 33 - 62 9 - 19 3 - 5 28 21 7 1 21 78

21/12 Châlons-Reims bat *Clermont 74-68Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Cissé* 37 6-12 1-4 6-9 3 1 - - 3 19D.Bouldin* 38 5-16 1-8 1-1 8 - - - 5 12M.Guichard 24 4-7 0-2 4-4 - - - - 2 12A.N’Diaye* 17 5-5 - 1-3 6 1 1 1 2 11O.Bassett* 34 2-7 1-1 3-7 6 5 - - 7 8K.Ouattara 23 1-1 - - 5 - 3 2 2 2X.Delarue* 13 1-2 0-1 - 2 1 - - 1 2R.Wilson 5 1-2 0-1 - 2 - - - 1 2M.Dramé 7 0-2 - - 3 - 1 - - -P.Beye 2 - - - - - - - - -Total 200 25 - 54 3 - 17 15 - 24 35 8 5 3 23 68Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Wilson* 32 7-12 1-3 3-3 2 1 2 1 3 18C.Daniels* 26 6-14 0-1 1-4 15 2 6 - 3 13J.Bestron 28 6-11 0-4 - 5 1 1 - 1 12H.Jalce* 16 4-7 - 1-1 2 - - - - 9G.Chathuant* 14 3-10 0-1 2-3 3 - 3 - - 8B.Mullins* 33 1-8 1-3 2-2 3 - 1 - 1 5G.Radonjic 17 2-8 1-7 - 2 2 2 - 2 5N.Diakité 9 1-3 - 1-2 3 - - - 2 3K.Joss Rauze 8 0-2 0-2 1-2 - 2 1 - - 1B.Mangin 17 0-1 - - - 5 - - - -Total 200 30 - 76 3 - 21 11 - 17 35 13 16 1 12 74

21/12 *Quimper bat Charleville 70-55Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Runkauskas* 34 6-10 3-7 4-5 1 2 1 - - 19A.Toto N’Koté* 32 2-5 - 5-5 8 1 1 - 2 9G.Lessort 27 3-6 - 3-4 7 - 1 1 3 9M.Jefferson* 18 3-9 - 3-3 4 - - - 1 9B.Matanga 18 3-6 2-4 - 2 - - - 2 8A.Rigaux* 22 2-5 1-4 2-2 3 2 2 - 2 7F.Thibedore 14 1-4 0-2 3-6 - 1 3 - - 5J.-R.Volcy* 29 2-10 0-5 0-2 5 5 1 - 2 4W.Molas 6 - - 0-2 1 - - - 2 -Total 200 22 - 55 6 - 22 20 - 29 31 11 9 1 14 70Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.McClark* 31 5-11 2-5 2-3 5 2 3 1 4 14D.Kaba* 28 3-6 2-4 2-4 - - 3 - 1 10K.Morlende* 38 3-9 2-5 1-2 5 6 2 - 9 9C.Rouse* 23 2-6 - 5-6 4 2 - - 1 9T.Peterson* 21 2-10 1-7 - 2 - - - 1 5Y.Akinocho 23 2-6 0-3 0-2 6 - 1 1 - 4G.Florimont 23 1-1 - 0-2 6 1 - 1 2 2Y.Zachée 13 1-2 - - 4 2 - - 4 2Total 200 19 - 51 7 - 24 10 - 19 32 13 9 3 22 55

ESPOIRS12e journéeNancy bat *Limoges 77-69*Le Havre bat ASVEL 67-50*Le Mans bat Orléans 90-82Pau-Lacq-Orthez bat *Roanne 83-69

PRO A : ClASSEMENTÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Roanne 12 10-2 5-1 5-1 84,7 74,6 +10,1 8 v. 5-02 Cholet 11 9-2 5-1 4-1 78,5 70,6 +7,9 4 v. 4-13 Nancy 12 9-3 5-1 4-2 77,0 74,3 +2,7 6 v. 5-04 Chalon 11 8-3 4-2 4-1 77,5 73,1 +4,4 2 v. 4-15 Gravelines-Dk 12 8-4 5-1 3-3 77,6 67,0 +10,6 1 v. 3-26 Hyères-Toulon 12 7-5 4-3 3-2 78,1 77,6 +0,5 2 v. 3-27 ASVEL 12 6-6 4-1 2-5 71,3 73,7 -2,4 2 v. 3-2- Le Havre 12 6-6 3-3 3-3 74,0 73,6 +0,4 2 d. 2-39 Orléans 12 5-7 2-4 3-3 73,2 71,9 +1,3 1 v. 2-3- Pau-Lacq-Orthez 12 5-7 3-2 2-5 74,9 80,8 -5,9 2 d. 2-3- Strasbourg 12 5-7 3-3 2-4 73,3 74,8 -1,5 1 v. 2-3

12 Limoges 12 4-8 3-4 1-4 71,2 74,3 -3,1 2 d. 1-4- Paris Levallois 12 4-8 2-5 2-3 70,1 79,8 -9,7 7 d. 0-5- Le Mans 12 4-8 1-5 3-3 70,8 68,9 +1,9 2 d. 2-3

15 Poitiers 12 3-9 3-2 0-7 67,8 73,8 -6,0 1 d. 1-416 Vichy 12 2-10 2-3 0-7 63,9 74,2 -10,3 1 d. 1-4

PRO B : ClASSEMENTÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Nanterre 15 13-2 8-0 5-2 85,0 73,4 +11,6 3 v. 4-12 Évreux 15 12-3 7-1 5-2 80,2 73,9 +6,3 1 d. 4-13 Rouen 15 10-5 7-0 3-5 79,7 75,5 +4,2 2 v. 3-2- Fos 15 10-5 7-1 3-4 77,6 73,7 +3,9 2 v. 4-15 Dijon 15 9-6 5-3 4-3 73,6 68,8 +4,8 3 d. 2-3- Aix-Maurienne 15 9-6 5-2 4-4 77,9 77,7 +0,2 7 v. 5-0- Boulazac 15 9-6 7-1 2-5 73,5 71,5 +2,0 1 v. 2-3- Châlons-Reims 15 9-6 6-2 3-4 75,7 74,8 +0,9 5 v. 5-09 Lille 15 7-8 3-4 4-4 72,1 69,7 +2,4 3 d. 1-4- Boulogne 15 7-8 5-2 2-6 78,2 77,5 +0,7 1 d. 3-2- Le Portel 15 7-8 4-4 3-4 76,7 76,7 0,0 1 v. 2-3

12 Bourg 15 6-9 5-2 1-7 75,9 75,7 +0,2 1 v. 2-3- Antibes 15 6-9 5-2 1-7 73,9 80,1 -6,2 1 d. 2-3- Nantes 15 6-9 1-6 5-3 75,3 78,3 -3,0 1 d. 2-3

15 Saint-Vallier 15 4-11 3-5 1-6 78,3 80,6 -2,3 10 d. 0-5- Clermont 15 4-11 3-4 1-7 72,7 80,1 -7,4 2 d. 2-3- Quimper 15 4-11 3-4 1-7 71,0 77,3 -6,3 1 v. 2-3

18 Charleville-Mz 15 3-12 2-6 1-6 64,5 76,6 -12,1 8 d. 0-5

Page 13: BasketNews 533

CHIFFRES 13

*Hyères-Toulon bat Vichy 81-72Classement : 1- Nancy (11-1), 2- Gravelines-Dk, Paris Levallois (9-2), 4- Pau-Lacq-Orthez, Le Mans (8-4), 6- Cholet, Chalon (7-4), 8- Le Havre, Hyères-Toulon (5-7), 10- Poitiers (4-7), 11- Vichy, ASVEL, Orléans (4-8), 14- Strasbourg (3-8), 15- Roanne (3-9), 16- Limoges (2-10).

NATIONAlE 1Top-STaTSPoints

Joueur Équipe Moy.1 Larry Blair Denek Bat 24,92 Vaidotas Pridotkas Brest 18,93 Gabriel Kennedy Orchies 18,54 Johan Blot Blois 17,55 Djordje Petrovic Saint-Étienne 17,36 Tony Ramphort Angers 16,97 Boakai Lalugba Denain 16,48 Julien Lesieu Saint-Quentin 16,09 John Ford Bordeaux 15,910 Alain Laroche Saint-Chamond 15,5Rebonds

Joueur Équipe Moy.1 Christopher Grimm Blois 9,22 Lavar Simmons Saint-Étienne 9,13 Rolan Roberts Brest 8,84 Mathieu Boutry Challans 8,4- Xavier Pasut Sorgues 8,4- Julien Lesieu Saint-Quentin 8,4

PassesJoueur Équipe Moy.

1 Pierre Brochard Blois 5,82 Julien Cortey Le Puy 5,73 Tony Ramphort Angers 4,74 Sami Driss Bordeaux 4,55 Benjamin Thomas Saint-Étienne 4,1Interceptions

Joueur Équipe Moy.1 Larry Blair Denek Bat 2,92 Stéphanie Neri Roche 2,33 Julien Sauret Denain 2,1Contres

Joueur Équipe Moy.1 Jean-Stéph. Rinna Saint-Chamond 2,02 Jacques Alingue Souffelweyersheim 1,9- John Ford Bordeaux 1,9

Balles perduesJoueur Équipe Moy.

1 Tony Ramphort Angers 4,22 Johan Blot Blois 3,63 Juwann James Challans 3,4Évaluation

Joueur Équipe Moy.1 Larry Blair Denek Bat 19,62 Gabriel Kennedy Orchies 19,13 Boakai Lalugba Denain 17,94 John Ford Bordeaux 17,85 Lavar Simmons Saint-Étienne 17,6

lIGA ACB13e journéeValencia bat *Alicante 73-65*Malaga bat Saint-Sébastien 69-56*Gran Canaria bat Badalone 89-81Valladolid bat *Grenade 86-79*Barcelone bat Real Madrid 95-75Bilbao bat *Saragosse 74-68*Vitoria bat Manresa 86-65*Fuenlabrada bat Estudiantes 72-65*Séville bat Menorca 75-6714e journéeFuenlabrada bat *Menorca 88-79*Manresa bat Saragosse 58-42*Valencia bat Séville 78-73

Barcelone bat *Bilbao 65-63*Real Madrid bat Grenade 84-57*Valladolid bat Gran Canaria 73-70*Badalone bat Malaga 89-85Alicante bat *Saint-Sébastien 61-56*Estudiantes Madrid bat Vitoria 72-70Classement : 1- Barcelone, Real Madrid (11-3), 3- Vitoria, Fuenlabrada (9-5), 5- Valencia, Valladolid, Badalone (8-6), 8- Bilbao, Gran Canaria, Séville, Saint-Sébastien, Malaga (7-7), 13- Estudiantes Madrid (6-8), 14- Saragosse, Manresa (5-9), 16- Menorca, Alicante (4-10), 18- Grenade (3-11).

lEGA11e journéeMontegranaro bat *Pesaro 78-73*Bologne bat Crémone 116-100Sienne bat *Trévise 79-77*Rome bat Sassari 92-80*Avellino bat Caserte 79-68*Teramo bat Brindisi 65-57Cantu bat *Biella 75-74*Milan bat Varèse 84-8012e journée*Caserte bat Rome 68-60Biella bat Varèse 75-73*Brindisi bat Pesaro 80-66*Sienne bat Bologne 92-80*Montegranaro bat Teramo 83-80*Crémone bat Trévise 91-72Avellino bat *Sassari 80-71*Cantu bat Milan 67-59Classement : 1- Sienne (11-1), 2- Cantu, Milan (9-3), 4- Biella, Avellino, Bologne, Montegranaro, Pesaro, Varèse, Crémone (6-6), 11- Caserte, Rome, Trévise (5-7), 14- Sassari (4-8), 15- Teramo, Brindisi (3-9).

EUROlEAGUE10e et dernière journéeGRoUpE a*Vitoria bat Partizan Belgrade 87-71Maccabi Tel-Aviv bat *Gdynia 83-72*Khimki Moscou bat Kaunas 93-89 a.p.Classement : 1- Maccabi Tel-Aviv (9-1), 2- Vitoria, Kaunas, Partizan (5-5), 5- Khimki Moscou (4-6), 6- Gdynia (2-8).

GRoUpE BBamberg bat *Malaga 72-70*Real Madrid bat Charleroi 94-45*Olympiakos bat Rome 89-82Classement : 1- Olympiakos (7-3), 2- Real Madrid (6-4), 3- Malaga, Rome (5-5), 5- Charleroi (4-6), 6- Bamberg (3-7).

GRoUpE C*Fenerbahçe bat Cholet 93-61Lietuvos rytas bat *Cibona Zagreb 94-77*Barcelone bat Sienne 73-72Classement : 1- Sienne (8-2), 2- Fenerbahçe, Barcelone (7-3), 4- Lietuvos rytas, Cholet (4-6), 6- Cibona Zagreb (0-10).

GRoUpE D*CSKA Moscou bat Efes Pilsen 78-69*Valencia bat Olimpija Ljubljana 78-77*Panathinaikos bat Milan 93-62Classement : 1- Panathinaikos (7-3), 2- Olimpija Ljubljana (6-4), 3- Efes Pilsen, Valencia (5-5), 5- Milan (4-6), 6- CSKA Moscou (3-7).

EUROCUP6e et dernière journéeGRoUpE aLe Mans bat *Oldenbourg 73-71Kazan bat *Banvit 89-59Classement : 1- Kazan (5-1), 2- Le Mans (4-2), 3- Banvit (2-4), 4- Oldenbourg (1-5).

GRoUpE B*Besiktas bat Göttingen 91-86*ASVEL bat Vrsac 81-80Classement : 1- Göttingen (4-2), 2- Vrsac, ASVEL (3-3), 4- Besiktas (2-4).

GRoUpE F*Trévise bat PAOK Salonique 77-69*Estudiantes Madrid bat Roanne 87-60Classement : 1- Trévise (6-0), 2- Estudiantes Madrid, PAOK Salonique (3-3), 4- Roanne (0-6).

LAST 16 GROUPE J

Göttingen, Aris Salonique, Le Mans, Gran Canaria, Buducnost ou Budivelnik Kiev

EUROCHAllENGE6e et dernière journéeGRoUpE a*Sp. St-Pétersbourg bat Novgorod 92-83*Gravelines-Dk bat Szolnoki 82-71Classement : 1- Spartak Saint-Pétersbourg (5-1), 2- Gravelines-Dk, Szolnoki (3-3), 4- Nizhny Novgorod (1-5).

GRoUpE H*Orléans bat Nancy 92-90*Ostende bat Mons-Hainaut 75-67Classement : 1- Ostende (4-2), 2- Mons-Hainaut, Nancy (3-3), 4- Orléans (2-4).

LAST 16 GROUPE K

Gravelines-Dk , Norrköping, Ventspils, LisbonneEn bleu : qualifié pour le tour suivant.

FéminineslFB

11e journée*Saint-Amand bat Calais 70-53Bourges bat *Calais 63-55*Charleville bat Mondeville 63-61*Montpellier bat Basket Landes 78-57*Arras bat Nantes-Rezé 78-70*Challes bat Villeneuve d’Ascq 66-41Tarbes bat *Aix 71-61Classement : 1- Bourges (11-0), 2- Tarbes (8-2), 3- Challes (7-3), 4- Lattes-Montpellier (7-4), 5- Arras, Basket Landes, Mondeville (6-5), 8- Charleville, Saint-Amand, Nantes-Rezé (5-6), 11- Aix (4-7), 12- Villeneuve d’Ascq (3-8), 13- Calais (2-9), 14- Toulouse (1-10).

l215e journée*Rennes bat Limoges 56-48*Roche bat Angers 63-55*Lyon bat Reims 69-57*Nice bat Centre Fédéral 74-58Perpignan bat *Pau-Lacq-Orthez 70-46*Pleyber Christ bat Armentières 70-58

Graffenstaden bat *Voiron 70-67Aplemont – Dunkerque reportéClassement : 1- Lyon (14-1), 2- Roche (13-2), 3- Reims (11-4), 4- Nice, Limoges (9-6), 6- Pleyber Christ, Voiron (8-7), 8- Graffenstaden, Perpignan, Rennes (7-8), 11- Dunkerque (6-8), 12- Aplemont, Armentières (5-9), 14- Angers (5-10), 15- Pau-Lacq-Orthez (2-12), 16- Centre Fédéral (2-13).

EUROlEAGUE8e journéeGRoUpE a*Kosice bat Riga 70-48Tarente bat *Cracovie 58-57Pecs bat *Mondeville 66-62Classement : 1- Tarente (7-1), 2- Kosice, Cracovie (5-3), 4- Mondeville, Pecs (3-5), 6- Riga (1-7).

GRoUpE BFenerbahçe bat *Sopron 92-81*Gospic bat Gdynia 98-83*Ekaterinbourg bat Madrid 68-60Classement : 1- Fenerbahçe (8-0), 2- Ekaterinbourg (7-1), 3- Sopron (4-4), 4- Madrid (3-5), 5- Gospic, Gdynia (1-7).

GRoUpE C*Kaunas bat Galatasaray 91-86*Spartak Moscou bat Prague 85-54*Salamanque bat Tarbes 87-49Classement : 1- Salamanque (6-2), 2- Spartak Moscou (5-3), 3- Prague (4-4), 4- Galatasaray, Kaunas, Tarbes (3-5).

GRoUpE D*Brno bat Gorzow 71-64*Orenbourg bat Bourges 66-64*Valence bat Schio 65-51Classement : 1- Valence (6-2), 2- Schio, Bourges (5-3), 4- Orenbourg (4-4), 5- Gorzow, Brno (2-6).

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pro B Les vainqueurs de la 15e journée

Équipe Score

1 Revaisonnnnnnnnnnnn (sirjb) 269,7

2 MONSTARS (Lucas) 267,4

3 kagzb (kagzb) 259,5

4 Malinka winners (mademoiselleJo) 257,4

5 Scarface Team (Jay-V) 254,3

6 Space Jam (Franck56) 249,8

7 PAPOOSE (taiko) 244,2

8 horto magiko Power (Papaloukas76) 241,9

9 CSP’BOULYMIC (BOULY) 239,9

10 BAD BOYS 2 (JEFFF47) 239,4

Classement général1 le cirque pinder (rami12) 2550,9

2 fintan stack (greg-kite) 2521,3

3 JDA TEAM (Dijonnais21) 2507,0

4 MONSTARS (Lucas) 2476,5

5 Seb57 (sebastien) 2475,9

6 OOOOOOuuuuuuuhhhhhh !!!!! (mr ooouuuhhh) 2472,2

7 damien B (pat-cholet) 2456,2

8 TRH’45 (ucc’) 2449,2

9 horto magiko Power (Papaloukas76) 2441,9

10 reuilly27 (ted27) 2439,4

NBA : ClASSEMENTSCoNFÉRENCE EST

Équipes MJ V-D % Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 10 der.

1 Boston 32 25-7 78,1 13-2 12-5 98,7 90,7 +8,0 1 v. 7-32 Miami 35 26-9 74,3 14-4 12-5 101,7 92,3 +9,4 5 v. 9-13 Chicago 32 22-10 68,8 14-3 8-7 99,4 94,0 +5,3 4 v. 8-24 Orlando 33 21-12 63,6 12-5 9-7 97,8 93,2 +4,6 5 v. 6-45 Atlanta 36 22-14 61,1 12-5 10-9 96,8 94,8 +2,0 1 v. 6-46 New York 33 19-14 57,6 9-7 10-7 107,2 106,3 +0,9 1 v. 5-57 Indiana 32 14-18 43,8 9-8 5-10 96,8 97,6 -0,7 1 d. 3-78 Milwaukee 31 13-18 41,9 8-7 5-11 90,6 92,5 -1,8 1 v. 5-5

9 Philadelphia 33 13-20 39,4 8-6 5-14 96,5 97,4 -0,8 1 d. 5-510 Charlotte 31 11-20 35,5 8-8 3-12 92,6 97,4 -4,8 1 d. 3-711 Detroit 33 11-22 33,3 8-8 3-14 95,4 99,8 -4,5 1 d. 4-6- Toronto 33 11-22 33,3 7-10 4-12 100,2 104,4 -4,2 2 d. 3-7

13 New Jersey 34 9-25 26,5 6-9 3-16 92,3 98,2 -5,9 5 d. 3-714 Washington 32 8-24 25,0 8-8 0-16 95,6 102,1 -6,5 2 d. 2-815 Cleveland 34 8-26 23,5 5-11 3-15 93,6 102,7 -9,1 7 d. 1-9

CoNFÉRENCE oUESTÉquipes MJ V-D % Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 10 der.

1 San Antonio 33 29-4 87,9 19-2 10-2 105,6 96,7 +8,8 4 v. 9-12 Dallas 33 25-8 75,8 13-6 12-2 98,3 93,5 +4,8 1 v. 6-43 Utah 34 23-11 67,6 12-6 11-5 99,9 96,9 +2,9 1 v. 6-4- LA Lakers 34 23-11 67,6 11-5 12-6 103,2 97,7 +5,6 1 d. 6-45 Oklahoma City 35 23-12 65,7 13-6 10-6 103,0 101,2 +1,8 1 d. 6-46 Denver 32 19-13 59,4 14-3 5-10 106,5 103,9 +2,5 3 v. 5-57 New Orleans 34 20-14 58,8 13-4 7-10 93,9 92,1 +1,8 2 v. 6-48 Portland 34 18-16 52,9 12-3 6-13 95,0 94,6 +0,4 2 v. 6-4

9 Houston 33 16-17 48,5 10-5 6-12 105,3 104,3 +1,1 1 d. 7-310 Memphis 34 15-19 44,1 9-6 6-13 99,6 99,3 +0,2 1 v. 5-511 Phoenix 32 14-18 43,8 8-7 6-11 106,4 108,4 -2,0 1 d. 3-712 Golden State 33 13-20 39,4 8-6 5-14 101,7 106,1 -4,4 1 d. 5-513 LA Clippers 34 10-24 29,4 7-13 3-11 97,1 101,0 -3,9 2 d. 5-514 Minnesota 34 9-25 26,5 7-8 2-17 103,0 108,9 -5,9 1 v. 3-715 Sacramento 31 7-24 22,6 5-14 2-10 94,4 101,0 -6,7 1 v. 2-8

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14 CHIFFRES

1- ROANNE (10-2)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.C. Rivers 12 30 69-146 47,3 29-74 80,0 4,5 1,8 1,1 0,2 1,6 14,9Pape Philippe Amagou 12 26 48-99 48,5 20-44 73,1 2,0 2,8 0,8 - 1,3 13,8Dylan Page 5 28 21-34 61,8 10-20 90,9 5,2 2,4 0,8 0,2 1,2 12,4Uche Nsonwu-Amadi 12 25 45-75 60,0 - 74,1 7,3 2,7 0,8 0,3 2,0 9,2Souleyman Diabate 12 23 34-84 40,5 9-32 73,0 3,1 5,2 1,8 0,2 2,0 8,7Alex Gordon 12 17 28-68 41,2 20-47 88,9 1,8 2,8 0,8 0,1 1,7 7,7Philippe Braud 12 15 28-68 41,2 20-42 100,0 0,9 0,4 0,3 - 0,6 6,5Alex Dunn 12 17 26-51 51,0 0-1 63,2 5,7 0,9 0,8 0,8 1,2 5,3Jean-Michel Mipoka 12 10 16-37 43,2 8-18 66,7 1,1 0,3 0,2 0,2 0,8 3,7Alexis Tanghe 12 9 16-29 55,2 4-13 40,0 1,6 0,3 0,2 0,1 0,5 3,3Luka Bogdanovic* 7 31 23-64 35,9 13-43 90,5 7,1 1,7 0,7 0,1 1,1 11,1Total 12 - 354-755 46,9 133-334 75,1 37,4 19,3 7,4 1,9 13,2 84,7

2- CHOLET (9-2)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsSamuel Mejia 11 31 70-139 50,4 15-41 85,0 4,2 3,5 1,4 0,1 2,5 17,2Vule Avdalovic 11 25 35-98 35,7 22-55 86,8 1,5 3,2 0,9 0,1 1,8 11,4Antywane Robinson 11 27 52-108 48,1 8-25 57,1 5,8 1,8 0,9 0,6 0,7 11,3DeMarcus Nelson 11 25 41-89 46,1 6-21 75,0 3,3 2,8 1,2 0,5 1,9 10,7Fabien Causeur 6 29 23-48 47,9 6-18 25,0 4,2 3,0 2,0 - 0,8 8,8Luc-Arthur Vebobe 10 21 32-46 69,6 0-2 38,9 7,1 1,2 1,1 0,8 1,6 7,1Randal Falker 9 22 26-45 57,8 - 33,3 5,7 1,1 1,2 0,8 1,0 6,0Claude Marquis 11 13 20-39 51,3 - 60,0 3,4 0,4 0,4 0,5 0,8 4,5Christophe Léonard 10 14 15-31 48,4 1-8 60,0 2,6 0,7 0,5 - 1,7 3,4Romain Duport 6 6 8-13 61,5 - 75,0 1,8 - - 0,2 0,2 3,2Mamoutou Diarra 11 12 11-38 28,9 5-25 50,0 0,5 0,5 0,6 - 0,5 2,5Mérédis Houmounou 4 3 0-3 - 0-1 - - 0,5 0,3 - - -Total 11 - 333-697 47,8 63-196 69,9 37,6 16,7 9,0 3,3 13,0 78,5

3- NANCY (9-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsTremmell Darden 12 40 80-158 50,6 16-40 68,8 7,7 2,3 2,1 0,7 2,2 17,4Ralph Mims 3 27 13-39 33,3 9-25 88,9 2,7 1,3 1,3 - 1,7 14,3Akin Akingbala 11 28 48-80 60,0 - 58,8 7,8 0,5 0,9 1,0 2,4 11,5John Linehan 11 33 36-106 34,0 13-47 95,1 3,2 5,8 3,5 - 2,6 11,3Willie Deane 8 26 33-69 47,8 8-25 61,5 2,0 2,6 1,5 0,1 2,3 10,3Victor Samnick 12 24 44-92 47,8 2-11 69,6 5,3 1,0 0,8 0,8 2,5 10,2Kenny Grant 10 21 28-62 45,2 15-38 84,6 1,9 2,7 0,9 - 2,5 8,2Stephen Brun 12 22 27-72 37,5 10-41 57,1 4,1 1,4 0,8 0,2 1,2 5,7Moussa Badiane 12 11 17-39 43,6 - 59,1 2,7 0,2 0,2 0,3 1,1 3,9Saidou N’Joya 10 10 6-18 33,3 0-6 81,8 0,6 2,1 0,3 - 1,3 2,1Nicolas Wachowiak 1 1 - - - - - - - - - -Total 12 - 332-735 45,2 73-233 71,6 36,7 16,8 10,3 2,8 16,8 77,0

4- CHALON (8-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsMarquez Haynes 11 32 62-128 48,4 27-61 71,4 1,9 3,9 1,5 0,2 2,5 16,0Blake Schilb 11 31 52-111 46,8 10-30 96,9 4,9 4,3 1,7 0,3 3,1 13,2Ilian Evtimov 11 29 35-85 41,2 22-60 92,9 4,4 1,7 1,5 - 1,6 9,5Steed Tchicamboud 11 28 30-74 40,5 11-35 72,4 3,2 4,5 0,9 0,1 2,3 8,4Joffrey Lauvergne 11 16 32-67 47,8 3-12 65,0 4,2 1,0 0,8 0,5 0,8 7,3Bryant Smith 11 17 21-47 44,7 6-18 82,1 2,7 1,5 0,7 0,1 0,4 6,5Alade Aminu 10 17 27-55 49,1 - 66,7 4,2 0,6 0,6 0,6 1,3 6,4Michel Jean Baptiste Adolphe 11 17 31-50 62,0 - 100,0 3,7 0,5 0,5 0,8 1,6 6,2Nicolas Lang 11 14 18-42 42,9 11-25 100,0 2,2 0,9 0,4 0,1 0,3 4,7Jordan Aboudou 2 1 0-1 - 0-1 - - - - - - -Total 11 - 308-660 46,7 90-242 79,9 33,3 18,7 8,5 2,6 14,5 77,5

5- GRAVELINES-DuNkERquE (8-4)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsBen Woodside 12 32 63-152 41,4 15-50 77,6 3,2 5,7 1,9 - 3,2 17,3Yannick Bokolo 12 32 63-127 49,6 14-43 61,5 4,7 4,2 1,8 - 2,5 14,3Cyril Akpomedah 12 35 52-122 42,6 20-61 53,5 6,7 0,9 1,2 1,7 1,8 12,3Juby Johnson 12 19 41-95 43,2 18-56 66,7 1,3 0,6 0,8 - 1,2 9,3Chris Owens 4 16 10-25 40,0 0-5 72,2 4,8 0,3 0,3 - 1,0 8,3Jeff Greer 12 21 30-80 37,5 18-48 42,9 3,8 1,1 1,3 0,1 0,7 7,0Dounia Issa 12 24 31-55 56,4 - 44,0 9,0 1,2 1,0 1,3 1,3 6,1Rudy Jomby 12 15 19-61 31,1 7-30 85,7 3,1 1,2 1,3 - 0,5 4,3Saer Sene 2 11 2-7 28,6 - 75,0 3,0 0,5 - 1,0 - 3,5Jonathan Rousselle 5 3 4-8 50,0 1-3 100,0 - 0,4 - - 0,2 2,2Fréjus Zerbo 11 7 9-16 56,3 - 40,0 2,0 - 0,4 0,1 0,5 1,8Mike Fraser 7 11 5-17 29,4 - 100,0 3,7 0,1 - 0,3 1,3 1,7Chrislain Cairo 2 1 1-2 50,0 - - 0,5 - - - - 1,0Total 12 - 330-767 43,0 93-296 64,7 40,7 15,2 9,7 3,4 13,2 77,6

6- HYèRES-TOuLON (7-5)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsRick Hughes 5 33 35-63 55,6 - 95,2 7,0 2,0 1,2 0,4 2,0 18,0Kevin Houston 12 33 70-177 39,5 17838 70,7 3,8 4,3 0,7 - 3,1 15,0Damir Krupalija 12 36 53-125 42,4 31-84 73,0 9,4 3,8 1,2 - 2,5 13,7Shaun Fein 12 21 38-98 38,8 22-58 65,0 2,1 1,8 1,0 - 1,3 9,3Tony Dobbins 8 31 23-60 38,3 5-18 60,6 5,0 2,5 2,1 0,3 1,1 8,9Jonte Flowers 4 22 14-29 48,3 1-3 50,0 3,3 1,0 1,3 0,3 1,5 8,0Vincent Masingue 12 19 37-60 61,7 - 31,3 5,2 0,8 0,5 - 1,1 6,6Nobel Boungou Colo 12 16 22-46 47,8 0-6 84,2 3,3 0,8 0,6 0,4 0,4 5,0Tremaine Ford 5 14 12-20 60,0 - 50,0 4,6 0,4 0,2 0,8 0,6 5,0Paccelis Morlende 9 11 13-35 37,1 3-13 50,0 1,3 1,1 0,8 0,2 1,2 3,3Laurent Legname 7 7 7-16 43,8 4-10 - 0,3 0,9 0,4 - 0,4 2,6Clément Cavallo 1 2 - - - - - - - - - -Tony Washam* 7 25 31-82 37,8 7-23 57,1 5,3 1,4 1,7 0,1 2,0 11,0Total 12 - 355-811 43,8 84-263 67,1 39,8 16,8 8,2 1,4 13,6 78,1

7- LYON-VILLEuRBANNE (6-6)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsMatt Walsh 7 35 48-103 46,6 15-42 83,3 7,1 4,7 2,4 0,6 4,3 17,3Davon Jefferson 11 31 79-145 54,5 1-1 56,3 8,3 1,5 1,1 1,3 1,6 16,1Mickael Gelabale 12 32 63-111 56,8 7-22 76,9 3,9 1,8 0,5 0,8 2,3 12,8Cliff Hammonds 12 33 54-114 47,4 14-47 72,2 4,3 3,8 1,0 0,7 2,3 11,3Kim Tillie 10 20 30-63 47,6 1-3 61,9 5,4 1,7 1,0 0,3 1,5 7,4Andrija Zizic 10 24 29-73 39,7 0-1 87,5 3,6 1,5 0,4 0,1 1,1 6,5Bangaly Fofana 12 11 15-28 53,6 - 60,0 2,2 0,5 0,2 1,1 0,6 3,0Paul Lacombe 7 16 8-23 34,8 0-11 40,0 2,0 2,1 1,0 0,3 1,4 2,6Edwin Jackson 8 10 5-23 21,7 0-10 85,7 2,0 0,5 0,5 - 1,3 2,0Léo Westermann 11 11 7-28 25,0 4-17 50,0 1,0 1,7 0,2 - 1,2 1,8Théo Leon 1 2 - - - - - - - - - -Angel Daniel Vassallo* 2 30 8-29 27,6 3-15 85,7 5,0 1,5 2,5 1,0 4,0 12,5Nebojsa Bogavac* 9 13 4-15 26,7 2-11 60,0 2,0 1,1 0,7 0,1 0,4 1,8Total 12 - 350-755 46,4 47-180 68,1 39,3 17,2 7,3 4,8 16,3 71,3

8- LE HAVRE (6-6)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsBernard King 12 35 70-157 44,6 11-43 79,6 3,9 6,2 1,5 0,2 3,5 15,8Joseph Jones 12 27 68-116 58,6 0-2 59,1 8,4 0,8 1,1 0,8 1,0 13,5Wes Wilkinson 12 28 52-121 43,0 18-51 84,0 6,3 1,5 0,6 1,2 1,5 11,9John Cox 12 33 43-123 35,0 7-44 78,8 3,7 3,3 0,8 0,2 2,3 9,9Nick Pope 12 23 37-93 39,8 11-36 73,7 3,5 1,4 0,8 0,2 1,2 8,3Yohann Sangare 7 31 19-57 33,3 3-21 53,3 3,0 2,9 1,9 0,3 2,4 7,0Brandon McKnight 4 19 7-20 35,0 4-14 83,3 1,8 0,8 0,8 - 0,5 5,8Ousmane Camara 12 17 24-44 54,5 0-1 52,6 4,5 0,4 0,4 0,3 1,2 4,8Maxime Zianveni 6 14 12-23 52,2 - 57,1 4,5 0,5 0,5 0,2 2,8 4,7Fabien Paschal 4 4 3-6 50,0 1-1 - 0,8 - - 0,5 0,3 1,8Gédéon Pitard 9 8 3-3 100,0 1-1 75,0 0,3 0,6 0,3 0,1 0,3 1,1Benjamin Sousa 1 1 - - - - - - - - - -Adrien Boivin 1 1 - - - - - - - - - -Abdoulaye Loum 1 1 - - - - - - - - - -Total 12 - 338-763 44,3 56-214 70,6 38,8 16,3 7,0 3,3 14,3 74,0

9- ORLéANS (5-7)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsTroy Bell 12 28 58-141 41,1 28-74 82,6 4,4 2,0 0,9 0,4 1,5 15,2Adrien Moerman 12 24 43-104 41,3 12-38 78,9 6,2 1,2 1,2 0,2 1,3 9,4J.R. Reynolds 12 25 33-98 33,7 15-50 77,5 2,4 2,9 1,0 0,1 2,2 9,3Maleye Ndoye 12 22 40-80 50,0 22-48 45,5 1,5 0,6 1,4 0,1 0,7 8,9Amara Sy 12 25 35-78 44,9 7-21 88,9 4,2 1,3 0,8 0,6 1,3 7,8Zach Moss 10 19 31-61 50,8 - 60,0 4,4 0,6 0,5 0,1 0,5 7,1Jamar Smith 12 22 35-81 43,2 4-13 63,6 5,1 1,0 1,0 0,1 1,2 6,8Aldo Curti 12 27 30-83 36,1 12-47 44,4 2,1 3,7 1,6 - 1,6 6,3Ludovic Vaty 6 16 15-31 48,4 - 83,3 4,0 1,0 0,2 - 1,3 5,8Maël Lebrun 7 8 3-7 42,9 2-3 - 0,9 0,7 0,6 - 0,1 1,1William Hervé 2 6 0-1 - 0-1 - - - - - - -Total 12 - 323-765 42,2 102-295 73,4 33,6 14,0 8,8 1,5 11,4 73,2

10- PAu-LACq-ORTHEZ (5-7)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsDemetric Bennett 12 30 64-148 43,2 25-59 84,6 4,0 3,4 2,1 - 2,7 15,5Teddy Gipson 1 28 6-10 60,0 2-4 - 3,0 4,0 - - 1,0 14,0Antoine Mendy 12 29 60-125 48,0 12-38 60,9 3,9 0,8 0,9 0,1 2,5 13,3Travon Bryant 11 29 58-102 56,9 2-6 68,2 6,7 1,9 1,2 0,3 1,5 12,1Slaven Rimac 12 21 49-104 47,1 16-39 81,8 2,2 1,3 1,1 0,2 1,8 11,0Michael Bauer 10 20 30-62 48,4 13-39 62,5 3,0 1,5 0,7 0,3 2,1 7,8Marko Maravic 5 23 11-21 52,4 4-8 100,0 1,8 2,4 0,6 - 1,2 6,4Laurent Sciarra 12 30 17-40 42,5 13-32 100,0 3,0 5,4 1,2 - 1,9 4,3Mickael Var 3 16 5-13 38,5 0-2 50,0 3,0 0,7 1,0 - 1,3 4,0Jean-Frédéric Morency 9 9 13-24 54,2 2-8 50,0 1,0 0,4 0,3 - 0,7 3,6Georgi Joseph 8 18 11-23 47,8 - 66,7 4,4 0,8 0,9 0,9 1,8 3,3Tanguy Ramassamy 2 14 3-6 50,0 - - 2,0 1,5 0,5 0,5 - 3,0Frédéric Moncade 10 9 5-14 35,7 4-8 - 1,0 0,9 0,4 - 0,5 1,4Romain Hillotte 1 2 - - - - - 1,0 - - - -Rémi Lesca 1 2 - - - - 1,0 - - - - -Tremaine Ford* 6 10 11-19 57,9 - 50,0 4,0 0,7 - 0,3 1,0 3,8Total 12 - 343-711 48,2 93-243 70,6 33,3 17,7 8,7 1,6 16,2 74,9

11- STRASBOuRG (5-7)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsRicardo Greer 12 30 56-129 43,4 15-50 64,3 6,5 3,8 1,4 0,1 3,3 12,8John McCord 12 28 54-112 48,2 0-3 62,2 6,3 1,0 0,7 0,3 2,3 10,9Justin Hawkins 12 18 41-88 46,6 7-18 61,1 3,5 0,8 1,1 0,1 1,8 9,3Abdoulaye M’Baye 12 18 37-73 50,7 13-33 73,1 1,6 1,1 1,2 - 1,4 8,8Alain Digbeu 12 24 28-64 43,8 20-49 70,6 2,9 2,0 1,3 0,6 1,5 8,3Pervis Pasco 12 28 41-78 52,6 - 25,5 7,1 1,0 1,3 1,1 1,2 7,8Steeve Essart 12 20 26-62 41,9 18-47 69,2 1,8 2,8 0,5 - 1,6 6,6Sacha Giffa 7 17 12-35 34,3 5-17 50,0 2,4 2,0 0,4 0,3 0,6 4,4Aymeric Jeanneau 12 20 14-52 26,9 5-23 80,0 1,7 2,8 1,2 - 2,2 3,8Nick Lewis 5 9 6-23 26,1 1-6 75,0 2,0 - 0,2 0,2 1,0 3,8Issife Soumahoro 3 3 4-8 50,0 1-3 50,0 - - - - - 3,3Thomas Trauttmann 1 1 - - - - - - - - 1,0 -Total 12 - 319-724 44,1 85-249 59,5 36,7 16,3 8,8 2,3 16,5 73,3

12- LIMOGES (4-8)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Chris Massie 12 33 87-154 56,5 0-3 56,5 9,3 2,4 0,8 0,9 2,4 16,7

Zack Wright 11 33 56-127 44,1 1-12 69,8 4,7 6,4 0,9 0,4 3,8 13,6

Tommy Adams 4 25 14-39 35,9 7-24 100,0 0,8 2,0 1,0 - 2,0 9,3

Raphaël Desroses 12 25 39-77 50,6 20-43 80,0 2,3 0,8 1,0 0,3 1,8 8,8

R.T. Guinn 11 22 35-74 47,3 16-36 80,0 5,3 0,8 0,5 0,5 1,3 8,5

Ralph Biggs 8 24 20-53 37,7 11-34 75,0 3,6 1,6 1,0 0,5 1,5 7,9

Aurélien Salmon 12 17 27-58 46,6 21-40 57,1 3,8 0,7 0,5 - 1,0 6,9

Cedrick Banks 7 24 15-55 27,3 8-40 33,3 1,6 2,3 0,1 - 2,7 5,6

Karim Souchu 11 14 10-34 29,4 4-19 77,8 1,4 0,9 0,3 - 0,5 2,8

Xane D’Almeida 12 18 9-30 30,0 3-11 54,5 2,1 2,8 0,6 0,1 1,2 2,3

Frédéric Weis 12 12 10-23 43,5 - 25,0 3,2 0,3 0,2 0,9 0,4 1,8

Travarus Bennett* 2 8 0-3 - 0-2 100,0 1,5 - - - - 1,0

Total 12 - 322-727 44,3 91-264 64,7 37,9 17,5 5,6 3,3 16,0 71,2

13- PARIS LEVALLOIS (4-8)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Lamont Hamilton 12 25 64-125 51,2 9-19 71,7 5,6 0,9 0,6 0,8 2,0 14,2

Marcellus Sommerville 12 34 56-143 39,2 17-56 66,7 7,6 1,7 1,1 0,3 1,9 11,8

Andrew Albicy 12 28 35-87 40,2 22-46 78,4 1,6 4,3 1,7 - 1,9 11,0

David Noel 6 33 23-54 42,6 11-30 61,5 5,0 2,3 1,3 0,7 3,2 10,8

Bracey Wright 10 30 36-90 40,0 14-42 78,6 1,6 2,0 0,9 0,3 1,5 9,7

Jimmal Ball 11 21 29-81 35,8 8-26 54,5 2,9 4,2 1,2 0,2 1,7 6,5

Michel Morandais 6 28 15-42 35,7 5-15 75,0 6,0 1,7 1,3 0,5 1,7 6,3

Guillaume Yango 10 12 15-28 53,6 - 84,6 1,9 0,4 0,3 0,4 0,4 4,1

Nigel Wyatte 12 13 18-44 40,9 4-9 46,7 2,5 0,4 0,5 0,1 0,8 3,9

Giovan Oniangue 1 2 1-3 33,3 1-1 - - - - - 1,0 3,0

Wilfrid Aka 12 14 13-32 40,6 4-12 66,7 1,8 0,9 0,2 - 0,5 2,7

Jonathan Leria 5 4 1-7 14,3 0-3 50,0 0,6 - - - 0,4 0,6

Malela Mutuale 2 2 0-1 - - - 1,0 - - - - -

Landing Sane 1 1 - - - - - - - - - -

Total 12 - 306-737 41,5 95-259 70,5 33,8 16,0 7,4 2,5 13,3 70,1

14- LE MANS (4-8)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Alex Acker 12 31 64-151 42,4 22-52 92,9 4,1 3,1 1,6 0,2 2,8 13,6

Alain Koffi 12 29 61-115 53,0 0-1 79,5 7,9 0,9 0,8 1,3 2,0 12,8

Benjamin Dewar 11 29 39-92 42,4 25-70 85,7 2,7 1,5 1,7 - 1,5 9,9

J.P. Batista 12 24 51-102 50,0 0-1 66,7 3,6 1,3 0,1 0,2 1,8 9,7

Antoine Diot 12 28 36-92 39,1 14-50 64,3 4,0 3,3 2,1 0,4 2,3 7,9

Michail Kakiouzis 3 16 9-26 34,6 1-11 100,0 2,3 1,3 1,0 - 0,7 6,7

Marc-Antoine Pellin 12 23 19-47 40,4 6-15 57,7 2,8 4,6 1,4 - 2,2 4,9

Charles Lombahé-Kahudi 10 18 17-45 37,8 6-23 60,0 3,8 0,5 1,0 - 1,5 4,9

Thierry Rupert 12 12 18-43 41,9 - 53,3 2,0 0,2 0,7 0,3 0,8 3,7

Henri Kahudi 6 2 1-3 33,3 0-2 - - 0,2 - - - 0,3

Ryvon Covile* 9 15 13-36 36,1 - 70,0 3,4 0,8 0,2 0,3 1,0 4,4

Total 12 - 328-752 43,6 74-225 69,8 36,4 16,2 9,5 2,5 15,7 70,8

15- POITIERS (3-9)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Rasheed Wright 12 33 63-163 38,7 31-87 75,8 3,6 1,1 1,1 - 2,1 15,2

Antonio Grant 1 27 6-11 54,5 2-2 - 7,0 3,0 3,0 - 2,0 14,0

Kenny Younger 12 28 52-108 48,1 2-22 71,9 5,5 2,4 0,7 0,2 2,6 12,3

Pierre-Yves Guillard 12 25 42-88 47,7 8-25 55,6 6,4 1,0 0,8 0,3 1,8 8,9

Tommy Gunn 6 24 17-46 37,0 6-17 83,3 2,2 1,8 1,3 0,3 1,7 8,3

Carl Ona Embo 12 24 30-82 36,6 12-44 89,5 3,0 2,7 0,9 - 2,3 7,4

Pape Badiane 12 24 35-83 42,2 0-1 66,7 6,1 1,3 0,3 1,3 1,5 6,8

Evan Fournier 12 13 17-49 34,7 4-15 50,0 2,0 0,4 0,7 0,2 0,4 3,3

Guillaume Costentin 5 13 4-9 44,4 3-8 75,0 1,4 1,6 0,4 - 0,8 2,8

Cédric Gomez 12 21 6-33 18,2 0-14 75,0 1,9 3,2 0,8 - 0,8 1,3

Yann Devehat 12 5 5-8 62,5 - 25,0 0,3 0,1 - - 0,3 0,9

Robert Conley* 4 30 20-49 40,8 10-22 58,3 4,3 3,0 1,8 - 2,0 16,0

Total 12 - 297-729 40,7 78-257 69,6 36,3 15,0 6,9 2,1 14,9 67,8

16- VICHY (2-10)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Demetris Nichols 4 35 28-61 45,9 10-25 90,9 4,8 0,5 1,3 0,5 2,5 19,0

Jamal Shuler 12 32 53-134 39,6 16-58 79,2 2,7 1,8 1,1 0,2 1,6 11,8

Thomas Larrouquis 12 26 44-120 36,7 14-50 56,0 3,5 1,7 0,7 0,1 1,6 9,7

Frank Elegar 5 31 18-36 50,0 - 71,4 7,4 0,6 1,2 1,6 1,6 9,2

Curtis Sumpter 7 28 18-62 29,0 3-15 81,8 6,0 1,0 0,7 0,9 1,1 8,1

Etienne Brower 4 31 11-38 28,9 1-7 57,1 6,5 1,5 0,8 0,5 1,3 6,8

Kareem Reid 12 33 31-96 32,3 5-29 64,7 1,9 6,3 1,3 - 3,0 6,5

Jonathan Aka 12 17 24-46 52,2 - 56,7 4,6 0,7 1,0 0,2 1,3 5,4

Reece Gaines 1 22 2-7 28,6 0-1 100,0 2,0 - - - - 5,0

Antoine Eïto 12 15 16-58 27,6 9-40 53,3 1,5 0,8 0,7 - 0,5 4,1

Jimmy Djimrabaye 3 7 2-4 50,0 1-1 100,0 2,0 - - - 0,3 2,3

Nicolas De Jong 6 6 5-10 50,0 0-1 50,0 1,2 - - 0,2 0,2 1,8

Rob Lewin* 6 30 28-48 58,3 - 50,0 9,8 0,7 1,2 1,0 1,2 11,5

Scooter McFadgon* 3 16 9-23 39,1 1-6 33,3 1,3 - 0,3 - 1,7 6,7

Total 12 - 289-743 38,9 60-233 64,8 33,4 12,9 6,9 2,5 12,8 63,9

stats cumulées (après 12 journées)PRO a

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échos FRANcE 15

DOMINIQUE JUILLOT, PRÉSIDENT DE CHALON

« IL FAUT QUE ÇA s’ARRÊTE ! »

L e dépôt de bilan de TECHNI GROUP, un mauvais cadeau de Noël ?

Ce n’est pas du tout une surprise. Nous n’avions rien budgété sur ce partenaire, on avait toujours son nom sur nos mail-lots si jamais il y avait une amélioration.

Vous aviez donc anticipé ?C’était un contrat sur trois ans à hauteur de 150.000 euros, il courrait encore sur cette année et l’année prochaine. On a discuté pour que ce contrat ne soit pas exécuté à la condition que l’on nous règle la partie non payée de l’année dernière. C’est une perte sur l’exercice passé, ça n’a aucun impact sur le budget de cette année mais des répercussions sur celui de l’an dernier.

Ce problème vous empêche-t-il de prendre un joueur supplémentaire (Chalon n’a que 4 non JFL, avec Aminu, Haynes, Schilb et Smith) ? C’est évident. On ne va pas prendre un joker alors qu’il nous reste ce problème-là à régler. On va avoir des rendez-vous avec les collectivités, avec tout le monde.

Est-ce possible de compenser ce manque à gagner ?On peut compenser, par la solidarité des partenaires, publics et privés. Mais ce qu’il faut voir, c’est que

cette perte arrive après le retrait, qui j’espère ne sera pas définitif, du Conseil Général, donc ça com-mence à faire beaucoup. D’ailleurs notre budget a diminué de 200.000 euros cette année (de 3,8 à 3,6 millions d’euros, ndlr). Si on veut rester compétitifs il faut que ça s’arrête !

Quel est le seuil pour être compétitif ?À partir de 4 millions.

Aussi Chalon, avec 3,6 millions, est « condamné » à faire des coups ?Là, oui, on fait des coups. On essaie, mais ça ne marche pas toujours, on l’a bien vu l’an dernier, parce qu’il ne faut pas croire qu’on est plus malins

que les autres, on ne l’est pas ! On peut toujours faire mieux, faire plus avec moins, on le voit cette saison où on fait des meilleurs résultats alors qu’on a moins de budget, mais sur la durée il n’y a pas de secret. On peut faire des coups, des exploits, de la formation, ce qu’on veut, mais au bout d’un moment… Et ça use, ça use vraiment. Bon, on n’en est pas encore là, il y a une vraie solidarité des entreprises locales, qui font un vrai effort. (…) Dans le basket en général, il faut que l’on ait conscience que l’on doit chercher trois, quatre partenaires nationaux qui peuvent soulever le basket. Il n’y a pas de fatalité, on a un vrai problème de marketing à la ligue, un problème de positionnement, d’image, c’est la faute à personne et c’est la faute à tout le monde, c’est notre faute.

Ce discours est entendu aujourd’hui ?On sent une prise de conscience plus affirmée, parce qu’aujourd’hui on est dos au mur, parce que personne ne peut dire qu’il est sûr de son avenir. Chaque président l’a compris, on a notre destin entre nos mains, il faut passer des vœux aux actes. Ce qui est important là, et je parle pour Basket-News, qui est un journal national, c’est de voir que ça va au-delà du club de Chalon, s’il n’y avait que Chalon ce serait nettement moins important. n

Propos recueillis par Yann cAssEVILLE

Durant la trêve hivernale, l’Élan Chalon a trouvé sous son sapin un cadeau dont il se serait bien passé : le dépôt de bilan de TECHNI GROUP, son sponsor numéro 1. Alors que le club bourguignon voit son budget diminuer depuis plusieurs années, son président, Dominique Juillot, fait le point.

« Le seuil pour être compétitif ? 4 millions d’euros »

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échos FRANcE 17

LES GRANDES MANŒUVRES À BOULAZAC

« IL FAUT ARRÊTER DE sE cAchER »

D ans un marché des transferts très calme en Pro B, la situation de Boulazac détonne. Le club

périgourdin a profité de la trève de Noël pour se renforcer sur deux postes. Voire trois en attendant la fin de l’essai d’Issife Soumahoro (1,98 m, 22 ans, SIG). Des manœuvres courantes chez les équipes à la lutte pour leur survie en bas de tableau. Beaucoup plus inhabituelles en revanche pour celles qui sont en phase avec leurs ambitions, comme Boulazac. Au tiers du championnat, le BBD, 9v-6d, ne pointe qu’à une seule victoire du Top 4, son objectif. « En l’état, on était capables de rester dans les clous, au pire de rester dans le Top 6, mais ce n’était pas une garantie », pointe Sylvain Lautié. « Il fallait remplacer William et quand on est un club ambitieux comme nous, il y a des fenêtres de tirs à saisir. Cette année, il n’y a pas Pau et Limoges. »Le coach a déjà le viseur sur les playoffs. Playoffs que Boulazac n’a jamais dispu-tés depuis son accession en 2005. « Une aberration », d’après Lautié, eu égard les moyens financiers du club (voir tableau). Sur ce point, le discours de l’entraîneur et de son président divergent. Là où Lautié

estime « qu’il faut arrêter de se cacher, il y a un vrai public, des moyens, des gens et des sponsors qui attendent des résultats », Jacques Auzou est résolument moins offensif. « Pour un club d’une ville de 6.000 habitants, je passe mon temps à expliquer que figurer déjà en playoffs au bout de 5 ans est quelque chose de pas mal. Terminer dans les 4 premiers serait la cerise sur le gâteau. » Toujours est-il que le président a suivi les recommandations de son entraîneur pour remodeler l’équipe. Une opération neutre financièrement, assure-t-il.

Mélicie décalé à l’aileLes deux cas de William Gradit et du me-neur US, Corey McIntosh, sont bien distincts.

Le premier, mal dans sa peau dans le Périgord, a souffert de l’éloignement avec la capitale où réside son enfant. Face à ses dif-ficultés d’adaptation, la décision a été prise d’un commun accord

de mettre fin au contrat de Gradit qui courrait sur deux saisons. La rixe dans laquelle le joueur a été impliqué le 20 novembre dernier à Bordeaux, et qui lui avait valu quatre jours d’arrêt de travail n’est donc pas la cause, nous assure-t-on. Sans quoi le club n’aurait pas attendu trois semaines pour se séparer de son ailier.

Son remplaçant, Cédric Mélicie (1,97 m, 31 ans) a fait toute sa carrière à l’intérieur. Il jouera exclusivement au poste 3 à Boulazac ! Un pari du coach qui visait avant tout le meilleur JFL disponible sur le marché, quitte à devoir s’adapter. « Ma philosophie, c’est de ne pas avoir de philosophie », s’amuse Lautié. « Il vaut mieux avoir de très bons joueurs et adapter nos formes de jeu que d’avoir des joueurs moyens. Ce sont les joueurs qui font les coaches. » Le Martiniquais, sans club cette saison, valait 12,5 points et 6,8 rebonds l’an passé à Brest. Sa capacité à dégainer à trois-points (37% sur les quatre dernières saisons) doit l’aider à effectuer la transi-tion à l’aile.

Jacobson joue propre Au poste 1, la maladresse chronique de Corey McIntosh – 31,4% aux tirs dont 7/44 à 3-pts – lui a coûté sa place. « Il suffisait que les gens bloquent Dubiez pour qu’on soit improductif au scoring », explique le président. Ben Jacobson (1,88 m, 27 ans) aperçu à Brest en 2007 (3 matches de playoffs à 14,3 pts, 3,3 rbds et 3,7 pds) est sensé apporter une menace extérieure supplémentaire sur les postes 1 et 2.« Rapide, gros shooteur derrière les picks, bon passeur, il va nous permettre, sur 4-5 minutes, d’économiser Thomas Dubiez qui arrivait fatigué en fin de match. » Coupé après une blessure par l’équipe grecque d’Ikaros, Jacobson avait été performant en EuroChallenge la saison dernière, avec Göttingen (13,4 pts, 2,4 pds, 36,4% à 3-pts). Notam-ment au Final Four de la compétition remporté par l’équipe allemande dans sa salle (13 points contre Roanne en demi-finale, 17 points en finale). Un bon client pour la Pro B. « Il joue propre, il s’adaptera sans problème », pronostique Lautié. Premier test pour le BBD 2.0 samedi contre Boulogne. n

Antoine LEssARD

Cédric Mélicie pour William Gradit, un nouveau meneur américain, un dixième pro à l’essai, Sylvain Lautié a repensé son roster pour aborder au mieux la nouvelle année, affirmant les hautes ambitions du BBD.

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« Ma philosophie, c’est de ne pas avoir

de philosophie »sylvain Lautié

Pro B

BOULAZAC EN PRO B

DEs MoYENs, PAs DE PLAYoFFsSaison Après 15 j. Bilan et classement final Montant et rang du budget 2005-06 9v-6d 15v-19d 14e 1,05 M e 14e

2006-07 7v-8d 17v-17d 11e 1,20 M e 12e

2007-08 8v-7d 14v-20d 15e 1,40 M e 11e

2008-09 4v-11d 13v-21d 14e 1,70 M e 6e

2009-10* 6v-9d 13v-21d 11e 1,80 M e 4e

2010-11 9v-6d - - 1,95 M e 4e

(*) Sylvain Lautié a remplacé Philippe Namyst le 6 janvier 2010, après 14 journées (5v-9d à ce moment-là puis 8v-12d avec Lautié).

William Gradit (en haut) coupé, Sylvain Lautié (au milieu) a engagé Cédric Mélicie (en bas).

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L es arbitres doivent être impartiaux, mais vous qui êtes né au Mans et qui habitez

Cholet, pour quelle équipe aviez-vous un faible en finale du dernier championnat de Pro A ?Mon club de cœur, c’est forcément Le Mans. C’est là que j’ai appris à jouer, entraîner et arbitrer. Si j’ai fait le bout de carrière que j’ai fait, c’est grâce au SC Moderne Le Mans. Mon épouse était choletaise et comptable dans une société privée et c’était plus simple pour moi comme enseignant de muter dans le Cho-letais. J’ai été élu au conseil municipal de Cholet aux dernières élections municipales et j’ai démissionné en septembre 2009 pour cause d’incompatibilité d’agenda.

Qu’est-ce qui vous a amené à devenir directeur national de l’arbitrage ?J’ai cessé d’arbitrer en 2003 suite au décès de ma femme. J’ai quitté le basket pendant presque un an, je me suis reclus chez moi. En février 2004, Yvan Mainini me convoque ici (au siège de la fédéra-tion) avec Jean-Pierre De Vincenzi pour me remettre dans le basket et il me propose ce poste de directeur national de l’arbitrage. Lorsqu’ils m’ont présenté le projet, j’avais essentiellement la charge des arbitres de haut niveau, Pro A, Pro B et NM1. Trois se-maines plus tard, j’avais la responsabilité des observateurs, trois semaines plus tard encore, la création du corps des six arbitres professionnels. C’était une création de poste, auparavant c’était la commission fédérale des arbitres, marqueurs, chrono-métreurs, des bénévoles, qui dirigeaient l’ensemble de l’arbitrage français.

Vous continuez à exercer votre profession de prof de maths ?Pas du tout. Jean-Pierre De Vincenzi était intervenu auprès du Ministère de l’éducation nationale pour que je sois rattaché au Ministère des sports, sur un poste de Conseiller Technique National. J’ai un bureau à Cholet et au siège de la Fédération où je viens une à deux fois par semaine, pour avoir des rendez-vous et travailler avec les services.

On recense en France 10.126 arbitres soit deux milliers de plus qu’il y a deux ans, c’est une bonne nouvelle ?Oui, c’est beaucoup lié à la mise en place des six arbitres professionnels qui, au-delà de leur activité d’arbitres sur le terrain, ont une mission de formation de formateurs dans les départements. Or, les gens mieux formés arbitrent plus longtemps.

Comment ont été choisis les six arbitres pros ?Il y avait dix-sept candidats spontanés qui ont été auditionnés. La condition, c’était d’arbitrer à haut niveau, au moins en Pro B. Il fallait avoir aptitude à faire de la forma-tion. On avait deux conseillers sportifs donc des gens du métier, Johann Jeanneau était instit’ et directeur d’école, Abdel Hamzaoui avait fait STAPS, Carole Delauné était entraîneur BE1, Eddy Viator était animateur sportif à la ville de Sarcelles. On leur a donné une année de formation à l’université de Nanterre pour savoir former un formateur. Chacun est affecté sur une zone géographique. Ils ont commencé à travailler dans les ligues, puis avec les départements et, aujourd’hui, ils sont en He

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PASCAL DORIZON(DIRECTEUR NATIONAL DE L’ARBITRAGE)

« UN JOUR, LES RÈGLES SERONT UNIFIÉES AVEC LA NBA »Il fut le meilleur arbitre de sa génération, présent aux Jeux d’Atlanta et de Sydney. Pascal Dorizon est depuis six ans le directeur national de l’arbitrage. Il nous fait la visite guidée d’un univers pour beaucoup obscur.

Propos recueillis par Pascal LEGENDRE

Entre

NOUS

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prise directe avec les clubs. Ils passent une nuit sur deux en dehors de chez eux !

Les arbitres de Pro A sont évalués sept fois par saison ? Y a-t-il ensuite un classement qui est effectué ?Ils sont vus au minimum sept fois, mais en fait une douzaine de fois. J’ai neuf obser-vateurs qui sont placés un peu partout sur le territoire. On ne retient que sept notes et on fait la moyenne. On sort à la fin de la saison un classement mathématique que je complète par un questionnaire que j’envoie à chaque observateur pour qu’ils me positionnent les arbitres dans trois

groupes. Groupe A, « à l’aise dans la division, chef d’équipe », groupe B, « à

sa place dans la division », groupe C, « en difficulté dans la division. »

On étudie à trois le groupe C au mois de juin. Il y a tous les ans rétrogradation de un, deux ou trois individus, rien de fixé à l’avance car j’ai souvenir à mon époque d’arbitres que l’on faisait descendre et l’année suivante, ce sont eux qui remontaient. On ne vérifiait pas que ceux d’en-dessous étaient au moins d’un niveau

équivalent à ceux qui descendaient. (…)

Qui arbitre au niveau européen ?

Ceux qui ont moins de 35 ans et qui sont dans les tout meilleurs

Français, on les propose à l’examen international.

On va en présenter un cette année, peut-être deux. Nous

avons huit arbitres interna-tionaux dont 4 pros, Maestre,

Viator, Jeanneau et Delauné. Les quatre autres sont Chambon,

Mateus, Bardera et Bissang. Il y a aujourd’hui 387 arbitres internation-

« UN JOUR, LES RÈGLES SERONT UNIFIÉES AVEC LA NBA »

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« En Pro A, les arbitres sont bien plus à l’abri

que dans certains derbies régionaux »

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EntreNOUS

aux en Europe, 130-140 sont désignés par semaine, donc il y en a 200 de trop. Aussi la FIBA Europe va réduire le nombre de ces arbitres internationaux. Mais nos huit arbitres internationaux ont au minimum deux compétitions de 10 à 15 jours à faire l’été. Ceux qui ne sont pas pros bouffent leurs journées de congé. À une époque, on avait douze arbitres internationaux, c’était plus facile à gérer.

Aujourd’hui, peut-on être arbitre FIBA et ULEB ou est-ce encore séparé ?Non, ils sont ensemble depuis 2003, il y a juste une qualification reconnue à ceux qui font l’Euroleague car c’est le gratin qui y arbitre. Chambon, Viator, Maestre, Bissang et Bardera sont en Euroleague. Au niveau européen, on est dans

la moyenne quant au nombre d’arbitres. Les fédérations les plus représentées sont l’Espagne, la Grèce, et je crois l’Italie.

À cause de la qualité de l’arbitrage ou du fait que ces pays-là sont les historiques de l’Euroleague ?Comme il y avait scission avec la FIBA, c’est clair qu’au début, l’historique a compté. Depuis la jonction entre les deux entités, on ne va pas retirer des Grecs pour ajouter deux Français ou deux Belges. Et puis nous, on a une toute nouvelle généra-tion de gens qui ont 30-35 ans.

Et un arbitre n’est-il pas finalement du niveau de la ligue dans laquelle il officie ?À la base, c’est indiscutable. Pour autant, si on raisonnait comme ça, aucun arbitre finlandais n’arbitrerait en Euroleague. Or, on a des contre-exemples parfaits. Carl Junge-brand, un Finlandais, a réussi à percer. Il a mis les bouchées doubles, il s’est exporté, il a fait des camps aux États-Unis, tous les ans il s’est formé pour aller plus loin. Pas le choix. Un autre arrive, en employant les mêmes moyens, en allant chaque année faire un camp en NCAA, un pré-camp en NBA. Aujourd’hui, les arbitres finlandais ont

la chance d’avoir la ligue du Nord qui regroupe notamment Vilnius, Kaunas, Riga, donc forcément ça élève le niveau.

La menace de grève en novembre était visiblement due autant à un contentieux financier qu’à un manque de reconnaissance ?Tout à fait. Il y eu des réunions qui se sont déroulées ici avec les arbitres, les représentants de la fédération, de la ligue, pour aplanir cette vision qu’avaient les arbitres de la fédération. Ils estimaient ne pas être reconnus à leur juste valeur. Pas financière, mais trop souvent décriés comme n’étant pas bons, etc. Le fait de dialoguer au sein de la maison du basket a permis de rapprocher cette corporation un peu particulière, il faut le dire. Car même s’ils arbitrent comme ceux qui le font au niveau départemental, ils ont d’autres contraintes. Leur activité ne se résume pas à faire le match, il y a derrière un travail de débriefing vidéo, de rapports à me trans-mettre et à leurs deux copains, d’échanges, s’entraîner physiquement, etc.

Pourtant on note qu’au foot si on appelle l’homme en noir « Monsieur l’arbitre », il est en permanence conspué, critiqué dans la presse, jugé responsable des malheurs de l’équipe, les joueurs viennent exprimer leur mécontentement les yeux dans les yeux, alors qu’au basket, il y a beaucoup de respect ?Je suis d’accord, au basket, il y a un respect énorme même s’il peut y avoir un ou deux dérapages, c’est anecdotique. C’est lié aux valeurs que véhicule le basket, on est « au service de ». On est l’un des derniers sports où le joueur fautif lève la main. Et puis si on a des entraîneurs un peu pleureurs ou sanguins, Jean-Luc (NDLR : Monschau) d’un côté et Jean-Denys (Choulet) de l’autre, tous sont capables le mardi quand on fait des débriefings vidéo d’appeler les arbitres et d’échanger avec eux sans animosité. Oui, on est bien loin du football.He

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« Il reste un point noir, la fameuse règle anti-sportive »

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Avez-vous connu l’époque où, à l’occasion des défaites à domicile, une fois sur deux les arbitres étaient attendus à la sortie des vestiaires ?Non. Les arbitres avaient fait une journée de grève, en 1975 je crois, pour ces problèmes d’insécurité à la sortie des salles. À cette époque, il fallait faire appel au fourgon de police pour les ramener à la gare. Ils ont créé à ce moment-là ce que l’on a appelé le représentant des officiels au sein du club, chargé d’aller chercher les arbitres à la gare, de les ramener le lendemain, de les emmener au restaurant après le match, un service de sécurité avec des gens clairement identifiés avec brassards ou blousons. Un gros effort a été fait au niveau de la configuration des salles, il y a aujourd’hui partout des tunnels. En Pro A, ils sont bien plus à l’abri que dans certains derbies régionaux où ça peut parfois vite partir en sucette. Tous les ans, on a 4-5 situations de violence physique. Vu le nombre de matches arbitrés dans une saison, c’est peanuts, mais celui qui a été touché dans sa chair, il s’en fiche des statistiques. L’an dernier, on a eu un jeune arbitre à Roanne qui s’est fait dézinguer par un joueur, cervicales touchées, un mois d’hosto. Psychologiquement, c’est dur aussi.

Y a-t-il à votre sens des règles dans le code du jeu qui ne sont pas appropriées ?Toutes les règles un peu bizarres, genre un joueur tapait la planche, touchait le filet, et le panier était annulé, ça a été nettoyé, simplifié. Il reste un point noir, la fameuse règle anti-sportive. Il y a la notion de la rudesse ou de ne pas jouer le ballon, pendant le match et de n’importe quel endroit du terrain. Et puis si on est en contre-attaque, sur jeu rapide, le dernier défenseur ne peut pas commettre de faute s’il est sur le côté ou derrière le joueur. Ce n’est pas déconnant car on avait ce phé-nomène des fautes yougoslaves instaurées par des Maljkovic dans les années 90-95 où dès qu’il y avait une contre-attaque, la première intention d’un défenseur était de stopper le jeu. Le problème aujourd’hui c’est que ça reste toujours à l’appréciation de l’arbitre et ça ne correspond pas avec la règle NBA. Or si notre code de jeu évolue tous les ans ou deux ans, c’est que l’on fait toujours un pas vers les règles NBA… et eux font un petit effort dans notre sens.

Et un jour les règles seront unifiées ?Oui. Je le verrai de mon vivant ! On a toujours un problème de terrain, plus grand chez eux. Leur ligne à 7,23 m ne peut être tracée chez nous, on n’a que 15 m.

L’introduction du 3e arbitre a-t-elle été positive ?À partir du moment où l’on a appris aux arbitres à arbitrer à trois, le troisième observe cette fameuse zone qui était toujours dans l’ombre quand il n’y avait que deux arbitres et dans laquelle il se passait les pires saloperies. C’est la zone à l’opposé où les joueurs commencent à couper sans ballon. Avant les défenseurs les stoppaient net car c’était complexe pour deux arbitres de regarder à la fois le ballon et cette fameuse zone. Aujourd’hui, c’est toujours dur mais le jeu est devenu plus propre. Il n’y a plus de coudes qui se promènent. Dans un premier temps, il a fallu nécessairement recruter en Pro A un nombre supérieur d’arbitres et faire une promotion d’arbitres de Pro B qui n’étaient pas prêts. Aujourd’hui, la Pro A et toutes les compétitions FIBA, même les filles, se font à trois arbitres.

Êtes-vous pour le recours à la vidéo ?C’est prévu dans le texte et j’y suis très favorable. C’est utilisable uniquement pour les tirs au buzzer sur chaque fin de quart-temps, pour savoir si la balle a quitté la main à la sonnerie et si le tir est à deux ou à trois-points. Seulement, en Pro A, les clubs ne sont pas prêts technologiquement, il n’y a pas les caméras nécessaires reliées au chronomètre. On va l’expérimenter sur la Semaine des As et sans doute la finale qui a lieu à Bercy. C’est utilisé pour l’Euroleague, les compétitions de la FIBA. En NBA, ils peuvent le faire pour

chaque match car tout est filmé. Lorsque je suis allé à Atlanta, c’était le paradis. Un observateur retient quatre séquences que l’arbitre doit voir pendant la mi-temps sur un écran grand comme mon téléphone. Tu baisses la tête et tu dis « oui, je me suis trompé ! » et tu retournes arbitrer la deuxième mi-temps (rires).

Avez-vous été surpris qu’Aymeric Jeanneau (président du syndicat des joueurs) ait annoncé que des joueurs ont été approchés pour truquer un match ?Non. Lorsque j’étais jeune arbitre, j’ai rencontré à Rome un arbitre italien international dont j’ai appris qu’il avait été suspendu par la fédération internationale pour avoir organisé dans les années 80

des paris avec ses copains. Il avait été dénoncé. Lorsqu’il y a eu l’autorisation des paris en ligne sur le territoire français, je me suis renseigné auprès de M. Jazac (directeur du pôle administration à la FFBB) et je lui ai demandé de venir lors de notre séminaire de rentrée pour montrer la loi à nos 88 arbitres. Très clairement, un arbitre ne peut pas parier sur son sport. Lorsqu’on a demandé à ceux de Pro B, deux ont levé la main pour dire qu’ils jouaient de temps en temps. On leur a bien fait comprendre qu’ils enfreignaient la loi, ça les a refroidis. Aucun arbitre de Pro A n’a levé la main, or je sais très bien qu’il y en a au moins un qui est un fou de jeu. On ne l’a pas stigmatisé mais on l’a mis en garde. Je n’ai donc pas été surpris d’entendre Aymeric déclarer ça, même si je ne pense pas que les sommes en jeu soient énormes.

Et au niveau européen, vous avez dû entendre quelques histoires d’arbitres approchés pour truquer le sort d’un match ?Les approches qui ont été faites étaient via des cadeaux, pas des liasses de billets remis à un arbitre. Les fameuses montres à Athènes ! L’Euroleague a clairement interdit les cadeaux. De plus, les désignations sont secrètes jusqu’à l’arrivée des arbitres sur le site. Personne du club ne va les chercher à la gare, ils se débrouillent. J’ai quand même le souvenir lors de ma dernière saison d’arbitrage qu’au CSKA Moscou, ils ne nous remettaient pas de cadeaux à l’hôtel mais dans les vestiaires. Un petit sac anonyme

avec un T-shirt, une casquette du CSKA et… au fond, il y avait un truc qui avait de la valeur. À chaque fois, les arbitres étaient obligés de dire aux dirigeants de Moscou qu’ils ne pouvaient garder ce cadeau ! Il a fallu que les commissaires fassent remonter plusieurs fois l’information à

Barcelone (le siège de l’Euroleague) pour que tous les clubs se mettent au diapason. J’ai appris durant ma carrière que chaque homme a son prix. À partir de quelle somme va-t-il plier ? Je n’ai jamais accepté de mon-tres, de téléphones. Chacun a son éthique. J’en ai vu repartir avec des sacs entiers de fringues. Je me souviens d’avoir eu une approche sur une compétition d’équipes in-ternationales en Asie. Une équipe nationale a tenté de nous corrompre moi et un autre arbitre. Ensuite, il faut avoir confiance dans ses instances dirigeantes. C’était encore M. Stankovic le grand patron de la fédération internationale. On l’a appelé et c’est lui qui a traité le dossier avec la fédération nationale en question. Pour autant, il n’a pas changé la désignation, j’ai arbitré le match. n

« Un petit sac anonyme avec un t-shirt et une casquette du CSKA et… au fond, il y avait

un truc qui avait de la valeur »

ARBITRESLE SAVIEZ-VOUS ?• FemmesLes arbitres départementaux représentent 80% de l’effectif total des arbitres français (10.126), et 35% sont des femmes. Au niveau régional, le pourcentage descend à 25 et sur le plan national à 15. À haut niveau, elles ne sont plus que 6 sur 88 dont 2 en Pro A, Chantal Julien et Carole Delauné.

• Haut niveauLe corps arbitral comprend 32 titulaires en Pro A et 20 autres plus spécifiquement sur la Pro B. À part les six qui sont salariés de la fédé-ration, tous les autres ont un boulot à côté. Ces 52 arbitres officient en moyenne sur 40 matches dans l’année, sachant qu’il y a trois sé-minaires, à la rentrée, à la Semaine des As et aux finales de Coupes de France.

• IndemnitésLes indemnités pour les arbitres sont par match de 600 $ en Pro A et 425 en Pro B. Plus le rem-boursement des frais (train, hôtel, restauration) sur la base de justi-ficatifs. L’indemnité est de 1.100 $ en Euroleague plus les frais. C’est dégressif pour les autres compé-titions, Eurocup, EuroChallenge, féminines. Pour les compétitions d’équipes nationales, l’arbitre est payé au forfait, ainsi 1.500 $ pour le Championnat du monde en Turquie.

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22 échos EURoPE

EN BREFL’IMBRoGLIo BEGIcLa semaine dernière, les agents de Mirza Begic (2,20 m, 25 ans) ont cassé unilatéralement le contrat liant le joueur au Zalgiris Kaunas, qui ne serait pas à jour dans le versement des salaires. Le pivot slovène avait signé à l’été 2009 un contrat de 2 ans, avec une option pour une année supplémentaire. Quelques heures plus tard, l’Olimpija Ljubljana, qui semblait avoir déjà trouvé un accord avec Begic, expliquant ainsi la manœuvre de ses agents, demandait

au Zalgiris la lettre de sortie du joueur. Le club lituanien a refusé et compte porter l’affaire devant le tribunal de la FIBA. Souhaitant profiter de la situation, le Real Madrid, Vitoria et le Maccabi Tel-Aviv auraient également tous trois fait une offre au pivot slovène. Les clubs participant au Top 16 n’ayant que jusqu’au 18 janvier pour qualifier un joueur, le Zalgiris a pris les devants en obtenant le prêt par le CSKA Moscou de Boban Marjanovic (2,22 m, 22 ans).

sARAs AU FENERBAhÇELe retour de Sarunas Jasikevicius (1,93 m, 34 ans) au Lietuvos rytas a été de courte durée. Après avoir grandement participé à la qualification pour le Top 16 du club de Vilnius, au détriment de Cholet, « Saras » disputera la deuxième phase avec le Fenerbahçe Istanbul et tentera de remporter l’Euroleague pour la cinquième fois avec un quatrième club différent (Barcelone ’03, Maccabi ’04 et ’05, et Panathinaikos ’09). Il fera équipe à la mène avec Roko-Leni Ukic et Lynn Greer. Le Lietuvos rytas a pour sa part signé Simas Jasaitis (2,02 m, 28 ans), qui était sans club depuis l’intersaison.

UN NoUVEAU coAch PoUR LA TURQUIESi rien n’a encore été confirmé par la fédération turque, Boscia Tanjevic ne devrait toutefois plus entraîner l’équipe nationale, qu’il avait emmenée l’été dernier en finale du Championnat du Monde à Istanbul, quelques mois seulement après avoir été opéré d’un cancer. C’est Orhun Ene (43 ans), actuel coach de Banvit et capitaine de l’équipe turque médaillée d’argent à l’Euro 2001, déjà à Istanbul, qui devrait lui succéder. Il aura la lourde tâche de qualifier l’été prochain la Turquie pour ses premiers Jeux Olympiques.

L.s.

Considérée comme l’une des toutes meilleures basketteuses au monde, Diana Taurasi (1,83 m, 28 ans) a été suspendue préventivement par le Fenerbahçe Istanbul après qu’un premier échantillon d’urine a été testé positif à un stimulant considéré comme produit dopant. Mais le sérieux du laboratoire missionné est remis en cause, et le second échantillon n’a toujours pas été analysé.

C oup de tonnerre dans le milieu du basket féminin à la veille de Noël. Associated Press révèle que

Diana Taurasi a été testée positive à une substance figurant sur la liste des produits dopants. Une information confirmée par l’avocat de la joueuse, Howard Jacobs, qui, s’il ne souhaite pas dévoiler le nom de cette substance, précise toutefois qu’il ne s’agit ni de stéroïde ni de drogue. La fédération turque a finalement indiqué que du modafinil avait été retrouvé dans les urines de l’Italo-Américaine, médicament utilisé pour traiter la narcolepsie et l’hypersomnie, permettant à des gens qui souffrent d’une fatigue inhabituelle de rester éveillés sans effet secondaire. Une substance qui avait déjà valu à l’international turc Kerem Gonlum une suspension l’année dernière.La nouvelle est de taille. Taurasi est consi-dérée comme l’équivalent de Kobe Bryant dans le basket féminin. Triple championne NCAA avec Connecticut, double cham-pionne WNBA avec Phoenix, quadruple vainqueur de l’Euroleague féminine avec le Spartak Moscou, elle a également remporté deux médailles d’or olympiques avec les États-Unis et le titre de champi-onne du monde l’été dernier. L’image de la championne avait déjà été ternie en 2009 lorsqu’arrêtée pour conduite en état d’ivresse, elle avait passé une journée en prison.

Le doute planeMais si la joueuse a été provisoirement suspendue par le Fenerbahçe Istanbul, qu’elle a rejoint l’été dernier en provenance du Spartak, elle n’a pas encore été con-vaincue de dopage. En effet, comme lors de tout test antidopage, le prélèvement d’urine a été divisé en deux échantillons, et il s’avère qu’à ce jour, seul le premier a été analysé. La procédure mise en place par l’agence mondiale antidopage (AMA ou WADA en anglais) veut d‘ailleurs que le résultat de la première analyse ne soit pas rendu public tant qu’il n’est pas confirmé par la seconde. Howard Jacobs, l’avocat

de Taurasi, défend d’ailleurs la thèse de l’erreur du laboratoire, d’autant que celui-ci, basé à Ankara, ne jouit pas d’une bonne réputation. En 2009, il a même été suspendu par l’AMA durant deux mois, n’ayant plus l’autorisation de réaliser de tests antidopage, pour une raison qui n’a pas été révélée.Si toutefois le résultat du test réalisé sur le deuxième échantillon venait à confirmer

le premier, Diana Taurasi – à moins que la procédure soit jugée non-conforme – encourt une suspension d’un à deux ans. Sa participation aux Jeux Olympiques de 2012, la prochaine grosse échéance pour le Team USA, serait alors fortement compromise, et la domination américaine sur le basket féminin mondial pourrait être remise en cause. n

Laurent sALLARD

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Un séisme. Le grand CSKA, double champion d’Europe en 2006 et 2008, membre premium du dernier carré

européen depuis huit ans (!) a été éjecté avant même la trêve. Dernier de son groupe. Une déflagration. Jamais depuis dix ans et l’Euroleague réunifiée, une équipe présente au Final Four avait échoué dès le premier tour la saison suivante. Jamais un des quatre géants des années 2000 (Pana, Maccabi, Barça et CSKA) n’avait essuyé pareil revers. On y verra le vieillissement de la phalange Holden-Langdon-Siskaukas-Smodis, le rejet des greffes opérées à l’intersaison, Bykov, Gordon, la blessure de Viktor Khryapa, le manque d’impact au pivot. Ou encore un coaching peu inspiré de Dmitri Shakulin, qui a remplacé Dusko Vujosevic en cours de route.L’élimination du deuxième club moscovite, le Khimki, n’a rien de comparable avec celle du supertanker de l’armée rouge, même s’il faut bien avouer que Sergio Scariolo avait à disposition tout le matériel nécessaire à disposition pour décrocher le Top 16. Le meilleur scoreur de l’Euroleague, Keith Langford, mais aussi Planinic, Kelati, Eze. Cette élimination marque surtout le déclin du basket russe, incapable de placer un représentant au tour suivant.

Le renouveau de l’OlimpijaLe ranking budgétaire s’est vérifié sur les parquets à deux exceptions près. Le Partizan Belgrade ne s’est pas effondré comme attendu. Pour avoir su défendre le plomb aux moments opportuns (61-59 contre Gdynia lors de l’avant-dernière journée), le club serbe s’est ouvert les portes du Top 16 pour la cinquième année consécu-tive. Une prouesse. La plus belle histoire arrive toutefois de Slovénie. À la traîne ces dernières années, la grande école de l’Olimpija Ljubljana renaît de ses cendres. Un travail remarquable de Jurij Zdovc, rien de transcendant sur le papier mais de la sueur, de l’alchimie, le soutien de la Stozice Arena, arène de 13.000 places quatre fois sold-out. Victoire après double-prolongation

face à Efes, deux autres overtimes contre le Pana. Cette équipe ne lâche jamais rien. Elle a gagné le droit de jouer son premier Top 16 depuis 2004. Une édition qui ne comporte aucun bizut (voir tableau).

5 sur 5 chez les EspagnolsLes équipes espagnoles sont apparues en retrait lors du premier tour. Bilan tout juste équilibré pour Malaga, Vitoria et Valencia. 6v-4d pour le Real, 7v-3d pour le Barça touché par les blessures et moins dominant qu’à l’accoutumée. Aucun n’a terminé à la première place de son groupe. Au final, c’est pourtant un tir groupé. Cinq sur cinq au Top 16. L’ACB concentre près du tiers des troupes. Une stat éloquente. Depuis la saison 2005-06, les équipes espagnoles ont cumulé 26 participations à l’Euroleague. Pour 25 qualifications au Top 16. Ce qui est devenu un Saint Graal pour les équipes françaises (1 qualification sur 11 tentatives depuis 2005) n’est qu’une formalité chez nos voisins. Les grandes maisons espag-

noles se sont renforcées avant les choses sérieuses. Alan Anderson (ex-Maccabi ’10) au Barça, Roderick Blakney (confirmé) et Angel Garcia (2,10 m, 22 ans) à Malaga, un remplaçant à Marcus Haislip à Vitoria. En attendant un coup fumant du Real ?

Une fenêtre pour le Maccabi et Fenerbahçe D’autres clubs s’activent encore à quelques jours de l’échéance, espérant bien s’emparer du fauteuil vacant laissé par le CSKA. En attirant Milan Macvan, le Maccabi Tel Aviv, meilleur bilan de la première phase (9v-1d), affiche clairement ses ambitions de Final Four après deux ans de diète. Même démarche pour Fenerbahçe Ülker qui s’est attaché les services de Sarunas Jasikevi-cius, chipé au Lietuvos rytas (0v-4d avant lui, 4v-2d avec), pour compléter une ligne arrière déjà cossue. Saras, c’est quatre Final Four avec trois équipes différentes, quatre titres. Gare à l’équipe turque si elle trouve le chemin de Barcelone le 6 mai prochain. n

Les participants depuis 10 ans*AUCUN BIZUT EN 201110 Pana, Maccabi, Barça, Vitoria

9 Efes Pilsen, Olympiakos, CSKA

8 Fenerbahçe-Ülker**

7 Real (8), Siena (8), Malaga

6 Zalgiris, Cibona

5 Partizan

4 Roma (6), Prokom*** (7), Ljubljana

3 Lietuvos rytas (4)

2 Valencia (2)

1 Bamberg (3), Milano (5), Khimki (2)

Ont également participé au Top 16 sur la même période : Benetton Treviso (6 fois), Fortitudo Bologna (5),Virtus Bologna (2), Pau-Orthez (2), Aris Salonique (2), AEK (2), Pesaro (2), ALBA Berlin (1), ASVEL (1), Dynamo Moscou (1), Joventut Badalona (1), Maroussi (1) et Ural Great Perm (1).• Entre parenthèses le nombre de saisons d’Euroleague• En orange, les éliminés cette saison • (*) Depuis 2001-02, saison de l’Euroleague réunifiée après le schisme ULEB-FIBA. (**) Ülker Istanbul jusqu’en 2006. (***) Sopot puis Gdynia.

TOP 16

PLACE AUX CHOSES SÉRIEUSESLe CSKA Moscou est le grand absent du Top 16 de l’Euroleague qui démarre mercredi 19 janvier. Hors Vitoria, les autres cadors n’ont pas tremblé lors de la première phase. Quelques-uns s’affairent à se renforcer avant les grandes échéances.

Par Antoine LESSARD

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Le Valencia de Cook et de de Colo (arrière plan) se qualifie in extremis pour le Top 16 et complète l’armada des clubs espagnols qui passent tous.

Le Top 16Groupe E

Panathinaikos Athènes

Caja Laboral Vitoria

Unicaja Malaga

Lietuvos rytas Vilnius

Groupe F

Maccabi Tel-Aviv

Olimpija Ljubljana

FC Regal Barcelona

Virtus Roma

Groupe G

Montepashi Siena

Real Madrid

Efes Pilsen Istanbul

Partizan Belgrade

Groupe H

Olympiakos Pirée

Fenerbahce-Ülker Istanbul

Zalgiris Kaunas

Power Electrics Valencia

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24 PORTRAIT

L ’attente valait la peine. Retardés d’une saison en raison d’une vilaine blessure au genou, les débuts du n°1 de la Draft

2009 ont totalement éclipsés ceux de John Wall, la star annoncée de la cuvée 2010. 15e scoreur de la ligue (21,7 points), 4e rebondeur (12,5 prises) et dauphin de Kevin Love au nombre de double-double réalisés (27 au 1er janvier), le débutant est également devenu le premier rookie depuis Kareem Abdul-Jabbar à avoir enchaîné au moins neuf matches à plus de 20 points et 10 rebonds. Ne cherchez plus le futur rookie de l’année, le Clipper a déjà posé les deux mains sur le trophée. Après seulement une petite vingtaine de matches cette saison, Griffin était d’ailleurs déjà adoubé par les plus grands, Shaquille O’Neal en tête. « Quand je regarde du basket avec mon fils, il n’y a que quelques joueurs que je le laisse regarder. Kobe, LeBron et Blake Griffin. C’est tout. »

La tête et les jambesLe corps d’un power forward, l’agilité d’un ailier, la vitesse d’un arrière et la puissance d’un pivot, Blake Griffin est à l’image de Kevin Durant, mais dans un autre registre : un athlète aussi

rare qu’atypique. « Je le considère comme un gladiateur. Il est plus fort que tous les joueurs contre lesquels il évolue et il est également plus puissant et plus rapide », estime Gregg Popovich. Un cocktail explosif.

En transition ou près du cercle, aucun défenseur n’a réussi jusqu’alors à annihiler complètement l’abattage de l’armoire à glace. « Il est le joueur le plus athlétique de la ligue à l’heure actuelle », ajoute Alvin Gentry. Et, déjà, l’un des jeunes basketteurs les plus déterminés. Alors que les Clippers enchaînaient les défaites en novembre, enterrant pour l’occasion leurs maigres espoirs de playoffs, l’attitude conquérante du nouveau venu impressionnait ses opposants. « On peut voir la passion qu’il a pour ce jeu », constate Lamar Odom. « Il joue dur, c’est une qualité très rare chez les jeunes joueurs. »Impliqué dans une légère échauffourée avec Andre Miller le mois dernier, le rookie faisait

comprendre dès le coup de sifflet final qu’il ne re-culerait devant personne cette saison. « Si vous vous présentez sur le parquet avec l’intention de jouer de façon très physique, vous avez intérêt à être vraiment prêt à jouer de cette manière.

Vous ne pouvez pas venir, me provoquer et attendre de moi que je ne réponde pas. Je suis certain que les gens vont essayer de me pousser physiquement. Ils savent que les rookies n’ont pas tous les coups de sifflet. »

Le roi du Top 10Dès son premier panier en NBA – un alley-oop surpuissant dans le trafic contre Portland – le n°1 de la Draft 2009 a annoncé la couleur : sa carrière se fera en haute altitude. Après 35 matches cette saison, Griffin pointe largement en tête du classement des dunkers (79 smashes réalisés), une statistique importante au sein d’un championnat faisant la part belle au spectacle. « Je ne pense pas qu’il fasse confiance aux lay-ups », s’amuse Carmelo Anthony. Timofey Mozgov peut en témoigner. Postérisé deux fois dans la même rencontre en novembre, le rookie des Knicks a été contraint, devant l’insistance des médias locaux, de faire l’éloge de son

LE PHÉNOMÈNE GRIFFIN DYNAMITE LA LIGUE

BLAKE TOUT-PUISSANT !

Depuis LeBron James, aucun n°1 de Draft n’avait aligné de telles performances dès ses premières foulées chez les professionnels. En moins de trois mois, coaches, adversaires et fans sont tombés sous le charme de Blake Griffin. Décryptage du phénomène.

Par Jérémy BARBIER, à CHICAGO

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« Il est le joueur qui changera le visage du poste quatre »

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bourreau d’un soir. « Ce gars est un fantastique dunkeur. Évidemment je le savais, mais c’est quelque chose de complètement différent de le voir de vos propres yeux. De toute ma vie, je n’avais jamais rien vu de comparable. »Les joueurs plus expérimentés ne pensent pas autrement, à tel point que certains rêvent même de poser sur la photo avec le Clipper. « Ses highlights sont incroyables », s’enthousiasme Ron Artest. « Je suis tellement impressionné par ses dunks que je n’ai pas encore eu le temps de vraiment analyser son jeu. Je ne vais pas mentir, je souhaite qu’il me dunke dessus. »Opéré par microfracture au genou il y a un an – une intervention chirurgicale toujours délicate – Griffin n’a visiblement rien perdu des qualités aperçues en NCAA. Si les joueurs ca-pables d’embrasser le haut du plexiglas ne sont pas rares, aucun ne peut vraiment se targuer de monter au cercle aussi rapidement que le Clipper. Avec ou sans élan, c’est davantage grâce à son explosivité au sol qu’à sa détente qu’il fait actuellement la différence. « Il entame déjà son deuxième saut quand la plupart des gars re-tombent seulement du premier », explique Alvin Gentry. Cette capacité à survoler les défenses avec un temps d’avance offre pour l’instant de nombreuses solutions aux Clippers sur jeu placé. « Si vous lui laissez capter des passes lobées, personne ne peut rivaliser avec lui », concède le coach des Suns. « Vous devez l’obliger à jouer au basket plutôt qu’à utiliser ses qualités athlétiques. »

Un excellent passeurMais même cloué au sol, le novice parvient à fragiliser toutes les raquettes du champion-nat. « Techniquement, il est de loin le meilleur rookie », jure Charles Barkley. « Même s’il n’a pas joué l’an dernier, il vivait avec l’équipe et il a beaucoup observé. Il a pu grandir et son corps a mûri également. Vous pouvez réellement apprendre en étant sur le banc. » Présent à tous les entraînements et déplacements des Clippers la saison dernière, Griffin avait forcé l’admiration de Mike Dunleavy. « Il est très studieux », confes-sait à l’époque l’entraîneur récemment remercié. « Je l’observe sur la touche, il redessine sur un bloc-notes les systèmes que nous exécutons. Grâce à cette application, il garde à mon avis un avantage sur les autres. Il possède un très bon Q.I basket. »Au sein du coaching staff de Dunleavy, on plaisantait même sur la possibilité de voir Griffin devenir son assistant. « J’ai beaucoup appris », confirme aujourd’hui l’intéressé. « Mon niveau de confort est bien plus élevé que celui de la plupart des rookies. » En effet, alors que John Wall ou DeMarcus Cousins enchaînent le bon et le franchement moyen cette année, le Clipper est déjà un monstre de régularité, un néophyte n’ayant encore jamais rendu à ce jour une copie en dessous des dix unités. À son poste, Griffin s’affirme également comme l’un des meilleurs distributeurs du championnat.

De plus en plus confronté aux prises à deux des défenseurs, l’intérieur s’est vite adapté pour ressortir des ballons propres depuis le poste ou en sortie de pick-and-roll. Crédité de deux passes en moyenne après ses dix premières sorties, le phénomène délivre quasiment quatre caviars par match (3,7) depuis mi-novembre. « Ce n’est pas un joueur égoïste », constate Gregg Popovich. « Il a une excellente vision du jeu et sur ce point, il me rappelle un peu Tim Duncan. »

Quelle marge de progression ?Force brute, le rookie n’est toutefois pas encore un basketteur à la technique parfaite. Comme bon nombre de big men avant lui, il peine en effet à percer le filet lorsque le jeu s’immobilise totalement. « Son pourcentage aux lancers doit s’améliorer », explique Chris Mullin, au-jourd’hui analyste pour ESPN. « En raison de sa domination dans la raquette, il va beaucoup sur la ligne. Avec le respect des arbitres et ses pro-grès attendus, il ira d’ailleurs de plus en plus. » Appelé plus de huit fois par match sur la ligne (8,4 lancers en moyenne), Griffin n’a jusqu’alors transformé que 58,8% de ses tentatives. À quelques occasions, la faillite de l’option offensive n°1 a même « coûté » des matches serrés aux Clippers. Contrairement aux mauvais shooteurs de lancers que sont Shaquille O’Neal ou Dwight Howard, Griffin possède pourtant une mécanique tout à fait convenable. « C’est vraiment mental », assure-t-il. « Je peux mettre des lancers, je dois simplement continuer à m’exercer dans ce secteur. »

Surtout, le power forward doit encore apprendre à maitriser ses émotions. Depuis le début de saison, il n’est pas rare de voir la jeune star exploser de rage et perdre sa concentration après un raté aux lancers. « Il avait l’habitude de trahir sa frustration avec son langage corporel », confirme Marc Iavaroni, l’assistant de Vinny Del Negro, actuel entraîneur des Clips. Mais selon ses coaches, le débutant progresse également très vite dans ce domaine. « Maintenant, quand il rate, vous le voyez peu s’énerver », poursuit Iavaroni. « Il se dit désormais que ce n’est qu’un shoot et qu’un seul point, qu’il n’est pas parfait et qu’il faut aller de l’avant. »En ce début d’année civile, la grande interrogation est de savoir si le Clipper est un candidat totalement légitime au prochain All-Star Game. Si une sélection via le vote des fans semble peu probable, une invitation des coaches n’est pas à exclure, d’autant plus si les Clippers continuent de redresser leur bilan en janvier (5-3 depuis le 17 décembre). « J’adorerais être All-Star, c’est un objectif mais je ne m’en préoccupe pas réellement pour l’instant », avoue le joueur. « Avec un peu de chance, j’aurai beaucoup d’années pour peut-être y participer. »En attendant, Blake Griffin est déjà considéré par certains observateurs comme un pionnier en NBA. « Il est le joueur qui changera le visage et la fonction du poste quatre au basket », cer-tifie Kenny Smith. « Il n’y a pas tant de joueurs qui peuvent faire cela. » n

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« Le joueur le plus athlétique de la ligue »Alvin Gentry

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26 échos NBA

S amedi soir, c’est une victoire bien compliquée que les Bulls ont obtenu sur leur parquet face à Cleveland.

Pourtant privés de Mo Williams, de Daniel Gibson et d’Anderson Varejao, les Cavaliers réussissent à scorer 61 points en première mi-temps, avant de s’effondrer en fin de match. Malgré un fond de jeu inconstant et une contre-attaque complètement inexistante, Chicago s’impose 100-91. « Ça serait inquiétant si au final on perdait les matches », analysait Carlos Boozer dans les vestiaires, après la rencontre. « Mais pour le moment, on gagne ! »Difficile à expliquer, mais Carlos Boozer a au moins raison sur ce point : Chicago gagne. Une série de 4 victoires consécutives, 13 succès sur les 15 derniers matches même, et voilà les Bulls revenus à tout juste deux matches de Boston, en tête de la conférence Est. Pourtant, à y regarder de plus près, les chiffres ne sont pas aussi flatteurs qu’il y paraît. Chicago compte ainsi 16 victoires pour une défaite face à des équipes ayant

moins de 50% de victoires. Face aux équi-pes de haut du tableau, le bilan est donc de 6-9. Pas franchement terrible. « On a envie de mieux jouer que ça », avoue Boozer. « Et ce sera bientôt le cas. »

« Kurt est vieux »Principal point mis en cause dans le jeu des Bulls : le jeu rapide. Face à Cleveland, Chicago termine avec 8 pauvres points in-scrits en contre-attaque. La plupart, comme toujours, inscrit par Derrick Rose. « Derrick ne peut pas être le seul joueur à courir », se plaignait le coach Tom Thibodeau après la rencontre. « Il faut que toute l’équipe coure. Il faut que l’on pousse la balle, et que l’on 

ait rapidement un grand sous l’arceau en attaque. » Tiens, tiens, un grand qui court… Justement la fonction remplie par Joakim Noah, avant sa blessure au pouce. A la question « Joakim te manque-t-il dans le jeu ? » voici d’ailleurs la réponse de Derrick Rose : « Evidemment. Kurt Thomas est un super joueur. Mais il est vieux, en attaque il faut toujours l’attendre, qu’il vienne poser un écran. Mais il fait quand même un gros boulot, et surtout on gagne nos matches. » Bref, une fois de plus, chez les Bulls on gagne, donc ça va. Pourtant l’idée ne plaît pas tant que ça au coach, forcément, qui en veut plus. « Il faut que l’on établisse claire-ment une grosse présence défensive »,

déclare Thibodeau. « Et pour le moment ce n’est pas le cas. » Laisser les Cavaliers pourtant décimés par les blessures shooter à 55% en une mi-temps en est la preuve. « On perd beaucoup trop de ballons. Et quand on ne fait pas attention au ballon ça nous ralentit. » Avec Joakim Noah absent au moins jusqu’à fin février, les Bulls vont pourtant devoir trouver des solutions par eux-mêmes.

Car avec des matches contre Boston, Miami, Orlando et Dallas durant ce mois de janvier, on devrait connaitre bientôt le vrai niveau de Chicago. n

Rémi REVERchoN, à Los Angeles

VAN GUNDY, PIERcE ET o’NEAL sANcTIoNNésl La NBA est passée en mode sanctions cette semaine. Premier à devoir ouvrir son portefeuille : Stan Van Gundy. Le coach du Magic a ainsi écopé de 35.000 dollars d’amende pour avoir critiqué dans la presse les arbitres. En cause : la façon dont ceux-ci sifflent Dwight Howard. « Ils le cherchent tout le temps, il n’y a pas de doute », a déclaré « Super Mario ». « Ils lui sifflent une faute, et puis ils attendent pour voir sa réaction. D’autres mecs échap-pent à ça, mais pas lui. » Samedi dernier, Dwight Howard a reçu une douzième faute technique cette saison, un record dans la ligue. A partir de la seizième, les suspensions

commenceront également à tomber. « D’abord, l’année dernière, on me reproche de trop sourire », explique, dépité, le pivot d’Orlando. « Et maintenant, d’un coup, je deviens le bad boy. »Du coté de Boston aussi les sanctions sont tombées. Ce bon vieux Shaq, déjà, devra lui aussi sortir 35.000 dol-lars. Là aussi, ses critiques publiques des arbitres sont en cause. Paul Pierce, enfin, écope de 15.000 dollars d’amende pour avoir « jeté un objet dans les gradins » lors d’un match au Conseco Fieldhouse d’Indianapolis.

R.R.

Carlos Boozer et Kurt Thomas ne jouent pas bien

mais les Bulls gagnent.

Shaquille O’Neal à l’amende.

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CHICAGO SANS NOAH

ÇA JoUE MAL… ET ÇA GAGNE !Aux dires de tous les observateurs, depuis la blessure de Joakim Noah, les Bulls produisent un mauvais basket. Et pourtant, avec 4 victoires d’affilée, Chicago est désormais troisième à l’Est.

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échos NBA 27

BLESSURES

FIN DU RUsh PoUR DALLAs

TV RÉALITÉ

oDoM ET KhLoE À L’ANTENNE ?

S eule équipe à tenir le rythme des Spurs à l’Ouest, Dallas est en train de marquer le coup. En une grosse

semaine, les Mavericks viennent de perdre sur blessure Dirk Nowitzki, Shawn Marion et enfin Caron Butler. Touchés respectivement au genou et au mollet, Nowitzki et Marion devraient encore manquer 3 ou 4 matches chacun. Pour Caron Butler en revanche, le diagnostic pourrait s’avérer beaucoup plus sérieux. « Voir un coéquipier tomber au sol et frapper le parquet du poing comme ça, c’est terrible », disait l’Allemand, en costume, après la blessure de Butler. Aux dernières nouvelles, on parle d’une rupture partielle du tendon rotulien, qui pourrait mettre fin à sa saison.Sur le parquet de Milwaukee, samedi soir, Caron Butler joue le rebond offensif suite à un shoot manqué de Jason Kidd. Alors qu’il retombe violemment sur le parquet, il se tient le genou et laisse apparaitre des signes évidents de douleurs. « Malgré la gravité potentielle de sa blessure, Caron s’est relevé et a marché jusqu’aux vestiaires tout seul », explique, impres-sionné, son coach Rick Carlisle après la

rencontre. « C’est un vrai dur. On a tous beaucoup de respect pour lui et on espère qu’il reviendra aussi tôt que possible. »Les Mavericks se sont du coup inclinés ce samedi soir pour la troisième fois d’affilée. Une défaite qui porte leur compteur à 8

cette saison, soit désormais 4 de plus que San Antonio. Dallas, au passage, toujours privé de Rodrigue Beaubois, qui tarde de plus en plus à revenir de sa blessure au pied… n

Rémi REVERchoN, à Los Angeles

l Selon le magazine people américain « US Weekly », Lamar Odom et sa femme Khloe Kar-dashian auraient signé un deal pour la production de leur propre émission de télé-réalité. Connue pour ses prestations dans « Keeping up with the Kardashians », un show extrêmement populaire aux Etats-Unis, madame Odom se serait ainsi vu proposer cette nouvelle émission, et son Laker de mari envisagerait sérieusement d’y participer. « Je devrais le faire ? Vous en pensez quoi ? » a répondu Lamar aux journalistes venus lui poser la question. « Ils payent plutôt bien… C’est quelque chose qui demande du temps, il faut s’impliquer. Si je le fais, je le ferai bien. » D’après US Weekly, la production de l’émission serait prévue pour le mois d’avril. Soit pile pendant le début des playoffs… Pour mémoire, Lamar Odom et Khloe Kardashian ont déjà lancé une marque de parfum ensemble, et Lamar apparait déjà régulièrement dans de nombreuses pub télé (T-Mobile, Taco Bell…).

R.R.

LEBRoN NE sE VoIT PAs MVPl En décidant de former le Big Three pour tenter d’aller chercher un titre NBA, LeBron James a du coup abandonné toute chance d’être à nouveau MVP. C’est en tout cas ce qu’il a déclaré, le week-end dernier. « Ce trophée de MVP… Ils disent que c’est un trophée individuel. Et je pense que pour eux, moins tu as d’aide et plus tu fais de grosses stats, plus tu as de chances de le remporter. Alors quand on a décidé de jouer ensemble, on a jeté nos espoirs de MVP par la fenêtre. » Meilleur joueur en 2009, mais aussi en 2010, LeBron James ne se voit donc pas en triple MVP. Mais selon lui, Dwyane Wade non plus, malgré ses cartons du moment, n’auraient aucune chance. « On a deux joueurs qui potentiellement pourraient être élus MVP », explique pourtant leur coach, Erik Spoelstra. « Ce mois dernier, ils ont été extrêmement productifs et ils sont pour beaucoup dans les succès de l’équipe. »Quant à sa participation au concours de dunks du All-Star Game, James semble avoir changé d’avis. Après avoir, une fois de plus, annoncé vendredi dernier qu’il y songeait sérieusement, il a rectifié dès samedi : « Je ne sais pas. Je n’y pense pas vraiment. » En clair, pour voir LeBron au concours de dunks, c’est mal parti.

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Dirk Nowitzki est blessé, sale temps pour les Mavs.

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28 DOSSIER

C ertaines déclarations finissent toujours par revenir botter les fesses de leurs auteurs. Le 13

novembre dernier, interrogé par BasketNews sur l’absence de changement majeur au sein de sa formation pendant l’intersaison, le manager général d’Orlando, Otis Smith, nous avait répondu avec aplomb et assurance : « Cela n’a pas de sens de chambouler complètement une équipe, on ne va pas de l’avant en faisant trois pas en arrière. » Seuls les idiots ne changent pas d’avis. Un mois plus tard, après une série de défaites de rang contre Atlanta, Portland et Utah, et

une énorme claque contre Denver où la formation floridienne s’était écroulée dans les six dernières minutes de la rencontre, Otis Smith a décidé de totalement chambouler son effectif.Une page s’est tournée avec les départs de Rashard Lewis, Vince Carter, Mickaël Piétrus et Marcin Gortat. Dwight Howard est désormais entouré des shooteurs Gilbert Arenas, Jason Richardson et last but not least Hedo Turkoglu. Un changement était nécessaire dans une équipe d’Orlando qui af-fichait d’inquiétants signes de fébrilité depuis le début de la saison. L’intensité défensive, marque de fabrique des Floridiens, connais-

sait des ratés, surtout contre les équipes adeptes du jeu en pénétration. Décalé au poste d’ailier en début de saison, Rashard Lewis, ailier-fort de formation, déjouait et était visiblement affecté mentale-ment par ses errances aux tirs (12,2 pts pour un joueur émargeant à 19 millions de dollars).À 33 ans, les genoux usés, Vince Carter (15,5 pts) n’était plus en mesure d’être une menace offensive. L’autodidacte Mickaël Piétrus n’était plus en odeur de sainteté avec Stan Van Gundy, qui lui préférait J.J. Redick. Plus préoccupant, un mal-être semblait habiter une équipe dotée de joueurs trop portés sur l’introspection. « Ils avaient des soucis en défense, ils avaient des problèmes en 

LES « TRADES » EN NBA

UN TRANSFERT ET ÇA REPART ?

Dans l’espoir de redonner un coup de boost à leur équipe, plusieurs franchises ont considérablement modifié leur effectif fin décembre. Ces opérations tables rases vont-elles leur porter chance ? Orlando est pour le moment satisfait, alors que Phoenix s’enfonce. Analyse.

Par Pascal GIBERNÉ à New York

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Vince Carter, Hedo Turkoglu, Mickaël Piétrus et Jason

Richardson avec leur nouvelle franchise.

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attaque, leur alchimie n’était plus la même », nous explique un scout de la conférence Est. « Il y avait un manque de concentration, évoqué d’ailleurs par Stan Van Gundy. Ils ont perdu des matches qu’ils auraient dû gagner. Ils veulent gagner un titre maintenant, cette année. Parfois les équipes changent de coach 

quand cela coince ainsi et ils ont préféré changer les joueurs. »

Turkoglu se friseAvec une masse salariale de 90 millions de dollars, une nouvelle salle inaugurée en octobre dernier, l’Amway Center, ayant coûté 380 mil-lions de dollars, Orlando, finaliste surprise en 2009, veut gagner le titre dès cette année. Pour cela, Otis Smith a décidé de faire revenir le joueur si décisif lors des playoffs 2009, Hidayet Turkoglu. À la mi-novembre, le GM du Magic ne voulait pas entendre parler de l’impact causé par le départ d’Hedo le créateur pendant l’été 2009. « Turk ? On a remporté 59 matches l’an passé sans lui et nous sommes allés en finale de la conférence Est », nous avait expliqué un Smith légère-ment agacé. « On a 

donc gagné quoi, 4 matches en moins ? Nous l’avons 

remplacé par un joueur tout aussi talentueux (Vince Carter). » Seuls les idiots…Mal utilisé à Toronto, puis à Phoenix, deux équipes confiant l’intégralité des responsabil-ités offensives à leurs meneurs, Turkoglu, qui a besoin d’avoir la balle en main pour tirer la quintessence de son jeu, était devenu un simple shooteur en périphérie. « Orlando n’est pas la même équipe sans Turkoglu », nous commentait récemment l’ancien joueur, Matt Bullard. « Mais Turkoglu n’est plus le même joueur sans Orlando. » En endossant à nou-veau l’uniforme du Magic, Hedo est redevenu Turk, le liant offensif de l’attaque d’Orlando. Son association avec les desperados du tir Arenas et Richardson a permis au Magic de

retrouver sa gour-mandise offensive. La barre des cent points, utopique début décembre, a été allégrement dépassée lors des victoires sur San Antonio (123-101), New Jersey (104-88), Cleveland (110-95) et New York (112-103).Dans le money time, Jameer Nelson, libéré des contraintes de la mène endossées par Turk, et avec la présence des leurres offensifs Arenas et Richardson, peut embrasser sa véritable identité de scoreur. Dilettantes en défense depuis le début du champion-nat, les troupes de SVG ont démontré leurs aptitudes à pouvoir resserrer les mailles, en limitant Boston à 78 points, lors d’une belle victoire sur les Celtics (83-78) le 25 décembre. Comme un gamin excité en ouvrant ses cadeaux de Noël, Van Gundy se régale des perspectives offertes par ses nouvelles recrues, mais il va devoir apprendre comment tirer le maximum des scoreurs en série Gilbert Arenas et Jason Richardson.Pour l’instant, SVG se repose sur un cinq composé de Jameer Nelson, Jason Richardson, Hedo Turkoglu, Brandon Bass et Dwight Howard. Ce starting five a passé l’épreuve du feu contre San Antonio et Boston. Venant du banc, Gilbert Arenas se contente pour l’instant d’être un superbe joker offensif. Personnage au caractère versatile, l’exilé de DC va-t-il se satisfaire de ce rôle ? Aux Wizards, certains cadres, soulagés de s’être débarrassé d’un « poi-son » susceptible de contaminer l’esprit du nouveau franchise player, John Wall, en doutent et annoncent des problèmes à venir. Arenas ne peut pas être si stupide. N’est-ce pas ?

Doté d’un effectif riche en talents, le Magic a néanmoins perdu en taille et semble avoir décidé d’augmenter le tempo de son attaque pour exploiter ses qualités de vitesse. Cette option qui sera efficace en saison régulière pourrait-elle être répliquée en phases finales, où le jeu se ralentit singulièrement ? Face au jeu rugueux des Boston Celtics nourris au grain et à la dominance athlétique proposée par Miami, Orlando semble être très légère-ment en retrait.D’autant que Dwight Howard est désor-mais seul dans la raquette depuis le départ de son pivot remplaçant, le diamant brut Marcin Gortat. Vu sa propension à faire des fautes, ce déficit en centimètres et en qualités athlétiques pourraient se payer cher en avril. C’est cette perspective de

louper les festivités du mois d’avril qui a poussé la direction des Suns, poussive

sans Stoudemire, à se séparer de Jason Richardson, tout en mettant un terme à l’expérience (ratée) Turkoglu.

Carter comme Grant Hill ?Phoenix voulait se muscler à l’intérieur tout en conservant la même puissance de feu extérieure. Place au massif et athlétique pivot Marcin Gortat, qui se voit enfin accorder la chance (après l’occasion ratée avec Dallas en 2009) d’assumer un rôle plus affirmé. « Gortat était convoité par de nombreuses équipes de la ligue », nous confie un scout de la conférence Ouest. « Il a sa place dans le cinq majeur. Ils ont besoin d’aide en poste bas et au rebond. Il appose enfin une présence physique dans la raquette des Suns. Il est actif, il court bien. Il a un bagage offensif plus fourni que celui de Lopez. Il va leur apporter énormément surtout dans le jeu en pick and roll qui est si efficace aux Suns. »Mickaël Piétrus et Vince Carter sont censés représenter, à eux deux, une version améliorée de Jason Richardson. Intronisé dans le cinq de départ au bout de leur troisième match avec Phoenix, les deux hommes n’arrivent pas avec les mêmes ambitions dans l’Arizona. Le tricolore, cantonné à un rôle de défenseur/shooteur en périphérie à Orlando (« C’est tout ce que je lui demande », nous confiait Otis Smith en novembre dernier), devrait se voir donner l’opportunité de montrer l’étendue de son registre offensif en attaquant plus la ligne de fond par exemple. Quant à Vince Carter, en délicatesse avec son

genou gauche depuis l’entame de la saison, usé, il espère avoir une renaissance à la Grant Hill, en bénéficiant de l’expertise du physiothérapeute Michael Clark et du prépara-teur physique Aaron Nelson,

dont le savoir-faire est loué dans toute l’Association. « Vince est blessé depuis le début de saison », commente le scout de la conférence Ouest. « Il peut encore rendre d’énormes services dans une équipe comme Phoenix s’il arrive à bien se soigner. »Ce lifting hivernal est prometteur, mais les défaites contre les Clippers, Philadel-phia et Sacramento la semaine dernière ont toutefois démontré combien il sera difficile pour les Suns de surnager dans la conférence Ouest. La franchise de l’Arizona doit accepter son statut d’équipe du milieu du tableau ayant pour seule prétention de passer le premier tour des playoffs. Une modeste destinée que les vétérans, Steve Nash (36 ans), Grant Hill (38 ans) et Vince Carter (33 ans), vont essayer de modifier. n

ET AILLEURS ?RUMEURS, RUMEURS…l Dans le vestiaire des Knicks, l’arrivée providentielle de Carmelo Anthony continue d’alimenter les rumeurs. Après des années de disette, les beat-writers de la Grosse Pomme se sont pris d’affection pour la jeunesse gagnante new-yorkaise et se demandent de plus en plus s’il serait vraiment judicieux de se séparer des précieux Danilo Gallinari, Wilson Chandler et Landry Fields plus un premier

tour de Draft pour obtenir le seul Anthony. Également dans la course au « Melo », les Nets eux sont prêts à céder deux premiers tour de Draft, ainsi que le rookie Derrick Favors, le vétéran Troy Murphy, voire le meneur titulaire Devin Harris. Vous avez dit excessif ?Derrière le cas Anthony, les rumeurs de transferts vont bon train au sein de « l’Association ». Washington serait prêt à expédier l’indolent Andray Blatche à Cleveland. Contre qui ? Cela reste encore à déterminer. À Charlotte, où Michael Jordan a pendant un temps espérer attirer (en vain) Anthony en Caroline du Nord, Gerald Wallace et D.J. Augustin ont failli être envoyés à Portland en échange de… Marcus Camby et Andre Miller. Bizarre, oui. Certaines rumeurs ont même annoncé Boris Diaw et Nazr Mohammed ainsi que plusieurs premiers tours de Draft dans un échange pour attirer Yao Ming aux Bobcats. La première option des Rockets serait toutefois de mettre en place un deal avec Sacramento afin de récupérer le versatile mais talentueux rookie DeMarcus Cousins. Vivement le 23 février pour voir la fin de ce « melo » drame…

P.G.

Mickaël Piétrus et Vince Carter sont censés représenter une version améliorée de Jason Richardson

Seuls les idiots ne changent pas d’avis

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C omment ça va Audrey après cette

première au micro sur Sport+ ?

Très bien. Je crois que c’était un réel plaisir que de tenter cette expérience, je n’avais jamais mis les pieds en plus à un All-Star Game masculin depuis qu’il se joue à Paris donc vraiment c’était un plaisir de participer à cette fête du basket.

Tu avais préparé des notes ?

Oui j’avais bossé quand même. (Elle rigole) J’avais aussi un peu d’appréhension, comme sur le terrain en fait, du bon stress mais du stress quand même car ce n’est pas le même métier. Une fois que l’on est dedans on se pose évidemment moins de questions et on y va. C’est vrai que j’avais bossé, car j’ai bien étudié les joueurs qui étaient présents, pour le match et pour les concours, pour savoir de quoi je parle quand même et parce que je ne les connaissais pas tous. Ensuite, je crois que cela m’est venu naturellement au fil du match et je me suis trouvée spontanée.

Alors c’était la première fois qu’une femme,

joueuse de basket, se retrouve dans ce rôle.

Comment ont réagi les joueurs ? Contents

ou surpris de se faire interroger par

une jolie femme ?

(Elle rougit et se marre) J’espère content ! Je pense que le contact est facile même s’ils sont un peu surpris au départ, mais je crois que c’est quelque chose qui a de l’avenir. Déjà c’est bien pour la relation homme-femme, mais en plus c’est bien pour le basket féminin de mélanger les genres et cela nous met en valeur. Après, question commentateur, per-sonne n’est au niveau de Jacques (Monclar, ndlr) mais il peut y avoir d’autres personnes, une femme peut apporter sa petite touche de féminité dans ce monde masculin.

Tu peux aussi te mettre au cigare pour

choper une belle voix à la Monclar ?

(Elle rit) Non, non ! Ça va aller, cela n’est pas

nécessaire et je ne pourrais pas de toute façon, jamais.

Tu as réussi aussi à avoir un scoop, la pre-

mière intervention de Vincent Collet depuis

qu’il a été démis de ses fonctions à l’ASVEL

alors qu’il ne veut pas parler à la presse.

C’est grâce à ton sourire ?

Avec moi il a été très agréable, il a été respectueux de ce que je voulais faire, il a répondu à toutes mes questions, clairement,

j’en suis très contente mais je ne pense pas que cela ait à voir avec moi, je pense qu’il a dû se dire que c’était le bon moment de le faire. En tout cas, en ce moment il se repose et c’est bien normal.

Personnellement tu repars vers l’Italie et

Parme pour la fin de saison, mais avoue la

télé c’est ce qui te branche ?

(Elle rigole) Très honnêtement, comme l’a dit David Cozette (Responsable Basket pour

Sport+, ndlr), c’était histoire d’une fois, juste pour le All-Star Game. Après, oui bien en-tendu c’était l’occasion de me tester, de voir si cela me plaît. Beaucoup de gens pensent que j’ai le charisme et la personnalité pour faire ce genre de métier, mais entre le penser et le faire il y a un chemin. Pour l’instant, je n’ai pas de plan précis mais c’est vrai que je cherche plus à trouver une reconversion dans l’événementiel ou la communication donc la télévision en fait partie. n

30 SALuT ! ÇA VA ?Propos recueillis par Thomas FÉLIX

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AUDREY SAuRET- GILLESPIE (Basketteuse à Parme, Journaliste à Paris)

« QuE Du BON STRESS,

COMME POuR uN MATCH ! »

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31

Janvier7 : ASVEL – Roanne

• Un classique, le derby du Lyonnais qui sent toujours la poudre. Pour bien reprendre avec la Pro A.

30 : Tirage au sort de l’Euro 2011

• À Vilnius en Lituanie, une partie du sort des Bleus, et des autres, tient au caprice des petites boules de loterie.

Février5 : Pau-Lacq-Orthez – Limoges

• Le classico. Début d’une grosse semaine pour les Palois qui avaient complètement explosé contre le grand rival à l’aller à Beaublanc (90-63 pour les Limougeauds). Depuis, les choses ont bien changé.

10-13 : Semaine des As à Pau

• Qui succédera à l’ASVEL, vainqueur en 2010 ? Le premier trophée de la saison française est toujours un bel événement. Le Palais des Sports de Pau va redécouvrir le haut du panier, avec des matches couperets, des scénarios improbables, des surprises et des révélations. Un incontournable.

10-13 : Copa Del Rey à Madrid

• Le grand frère espagnol de la Semaine des As. Mêmes dates, même formule. A Madrid, le Real espère prendre sa revanche sur Barcelone, qui l’avait battu en finale l’année dernière.

20 : 2011 NBA All-Star Game à L.A.

• La grand’messe du basket US. Un week-end de folie à prévoir à L.A. pour une édition qui promet d’être mémorable au niveau de la fête. Sur le parquet, ça va être difficile de faire mieux que l’édition de 2010 historique de Dallas. Une quatrième participation pour TP ?

Mars

8 : All-Star Game Euroleague Féminine

• À Gdynia en Pologne, les meilleures joueuses de la planète sont réunies pour un match d’exhibition.

10 : Miami – L.A. Lakers

• Les deux équipes les plus excitantes du monde ne se jouent que deux fois dans la saison. A l’aller, le Heat est venu s’imposer au Staples Center pour le match de la dinde au marron, entendez à Noël. Les Lakers pourraient bien avoir envie de remettre les pendules à l’heure.

12 : Roanne – Cholet

• Les deux meilleures équipes du championnat à la trêve se retrouvent à la Halle Vacheresse, l’antre imprenable de la Chorale. S’il y a bien une équipe qui peut gagner là-bas, c’est le champion en titre.

Avril

2-4 : Final Four NCAA

• Le Reliant Stadium de Houston peut contenir 71.000 personnes en configuration de Foot US. Il faut donc attendre environ 80.000 spectateurs pour le 2e plus gros événement sportif des Etats-Unis. Duke est favori à sa succession. Un nouveau back-to-back pour coach K après 1991 et 1992 ?

8-10 : Final Four Euroleague féminine

• Un premier titre pour Céline Dumerc et Sandrine Gruda avec Ekaterinburg ? Possible !

12 : San Antonio – L.A. Lakers

• Avant dernier match de la saison régulière pour des Spurs lancés comme des balles ! Un match capital pour une saison à plus de 70 victoires ? Une avant-première de la finale de la conférence Ouest ?

16 : Début des playoffs NBA

• Après 82 matches de saison régulière, les choses sérieuses vont commencer. Enfin l’heure de vérité !

16-17 : Eurocup Finals

• En jeu, une qualification directe pour l’Euroleague 2011-12, gagnée en 2010 par Valence et Nando De Colo. Le Mans est la seule équipe française présente au Last 16.

Mai• 6-8 : Final Four Euroleague

• Initialement prévu à Turin en Italie, c’est finalement à Barcelone que le dernier carré du gratin européen livrera son verdict. Logiquement, si le Barca de Rubio parvient à se qualifier, l’avantage du terrain sera énorme pour viser le doublé après l’édition 2010.

• 10 : Gravelines-Dunkerque – Nancy

• Au cours de la dernière journée de Pro A, ce match entre les deux frères Monschau pourrait bien être déterminant pour le classement final entre deux équipes d’élite de Pro A. En ouverture de la saison, Nancy l’avait emporté à domicile.

15 : Finales Coupe de France

• À Bercy, la journée phare du basket fédéral avec toutes les finales, cadets, cadettes, féminines et masculines. En 2010, Philippe Hervé et Orléans avaient soulevé leur premier trophée majeur sur le sol français. Quelle histoire pour 2011 ?

17 : Playoffs Pro A

• À ce stade, il ne restera que huit équipes. Les playoffs livreront les deux finalistes au plus tard le 4 juin.

Juin2-16 : NBA Finals

• Les Lakers visent le triplé… Seront-ils seulement aux Finals ? Et qui représentera l’Est ? Boston ou Miami ?

3 : Début de la saison WNBA

• Une ligue sous assistance respiratoire qui entame pourtant sa 15e saison.

4-18 : Finales Liga ACB

• Le meilleur du meilleur championnat européen. Une finale au meilleur des 5 manches s’il vous plaît !

11 ou 12 : Finale Pro A

• On parle actuellement d’une refonte de la finale sur un match sec. Mais il n’y a pas d’unanimité sur le sujet. En attendant, c’est à Bercy en 40 minutes que se jouera le titre remis en jeu par Cholet.

18 : Début de l’EuroBasket Féminin

• Les braqueuses de Pierre Vincent, championnes d’Europe en titre, vont défendre leur bien en Pologne. Et font partie des favorites. Ça fait plaisir à dire. La finale aura lieu le 3 juillet.

23 : 2011 NBA Draft

• Le Madison Square Garden en réfection, c’est au Prudential Center à Newark dans le New Jersey qu’aura lieu la cérémonie. Un Français encore cette année ? Albicy ? Lauvergne ? Un autre ?30 : Mondial U19 masculin en Lettonie (jusqu’au 10 juillet)

Juillet14 : EuroBasket U20 masculin en Espagne (jusqu’au 24)

21 : Mondial U19 féminin (jusqu’au 31)

21 : EuroBasket U18 masculin en Pologne (jusqu’au 31)28 : EuroBasket U16 masculin en République Tchèque (jusqu’au 7 août)

Août

31 : Début de l’EuroBasket masculin

• Pour l’instant, la grande question est : qui répondra à l’appel de Vincent Collet en Lituanie? Au complet, la France aligne une belle collection de talents individuels, sans doute capable de faire mieux que la 5e place acquise à l’Euro 2009. Il s’agit de l’événement de l’année pour le basket français. L’Euro durera jusqu’au 18 septembre.

CALENDRIER

UNE ANNÉE BASKET EN UN CLIN D’ŒIL

SORTEZ LES AGENDAS !On ne va pas s’ennuyer ! En attendant le point d’orgue de la saison 2011, l’Euro en Lituanie qualificatif pour les Jeux de Londres, une pléiade d’événements incontournables. Petit pense-bête pour ne rien manquer !

Par Thomas BERJOAN

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